LE TRIBUNAL OUVRE LE DOSSIER LE 28 AVRIL PROCHAIN
AFFAIRE OUMAR TOP-ALIKO DANGOTE

L’affaire opposant le sieur, Oumar Top à l’homme d’affaires, Aliko Dangote, refait surface. Le tribunal ouvre le procès, le 28 avril prochain.
Retenez que c’est par le dé- cret n°2006-1335 du 27 novembre 2006 que le défunt Khalife général des mourides, Serigne Saliou Mbacké, avait obtenu un déclassement portant sur 942 hectares dans la forêt classée de Pout et Keur Moussa.
Plus de 7 mois après le rappel à Dieu du guide religieux, dont la disparition est survenue le 28 décembre 2007, le décret 2008-1431, signé par l’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade, vient attribuer sur ces terres, une portion de 124 hectares à la société Dangote, une concession minière de calcaire dans la foret classée de Pout Est et une concession minière d’argile et de latérite à Tchiky, localité située dans la région de Thiès, pour la construction d’une cimenterie. Seulement, les terrains ainsi affectés à la société Dangote par le président, Abdoulaye Wade, empiètent sur les parcelles réservées à feu, Serigne Saliou Mbacké.
Et le rapport d’expertise du chef de service de cadastre de Thiès, daté du 11 mars 2011, confirme l’empiètement des travaux de Dangote sur 170 hectares de terre, faisant partie de la parcelle attribuée par décret pré- sidentiel à Serigne Saliou Mbacké.
Pour réparer cette irrégularité, les héritiers de Serigne Saliou Mbacké lui ont servi, le 30 juin 2010, une assignation en expulsion devant le tribunal régional de Thiès. L’audience est fixée au 15 juillet 2010. C’est le début de la procédure judiciaire. Entre temps, l’initiative d’un règlement à l’amiable a été portée par de hautes personnalités très connues à Touba.
Pour parvenir à un règlement amiable dans le différent opposant, les héritiers de feu Serigne Saliou Mbacké à la société Dangote Industries Sénégal SA devenue Dangote Ciment Sénégal-Sa et son représentant légal, Aliko Dangote, sollicitent, après plusieurs tentatives de médiations infructueuses, l’intervention de l’homme d’affaire, Oumar Top dont la mission devait consister à ouvrir des discussions et formaliser une conventions entre les différentes parties pour trouver une solution de sortie de crise.
Seulement, l’intermédiaire, Oumar Top, devait percevoir 10% des sommes convenues entres les parties. Soit, 666 000 000 de F Cfa. A la suite de la résolution du problème à l’amiable, M. Top peine toujours à encaisser la contrepartie de ses prestations.
Suffisant pour qu’il saisisse la justice Sénégalaise par le biais d’une plainte. Détenant des documents prouvant son engagement dans cette affaire, Oumar Top vient d’obtenir de la justice, l’ouverture d’un procès qui dé- marre le 28 avril prochain.