L’Agence sénégalaise de promotion touristique (Aspt) a organisé hier, mardi 26 mai, un atelier de clôture et de restitution des journées de promotion et de découverte de la destination sénégalaise. Au cours de cette rencontre qui a réuni les professionnels du tourisme, l’Etat et le secteur privé ont renouvelé leur engagement à travailler de concert afin de renforcer l’attractivité touristique du Sénégal.
L’Etat et l’Agence sénégalaise de promotion touristique (Aspt) se sont engagés hier, mardi 26 mai lors de l’atelier de clôture et de restitution des journées de promotion et de découverte de la destination sénégalaise, à travailler en synergie pour renforcer l’attractivité touristique du Sénégal.
Présidant la rencontre, Abdoulaye Diouf Sarr, ministre du Tourisme et des transports aériens a insisté sur l’importance de la promotion dans le secteur du tourisme. « L’élément promotion est indispensable pour mettre en musique l’ensemble des mesures que nous avons entreprises. Autrement dit, si toutes ces mesures sont mises en œuvre et que derrière, il n’y a pas de promotion, on ne risque pas d’engranger tout le potentiel de marchés qui devraient venir au Sénégal,» a-t-il déclaré. Et d’ajouter : « nous sommes dans un environnement devenu très concurrentiel et quand on parle de concurrence, on parle de combat. C’est un combat commercial très sérieux et notre pays ne doit pas rater le virage de la promotion». Il a soutenu que ce travail ne se fait pas uniquement au niveau du Sénégal. Selon lui, il y a d’autres étapes qui sont prévues pour aller vers les marchés et positionner définitivement la destination.
Mamadou Racine Sy, président du Conseil de surveillance de l’Aspt et par ailleurs président de la Fédération des Organisations patronales de l’Industrie touristique du Sénégal (Fopits) a trouvé qu’il y a une parfaite synergie et un très fort partenariat entre le secteur privé et l’Etat. Dans la même dynamique, il a félicité le chef de l’Etat Macky Sall pour les mesures qui ont été prises pour la relance du secteur. «Quand ça ne va pas, nous le crions tout haut, mais là il faut reconnaitre que des mesures courageuses ont été prises», a-t-il relevé.
Toutefois, Mamadou Racine Sy a jugé qu’il restait toujours des choses à faire. «Nous avons demandé que ces mesures soient complétées par d’autres. Si nous avons salué les mesures prises pour la Casamance, nous avons aussi demandé qu’elles soient, pour une durée de 2 à 3 ans, étendues à l’ensemble des zones touristiques du Sénégal car, c’est le pays dans son ensemble qui est sinistré », a-t-il plaidé. Pour ce qui est de la mise en place du crédit hôtelier, Mamadou Racine Sy a salué l’effort de 5 milliards déployés par l’Etat tout en estimant qu’il faudrait aller vers 20 à 30 milliards au regard du gouffre dans lequel se trouve le tourisme.
Ils agressent, violent, tuent…Peut-être même sans remords ! Parce qu’au moment des faits, la conscience, parfois, s’exile sous l’effet combiné de la drogue et de l’alcool. Ces «tueurs en série», manquant parfois de courage pour affronter la vie, fuient le jeu de miroir. Et mettent sur le dos de la société tous leurs malheurs. Les jeunes agresseurs, violeurs, tueurs…en rupture de ban, en veulent à une société qu’ils accusent parfois à tort de tous les noms d’oiseaux. Certains d’entre eux ont refusé, par insouciance ( ?), de prendre au vol leur chance. Piégés par la facilité, ils n’ont pas su démêler les fils d’un monde qui est loin d’être un long fleuve tranquille.
Maintenant qu’ils sont face à une réalité qui ne se laisse pas dompter facilement, ces jeunes délinquants ont choisi la voie la plus lâche pour survivre : la violence. C’est ce qui explique que ce phénomène soit devenu, dans nos sociétés, un fait banal et dont les causes sont parfois profondes que ne laisse apparaître une réalité mouvante.
Dans une société où les inégalités se creusent, où l’accès aux besoins primaires n’est pas à la portée de tous, où la rue devient l’espace familial etc, la violence a encore de beaux jours devant elle. Car, cette forme barbare de communication, est souvent utilisée par ses auteurs comme un moyen de nivellement de la société. Leur argument à deux «euros» est le suivant : «à défaut d’être comme l’autre (qui a réussi), je le supprime physiquement, puisqu’il matérialise mon échec».
Cet homme qu’on agresse en prenant ses biens, cette femme qu’on viole en lui enlevant sa dignité, tous deux matérialisent chez ces malfaiteurs «l’échec» difficile à supporter, la mauvaise conscience. Ils ont baissé les bras (ces agresseurs) et les innocents : les femmes et les enfants constituent leurs victimes.
"LES APERISTES ONT PEUR OU ILS NE SAVENT PAS SOUTENIR LE DEBAT"
Responsable au niveau de la Convergence des jeunes républicains (Cojer), Nourou Niang s’insurge contre les hauts responsables de la formation politique du président, Macky Sall, qui ne font aucun n’effort pour défendre leur mentor.
D’abord moi, je ne devais même pas répondre sur ce sujet. Car ceux qui doivent ré- pondre à l’opposition, ce sont ceux qui sont nommés, qui occupent des postes de responsabilités et avec les moyens. Mais aujourd’hui, ce n’est plus un secret pour personne, la Communication, c’est la ou le bât blesse dans ce régime. Et ce n’est pas normal qu’un parti comme l’Apr peine à communiquer face aux attaques sans fondements des adversaires politiques.
Vous savez ce qui me fait plus mal dans cette affaire, ce sont ces jeunes et ces cadres et qui bénéficient des privilèges du parti et refusent de porter le combat pour défendre le président de la République, le frère Macky Sall. Ça, ce n’est pas élégant de leur part de rester dans cette optique passive et sans réaction, au moment où notre leader, Macky Sall est attaqué de gauche à droite par des adversaires, même au sein de sa propre coalition. Actuellement, tel est le cas.
Le président est critiqué, attaqué diffamé, mais du côté de l’Apr, c’est le silence radio. Personne ne bouge le petit doigt, il n’y a que de timides réactions après coup. Les jeunes et les cadres de l’Apr sont en train de jouir et consommer leurs salaires et leurs privilèges, sans aucune gêne en laissant le président subir des invectives qui fusent de partout.
C’est une honte. Il est temps qu’ils quittent leur bureau pour rejoindre le terrain démocratique de la confrontation politique. J’accuse directement les cadres et les jeunes de l’Apr. Il n’y a pas d’explication possible. Soit ils ont peur, soit ils ne savent pas soutenir le débat. Dans tous les cas, ceux qui ne peuvent pas assumer leur rôle, doivent céder la place.
Sorties du Ps
Il faut retenir ceci : les socialistes sont «des hyènes». Ils confondent gouverner ensemble et partage d’hyène, en voulant s’accaparer de la totalité du pouvoir.
Comment peut-on aller avec quelqu’un au marché, faire des achats et préparer le repas ensemble et ensuite se démarquer, dégager toutes responsabilités, sans gêne. Pour un parti que le président de la Ré- publique a relevé, réanimé de son coma politique. Le Parti socialiste était mort, c’est grâce au président, Macky Sall qu’il s’est relevé.
C’est Macky Sall qui l’a revitalisé, le Ps était fini… et est arrivé à la quatrième position lors des dernières présidentielles. Et puis, le Parti socialiste est une formation politique sans compétence, car je ne peux pas être d’accord avec un parti qui n’a rien apporté au pays après quarante ans de tâtonnement.
Et qu’aujourd’hui, le président, Macky Sall leur a tendu la perche pour une gestion collégiale en respectant sa parole, qu’ils veuillent tirer la perche et l’entraîner dans le gouffre de l’opposition. Si les socialistes aspirent à trahir le président de la République, c’est parce qu’ils ont oublié que ce sont eux qui gèrent l’éducation et si l’éducation va mal aujourd’hui, c’est leur faute. Ils sont donc, non seulement comptables mais aussi responsables jusqu’au bout.
Il est temps que le président, Macky Sall prenne ses responsabilités pour défenestrer les éléments du Ps qui sont à l’affût, à l’intérieur même du gouvernement. Ils ne visent que le fauteuil de Macky Sall. D’ailleurs, ils ne cachent plus leur ambition.
Cojer de Dakar
Pour les commandes de la Convergence des jeunes républicains (Cojer) du département de Dakar, je tiens à dire que je suis candidat pour le poste de coordinateur au niveau du département de Dakar. Mon seul objectif est d’arracher toutes les localités gagnées par Khalifa Sall.
Dakar, en tant que département doit être contrôlé par le président de la République. Et j’y travaille déjà. J’ai le soutien des responsables des différentes zones du département de Dakar et d’autres hauts responsables que je préfère ne pas citer.
L’ORDRE OU LE DÉSORDRE CARACTÉRISE LES POLITIQUES
DIVERSITÉ DANS LA COMMUNICATION DES PARTIS AU SÉNÉGAL
Communiquer ou périr, semble être une option très bien partagée par les différentes formations politiques du pays. Elles veulent, à tout point de vue s’assurer, une existence politique réelle. Ainsi, elles se lancent, le plus souvent, à cet exercice périlleux pour capter l’attention des masses électorales très déterminantes à la conquête du pouvoir. Ces partis là, qui ne négligent pas la communication, ont, peut-être, compris les enjeux de cette interaction avec les masses dans une activité politique. Non seulement, ils décryptent l’idéal qui fait de la politique un art appartenant aux plus visibles. Et, ceux, qui veulent exister politiquement, ne lésineront point sur les axes d’intervention communicationnelle pour convaincre du bien fondé de leurs arguments. Et même, étaler la raison principale de leur volonté d’aller à la conquête du pouvoir.
Le besoin d’aller à la conquête des suffrages nécessite le déroulement de stratégies adaptées, captivantes et concevables. Pour répondre à cet impératif, chaque parti politique s’évertue à se donner les moyens de développer des caractéristiques communicationnelles bien spécifiques le différenciant des autres formations.
Malheureusement pour certains partis, l’absence de coordination des sorties médiatiques installe l’effet contraire à la vocation prioritaire. Ils peinent souvent à convaincre et reçoivent les contrecoups ou l’effet boomerang de la communication.
Constat: avec des messages moins bien réflé- chis, ils ratent la cible et se retrouvent exposer à la merci de l’opinion qui peine à comprendre l’essence ou la nécessité de communiquer. Et, les observateurs, avertis, relèvent que les différentes formations politiques du Sénégal développent des astuces communicationnelles diverses et variées.
Ainsi, le regard projeté sur certains partis tels que le Pds, l’Apr, Rewmi d’Idrissa Seck et le Parti socialiste (Ps) laissent entrevoir une communication désordonnée d’une part et de l’autre, une communication bien coordonnée ou mieux très bien structurée.
LA COM’ POLITIQUE A L’APR, REWMI, PDS, PS, LD, PIT… : UNE CONFRONTATION D’IDEES AU NOM DU POSITIONNEMENT
L’opposition, comme parti au pouvoir au Sénégal, déroule chacun de son côté une communication spécifique. La première, très disposée à jeter le discrédit ou l’opprobre sur les actions du parti au pouvoir, se range dans une logique contestataire. Elle approuve, très rarement, les entreprises du parti au pouvoir.
Tandis que le parti au pouvoir passe, le plus clair de son temps, à défendre ses orientations politiques. Et, chaque jalon posé impose une séance d’explication pour éviter un dé- tournement d’objectif. Conscient que la communication reste un élément incontournable, le besoin d’exister garde une incidence très tendue, très problématique sur la situation politique nationale.
Chaque formation essaie tant bien que mal à se positionner à travers des actes communicationnels. Ces formations ne veulent, en aucun cas, rater le rendez-vous des grands jours.
Mais, la manière d’intervenir sur certaines questions politiques nationales laissent constater des approches multiformes tant sur le fond que sur la forme. Une petite aventure dans l’univers de ces différentes formations, les plus présentes, dont le Pds, l’Alliance pour la République (Apr), Rewmi d’Idrissa Seck, le Pds et les gauchistes, permet d’en avoir une idée nette.
Au sein de ces partis, les calculs, manœuvres et stratégies qui s’y développent, installent une confrontation d’idées, dégageant des approches très fines. Ces positions émises sur une question politique produisent dès fois, une communication «réussie» ou «perdue».
L’APR ET SA COMMUNICATION DESARTICULEE
La communication du parti présidentiel laisse à désirer. Elle est la plus contestée ces derniers temps. Cette formation politique, disposant l’appareil gouvernemental, les moyens de l’Etat peine à sortir du lot. Et pourtant, elle compte dans ses rangs les plus prolixes à un moment donné de l’histoire politique du Sénégal.
L’Alliance pour la République a, de grands messieurs communicants ou hommes de médias à ses côtés. Ces derniers, se mettaient à l’œuvre en permanence, pour donner des leçons de communication ou porter un regard critique sur certaines questions de l’actualité.
A chaque occasion, ils se prêtaient à ce jeu de donneurs de leçons à l’opinion nationale et internationale. Qu’est-ce qui s’est passé entre temps ? Ont-ils perdu le verbe, la lucidité légendaire ou gardent-ils la peur de perdre les privilèges à partir d’une prise de position défensive ? Ces interrogations restent entières.
Seulement, ils étaient convaincants à travers les ondes des radios et autres supports médiatiques du pays. Leur mutisme inquiète. A la place, les Sénégalais constatent des sorties souvent intempestives avec des propos, souvent, déplacés. Et, sé- rieusement, l’Apr présente une communication inefficace, désarticulée et même désordonnée. Le secrétaire d’Etat, chargé à la communication du gouvernement, Yakham Mbaye ne pense pas autrement. Il affirmait dans L’Obs ce qui suit:
«C’est le désordre, le manque d’indiscipline ou d’organisation qui est notée dans le parti». Et, la cacophonie reste plus visible sur la question du mandat présidentielle ou encore sur l’acte III de la décentralisation. Ces deux questions suffisent pour illustrer le degré de désordre dans leur rang.
Sur cet aspect, chacun donne son point de vue. Là, la position du parti demeure inexistante. Ailleurs, d’autres maladresses apparaissent. Il est possible de citer la réponse du chef de l’Etat sur une question piège, celle de la transhumance. Macky Sall s’était démarqué totalement de la position de la majeure partie de l’opinion.
Sa position installe du coup, une instabilité politique entre son parti et ses alliés. Le pouvoir et ses alliés incarnent, souvent, des positions contradictoires à travers des sorties médiatiques. Et, les membres de sa coalition politique commencent à se radicaliser.
Là, il reste certain que la communication des apéristes, tire de la quiétude à l’inquiétude, sans édification aucune. Les faits et les prises de position s’entrechoquent pour faire vaciller davantage, à l’interne comme à l’externe, la communication de ce parti. Force est de reconnaître maintenant que l’Apr a intérêt à revoir les tenants de sa communication pour rester sur les rails… gagner le cœur des masses électorales
REWMI OU LA FORCE TRANQUILLE
Tout le contraire du parti au pouvoir. Depuis un moment, le Rewmi adopte une stratégie du silence. Il avait choisi de s’abstenir. Gardant un silence de cathédrale, son leader refuse de se prononcer publiquement.
Certainement, une manière pour mieux rebondir et surprendre lors des joutes électorales à venir. Dans son parti, Idrissa Seck, qui impose une communication disciplinée et ordonnée, tient les commandes avec sa propre stratégie du silence parlant.
Souvent, les sorties donnant les positions du parti découle d’un choix judicieux. Elles dépendent de la dimension de l’actualité et des moments. Et, en temps ordinaire, l’unique interlocuteur, parlant au nom de ce parti demeure le porte parole, Thierno Bocoum.
Sciemment, l’homme diffère ses interventions et se raréfie, tout en refusant de se prononcer sur des futilités. Il choisit dès fois, de se lancer sur la grande actualité, c’est-à-dire les questions à intérêt national. Rien d’autre ne peut l’obliger à faire l’aventure.
Dans cette logique de discipline, il apparaît que le Docteur Abdourahmane Diouf reste le noyau central de la stratégie. Il est souvent le débatteur dans les médias et n’intervient que sur des questions d’ordre national.
Cette répartition des tâches donne à ce parti des caractéristiques d’une entité qui choisit d’aller patiemment, en fin stratège, vers la conquête des mases, sans tambours, ni trompette.
Dans tout cela, Idrissa Seck, en tant que maître du jeu de la ré- orientation communicationnelle du parti, pilote sa barque vers une destination bien indiquée. Ainsi, il pourra surprendre…
LD/PIT, LE CHOIX DE LA PROXIMITE AVEC LES PEUPLES
Les formations de gauches, dits marxistes ou léninistes restent de tradition des partis «souteneurs». Avec de faibles apports en termes de suffrages et sachant lire entre les lignes, ils ont toujours gouverné avec les partis vainqueurs des élections.
Ces formations prônent une communication bien ciblée. Et, pour réussir leur stratégie politique, ils calculent bien les sorties médiatiques. Ils axent leurs interventions sur l’intérêt national tout en cherchant à porter la voix du peuple.
Cette forme de communication vise à impliquer le peuple pour qu’il adhère aux discours. Ils se débrouillent, tant bien que mal, pour que leur discours touche l’intérêt national.
En même temps, ils égratignent la sensibilité ou la fibre patriotique des citoyens. Même, s’ils ne sont pas convaincus… leur stratégie finit toujours par être payante. Ils tirent leur force dans cette option de proximité avec les peuples.
LE PS, UNE CONSTANCE COMMUNICATIONNELLE
Le parti des verts n’est pas ancien pour rien. Après 40 ans de pouvoir, il reste un modèle dans les choix et orientations du parti. Ici, tout n’est pas permis. La communication dans cette entité est, non seulement, ordonnée, mais bien définie.
Souvent, c’est le porte- parole qui parle. Etant membre de la coalition présidentielle, le Ps, en communication politique, garde son code de conduite. Le secrétaire général national, Ousmane Tanor Dieng, est seul habilité à s’exprimer à tout point de vue. Personne d’autre ne prend l’initiative à sa place. A défaut, c’est les communiqués qui sont utilisés comme canaux pour éviter toute monopolisation de la communication du parti.
Pour faire une affaire de grands, ce sont les jeunes qui vont, souvent, au front à la place des leaders. Et, même celui que les Sénégalais prêtent des ambitions présidentielles, à la place d’Ousmane Tanor Dieng, utilise d’autres étiquettes pour communiquer. C’est le cas du maire de la ville de Dakar, Khalifa Sall.
Le chargé à la vie politique du Ps a un choix judicieux dans sa communication. Souvent, quand le besoin se fait sentir à son niveau, il arbore son statut de maire de la ville de Dakar pour donner sa position.
Cette forme de communication très stratégique des socialistes embarque tous les militants du parti dans l’ordre dé- fini. A vrai dire, aucun autre parti sénégalais ne développe une communication plus responsable que les verts.
LE PDS OPTE POUR UNE COMMUNICATION «AGRESSIVE»
Le Parti démocratique sénégalais (Pds) continue à tenir le coup. Malgré la perte du pouvoir et l’emprisonnement de certains militants. Les libéraux développent une communication dure. Ils optent pour un bras de fer.
Dans cette logique de confrontation, ils distillent une communication «agressive». Très nuancés, les libé- raux exposent derrière des intentions non exprimées totalement. Le doute prend place et une certaine peur gagne la tête des Sénégalais.
Cette option consiste à faire la pression sur les tenants du pouvoir afin de les pousser à une reculade sur certaines décisions. Leur stratégie politique apparait, aujourd’hui, comme une communication juridico-politique. Ils lancent, à travers leurs sorties provocatrices, un besoin de liberté afin de reconquérir le pouvoir.
Nostalgique, ils ne veulent laisser aucune marge de manœuvre à l’Apr. Dans leurs actions, les libéraux cherchent à faire connaître la médiocrité ou l’incapacité du président Macky Sall dans sa gestion des affaires du pays. Le Pds, dans sa nouvelle posture d’opposant, communique autrement.
Il cherche, de prime abord, à toucher la grande masse. A cet effet, les cadres, les mouvements de soutient ou les membres du bureau politique sont activés. Ils restent tous sur le qui-vive pour répondre à la dimension des supposés «attaques», venant d’ailleurs. Et, l’emprisonnement du porte-parole du parti (El Hadji Amadou Sall), donne une tournure un peu méditative à leur communication. Les libéraux, depuis cet événement, semblent se chercher pour occuper l’actualité comme ce fut le cas à date récente. Malgré la transhumance, en termes de communication, les libéraux tiennent bon.
‘’NOUS NÉGOCIONS UNE DATE DE LIVRAISON LA PLUS PROCHE DE DÉCEMBRE 2015’’
ABDOULAYE MBODJ, DG AEROPORT INTERNATIONAL BLAISE DIAGNE DE DIASS (AIBD)
Avec un taux d’avancement des travaux de 85 %, l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd) de Diass est dans la dernière phase de réalisation. Son directeur général, Abdoulaye Mbodj, fait le point sur les travaux et sur les capacités et enjeux de cette infrastructure attendue pour faire du Sénégal un hub aéroportuaire.
Etat d’avancement des travaux
« Aujourd’hui, comme vous le voyez, depuis qu’on a fait la dernière situation, on était à un taux d’avancement des travaux de 85 %. Mais, il faut comprendre aussi que les finitions demandent beaucoup plus de monde parce que c’est du détail, un travail soigné. Voilà pourquoi nous pensons qu’il n’y a pas assez d’équipes pour cette finition.
La dernière date de livraison qui est donnée par l’entreprise, c’est décembre 2015 mais nous, Aéroport international Blaise Diagne (Aibd), nous pensons qu’avec le rythme actuel, nous risquons d’avoir encore un glissement.
C’est pourquoi nous sommes en négociation avec l’entreprise pour mieux fixer cette date que nous souhaitons être, le plus possible, proche de décembre 2015. Tout est là mais, du point de vue finition, il y a encore de la matière. »
Voies de liaison
« L’Aibd sera, demain, au cœur de l’ensemble des artères qui sillonnent le Sénégal. Vous avez l’autoroute Dakar-Aibd qui est en phase de finalisation, il sera complètement achevé en août 2016. Il y a aussi l’autoroute Aibd-Somone-Mbour dont la première phase qui va jusqu’à la Somone sera terminée en décembre 2015 et le reste, évidemment, se poursuivra. Le prolongement de cet axe jusqu’à Kaolack est prévu.
Il y a aussi l’autoroute Aibd-Thiès-Touba, plus connu sous le nom de l’autoroute Ila Touba, dont la pose de la première pierre a été faite. Vous pouvez constater que toutes ces autoroutes débouchent sur l’Aibd. Il s’y ajoute le Train express régional qui va relier Dakar à l’Aibd pour le transport en grande masse. Du point de vue connectivité, tout a été fait pour avoir un aéroport très facilement accessible de toutes parts. »
Accord avec les populations affectées récalcitrantes
« Là, c’est un point hautement positif. Ces populations, depuis le démarrage du projet en 2001, n’ont jamais accepté de se déplacer. Il a fallu user de toutes les possibilités. Nous avons fait venir ici les sages, en la personne de Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine, porte-parole de la famille tidiane, pour s’entretenir avec ces populations.
Nous avons fait appel à l’ensemble des organisations des droits de l’homme comme la Raddho, le Comité sénégalais des droits de l’homme, le Forum civil, etc. Nous avons fait appel aux députés. Et, fort heureusement, sous la médiation du Forum civil et de la Commission urbanisme habitat et transports, nous avons pu trouver un accord avec les populations.
Cela a été un baume au cœur pour tous les partenaires dans ce projet, qu’ils soient Sénégalais ou étrangers. C’est, en réalité, une épine que nous avions au pied. D’ailleurs, la première échéance, c’est le 31 mai 2015.
Les populations qui étaient impactées par les travaux sur le périmètre au rond point nord vont se déplacer. Un peu plus tard, nous allons commencer la construction du mur de l’autoroute. Là également, il y a des concessions qui étaient impactées et leurs occupants vont quitter le 31 mai.
Le reste du village de Késokhat a jusqu’en octobre pour libérer totalement cette zone de 4 500 hectares. Voilà pourquoi je pense que cela a été un accord salutaire pour Aibd et pour tout le Sénégal. »
Transfert des agents de l’Aéroport Léopold Sédar Senghor à l’Aibd
« Le Premier ministre a mis en place un comité de transfert au niveau national. Celui-ci comprend beaucoup de départements ministériels. Récemment, à Saly, s’est tenue la première réunion de ce comité de transfert. Ce comité aura à réfléchir sur l’ensemble du processus de transfert de Léopold Sédar Senghor (Lss) vers l’Aibd. Il y a des aspects techniques, mais aussi des aspects sociaux.
Les aspects techniques sont, de façon générale, facilement maîtrisés. Sur les aspects sociaux, il est évident qu’il y aura un dialogue social avec les partenaires qui sont aujourd’hui autour de la plateforme. D’ailleurs, ces partenaires seront associés à ce comité de transfert et il s’agira, pour l’essentiel, de voir dans quelle mesure on pourra prendre les employés de Lss et les transférer vers l’Aibd. »
Equipements
« Nous avons 44 comptoirs pour les enregistrements. Pour l’arrivée, nous avons 10 box police d’un côté et 10 de l’autre. Nous avons aussi 4 carrousels, avec la possibilité d’en ajouter un cinquième, les équipements de la douane. Il y a, en plus, la salle d’attente Vip. Complètement à l’opposé, nous avons les restaurants, la partie box des compagnies, les parkings payants, etc. L’aéroport a 3 passerelles télescopiques avec 6 positions. La différence avec Lss, c’est qu’aujourd’hui, nous avons des passerelles télescopiques à l’image de ce qui se fait partout dans le monde.
A partir de la zone Départ, le passager emprunte les passerelles télescopiques pour aller rejoindre les aéronefs. Ces passerelles sont disposées de manière symétrique. Il y a des zones de commerce pour permettre aux gens de faire, s’ils le désirent, des courses pendant l’attente.
Même le trafic transit a accès à cette zone. L’objectif, c’est de faire en sorte que les taxes extra-aéroportuaires augmentent pour la gestion aéroportuaire et que les taxes aéroportuaires diminuent, comme l’a prévu le président de la République. C'est-à-dire faire en sorte que le prix du billet d’avion diminue et que nous ayons beaucoup plus de touristes et de trafic vers le Sénégal ».
Piste de l’Aibd
« Nous avons une piste de 3,5 km de long sur 75m de large. Elle est dimensionnée pour recevoir l’A380, le plus gros aéronef au monde. La différence avec la sous-région, c’est que nos voisins agrandissent leurs pistes. Ici, la piste a été, dès le départ, dimensionnée pour cela. Et en même temps, vous avez un taxiway parallèle de mêmes dimensions mais avec sept sorties de pistes. Contrairement à Lss où vous avez une seule sortie de piste.
Ainsi, un avion qui atterrit peut rapidement faire une sortie de piste et permettre à un autre d’atterrir. En termes de capacité de la piste, cela va nous permettre d’aller jusqu’à huit à dix millions de passagers sans pour autant avoir besoin d’une autre piste. Nous avons la possibilité, si ce nombre de passagers est atteint, de construire de l’autre côté de la tour de contrôle une autre piste, avec les mêmes dimensions.
Notre piste est dimensionnée selon les normes américaines. Je précise que le balisage est normée selon l’Ils catégorie 2. C’est la première piste du genre dans l’espace Asecna. N’oubliez pas que le président Wade est descendu ici. Et le secteur est favorable puisque les couches de base et même parfois les fondations de nos routes nationales sont faites à partir du matériau que nous avons, la latérite qu’on trouve sur l’ensemble de ce terrain.
Certes, au départ, il y avait quelques cavités, mais celles-ci ont été complètement bouchées. L’aéroport n’a pas que des adeptes. Il a aussi des pourfendeurs. On parlait à l’époque d’éléphant blanc mais, aujourd’hui, cet éléphant blanc est devenu complètement noir ».
Sapeurs pompiers et militaires
« De façon générale, les soucis notés dans le secteur aéroportuaire se déroulent lors de l’atterrissage et du décollage. Le bâtiment dédié aux sapeurs pompiers est situé de sorte que, dès qu’il y a incendie sur un aéronef, le temps mis entre la caserne et l’appareil soit tout au plus de trois minutes. Le bâtiment est à côté de la piste. Il y a aussi une très importante partie qui est dédiée aux militaires. Je pense qu’ils y seront véritablement à l’aise ».
Fret
« Nous avons aussi un magasin fret construit en interne qui a une capacité de 50 000 tonnes. La particularité ici, c’est que la zone économique spéciale est juste adossée à l’aéroport. Nous avons prévu un village cargo dans la zone économique spéciale où tous les Africains seront installés. Il y a une jonction avec l’aéroport. Le magasin est juste un relais pour permettre de charger les camions. Il y a deux positions de cargo devant le magasin. »
Hub
« Nous avons prévu, en Partenariat public-privé (Ppp), deux hôtels. Il y a aussi un centre de maintenance. C’est important, car nous sommes en compétition avec la sous-région pour gagner la bataille du hub. Nous serions nuls si nous ne gagnons pas cette bataille du hub parce que, naturellement, nous avons des atouts. Le Sénégal est la partie la plus avancée de l’Afrique occidentale. Du Sénégal vers l’Europe, l’Amérique du Sud, l’Amérique du Nord, l’Afrique australe et le Moyen-Orient, vous avez entre sept à huit heures de vol. C’est comme si c’était planifié.
Pour gagner cette bataille du hub, il ne faut pas négliger les autres destinations, surtout avec Abidjan et Accra qui se positionnent. Tous sont en train de reprendre leurs aéroports. Pour ce faire, il nous faut quatre éléments essentiels : une gestion moderne, optimale, efficace permettant de gagner et non pas perdre de l’argent. Il faut également un pavillon national parce qu’un hub c’est comme une roue de bicyclette.
Il nous faut donc ce pavillon national pour drainer tout le trafic de la sous-région vers cet aéroport pour ensuite mettre les passagers à l’international. Certes, le pavillon national est dans un piteux état mais le président de la République est en train de tout faire pour le redresser. Je crois que nous y arriverons parce que c’est indispensable pour le dispositif que nous voulons mettre sur place à l’Aibd.
Le troisième élément, et c’est là où l’on veut véritablement faire la différence, c’est le centre de maintenance aéronautique qui existait déjà du temps d’Air Afrique et où des compétences et une clientèle potentielle existent. Comme les hôtels, il sera fait en Ppp pour soulager notre budget. Les réparations aéronautiques, c’est 100 milliards de dollars de marché par an.
L’aviation est le seul secteur où lorsqu’il y a tant d’heures de vol, obligatoirement, vous allez en entretien. Ce sont des normes de sécurité et de sûreté internationales. Il y a donc un marché à prendre. Selon des études préliminaires, le budget pour ce centre est estimé à 35 milliards de FCfa.
Cependant, nous ne nous sommes pas encore engagé à faire venir des gens parce que nous voulons leur montrer d’abord ce dont nous sommes capable. L’aéroport devra faire partie de l’attraction pour le secteur privé qui devra investir.
Pour le dernier élément, il faut savoir que toutes ces infrastructures sont à la pointe de la sécurité, par conséquent, elles ont besoin d’individus hautement qualifiés, de gens formés et experts dans leurs domaines respectifs.
C’est pourquoi il faut un institut de formation aux métiers aéroportuaires. Cet institut, heureusement, a été réglé avec l’Université de Dakar II à Diamniadio. Cette université, située à dix minutes d’ici, a pris cet aspect en compte grâce à sa faculté de Sciences avancées. Avec ce package de quatre éléments majeurs, nous allons gagner la bataille du hub aérien dans la sous-région.
En dépit de l’avance, il faut le reconnaître, qu’a Abidjan aujourd’hui. »
Fraport
« Le cas Fraport constitue un point un peu sombre. Le business plan du début a été touché par les mesures sur le tourisme et le billet d’avion prises par le président de la République. Les projections étaient, au début, rentables. Ce qui n’est plus le cas avec ces mesures.
Il faut préciser que la Rdia (Redevance de développement des infrastructures aéroportuaires) n’est pas concernée. Cette taxe est destinée exclusivement au remboursement de l’emprunt qui a été contracté auprès des bailleurs de fonds pour financer l’infrastructure. Le fonds est versé dans un compte séquestré et en dehors de l’Aibd. »
MEURTRES, VIOLS, AGRESSIONS, VOLS : Banlieue, otage des bandits
Loin de la quiétude des quartiers dits résidentiels de la capitale, la banlieue dakaroise, une matinée du mercredi 29 avril, est dans son vacarme habituel. De Bountou Pikine, en passant par les rues bondées de la ville de guédiawaye, à yeumbeul, l’ambiance est identique. Les hélas des apprentis «car-rapide » et autres « ndiaga ndiaye », mêlés aux klaxons et autres vrombissements des moteurs de véhicules rendent l’atmosphère beaucoup pus lourde. Des meutes d’enfants, revenant de l’école ou se livrant à de simples parties de jeu, sont visibles à chaque coin de rue. Des femmes assises devant des étals où sont exposés des tas de mangues, d’arachides grillés et d’autres produits tropicaux et qui attendent désespérément une clientèle qui se fait désirer. En dehors de ce décor, les quartiers de la banlieue sont tous en proie aux mêmes problèmes dont la délinquance qui expose les habitants de cette partie de la capitale à des meurtres, agressions, viols et vols.
EN ROUTE POUR LA PRESIDENTIELLE DE 2017 :L’Apr sous mille feux
Macky Sall, le quatrième Président du Sénégal, réussira-t-il la… prouesse de rempiler à son poste pour un second mandat, à l’instar de tous ses devanciers à la tête de l’Etat ? Voilà une question qui intéresse de plus en plus certains observateurs, à moins de vingt mois de la prochaine présidentielle. Pour cause, le parti au pouvoir (l’Apr) qui a encore du mal à se peser pour être toujours parti en coalition aux élections (présidentielle, législatives ou locales), semble aujourd’hui assailli de tous bords par une série de menaces venant aussi bien de l’extérieur que de l’intérieur. Gestation d’un front de l’opposition regroupant les plus irréductibles adversaires de Macky, implosion quasiment imminente de la mouvance présidentielle avec la rébellion du Ps en route vers 2017, demande sociale de plus en plus prégnante, voire un Pse dont les résultats ne peuvent émerger sur un coup de baguette magique !
ATTEINTE DES OMD POUR LE SECTEUR DE L’ASSAINISSEMENT : Macky plaide pour des financements durables
Le président de la République, Macky Sall souhaite des financements durables pour que les Objectifs du millénaire pour le développement en assainissement de 2030 puissent être atteints par le Sénégal et d’autres pays africains. Il s’exprimait hier, mardi 26 mai à la cérémonie officielle de la 4ème édition de la conférence régionale sur l’assainissement (Africasan), rencontre qui réunit à Dakar une trentaine de participants venus de 32 pays.
LIBRE PROPOS : En rupture de ban
Ils agressent, violent, tuent…Peut-être même sans remords ! Parce qu’au moment des faits, la conscience, parfois, s’exile sous l’effet combiné de la drogue et de l’alcool. Ces «tueurs en série», manquant parfois de courage pour affronter la vie, fuient le jeu de miroir. Et mettent sur le dos de la société tous leurs malheurs. Les jeunes agresseurs, violeurs, tueurs…en rupture de ban, en veulent à une société
qu’ils accusent parfois à tort de tous les noms d’oiseaux. Certains d’entre eux ont refusé, par insouciance ( ?), de prendre au vol leur chance. Piégés par la facilité, ils n’ont pas su démêler les fils d’un monde qui est loin d’être un long fleuve tranquille.
HOMMAGE AU PLASTICIEN SOULEYMANE KEITA, DECEDE EN 2014 : A Gorée, 5 amis-artistes se souviennent…
L’exposition qui s’ouvre ce vendredi 29 mai sur l’île de Gorée est un hommage au plasticien et céramiste Souleymane Keita, décédé en 2014. 5 amis à lui, artistes tout comme lui, ont voulu raconter cette part d’histoire qui les lie au défunt : Soly Cissé, Ndary Lo, Viyé Diba, Mauro Petroni ou encore Ousmane Sow. L’expo, qui se poursuit jusqu’au 11 juin pr ochain, commence le même jour que l’édition 2015 de «Gorée-Regards sur cours» qui prend fin ce dimanche 31 mai.
ELIMINATOIrES CAN 2017: SENEGAL-BUrUNDI DU 13 JUIN : Aliou Cissé zappe Moussa Sow, Dame Ndoye , arrivée de nouvelles têtes
aliou cissé, le sélectionneur de l’équipe du Sénégal, a dévoilé une liste de 23 joueurs pour la rencontre Sénégal-Burundi, du 13 juin, au Stade Léopold Senghor, comptant pour les éliminatoires de la coupe d’afrique des nations 2017. Les faits marquant de cette liste est l’absence du gardien et ancien capitaine Bouna coundoul, de moussa Sow, de l’arrivée du jeune auxerrois et Victor Bindia (norvège), mais aussi le retour de Khadim ndiaye au poste de gardien de but.
‘’IL Y A UNE ATTÉNUATION DES EFFETS DES INONDATIONS À DAKAR’’
Le chef de l’Etat, Macky Sall, donne une note positive à la stratégie mise en œuvre, depuis 2012, pour gérer les inondations. Il a affirmé qu’il y a une atténuation des conséquences négatives des inondations dans la banlieue dakaroise.
L’amélioration des indicateurs dans le secteur de l’assainissement passe par les approches. Le président de la République a ainsi abordé l’importance de la méthodologie lors de son intervention, hier, devant plus d’un millier d’experts venus des Amériques, d’Asie, d’Europe et d’Afrique pour la 4e édition d’Africasan.
Les résultats que le Sénégal a enregistrés dans la lutte contre les inondations ne sont pas tombés du ciel. Pour Macky Sall, l’option des solutions durables est porteuse d’effets d’atténuation.
« Nous sommes en train de résoudre les phénomènes des inondations à Dakar. Nous avons pris le temps de réfléchir sur les causes profondes, de faire un diagnostic pertinent, avant de proposer des solutions durables. Nous avons une atténuation des effets des inondations à Dakar », a-t-il expliqué.
Dès son accession à la magistrature suprême et après les pluies exceptionnelles du mois d’août 2012, le chef de l’Etat a donné des instructions pour changer d’approche. Par la suite que les services compétents ont élaboré le Programme décennal de lutte contre les inondations.
Sa mise en œuvre s’est traduite par la construction d’ouvrages structurants aussi bien à Dakar que dans des villes de l’intérieur du pays. La phase d’urgence est terminée. L’Onas a eu à réhabiliter plus d’une trentaine de stations de pompage d’eau pluviale et en a construit 7 nouvelles.
L’exécution de la deuxième phase est à un stade avancé. « Pour 2015 et 2016, nous sommes en train de travailler pour régler ces problèmes d’inondation dans des villes comme Sédhiou, Ziguinchor, Kaffrine et Kolda. Des travaux se déroulent à Touba, Bambey et dans d’autres villes », a énuméré le directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas), Alioune Badara Diop.
Il a annoncé la fin des travaux de réhabilitation des stations et d’entretien du réseau vers le mois de juillet, avec des objectifs spécifiques.
« L’objectif pour le prochain hivernage, c’est d’arriver à zéro déplacement de population dans les départements de Pikine et Guédiawaye », a indiqué.
LE PS SONNE LA REMOBILISATION ET LA REDYNAMISATION DES MILITANTS
Khalifa Sall a déclaré, dimanche à Guinaw rails, que le Parti socialiste est déterminé à reconquérir le pouvoir qu’il a perdu en 2000. Il a précisé que le Ps se donnera les moyens pour y arriver. A cet effet, les socialistes ont entamé le travail de remobilisation et de redynamisation en perspective de la prochaine présidentielle. Le maire de Dakar était à la tête d’une délégation de son parti qui s’est rendue à Pikine.
Au cours de la rencontre tenue dans les locaux de la commune de Guinaw rails nord, la délégation a échangé avec les militants socialistes de Pikine des conditions, des moyens et des modalités par lesquels pour la reconquête du département.
«Nous avons tous fait le constat que malgré la bonne volonté des camarades qui se battent, le Ps a encore beaucoup d’efforts à fournir et de chemin à faire», a estimé Khalifa Sall. La délégation a mis à profit cette opportunité pour rendre un hommage aux camarades qui sont restés dans le parti depuis la défaite du Ps en 2000.
«En 2009, le Ps a remporté la majorité des communes dans la banlieue et en a perdu quelques-unes en 2014. C’est pourquoi, le Ps entend repartir d’un bon pied au niveau de l’union régionale», a-t-il soutenu. «Dakar, Pikine, Guédiawaye, Rufisque iront ensemble.
Dakar sera là pour Pikine, Guédiawaye et Rufisque et vice-versa », a ajouté Khalifa Sall, en précisant que la délégation est venue magnifier ce travail de solidarité pour que tous les camarades de Dakar sachent que le seul combat qui vaille est celui de l’unité, de la remobilisation et de la redynamisation dans la perspective de la prochaine présidentielle.
«Nous sommes les héritiers de Senghor, le moment que nous vivons est similaire à celui vécu par Senghor il y a 60 ans. Senghor est parti comme opposant pour conquérir le pouvoir. Nous sommes déterminés à reconquérir le pouvoir et nous nous donnerons les moyens pour cela », a-t-il indiqué.
S’agissant du bilan du régime en place, Khalifa Sall répond : «Nous avons une culture d’État. Dire que nous sommes solidaires de ce que fait le gouvernement ou nous sommes comptables du bilan signifie que nous ne devons pas avoir un candidat, c’est mal poser le débat».
Il a souligné que dans toutes les démocraties du monde, il existe des gouvernements de coalitions qui s’accordent sur des objectifs pour conduire les affaires de l’Etat.
«Cela ne signifie pas que les gens gomment leurs divergences ou leurs identités. Nous sommes solidaires et loyaux vis-à-vis du président Macky Sall et son gouvernement mais cela ne va pas nous empêcher d’avoir un candidat à la prochaine présidentielle», a soutenu Khalifa Sall.
PAR CHEIKH THIAM
VISION ET PRAGMATISME
Il y a des raisons d’espérer que la coopération sénégalo-marocaine s’élève à d’autres niveaux jamais égalés. Les actes posés durant le séjour au Sénégal du Roi Mohammed VI permettent d’être optimiste
Dans l’histoire de la coopération entre le Sénégal et le royaume chérifien, la visite que sa Majesté le Roi Mohammed VI est en train d’effectuer au Sénégal sera marquée d’une pierre blanche.
Par sa durée, environ une dizaine de jours, et par le champ des partenariats ouverts, cette visite est tout à fait exceptionnelle, entre deux pays amis, que l’histoire, la géographie et l’Islam en partage unissent depuis fort longtemps.
Avec quinze accords de partenariat signés, la remise des clefs à la cité des fonctionnaires, le raccordement de 127 villages au réseau solaire, la remise symbolique de camions gros porteurs, la pose de la première pierre du quai de pêche de Soumbédioune, et la mise en place du Groupe d’impulsion économique, les deux hommes d’Etat ont apporté une innovation importante et ont réalisé une rupture pragmatique dans la coopération entre les deux pays.
Partageant la même vision sur la coopération sud-sud, dans un contexte de mondialisation, le Roi Mohammed VI et le président Macky Sall ont posé des actes concrets dans un partenariat fécond et bénéfique aux deux peuples, aux deux gouvernements et à leurs secteurs privés respectifs.
Cette vision partagée n’est point fortuite. Le Roi Mohammed Vi et Macky Sall sont deux hommes d’Etat que beaucoup de choses rapprochent.
Avec deux ans de différence d’âge, ils sont de la même génération, comme l'ont été le Roi Hassan II et le président Senghor. L’appartenance à une même génération a ainsi facilité le partage de cette même vision du monde et de ses enjeux économiques et géopolitiques, notamment en Afrique.
Par ses performances économiques et des résultats flatteurs dans le domaine social, le Maroc a bien appris de l’Europe et dispose d’une économie diversifiée, ouverte et compétitive. La longue tradition de coopération économique qui lie le Maroc et le Sénégal voudrait donc que Dakar s’inspire de Rabat, dans un contexte de mise en œuvre du Plan Sénégal émergent (Pse) sur lequel le président Macky Sall fonde beaucoup d’espoir.
Il y a 20 ans environ, le Maroc avait initié la mise à niveau de ses entreprises pour les rendre aptes et mieux préparées à une concurrence saine avec les entreprises européennes.
Cette mise à niveau avait été menée conjointement avec une série de réformes économiques de fond, lesquelles ont permis au Maroc de respecter ces fondamentaux économiques sans lesquels toute stratégie de croissance est vouée à l'échec.
Ce pays africain qui a ainsi réussi à attirer les investissements directs étrangers, à travers les politiques de délocalisation de grandes firmes européennes et américaines, constitue un modèle.
Le Sénégal, appartenant à deux zones économiques que sont l’Uemoa et la Cedeao, s’avère être un partenaire pour des entreprises marocaines, elles aussi tentées par la délocalisation vers des marchés plus vastes et porteurs de croissance. Et dans un monde de globalisation, les frontières ne représentent plus des barrières pour les capitaux à la recherche de zone et de secteurs d’opportunités.
Autant le Maroc a bénéficié de la délocalisation d’entreprises occidentales, autant le Sénégal peut tirer un grand profit de l’arrivée et de l’implémentation d’entreprises marocaines. Pour ce faire, le respect des fondamentaux économiques et l’assainissement du cadre macro-économique sont des atouts de taille. Avec le Pse, déjà, le Sénégal a volontairement choisi d'asseoir son développement économique sur le socle du respect de ces fondamentaux.
Le Fmi et la Banque mondiale ont récemment décerné des satisfécits. Aussi, à travers les critères du Doing Business, des avancées significatives ont-elles été enregistrées.
Aujourd’hui, il y a des raisons d’espérer que la coopération sénégalo-marocaine s’élève à d’autres niveaux jamais égalés, sous l'impulsion conjointe du président Macky Sall et du Roi Mohammed VI. Les actes posés durant le séjour de ce dernier permettent d’être optimiste. En effet, la mise en place du Groupe d’impulsion économique est un acte fort, alliant réalisme et pragmatisme, pour permettre une coopération mieux aboutie.
C’est d’ailleurs dans la foulée d’un volontarisme salué notamment par les deux secteurs privés nationaux que le Sénégal et le Maroc ont signé, avant-hier, dans le nouveau cadre du Groupe d’impulsion, quinze accords de partenariat économique public-privé et privé-privé. Ces accords sont ambitieux et traduisent tout l’intérêt que les deux hommes d’Etat et les chefs d’entreprise des deux pays accordent à la coopération sud-sud.
Ils portent sur différents secteurs, dont particulièrement un mémorandum d’entente pour le développement de la cité des affaires de l’Afrique de l’Ouest à Dakar, un accord de coopération dans le domaine de la pêche maritime et de l’aquaculture, une convention entre le Groupe Banque centrale populaire (Bcp) du Maroc et l’Etat du Sénégal.
Les accords concernent aussi la banque et les finances, les investissements stratégiques, le secteur des assurances et celui des transports, l’énergie solaire et renouvelable, l’environnement, l’enseignement et la formation, etc.
Ils ouvrent un nouveau boulevard pour la coopération entre les deux pays, axée sur l’engagement et la volonté réaffirmés des deux hommes d’Etat. Sur ce registre, les deux secteurs privés nationaux ont été largement impliqués afin que la coopération dépasse le cadre des Etats pour impulser une création de richesses à la base, dans les entreprises.
Nul doute que les chefs d’entreprises des deux pays sauront saisir au rebond toutes les opportunités ouvertes par ces accords. Dans le contexte de mondialisation, l’Etat-marchand a fait place à l’Etat-stratège qui implémente un cadre assaini pour l’éclosion d’un secteur privé national gagnant, créateur de richesses et d’emplois.
Le président Macky Sall et le Roi du Maroc, Mohamed VI ont procédé, hier, à la remise des clés aux premiers acquéreurs de villas de la Cité des fonctionnaires à Diamniadio. Réalisé par « Peacock Investments » en partenariat avec le ministère du Renouveau urbain, de l’Habitat et du Cadre de vie, le programme vise, à terme, la réalisation 2.850 logements.
La Cité des fonctionnaires de Diamniadio a pris forme. Elle est réalisée par Peacock Investments, une société de droit sénégalais dans un partenariat avec le projet « Une famille-un toit ». Hier, le président de la République du Sénégal, Macky Sall et sa majesté, le Roi du Maroc, Mohamed VI ont procédé à la remise des clés et les documents y afférents aux acquéreurs de villas.
Cette nouvelle cité est située à la sortie de Diamniadio en allant vers Thiès, à quelques mètres de l’hôpital des enfants de Diamniadio. Selon Adil Dbilij, directeur général de « Peacock Investments », le programme vise, à terme, la construction de 2850 logements pour un investissement global de 37 milliards de Francs Cfa. En juillet prochain, 230 villas et 150 lots de terrains viabilisés seront livrés, a annoncé Adil Dbilij.
« Les 2/3 des 230 villas sont déjà réservés. 87 logements sont finis à 100 %. Le reste sera achevé bientôt », a indiqué le directeur général de « Peacock Investments ».
Deux types de maisons sont proposés : des villas F3 et F4. Ce programme, a-t-il souligné, est le fruit de la coopération entre Marocains et Sénégalais et illustre l’excellence des relations entre les deux pays. Il a précisé que les logements sont destinés aux fonctionnaires mais également à la classe moyenne et aux Sénégalais de la diaspora.
Selon la note technique du ministère du Renouveau urbain, de l’Habitat et du Cadre de vie, de nombreuses commodités seront mises à la disposition des bénéficiaires et des populations locales notamment une case des tout-petits, une école primaire, des lieux de culte, un terrain de sport, des espaces verts, un centre commercial.
«Nous avons une voirie bitumée, une électrification souterraine et un système de drainage des eaux de pluies. Dans ce site, il n’y a pas de risque d’inondations», a assuré Adil Dbilij. Ibrahima Diédhiou, agent du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, un des acquéreurs de villas, juge très agréable cette cité.
«C’est un bon endroit. Ici, nous sommes à Dakar sans être à Dakar. Nous rallions la capitale en un temps record en passant par l’autoroute à péage. Pour l’intérieur du pays, il n’ya pas de problème», se félicite M. Diédhiou.
«La Cité des fonctionnaires est un bon endroit. Il y a la quiétude», renchérit Sadikou Koufédji, agent du ministère des Finances.