LE SYTPOSTE PLAIDE POUR LE RETOUR DES PENSIONS DE L’IPRES ET LA CREATION D’UNE INTERSYNDICALE
Afin d’encourager la relance des activités de la Poste nationale, les travailleurs affiliés au syndicat des travailleurs de la poste (SYTPOSTE) souhaitent que l’Etat retourne le paiement des pensions de l’IPRES au niveau de leur institution

En assemblée générale à Rufisque, le SYTPOSTE a porté son choix sur Lamine Ndiaye comme nouveau secrétaire général. Ce dernier préconise un retour des pensions de l’IPRES au niveau des services de la Poste. Il a appelé à la mise sur pied d’une intersyndicale de la Poste pour exiger de l’Etat un plan social pour la relance de la Poste.
Afin d’encourager la relance des activités de la Poste nationale, les travailleurs affiliés au syndicat des travailleurs de la poste (SYTPOSTE) souhaitent que l’Etat retourne le paiement des pensions de l’IPRES au niveau de leur institution. En conclave à Rufisque, le nouveau secrétaire général, fraîchement élu par l’assemblée générale, a décliné trois priorités pour la Poste et les travailleurs. C’est dans ce cadre que s’inscrit son appel aux nouvelles autorités pour que la Poste qui est un service, reprenne le paiement des pensions des allocataires de retraites au niveau de l’Institut de Prévoyance Retraite du Sénégal. « L’ensemble des travailleurs de la Poste voudrait voir le retour du paiement IPRES à la Poste. C’était une enveloppe de 5 milliards qui était destinée à la Poste pour le paiement des pensions de l’IPRES. Mais depuis des années, on a constaté que cela a été donné à des privés alors que la Poste est une société de l’Etat, nous devons être prioritaires », a dit Lamine Ndiaye, le nouveau secrétaire général entrant.
Lamine Ndiaye et ses camarades soutiennent que les partenaires sociaux qu’ils sont, doivent obliger l’Etat à se pencher sur la situation de la boite, pour sa relancer. Et dans ce sens, ils soulignent que la mise en œuvre d’un plan social est une priorité. « Les défis sont énormes, nous pouvons en citer les trois qui sont les priorités. D'abord, il y a le plan social tant attendu par les travailleurs de la Poste. Un plan social qui permettra aux travailleurs de la Poste et à la Poste de souffler, de se relancer et de mettre les activités en marche. Nous avons constaté depuis des années que la Poste traverse ces difficultés énormes. C'est pour cette raison que, en tant que partenaires sociaux, nous avons l'obligation de pousser l’Etat ou la Direction générale à l'effectivité de ce plan social qui nous permettra de survivre », a dit le successeur d’Amadou Dème à la tête du SYTPOSTE. Et dans cette optique, il lance un appel à ses collègues des autres syndicats de la Poste à travailler ensemble pour mettre sur pied une intersyndicale forte plus à même de porter le combat. Pour lui, l’heure n’est plus à la dispersion des forces sociales. « Je pense qu’il y a d’autres défis aussi qui nous attendent, comme celui de l’intersyndicale de la Poste. Ça fait partie de nos problèmes, celui de la multiplicité des syndicats. Chacun crée un syndicat à tort et à travers. Ce qui permet vraiment à la Direction générale parfois d’abuser de certaines décisions. Donc, nous notre priorité, c’est de créer une intersyndicale. Je vous rappelle qu’à la Poste n'a jamais été question d’intersyndicale, il n’y a jamais existé d’intersyndicale à la Poste. C'est le moment de le faire », a dit M Ndiaye avant d’inviter ses collègues SG à œuvrer dans ce sens et promettre que son syndicat, le « SYTPOSTE ne ménagera aucun effort pour la réalisation d’une intersyndicale forte ».