LES PARLEMENTAIRES VEULENT LE RETRAIT DES PRODUITS CORTICOÏDES DU MARCHÉ COSMÉTIQUE
LUTTE CONTRE LA DÉPIGMENTATION ARTIFICIELLE

La journée d’information et de sensibilisation sur les affections dermatologiques, organisée par l’association internationale d’information sur la dépigmentation artificielle (Aiida) a servi de cadre aux députés pour mieux s’imprégner de la problé- matique des maladies de la peau. Les affections dermatologiques dues à la dépigmentation artificielle et leur gravité ont suscité un intérêt chez les parlementaires qui se sont engagés à mener le combat pour un retrait définitif des produits dé- pigmentants du marché cosmétique.
« Le choix des parlementaires n’est pas fortuit, elles sont écoutées et représentées dans l’ensemble du territoire » explique d’emblée, la présidente de l’association internationale d’information sur la dépigmentation artificielle (Aiida).
Cette précision de la dermatologue Dr Fatoumata Ly montre tout l’espoir que les dermatologues fondent sur les députés pour mettre fin aux graves conséquences de la dépigmentation artificielle.
En effet selon le dermatologue Pr Mame Thierno Dieng, « les dermatoses constituent aujourd’hui un problème de santé publique car elles représentent la première demande de soins selon l’Oms et entrainent des maladies graves et mortelles.»
Au cours de cette journée d’information et de sensibilisation sur les affections dermatologiques, les médecins ont montré les graves conséquences de la dépigmentation artificielle, et pour les dermatologues « ce sont les corticoïdes les plus puissants qui sont vendus sur le marché publique qui sont entrain de faire des ravages et entrainent chez les femmes qui se dépigmentent des maladies comme le Diabète, le cancer, l’hypertension, etc.»
Ces explications soutenues par des images terrifiantes d’infections dermatologiques dues aux produits dépigmentants ont surtout fait comprendre aux parlementaires, leur responsabilité à combattre la dépigmentation artificielle.
Les parlementaires se sont engagés à combattre le mal par la racine « la source de tous les problèmes c’est la commercialisation des produits dépigmantants que sont les corticoïdes et il faut qu’on trouve les moyens de les retirer définitivement du marché de la cosmétique », a déclaré la députée Hawa Dia Thiam, pré- sidente de la commission santé, population et affaires sociales de l’assemblée nationale.
Les parlementaires ont été aussi interpellées par l’association internationale d’information sur la dépigmentation artificielle (Aiida) sur la nécessité de promulguer au finish une loi sur la réglementation de la cosmétologie.
En effet les dermatologues ont dénoncé les entreprises de cosmétiques, qui se cachent derrière la dermatologie pour vendre des produits corticoïdes car selon Dr Fatoumata Ly « le plus grand problème c’est que les dermocorticoïdes sont considères comme des produits éclaircissants alors que ce sont des médicaments ».