LES OFF DU POP DE CE LUNDI

Un «laax» problématique
Avis aux amateurs de «laax» (bouillie de mil au lait) qui courent les baptêmes pour en déguster : le mets peut s’avérer très dangereux à cause des produits qu’on met dans le lait caillé. La preuve par le baptême qui a eu lieu samedi matin au village de Mbadiène, une localité située à 3 km de la commune de Linguère. Près de 53 personnes dont 20 garçons y ont été victimes d’une intoxication alimentaire à la suite d’une consommation du «laax» servi au cours de la célébration du baptême. Les victimes évacuées à l’hôpital Magatte Lo par les sapeurs pompiers de Linguère souffraient de douleurs abdominales accompagnées de vomissements et de diarrhées. Selon une source médicale leur vie n’est pas en danger.
Infanticide…
Le quartier Montagne, dans l’agglomération de Dahra est secoué par une affaire d’infanticide qui résulte d’une autre affaire de grossesse adultérine. En cause, Fatou Mintou Babou, une jeune femme mauresque âgée de 21 ans et mariée à un commerçant établi à Fatick. Elle est déjà mère d’un enfant. Comme elle n’a jamais aimé son mari, Fatou Mintou Babou a déserté le domicile conjugal pour venir rejoindre sa tante à Dahra au quartier Montagne. Et là c’est le début d’une vie amoureuse avec un certain Mamadou Ndiaye (33 ans), sans profession. Quelques mois après le début de cette idylle, la Mauresque tombe enceinte des œuvres de son petit ami Mamadou Ndiaye qui, malgré tout, continuait à fréquenter la maison. Après 9 mois de grossesse, Fatou Mintou Babou et sa tante se sont rendues au centre de santé de Dahra le vendredi 7 août dernier vers 14 heures.
…Après une grossesse…
Là, la jeune femme met au monde un nouveau-né de sexe masculin. Aucune complication notée, le personnel médical lui délivre un bon de sortie. La jeune femme, bébé en main et accompagnée de sa tante, regagne le domicile par calèche le lendemain. Seulement, son plan de tuer le nouveau né mûri, le mardi 11 août, vers 15 heures, Fatou Mintou Babou profite de l’absence de sa tante pour étrangler son bébé. Après son forfait, elle appelle sa tante au secours lui expliquant que l’enfant n’accepte pas de téter depuis sa naissance .Vite sa tante et elle évacuent le nouveau né au centre de santé avec des gris- gris qu’elles disent qu’on leur a donnés pour les attacher au cou du bébé. Seulement, la thèse brandie par Fatou Mintou Babou est loin de convaincre le médecin chef Mamadou Thioro Mbaye.
…Adultérine
Après avoir décelé des traces tout autour du cou du bébé, le médecin a alerté la gendarmerie le même jour vers 18 heures pour enquêter sur cette affaire qu’il juge suspecte. Interpellée et pressée de question, Fatou Mintou Babou avoue et reconnaît devant les enquêteurs que c’est elle-même qui a tué le nouveau-né. «C’est parce que j’avais honte que j’ai agi de la sorte», martèle -t-elle. Le lendemain mercredi 12 août, le corps sans vie du nouveau-né a été transporté à Louga à l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye pour autopsie. Les conclusions du médecin légiste ont révélé que le nouveau-né a été tué par strangulation manuelle au niveau du cou. La mise en cause, Fatou Mintou Babou, est placée en garde à vue depuis le samedi 14 août dans les locaux de la gendarmerie de Dahra et doit être déférée aujourd’hui lundi au parquet de Louga pour infanticide.
5 blessés dans…
Un grave accident s’est produit le vendredi 14 août dans l’après midi sur l’axe Linguère-Dahra à hauteur du village de Ngaraf dans la commune de Warkhokh. Un minicar de transport en commun en partance pour le marché hebdomadaire de Barkédji est entré en collision avec un véhicule pick-up également de transport (les fameux wopouya). Cinq blessés graves et d’énormes dégâts matériels ont été enregistrés Les blessés ont été évacués à l’hôpital Maguette Lo par les sapeurs pompiers de Linguère. Le chauffeur du minicar Bara Samb (59 ans) domicilié à Dahra s’est retrouvé avec une fracture au niveau de la cuisse.
…Un accident
Quant à Ousmane Ka (37 ans) qui conduisait le «wopouya», il s’en est sorti avec des blessures au niveau de la tête. La recrudescence des accidents dans cette localité de Ngaraf distante de 30 km de Linguère pousse les populations à réclamer l’installation de dos d’ânes sur cet axe routier dont le trafic est devenu très dense depuis l’ouverture de la route Linguère-Matam. Mor Dieng un notable de Ngaraf tire la sonnette d’alarme : «il ne se passe pas une semaine sans qu’il n’y ait pas d’accident. Ici chaque jour nos animaux sont tués par les véhicules qui empruntent cette route».
Me Sèye
Le Front Républicain s’émeut «des décès mystérieux de beaucoup de nos compatriotes à l’étranger, notamment au Maroc et en Espagne et du retour forcé des (Sunugaaliens) du Gabon». Ainsi le président de ce parti, Me Ousmane Sèye, «demande avec insistance au président de la République, responsable de la politique étrangère, de veiller davantage à l’harmonisation de la mise en œuvre de notre politique étrangère entre le ministère des Affaires étrangères, la direction des (Sunugaaliens) de l’extérieur et le secrétariat d’Etat aux (Sunugaaliens) de l’extérieur». Tout en rappelant que «cette politique est déléguée au ministère des Affaires étrangères et des (Sunugaaliens) de l’extérieur». Le Front républicain demande ainsi à SMS et à son gouvernement de «veiller davantage à la protection et à la sécurité des (Sunugaaliens) établis à l’extérieur. Et de faire diligenter rapidement une enquête pour déterminer la cause des décès suspects de nos compatriotes notamment au Maroc et en Espagne».
Diatock crache sur les…
Le Village de Diatock dans le département de Bignona va organiser cette année la 13ème édition du Bukut. Cette cérémonie d’initiative en pays Diola qui focalise toutes les attentions en Casamance, est prévue dans quelques semaines. Déjà, le comité d’organisation du Bukut de Diatock rue dans les brancards. Ses membres jugent dérisoire et incompréhensible la subvention octroyée par l’Etat : 5 millions de francs Cfa et 10 tonnes de riz.
…5 millions de l’Etat
Le Coordonnateur du Comité de Pilotage de cette 13e édition du Bukut Chérif Goudiaby n’a pu cacher son amertume face à ce qu’il qualifie de pure discrimination. Face à la presse hier, il a informé que «les localités voisines qui ont organisé la même cérémonie de Bukut ont reçu chacune 15 millions et 15 tonnes de riz, mais nous qui organisons seuls cette année ne parvenons même pas à avoir cette même somme». Les organisateurs du Bukut de cette année pointent du doigt certains responsables politiques du département de Bignona qui tentent de saborder cette manifestation culturelle-phare du Blouf.
Trêve…
Après avoir paralysé le secteur de la santé à plusieurs reprises ces dernières semaines, avec des séries de grève qui ont été largement suivies sur l’ensemble du pays, les médecins ont décidé d’observer une trêve d’une semaine. Ainsi en a décidé le Syndicat autonome des médecins de Sunugaal (Sames) pour permettre au gouvernement de finaliser les avancées dans les négociations. La troisième phase du plan d’actions avec une grève de 72 heures la semaine dernière, Dr Boly Diop, le Secrétaire général du Sames explique qu’«après l’évaluation qu’on a faite par rapport aux négociations avec le gouvernement, nous notons des avancées considérables par rapport aux différents points qui ont été discutés. Notamment l’indemnité de session pour les médecins universitaires, les prêts équipements pour les nouveaux médecins, de même que pour les parcelles viabilisées pour les médecins. Donc, on est en bonne voie avec le gouvernement».
…Du Sames
Selon lui, tous ces points restent à être finalisés. «C’est pourquoi le Sames a pris sur lui d’observer une pause pour cette semaine. Et en même temps, pour l’autre point qui concerne l’affaire des deux médecins des communes de (Ndakaaru), on avait dit par rapport aux deux maires, il n’y a pas d’avancée significative. Par conséquent, le Sames a pris comme avocat Me Bamba Cissé pour porter l’affaire devant la justice», a-t-il informé, précisant cependant que sur cette question, «le gouvernement nous a fait des propositions que nous allons étudier encore davantage». D’après le Dr Boly Diop, «au vu de ces avancées, même si on ne peut pas encore lever le mot d’ordre, on a dit qu’on va marquer une pause pour donner au gouvernement le temps d’une semaine afin qu’on essaie de finaliser toutes ces actions qui ont été entreprises».
Tournée
L’ancien député libéral, El Hadji Malick Guèye, vient de terminer une tournée dans la région de Kaolack. Joint par nos capteurs, le marabout-politicien de Latmingué a confié que c’était pour remobiliser les troupes de son mouvement «And suxaali Sine-Saloum» et communier avec les populations, en vue des prochaines joutes électorales. A l’en croire, la tournée a été couronnée de succès. «Les populations m’ont bien accueilli. Je rassure (SMS) et Niasse que l’Apr et l’Afp se portent bien dans la région. A Nioro, les populations ont salué le travail de Djim Momath Ba. Elles demandent que leur fils soit promu ministre. Mon mouvement est prêt pour les élections à venir», a confié Milk à nos capteurs.
Soufis
Reparlons du caillassage de la voiture de SMS à l’Ucad. Parce qu’il y a encore des réactions, notamment celle de Serigne Fallou Dieng, le chef du Cercle des intellectuels soufis. Il commence par se préoccuper du «sort lamentable de l'Ucad qui est devenue une université ostracisée par une forte ‘captation politique’ et moisie à la routine de l'ennui et de la désolation». C’est pour ensuite condamner le caillassage du cortège présidentiel, «tout en dénonçant la funeste et cynique stratégie du gouvernement, qui consiste à surfer sur la vague du hourvari général qu'a déchaîné cet incident, pour lancer ‘le contre feu préventif’ par une série d'arrestations d'étudiants et de menace de répression».
Soufis (Bis)
Cela dit-il, «dans le but de noyer le poison de l'atroce meurtre de l'étudiant Bassirou Faye, et désarmer toute ‘velléité potentielle’ d'une action d'envergure ou de contestation de masse contre le traitement judiciaire du dossier de cet étudiant abattu par la police». Par ailleurs, «le Cercle des soufis demande au gouvernement d'éclairer la lanterne des (Sunugaaliens) sur le rachat du Sera, (le siège de Necotrans) par le Port autonome de (Ndakaaru) par une enveloppe de 17 milliards». A en croire les soufis, «les (Sunugaaliens) n'accepteront jamais que leurs maigres ressources financières soient données - à l'image des mallettes de la ‘françafrique’ - en guise de renflouer les caisses des entreprises françaises, qui chassent ‘en meute’ le profit dans le marché (sunugaalien)».
Enterrement
Quarante huit heures après le drame de Yoff-Virage, jeudi dernier, Fama Diop qui avait été abattue par son époux, Manuel Sanchez devant ses filles, a été inhumée samedi. Le corps de la défunte avait été remis à sa famille, durant la nuit du vendredi, après que l’autopsie a été faite. Et l’inhumation a été faite samedi vers 11 heures après la cérémonie de levée du corps à la mosquée de Liberté 2. Il faut noter que Fama Diop a été accompagnée à sa dernière demeure par une foule monstre. Toute la journée, la maison mortuaire (chez son père) à la Liberté 2 n’a pas désempli. Ce fut le cas également hier.