LE GOUVERNEMENT EN NÉGOCIATIONS AVEC LES SYNDICATS ET LE PATRONAT
Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a instruit le gouvernement d’intensifier les négociations avec les syndicats et le patronat en vue de la signature, le 1er mai 2025, d’un pacte de stabilité sociale pour la période 2025-2029.

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a instruit le gouvernement d’intensifier les négociations avec les syndicats et le patronat en vue de la signature, le 1er mai 2025, d’un pacte de stabilité sociale pour la période 2025-2029. Cette annonce a été faite lors du Conseil des ministres du 5 mars 2025.
Le chef de l’État a appelé le Premier ministre, Ousmane Sonko, ainsi que le ministre chargé du Travail, à établir un calendrier de concertations avec les partenaires sociaux. L’objectif est de garantir une prise en charge efficace des revendications des travailleurs, tout en tenant compte des réalités économiques et budgétaires du pays.
Dans cette dynamique, le président de la République a également demandé l’instauration de rendez-vous semestriels d’évaluation avec les représentants des travailleurs et des employeurs. Ce suivi régulier vise à renforcer la confiance et la transparence dans les discussions autour des préoccupations sociales et économiques.
Le 27 février dernier, le gouvernement a tenu une première rencontre avec les organisations syndicales et les représentants du patronat. Ces échanges, qualifiés de francs et transparents, ont permis d’aborder plusieurs doléances des travailleurs, notamment : L’amélioration des conditions de travail ; l’apurement des engagements financiers de l’État vis-à-vis des entreprises ; la mise en place d’un cadre de dialogue plus structuré.
Le Premier ministre Ousmane Sonko a insisté sur l’urgence d’un dialogue social inclusif et sincère, afin d’aboutir à des décisions équilibrées qui répondent aux attentes des travailleurs, tout en préservant la stabilité économique du pays.
Le ministre de la Formation professionnelle et porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Njekk Sarré, a salué la responsabilité et le sens de l’écoute dont ont fait preuve les centrales syndicales et le patronat face aux défis économiques actuels.
À travers cette initiative, le gouvernement entend poser les bases d’un climat social apaisé, en conciliant revendications légitimes et réalités budgétaires. La signature du pacte de stabilité sociale, prévue pour le 1er mai 2025, sera une étape clé pour instaurer un dialogue durable et constructif entre l’État, les employeurs et les travailleurs.