54 ANS ET TOUJOURS PAS D'ÉMERGENCE

Le théâtre recommence, du théâtre, encore du théâtre à la veille d’élections. La scène est garnie par de grands acteurs, elle est aussi comique pour nos voisins et tragique pour tout Sénégalais de bonne foi où qu’il puisse être.
La scène s’ouvre et annonce les démons : Idy et Wade avec leurs militants. Les spectateurs du monde entier sont gâtés, car la scène est unique au monde.
Tous les types de pièces y seront joués ; la comédie, le drame, la tragi-comédie, la farce, la saynète, le ballet ... tout y sera sans honte, sans gêne ; la conscience ne frôlera pas leurs âmes humaines. Dommage !
C’est par le regret et la faiblesse d’être entendu que je concilie mon cœur et mon âme qui débordent de douleur et de tristesse suite aux attaques des uns sur le régime en place, aux éloges et à la mobilisation des autres à l’honneur de celui qui, 12 ans durant a dilapidé nos ressources, créé les tensions religieuses, ethniques et sociales, fait couler le sang, assassiné de hauts magistrats et fonctionnaires d’Etat.
Celui dont le fils de nationalité française est le meilleur des Sénégalais et ayant planqué des milliards de nos pauvres francs à l’étranger. Et celui qui ne connaît que son Thiès natal, qui n’a jamais offert une seule goutte de sueur à notre pays, celui qui sait prédire l’avenir en s’appropriant le chiffre 4 «Idy 4 Président», utilisant les termes les plus viles à l’endroit de celui qui l’a fait ; (ancien spermato, futur cadavre) l’avait-il qualifié.
Je suis plus que pénétré de tristesse et accablé de dégoût au sujet des arguties d’hommes religieux ayant donné «ndiggel» à leurs affidés de talibés pour participer à l’accueil de Wade. La religion guide la raison pure dans le respect de la vérité et de la foi.
Ainsi, la candeur et la sagesse guideront les œuvres et les porteront jusqu’à l’éternité comme celles des érudits qui ont guidé les «tarikha» au Sénégal. Dieu nous a donné la liberté pour faire le bien, la conscience pour le vouloir et la raison pour le choisir.
Le bien est pour les hommes qui ne trompent jamais leur prochain et s’obtient ici-bas et à l’au-delà par la foi, garantissant la séduction de notre liberté et de notre paix. L’homme de bien le porte toujours et partout avec lui, car il a foi en Dieu. L’homme de bien ne cherche jamais la confrontation pour assouvir son forfait, en plongeant son prochain dans la douleur.
J’ose dire que Macky Sall est un homme de bien, car je ne l’ai jamais entendu ou vu dire du mal ou le faire à son prochain. En atteste sa posture après les déclarations des sieurs Idy et Wade.
Le combat politique que l’opposition mène depuis l’élection du Président Sall n’est ni juste ni permis, ni raisonnable dans un pays comme le nôtre, qui a tant besoin d’émergence.
L’adversité ne respecte pas le jeu démocratique et fait sévir le forfait de suppléments néfastes aux valeurs républicaines : la violence dans toutes ses formes, le refus du dialogue social, l’étourderie autour du pouvoir, l’extravagance des propos injurieux, la férocité animale, la trahison à tous les niveaux, la lâcheté dans les relations cherchant le péril inutile qui avilissent notre société.
Malheureusement, nos hommes politiques excellent dans ces domaines. L’héritage de valeurs et de vertus perdra tout le lustre d’antan dans leurs partis respectifs et les nouvelles générations n’auront plus de repères. Le mérite négocié, l’argent facile, la paresse, l’abandon et la capitulation devant les rudes épreuves de la vie serviront de leçon à cette jeunesse.
Quel désastre ! Les jeunes luttent, chantent et dansent sans honte pendant que les pays d’Europe, d’Amérique et d’Asie pullulent d’intellectuels qui se partagent les prix d’excellence à travers le monde.
Notre pays a besoin d’un autre type de politicien. Comment pourrait-on comprendre cette pléthore de partis politiques qui reflète la pléthore de ministres ?
Le dirigisme des chefs de parti élus à vie ?
L’ignorance du sacerdoce de l’idéologie politique ? La crise est d’abord politique, elle met en cause les hommes politiques qui entraînent les militants avec ivresse, fausseté et indignité, jusqu’à ne pas s’accorder avec eux-mêmes. Le pouvoir rien que le pouvoir, encore le pouvoir et toujours le pouvoir.
Des sous-fifres qui s’enfoncent aveuglément dans leur amour propre si fertile en illusions néfastes. On les voit toujours rester dans le plus inique et absurde comportement que des esprits mal intentionnés ne sauraient inventer pour se faire un nom.
Au niveau des Institutions, des discours aux belles formes de rhétoriques que ne suit aucune action salutaire. Je vois en eux que la raison est bannie de leur conscience, l’équité, le sérieux, la justice de leur cœur, la vérité séparée de la foi de leur âme.
Au Sénégal, on peint les bons hommes par leurs discours et jamais par leurs actions. Idy ne devait-il pas être dans le gouvernement ou au moins à la mairie de Thiès pour participer au développement de son pays et de sa localité ?
En refusant de participer à l’édifice commun, l’opposition ayant affamé un Peuple entier, sacrifié des générations, mériterait-elle la confiance du Peuple à nouveau ? Les cas Aïda Ndiongue, Karim Wade, Bara Sady et autres méritent réflexion.
Aidons le Président dans sa tâche, que chaque Sénégalais lui facilite celle-ci en mettant la main à la pâte. Endurons ensemble les efforts du développement par l’action, en lieu et place des querelles inutiles. Le Sénégal nous appartient à tous. Nul n’a le droit de se dérober sous peine de se considérer criminel social.
Les hommes politiques doivent avoir une conception de la dignité humaine qui allie politique et éthique, patriotisme et militantisme, architecte social et gestionnaire de
Nation, car un jour ils arriveront devant Dieu, le livre de leurs actions à la main, pour Lui dire : «Voilà ce que j’ai fait et voilà ce que je fus», Dieu jugera. Qu’ils pensent à ce jour-là !
Cela dit, je reviens maintenant sur les tentatives de déstabilisation du régime du Président Macky. Une opposition moribonde n’ayant aucune culture patriotique, ni éthique ni morale politiques, cherchant à longueur de journée par presse interposée à embraser le pays. «Vox populi, vox dei», Dieu Tout-puissant leur obstruera le chemin. Aidons le Président à travailler pour le juger en 2017.
En 2 ans, le Président Sall a mis en place un véritable processus stratégique de réalisation d’un contrat d’actions républicaines entre lui, Dieu Tout-puissant, ses alliés et le Peuple sénégalais. Face aux attaques de ses détracteurs, Macky cherche toujours à communiquer autrement avec eux ; par le silence, ce moyen de riposte si précieux pour les Chinois.
Mais l’originalité de Macky dans l’usage du silence, c’est qu’il veut amener ses adversaires, prétentieux et/ou insouciants, à découvrir leurs erreurs à temps, afin de les conduire, ensuite, à la vérité, à la beauté de la coexistence pacifique entre citoyens d’une même Nation.
Sa seule erreur est de s’entou- rer de personnes qui ne lui sont d’au- cun apport en lieu et place de jeunes cadres enthousiastes. Battons-nous pour le tirer des griffes de ces mercenaires politiciens.
C’est en cela que les Sénégalais patriotes, de quelque obédience qu’ils se situent, surtout les jeunes, conscients des enjeux du développement et soucieux d’un Sénégal émergent, trancheront définitivement ce débat et participeront pleinement à la réalisation du Plan Sénégal émergent en étant les vrais acteurs par la réalisation concrète de projets de développement. La lutte, la danse et la musique seront alors reléguées au second plan pour rester source de distraction après chaque semaine de labeur.
Toutefois, depuis la nuit des temps, la vérité, la rectitude et le mérite finissent toujours par prendre le dessus et triompher sur le mensonge, la tortuosité et la médiocrité.
A quoi auraient servi les changements de régimes que nous avons effectués avec des sacrifices de vies humaines si nous avons peur de combattre les maux qui han- tent notre société et qui nous empêchent d’avancer ?
De tous ces maux, la corruption englobant concussion, enrichissement illicite, abus de confiance, faux et usages de faux, escroquerie, usurpation de pouvoir ou de fonction, vol et même le viol, le tout baignant dans une paresse extrême, demeurent la quintessence de notre retard économique.
Le Sénégal est une fourmilière au repos. Le Sénégalais est un contestataire réclamant toujours ses droits et ne remplit jamais ses devoirs. Il ne paie pas l’impôt, il ne fait pas la queue, il ne vient jamais à l’heure du rendez-vous, il ne respecte pas la nature et les espaces publiques, ni les codes qui règlementent la vie civile, il n’a pas de retenue devant la chose publique et devant le pouvoir qui lui a été conféré, il aime l’agitation, le tumulte, le différend au plus haut niveau pour confabuler à longueur de journée. Pourquoi som- mes-nous ainsi ? Regardons-nous en face pour extirper nos vaines habitudes.
A son Excellence, Monsieur Macky Sall, le Ciel éclaire les bonnes intentions, la foi en Dieu les met en chantier, la conscience et la témérité permettent de les accomplir. La première solution que vous entamerez et qui rassurera la jeunesse est de vous départir de ceux qui étaient ici depuis Senghor et Diouf et les experts en calomnies. Ils n’ont jamais rien apporté de positif à notre Nation.
Comptez sur vos jeunes cadres, dénichez-les, galvanisez-les et faites leur confiance pour amorcer l’émergence dont vous rêvez tant. La sagesse de tout jeune est le temps des expériences utiles, ses passions guidées par la réussite rempliront sa vie de fierté qui le poussera vers l’excellence.
Sénégalais mes chers compatriotes, le sort de notre pays est en ce que nous sommes ; changeons de mentalités. Et exigeons le développement en étant auteur et acteur.