LES PIQUES DE L'AS DE CE LUNDI 13 JANVIER 2025

05 personnes dans un accident à Bignona
C’est un accident de la circulation d’une rare violence qui s’est produit ce samedi 11 janvier 2024, aux environs de 11 heures, sur l’axe Bignona-Ziguinchor, à hauteur du village de Teubi, situé dans la commune de Niamone. Le bilan fait état de 5 morts dont quatre passagers d’un véhicule communément appelé 7 places et le chauffeur. Selon une source sécuritaire, la voiture de transport en commun, en provenance de Bignona, a percuté un camion de transport d’ordures en stationnement. D’autres témoignages indiquent que le chauffeur voulant doubler une autre voiture qui était devant a produit l’irréparable en terminant sa course contre le camion appartenant au projet de promotion et de la gestion intégrée et de l’économie des déchets solides au Sénégal (PROMOGED). Les trois victimes sont décédées sur le coup. La quatrième a rendu l’âme au centre de santé de Bignona aussitôt après son évacuation par les sapeurspompiers. Les blessés ont été évacués au centre de santé de Bignona avant d’être transférés au centre hospitalier régional de Ziguinchor. Parmi les victimes de cet accident tragique, il y a l’ancienne haute conseillère des collectivités territoriales, l’honorable Fanta Sagna, militante du Rassemblement pour le socialisme et la démocratie (RSD). Des accidents sont souvent notés sur cet axe, appelé route nationale numéro 4 ou transgambienne, où le trafic est très intense dans la journée.
Implantation de deux usines de production de sucre en Casamance
Invité hier de l’émission Point de Vue sur la RTS, Serigne Guèye Diop a annoncé l’implantation de deux nouvelles usines de production de sucre dans la région de la Casamance, précisément dans les zones de Kolda et Ziguinchor. Selon le ministre de l’Industrie et du Commerce, cette initiative vise à renforcer la production locale de sucre et à réduire la dépendance du pays aux importations. « Je peux vous dire qu’aujourd’hui, il y a deux projets dont les études sont très avancées pour la production de sucre par deux usines au niveau de la Casamance. Il s’agit de produire du sucre localement avec la canne à sucre dans la base Casamance, zone de Kolda et dans la région de Ziguinchor. Ces projets ont été soumis au Premier ministre et c’est très avancé », a-t-il déclaré. Il a également souligné que cette initiative s’inscrit dans une stratégie visant à mettre fin au monopole existant dans le secteur sucrier au Sénégal. « Notre gouvernement est contre le monopole. Ce n’est même pas normal que depuis 50 ans une seule entreprise ait le monopole », a indiqué Serigne Guèye Diop.
Création de 2 000 boutiques de référence
Dans une intervention sur la RTS dans l’émission Point de Vue, Le ministre de l’Industrie et du Commerce s’est prononcé sur les récentes tensions sur le marché liées à des spéculations sur les prix. Dans l’émission Point de Vue sur la RTS hier, Serigne Guèye Diop a annoncé un projet de modernisation du commerce de détail avec la création de 2 000 boutiques de référence à travers le pays. Selon lui, ces boutiques seront équipées de systèmes de congélation et fonctionneront à l’énergie solaire, permettant de garantir l’hygiène et la conservation des produits. Le projet, ajoute-t-il, vise à créer entre 20 000 et 30 000 emplois. Il a également assuré qu’il n’y avait pas de pénurie de produits essentiels comme le riz, l’huile, ou le sucre. Il a ainsi expliqué que la fermeture temporaire des importations était destinée à favoriser l’écoulement de la production locale et à réguler le marché. Serigne Guèye Diop a souligné que des stocks importants de sucre sont disponibles dans le pays.
La direction du Groupe Emedia tend la main aux employés
A l’occasion de ce début du nouvel an, la Direction générale du Groupe E-MEDIA a rendu public un communiqué pour inviter « l'ensemble du Personnel (journalistes, techniciens, administratifs) au ressaisissement pour ouvrir un espace de concertations centrées sur la reprise effective du travail et l'exploration de pistes de règlement des affaires en suspens ». Le texte explique que « face aux épreuves de vie et de travail, les agents en exercice ont tenu bon et montré de réelles dispositions de résilience en surmontant avec vaillance les difficultés en dépit des contraintes récurrentes ». « Une année éprouvante vient de s'achever avec son lot de perturbations et d'agitation découlant d'une conjoncture très peu favorable à l'entreprise. Tout et son contraire ont été avancés pour flétrir le Top Management indexé imprudemment comme responsable de la dégradation de la situation. L'entreprise détient des avoirs retenus sur ordre et nous privent ainsi de recettes, fruit de nos engagements vis-à-vis de tiers avec des pièces comptables le prouvant. La Direction Générale n'occulte pas la réalité mais s'interdit de polémiquer quand par nécessité, l'appel du devoir justifie la permanente quête de solutions. Pas un jour sans cette recherche que nous diversifions pour échapper à la versatilité d'une clientèle assujettie », informe le texte. Dans le communiqué, la Direction générale de E-MEDIA appelle aussi les actionnaires à prendre les décisions idoines pour permettre à l'entreprise de poursuivre son développement au grand bonheur de ses effectifs et du public.
Des nouvelles de Amadou Ba
Disparu des radars depuis l’installation des députés et du bureau de l’Assemblée nationale, jusqu’à pousser un député de PASTEF à demander sa radiation devant les caméras et en pleine séance plénière, l’ancien Premier Amadou Ba s’est rendu ce weekend-end à Barkédji pour présenter ses condoléances suite au décès de Kalidou Sow, fils du maire de Barkédji, Ousmane Sow. Dans un post sur Facebook, le chef de l’opposition a déclaré que cette nouvelle est un choc profond pour tout le monde, parce qu’elle rappelle la fragilité de la vie et la douleur qu’implique la perte d’un être cher. Rencontre entre députés et Jakarta men Le problème des Jakarta men ne sera pas une mince affaire pour le gouvernement. La révélation du député de PASTEF Amadou Ba sur sa page Facebook, ce samedi, montre que la situation est beaucoup plus compliquée qu’on ne le pense. « Nous députés, rencontrons les jeunes conducteurs confrontés aux difficultés de régularisation des Jakarta men. Beaucoup d’entre eux n’ont pas de carte d’identité nationale faute de pièces d’état civil. Ils peinent ainsi à obtenir les documents officiels (Carte grise à leur nom, permis de conduire, notamment). C’est un aspect essentiel à prendre en compte pour davantage les aider à se formaliser. Nous remontons leurs préoccupations aux autorités compétentes qui, en n’en pas douter, y apporteront les ajustements nécessaires », a-t-il indiqué.
Suspension des « Navétanes » à Guédiawaye
Le Préfet du département de Guédiawaye a pris un arrêté ce samedi pour suspendre les compétitions du Championnat national populaire (CNP) « Navétanes » dans sa circonscription. L’autorité locale a pris cette décision à cause de la « récurrence des scènes de violences et d’agressions après matchs », « des destructions de biens publics et privés », et des « menaces permanentes de troubles à l'ordre public ». Dans la note du Préfet, il n’est n’a pas indiqué la date de la reprise. Donc, les ASC et leurs supporters vont devoir patienter un bon bout de temps avant de reprendre leurs activités.
Les femmes députées chez Diary Sow
Les femmes députées étaient à Malika, samedi dernier, pour présenter leurs condoléances à la famille de la défunte enfant Diary Sow sauvagement tué par le père de sa copine. Occasion pour ces femmes parlementaires dont on pouvait distinguer Amy Dia, Mbène Faye et Ramatoulaye Ndom pour réclamer justice pour Diary Sow, une assistance psychologique pour la famille de la défunte actuellement traumatisée mais aussi à une synergie communautaire pour la prévention contre les viols. Diamaguène veut un autre cimetière Les habitants des communes de Diamaguene Sicap Mbao et de Tivaouane Diack Sao regroupées en collectif veulent l’érection d’un autre grand cimetière au niveau de la forêt classée de Mbao. Ce, face à l’exiguïté et la recrudescence des inondations mais aussi des eaux stagnantes qui affectent les cimetières musulmans de Diamaguéne. Ces populations ont fait ce plaidoyer au cours d’une journée de désherbage dont elles sollicitent également leurs délocalisations.
Défection PDS-Pikine
Le Parti démocratique sénégalais vit en eaux troubles à Pikine. En effet, après ses mauvais scores lors des dernières élections législatives avec son alliance avec l’Apr, voilà que des départs s’enregistrent. Et c’est Marième Sy plus connue sous le nom de « Rendo Sy » , l’actuelle présidente de la section communale Pds de Mbao par ailleurs membre des mouvements de soutien à Karim Wade qui vient de claquer la porte du Pds, avec ses proches pour rejoindre le Pastef de Ousmane Sonko grâce à un responsable du nom de Ousseynou Pouye. Elle justifie son choix par son mécontentement envers le député Lamine Thiam et compagnie qui, selon elle, ont vendu le Pds pour s’allier lors des législatives avec « le mauvais cheval Apr » actuellement vomi par les populations mais aussi par l’absence de démocratie dans les renouvellements des instances du bureau national des femmes avec le choix porté sur la députée Fatou Sow sans vote et sans débat à la base. Une situation qui aux yeux de Rendo Sy constitue une injustice et un mépris manifeste envers les militants à la base.
Licenciements abusifs chez Ship's Sénégal
Samedi dernier, un groupe de 24 ex-employés de l’Entreprise Ship’s Sénégal a tenu une conférence de presse à Colobane pour exprimer son indignation face à des licenciements qu'ils jugent abusifs et illégitimes. Le porte-parole du collectif, Ousseynou Sonko, a dénoncé la manière dont ces travailleurs, composés de contractuels et de permanents dont trois délégués du personnel, ont été renvoyés sans le respect de leurs droits. Selon lui, la situation a été déclenchée lors des célébrations de la fête du Travail le 1er mai 2023. Alors que la direction s'apprêtait à organiser des festivités, ces employés avaient choisi d’appeler la presse pour dénoncer leurs « conditions de travail difficiles et inacceptables ». Depuis cet incident, ils affirment que le directeur de l’entreprise a pris pour cible les dénonciateurs, conduisant à une vague de licenciements. « Nous avons été licenciés pour des motifs fallacieux qui n’ont aucun fondement légal. Nous avons osé parler et aujourd’hui, nous nous retrouvons sans emploi ni indemnités », a déclaré Sonko. Les ex-employés affirment que depuis leur licenciement, ils courent après leur ancien patron, mais peinent à obtenir des réponses et des solutions. L’Entreprise Africa Ship's, qui possède plusieurs filiales au Sénégal et est notamment connue pour la fabrication de bonbons Ship's, a son siège dans la zone industrielle de Colobane. Les ex-travailleurs interpellent le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye, appelant à l’application rapide du dispositif légal « Jub Jubal Jubanti », qui vise à protéger les droits des travailleurs dans le pays.