100 LICENCES DE PLUS POUR 10 000 TONNES SUPPLEMENTAIRES !
NOUVEAUX ACCORDS DE PECHE SENEGAL-MAURITANIE

400 licences de pêche, 50000 tonnes de débarquements, une redevance maintenue à moins de 7000F Cfa (10 Euros) : tels sont les nouveaux acquis obtenus à l’issue de la signature du protocole d’accords de pêche entre la Mauritanie et le Sénégal. Un protocole qui consacre une avancée réelle par rapport à ses devanciers.
Le ministre sénégalais de la Pêche et de l’économie maritime, Oumar Guèye, et son homologue mauritanien Nani Ould Chrougha, ont signé hier, jeudi 04 décembre 2014, à Nouakchott, le protocole d’accords de pêche entre le Sénégal et la Mauritanie. Ledit protocole définit les modalités pratiques de la mise en œuvre de la coopération entre les deux pays dans les domaines de la pêche et de l’aquaculture. Il consacre un certain nombre d’avancées significatives par rapport aux précédents accords, confirmant de fait le respect d’une promesse faite par le Président Macky Sall, lors de sa rencontre en octobre dernier à Saint-Louis, avec les acteurs de la pêche dans le cadre de sa tournée économique dans les régions.
Une semaine après la réception d’Oumar Guèye par Mohamed Ould Abdel Aziz, chef de l’Etat de Mauritanie, le 26 novembre 2014 à Nouakchott, les autorités mauritaniennes répondaient favorablement aux attentes de la partie sénégalaise. Avec ce nouveau protocole, la partie mauritanienne accorde ainsi un quota de cinquante mille tonnes (50.000 tonnes) par an contre 40 000 tonnes dans l’accord précédent. Quant au nombre des embarcations (pirogues) autorisées aux débarquements, il passe de 300 à 400 pirogues ciblant les espèces pélagiques à l’exception du mulet, afin d’approvisionner le marché de Saint-Louis.
Six pour cent (6%) de ces embarcations (soit 24) doivent cependant débarquer obligatoirement en Mauritanie pour contribuer à l’approvisionnement du marché local. Le nouveau protocole établit par ailleurs que les quantités débarquées en Mauritanie ne seront pas comptabilisées dans le quota attribué. A noter enfin que la redevance en espèce est fixée à dix (10) euros (environ 6550 Fcfa) par tonne à pêcher, soit cinq cent mille (500.000) Euros pour les cinquante mille (50.000) tonnes représentant le quota alloué.