OUAKAM, LA COHABITATION AVEC LE LYCÉE JEAN MERMOZ DE PLUS EN PLUS TENDUE
Embouteillages, nuisances et sentiment d'exclusion alimentent le mécontentement des habitants, qui interpellent les autorités pour une solution urgente.
Niché au cœur de Ouakam, le lycée français Jean Mermoz est implanté dans ce village lébou depuis environ 2 décennies. Pour les populations, la cohabitation devient de plus en plus difficile ces dernières années depuis que le lycée a été élargi.
Selon le porte-parole du collectif Ndeye Ji Reew Daour Malick Ndiaye, « cette école qui était à Bel air a été délocalisée ici, à Ouakam, à cause des embouteillages qu’elle causait là-bas». Elle porte préjudice ainsi aux riverains car des «ambulances devant évacuer des malades en urgence restent des heures durant pour pouvoir se déplacer librement ».
« Le lycée Jean Mermoz nous porte vraiment préjudice. Aucune fille ou fils de Ouakam ne fréquente cet établissement sinon que deux femmes de ménage. Ils perturbent la bonne circulation des personnes et des biens. Nos enfants vont souvent à l’école en retard à cause de cette atmosphère indescriptible que constituent les véhicules du lycée. Il regroupe 2500 élèves dont la moitié est véhiculée. Vous voyez les embouteillages que ça cause ? Nous interpellons les autorités étatiques d’intervenir pour corriger cet impair », déclare Ndeye Ji Reew.