ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES ÉCLAIREUSES ET ÉCLAIREURS DU SÉNÉGAL
ELECTION CONTESTÉE DU COMMISSAIRE GÉNÉRALE

Les éclaireuses et éclaireurs du Sénégal s’étaient donnés rendez-vous à la maison de l’éclaireur de Rufisque pour élire leur commissaire général. Cela en présence de tous les délégués venus de tous les coins du pays. Il faut signaler que l’élection a été entachée d’irrégularité.
Deux candidats étaient lices : Badou Mané venu de Dakar, et Lamine Diawara candidat à sa propre succession. Le premier a été obligé de retirer sa candidature pour laisser la place à son adversaire du jour.
Ce qui a irrité plus d’un éclaireur, car, certains ont élevé la voix pour dire que Badou Mané a été contraint de retirer sa candidature ; le poussant tout bonnement à bouder. Selon cet éclaireur que nous avons accroché, « il n’est pas normal que des vieux de plus 65 ans dirigent une association de jeunes.
Ce sont vieillards qui sont allés depuis belle lurette à la retraite et qui cherchent aujourd’hui à se caser ». Pis, pousse-t-il plus loin, « ce sont des gens qui ne font leur apparition presqu’une fois dans l’année alors des gens restent sur le terrain à tout moment s’occupant de la formation et d’autres choses que les éclaireurs accomplissent sur le terrain. Cette élection est une honte ».
Pour l’heureux élu qui rempile à la tête du commissariat général des éclaireuses et éclaireurs du Sénégal, ces personnes qui ont contesté son élection, ont un problème de maîtrise des textes de l’association.
En effet, fait remarquer Lamine Diawara, « c’est dans les débats de procédures que certains ne connaissent pas dans l’intégralité. C’est ce qui a expliqué ces retards. Mais, la majorité de 61 voix contre 6, c’est ça le résultat de l’élection.
On est à différents niveaux dans une association parce que les textes de base, le statut et le règlement intérieur, ne sont pas toujours connus de tous les délégués tel qu’il le faut dans la mesure où, avec les changements, les adhésions et les mouvements, il y a toujours de ce point de vue là et c’est ce qui a amené un groupe très restreint de quatre personnes, à dire que cette procédure n’est pas la notre et que nous voulions manipuler les textes».
En outre, le commissaire général d’explique à propos de son adversaire, qu’il ne peut pas être candidat parce que tout simplement, « il n’est pas délégué, il n’est pas assuré.
Donc, bien qu’il soit éclaireur, il ne peut pas être candidat. Nous sommes plus de 15.000 membres, les délégués sont choisis au prorata des membres assurés et celui qui n’est pas dans ce quota là, ne peut pas être candidat ».
Cependant, le temps de son mandat de trois années, Lamine Diawara a décliné ses objectifs. Selon lui, « pour les trois prochaines années, nous n’avons qu’une seule voie qui est le plan stratégique 2015 – 2020 que nous venons d’adopter ». Un plan qui va leur permettre une meilleure élaboration de leur travail. Cela dans certains domaines comme la formation des jeunes ou le plan éducatif avec la formation des responsables.
Les éclaireurs ambitionnent aussi une amélioration de leur système de communication interne. Mais aussi la prévention et la gestion des risques.