LA PEINTURE, POUR LA CONQUETE DU BONHEUR PERDU

Dans la peinture d’Ousmane Karessy Diedhiou apparait une présence récurrente de la femme africaine. Cette option est pour l’artiste un moyen de rendre hommage à la gent féminine tout en célébrant les moments de réjouissance passés auprès d’une mère trop tôt disparue. le vernissage a eu lieu hier, mardi 20 mai.  

Très tôt privé de l’amour maternelle, l’artiste Ousmane Karessy Diedhiou, essaie de retrouver «le paradis perdu» a travers une représentation de la femme africaine, centre de son œuvre. De la femme allaitante à celle plongée dans les  corvées domestiques Karessy, par la symbiose des couleurs dresse le portrait de la femme traditionnelle. 
La peinture de Karessy se veut aussi un cadre d’expression de la culture africaine. Par ce fait, l’artiste  dit se départir de toute influence provenant de l’occident. Un tel choix reste guidé selon Ousmane Karessy par une volonté de combattre l’aliénation culturelle. 
Les faits qui entravent l’épanouissement de la personne humaine ne lui ont pas échappés. Dans ses œuvres, Karessy dresse un sévère réquisitoire contre les guerres qui sévissent dans le continent et la mendicité des enfants de la rue, phénomène récurrent dans les villes africaines. 

La peinture de Karessy apparait également sous une forme de stylographie qui permet à l’artiste à travers une suite de pointillés d’exprimer sa vision du monde. La présentation de l’œuvre de Karessy entre dans le cadre des programmes off de la 11 éme biennale de l’art africain contemporain ouverte à Dakar le 8 mai dernier.