CES OBSTACLES QUI PLOMBENT LA COMPETITIVITE DU SECTEUR PRIVE NATIONAL
Les obstacles majeurs à l’investissement et à la compétitivité des entreprises ont été identités. Il s’agit entre autres de l’accès au foncier, au financement et aux marchés.
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L’Apix a organisé hier, jeudi 6 février, un déjeuner de travail avec le privé national. L’objectif principal de cette concertation est de renforcer le dialogue et la collaboration entre les pouvoirs publics. Au cours des échanges, les obstacles majeurs à l’investissement et à la compétitivité des entreprises ont été identités. Il s’agit entre autres de l’accès au foncier, au financement et aux marchés.
Dans le cadre du renforcement du dialogue et de la collaboration avec les acteurs du secteur privé, l’Apix a organisé hier, jeudi 6 février, un déjeuner de travail avec le privé national. L’objectif principal de cette concertation est de renforcer le dialogue et la collaboration entre les pouvoirs publics et les acteurs économiques afin d’améliorer l’environnement des affaires et de favoriser une croissance durable et inclusive.
Lors des échanges, les obstacles majeurs à l’investissement et à la compétitivité des entreprises ont été identités. « Parmi les obstacles, nous avons relevé l’accès au foncier, à l’énergie à moindre coût pour développer l’industrie, l’accès au financement avec l’absence d’une banque d’affaire pour pouvoir prendre en même temps que les entreprises des risques d’investissements dans les secteurs prioritaires mais aussi l’accès aux marchés. Le marché est très simple à configurer. Soit il existe et l’investisseur vient investir, soit il n’existe pas et l’Etat doit mener des réformes fortes pour pouvoir créer les conditions pour que l’investissement privé peut prospérer », a explique le directeur général de l’Apix Bakary Séga Bathily. Il précise que la création de banques d’affaires relève du domaine du secteur privé. « L’Etat crée les conditionnalités pour qu’il y ait des banques d’affaires au Sénégal. Il y a une politique qu’il faut mener à ce niveau. Il appartient au secteur privé national de se regrouper pour mettre en place cette banque d’affaires pour se financer lui-même », soutient-il. Par ailleurs, le DG de l’Apix a annoncé que le Conseil Présidentiel de l’Investissement (CPI) sera réactivé et repositionné comme l’instance suprême d’évaluation et d’approbation des réformes issues de leurs travaux communs. Il servira, dit-il, de cadre pour un dialogue constructif et stratégique entre l’État et les acteurs économiques.
De son côté, Abdourahmane Diop, directeur général de Geomat ingénierie a souligné la nécessité d’impliquer le secteur privé national dans la réalisation des projets publics. Il a relevé aussi un certain nombre de manquements dont l’accès à l’information et le déficit dans la préparation des projets. « Dans ce cadre, nous avons identifié une cinquantaine de projets sur lesquels nous avons travaillé dans la recherche de partenaires techniques et financiers. Nous avons été heureux d’entendre le Premier ministre annoncer le lancement prochain d’une centaine de projets et programmes. Il est important qu’on ait le plus rapidement possible cette liste et qu’on sache les projets qui seront financés par l’Etat, ceux qui seront financés en Ppp et ceux qui seront financés par le privé », indique-t-il. Selon lui, cela permettra au secteur privé de se positionner et également de chercher les partenaires techniques et financiers. Pour profiter de ces opportunités qu’offre l’Etat, M Diop pense que le secteur privé doit s’améliorer dans la prise de risques et dans la participation à la préparation des projets à travers des études.