Côte d’Ivoire, France, Etats-Unis, Maroc… Le JT rappé se met en mode "International". Xuman et Keyti, présentateurs vedettes du journal, laissent la place à leurs correspondants dans les pays cités. Comme l’actualité sénégalaise s’efface au profit des actualités locales étrangères. Regardez !
L'homélie de Mgr André Guèye, évêque de Thiès, a été l'un des moments forts de ce 127e pèlerinage marial de Poponguine. Son enseignement articulé autour du thème de cette édition : "Avec Marie, tous au service de l'Eglise-Famille de Dieu", a été fortement salué par les fidèles "venus à l'école de Marie pour, avec elle et comme elle, (se) mettre au service de l'Eglise-Famille".
"Service". Un vocable, au-delà du vocable, un sacerdoce qui trouve sa quintessence dans les propos de Jésus Christ qui, dans l'évangile, reconnaît sa famille en "ceux qui font la volonté de (s)on Père qui est aux cieux" (Mathieu 12, 50). "Cette volonté, explique Mgr André Guèye, se résume dans l'amour qui est essentiellement service de Dieu, et partant, service rendu à tous ses enfants, à toute l'humanité".
L'évêque de Thiès, en célébrant hier la messe de la 127e édition du pèlerinage marial de Poponguine, a invité tous les chrétiens à réitérer leur engagement au service de l'homme, surtout dans notre pays. "Nous y appelons instamment aussi tous les décideurs, nos responsables, nos concitoyens, les partenaires et tous les hommes et femmes de bonne volonté : tous au service de l'homme", a-t-il ajouté, convaincu que "nous sommes tous, au-delà de nos appartenances religieuses, des fils et des filles du Dieu Unique que nous voulons aimer, imiter et servir"
"Servir l'homme au Sénégal…"
En brillant exégète, l'évêque de Thiès s'est évertué à replacer cette notion de "service" dans le contexte sénégalais pour en tirer la substance et rappeler à chacun ses devoirs envers le pays et son prochain. Il dira: "Aujourd'hui, servir l'homme au Sénégal, c'est aussi favoriser l'accès de toutes les populations aux services minimums de la santé et de l'éducation de qualité ; c'est favoriser l'accès à l'eau et à l'électricité".
Au moment où le phénomène du mariage pour tous fait tâche d'huile en Occident et menace de déstructurer la famille, le prélat fait entendre la voix de l'église et martèle que servir l'homme, "c'est protéger les valeurs du mariage et de la famille agressées par toutes sortes d'intérêts, pour ne pas dire idéologies". Dans le même ordre d'idées, Mgr Guèye demande de protéger les enfants contre toutes formes de violence et d'exploitation et de soutenir les familles démunies des campagnes et des périphéries.
L'évêque, qui fête ses deux ans à la tête de l'église de Thiès, a aussi fait un vibrant plaidoyer en faveur de la jeunesse pour qui il demande de redonner l'espoir de lendemains meilleurs pour son développement et "éradiquer ainsi la tentation bien souvent fatale de l'émigration".
Pour cela, l'évêque des jeunes invite tout un chacun, spécialement les décideurs, à "mettre en avant les valeurs de justice, de vérité et d'honnêteté en lieu et place des compromissions de toutes sortes, de la combine et de la corruption qui gangrènent notre société et menacent notre destin commun". Mgr Guèye de renchérir : "Quel que soit notre rang, quelle que soit notre fonction, nous avons tous mission de servir et non de nous servir, ou de nous faire servir. C'est le message de l'apôtre Paul, adressé aux chrétiens et à tout homme et femme de bonne volonté."
Mais, cette quête d'un mieux être ne saurait être uniquement l'apanage des autorités. L'évêque invite chaque citoyen à "promouvoir et protéger le bien commun, même dans sa plus immédiate et matérielle expression, comme le respect et l'ordre dans l'occupation et la gestion de la rue publique, à plus forte raison, dans sa forme la plus élevée, dans tout ce qui favorise l'épanouissement de tous, en commençant par le respect de la liberté d'autrui, de sa foi, de son identité et de sa dignité".
Extrémismes
Mgr André Guèye n'a pas manqué de relever que nous vivons dans un monde en mutation, fortement gangrené par les extrémismes. Face à ces périls, il invite les Sénégalais à prendre appui sur la fraternité des croyants qui est le socle et le ciment des relations empreintes de cordialité, de respect mutuel et de convivialité qui caractérisent la nation sénégalaise.
Car, dit-il : "dans un contexte mondial marqué par des tensions religieuses et la montée en puissance et en horreur des extrémismes de tout bord, nous donnons ainsi au monde entier la preuve que la coexistence pacifique et le dialogue entre les religions, mieux la fraternité, sont possibles et salutaires : un héritage à préserver et à transmettre aux jeunes générations".
L'évêque d'inviter les jeunes à veiller sur cet héritage et à ne pas écouter "les sirènes du fanatisme qui appellent à l'exclusion voire à la haine de l'autre sur la base de ses convictions religieuses". Il leur demande d'imiter "Marie modèle de disponibilité, d'hospitalité, de sollicitude et d'espérance".
KHALIFA SALL SORT DU BOIS
CANDIDATURE DU PS A LA PRESIDENTIELLE, CAS AISSATA TALL SALL
Après Ousmane Tanor Dieng et pas mal de responsables socialistes qui affirment mordicus que le Ps fait de la reconquête du pouvoir son principal cheval de bataille, c’est au tour de Khalifa Sall de mettre la main à la pâte. Avant-hier, dimanche 24 mai, le maire de Dakar, a réaffirmé la candidature du Ps, aux prochaines échéances et surtout à la présidentielle de 2017, tout en prenant la défense d’Aissata Tall Sall. Khalifa Sall présidait, à Thiaroye, un meeting de remobilisation de l’Union départementale de Pikine qui recevait l’Union régionale de Dakar.
Comme à Yène la semaine dernière, le maire socialiste de Dakar qui se prononçait sur la candidature du Ps, lors de la prochaine présidentielle, s’est voulu explicite. «Nous sommes absolument pour la reconquête du pouvoir. Je l’ai dit et répété, nous sommes des héritiers de Senghor. Et aujourd’hui, le moment que nous vivons est similaire à celui vécu par Senghor, il y a plus de 60 ans. N’oubliez jamais qu’il est parti comme opposant pour reconquérir, nous sommes déterminés et nous nous donnerons les moyens pour cela». Et de renchérir : «Nous avons une culture d’Etat, quand nous sommes dans un Gouvernement, nous sommes solidaires de ce que fait le Gouvernement. Les ministres socialistes abattent un excellent travail. Ce que font nos ministres et nos collègues, nous en sommes solidaires. Ce n’est pas parce que nous sommes solidaires de ce bilan que nous ne pouvons être candidats! Ce n’est pas le débat et c’est mal le poser. Cela n’empêchera pas le Ps d’être candidat et d’avoir un candidat».
Khalifa Sall qui a révélé par ailleurs que la question de sa candidature n’est pas «à l’ordre du jour », voire que son parti n’a même pas encore de «débat» sur la question, s’est prononcé sur le cas Aïssata Tall Sall, la mairesse de Podor et ancien porte-parole du parti, presque toujours à l’abonnée absente aux réunions du Ps. «Est-ce que vous savez combien de militants ne sont pas présents à la réunion du parti ? Du mois de décembre à il y a un mois, je n’ai assisté à aucune réunion du parti. Est-ce que cela signifie que je ne suis pas responsable ? Le uns et les autres ont leurs contraintes. Si, Aïssata reste militante et responsable du parti au plus haut niveau… et cette femme-là… elle a toute sa place…sa coordination lui a fait confiance, l’union départementale de Podor lui a fait confiance, l’union régionale de Saint-Louis lui a fait confiance. Elle retrouvera sa place». Et le maire de Dakar de se demander : «Où est le problème ? Tous les militants du parti sont proches les uns des autres. Le fondement du socialisme démocratique, c’est la solidarité. Ce que l’on nous a appris dans le travail, c’est la loyauté. Le parti est fidèle dans son engagement dans le Gouvernement et les camarades sont fidèles et loyaux les uns vis-à-vis des autres».
Les populations du quartier de Thiaroye ont été surprises dans la soirée d’avant-hier, dimanche, par un gang de malfaiteurs qui a défoncé la porte de rideau en fer de l’agence Western union, sise au croisement Tally Diallo. D’après le veilleur de nuit, un septuagénaire, les malfrats au nombre d’environ 8 personnes sont descendus d’un pick-up avec des tirs de sommation avant de le tenir en respect pour ensuite défoncer la porte de rideau en fer et s’introduire dans l’agence. «Ils sont venus vers 4h du matin.
Quelqu’un du groupe m’a serré la main en me disant de recevoir les salutations de Keita .Ils m’ont pris par le collet en m’engouffrant dans le mirador.J’ai obéi car ils étaient tous armés », narre le gardien. Et de poursuivre : «Ils ont commencé à défoncer la porte en fer. Voyant que les riverains étaient en train de se réveiller à cause du bruit, les bandits ont tiré des coups de sommation en l’air pour les effrayer ».
Témoin oculaire, un jeune riverain ajoutera qu’ils ont même tenté de riposter en jetant des pierres depuis leurs maisons après avoir été réveillés par les coups de feu. «Quand nous avons été réveillés par les coups de feu, on a compris que c’était un cambriolage. De peur d’être tués, nous lancions des pierres depuis nos maisons en cachette de peur de recevoir une balle » a indiqué le jeune homme. Et le gardien de renchérir : « Les bandits étaient tous encagoulés…
Après m’avoir neutralisé, ils ont défoncé le rideau en fer puis se sont introduits à l’intérieur sans rien prendre car le coffre-fort était solide». A l’en croire d’ailleurs, les bandits ont été effrayés par les tirs d’un habitant résidant en face de l’agence. Selon les riverains, il s’agit là du 3e cambriolage noté dans cette agence. Pour autant, ils ont dénoncé l’insécurité grandissante sur ce carrefour et l’intervention tardive des forces de police qui ont effectué le déplacement, après le départ des bandits qui sont repartis dans leur pick-up, toutefois sans le butin lourd à emporter.
LE SÉNÉGAL RENFORCE SES REPRÉSENTATIONS EN EUROPE ET EN AMÉRIQUE
Le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Mankeur Ndiaye, a annoncé hier, lundi 25 mai, l’ouverture de représentations diplomatiques du Sénégal dans certains pays américains et européens. L’objectif de l’initiative est de renforcer la présence du Sénégal dans ces deux continents. Mankeur Ndiaye s’exprimait en marge de la présentation d’un ouvrage intitulé «L’année diplomatique du Sénégal» et retraçant les activités phares du président de la République en 2014.
Selon le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Mankeur Ndiaye, le Sénégal a ouvert de nouvelles représentations diplomatiques en Europe pour des raisons objectives : «nous avons renforcé notre présence dans les pays d’Europe centrale et orientale où nous étions totalement absents». Et de faire savoir dans la foulée : «Nous avons récemment ouvert une représentation en Pologne. Le Sénégal n’y avait qu’une seule représentation diplomatique et c’était en Russie». Le ministre s’exprimait hier, lundi 25 mai, lors de la présentation de l’ouvrage intitulé «L’année diplomatique du Sénégal», un ouvrage retraçant les activités essentiels du président de la République Macky Sall en 2014.
Mankeur Ndiaye a annoncé par ailleurs avoir été en République Tchèque et en Roumanie pour étudier les modalités d’ouverture de représentations diplomatiques du Sénégal dans ces pays. En outre, a fait remarquer le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, le Sénégal compte aussi renforcer sa présence dans les Caraïbes et en Amérique Latine. Car, a-t-il dit, «il n’y aucun représentant du Sénégal aux Caraïbes. En Amérique Latine, il n’y a que l’ambassade du Brésil ».
De l’avis du ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur toujours, le Sénégal a un partenariat diversifié avec des pays comme la Chine, la Turquie, le Japon, la Corée et le monde arabe. Mieux, a-t-il précisé, «les relations avec le monde arabe se sont beaucoup consolidées ces dernières années, notamment dans les pays du Conseil de coopération du Golfe où le Sénégal a, dans chaque pays membre, une représentation sauf au Bahreïn». Pour finir, Mankeur Ndiaye a révélé que, dans cette optique d’élargissement de la carte diplomatique, le Sénégal consolidait aussi ses relations avec ses pays limitrophes. Pour rappel, à l’heure actuelle, le Sénégal ne dispose que de 50 ambassades, 13 consulats et 10 bureaux économiques.
L’image renvoie bien à ce qu’il avait annoncé à la presse, six jours après ses 80 ans, le 13 juin 2013, en marge du meeting international de Dakar, labélisé World Challenge en 2009, lors des championnats du monde à Berlin. «Souhaitez-moi, d’avoir un bon Rocking-chair et un bon hamac et d’avoir le temps de vous comptez mes mémoires…», avait déclaré Lamine Diack, il y a deux ans, avec un brin d’humour. Samedi 23 juin, c’est sur un fauteuil en cuir, installé sur la pelouse du stade Léopold Sédar Senghor, que le président de l’IAAF a été appelé à s’assoir, pour recevoir les honneurs de toute une nation. Surtout du monde sportif.
L’émotion était grande. Palpable. Mais, l’homme lui, reste zen ! Il en avait vu d’autres. Au mois de mars dernier, c’est toute l’Afrique via la Confédération africaine d’athlétisme qui l’avait célébré à Addis-Abeba, ville-symbole de la résistance et aussi de la renaissance de l’homme noir.
Toutefois, quand c’est le Sénégal qui offre un «Sargal» est un de ses plus dignes fils, on comprend effectivement que sa joie puisse le trahir par moment. Elle était visible et lisible dans ses yeux pétillants de bonheur d’avoir accompli sa mission. Le mot est lâché. Lamine Diack déclare d’ailleurs, pour répondre à ceux qui s’étonnent, qu’un africain puisse présider aux destinées de la 3ème place grande instance sportive mondiale, après le CIO et la FIFA, qu’il «était en mission».
Une mission entamée par le refus de boycotter des Jeux Olympiques de Montréal au Québec (au Canada, du 17 juillet au 1er août 1976). Et dire qu’à l’époque, la majorité des pays africains avaient engagé le boycott en raison de la présence de la Nouvelle-Zélande. Mais Lamine Diack réussit à convaincre le président Senghor que boycotter des JO parce que la Nouvelle-Zélande a livré un match de rugby avec l’Afrique du Sud sous l’Apartheid est un «argument fallacieux.»
Quatre ans après, en pleine guerre froide, Diack remet ça, en plaidant à nouveau pour le maintien du Sénégal dans les JO de Moscou, pourtant marqués par le boycott d’une cinquantaine de nations (dont les États-Unis) suite à l’invasion de l’Afghanistan par l’Union Soviétique en 1979.
Face à une délégation sénégalaise à l’hôtel Radisson Royal de Moscou, il explique ses refus en ces termes : «Nous n’avons jamais été un nègre de service d’un blanc».
La bataille de la démocratie et de l’universalisation de l’athlétisme
Sa mission était aussi de changer le mode de fonctionnement de l’IAAF. La fameuse règle «un pays, une voix» porte l’empreinte de Lamine Diack. Ce qui avait permis à l’Afrique de passer d’un à trois membres dont lui-même en tant que vice-président. Et si Akabani du Soudan était déjà le représentant continental, Diack fera élire le Kenyan, Charles Mokoura.
Sans occulter l’érection des centres de perfectionnement de Dakar (CIAD), d’Eldoret (Kenya) et de l’Ile Maurice, mais aussi des centres intermédiaires à Lomé, Port Harcourt (Nigeria) et Lusaka (Zambie).
En été prochain, il retourne en Chine pour y présider ses derniers championnats du monde en tant que président de l’IAAF.
Ironie de l’histoire, la Chine doit son réintégration au sein de l’instance faîtière, au Sénégalais. Alors que le président Andriaan Paulen s’étonnait de voir Africain se battre pour des Chinois, Lamine Diack, lui avait une vision au-delà des frontières. «Il (Andriaan Paulen, Ndlr) m’a dit en quoi cela vous concerne ? Je lui réponds : «parce que ce n’est pas normal. Les Etats-Unis avaient mis Taïwan au Conseil de sécurité de 1945 à 1971. Quand ils se sont rendu compte que leurs intérêts économiques étaient d’avoir des relations avec la Chine, ils ont viré Taïwan. Il faut qu’on fasse la même chose», avait confié le président Diack.
Quid de l’universalisation de la première discipline olympique ? C’est dans ce même souci qu’il fera remplacer la Golden League par la Diamond League. Une course qui embrasse désormais l’Europe mais aussi l’Asie, le Moyen-Orient et l’Amérique. L’Afrique reste en embuscade avec le Maroc et l’Afrique du Sud. Les meetings de Dakar et de Rabat intègrent le circuit World Challenge. Sans occulter le Kid’s athletic, un dernier bébé qui prône le retour l’athlétisme à l’école. Chapeau bas, président !
PS (Post-Scriptum) : En quittant la présidence de l’IAAF, il peut bien sûr déclarer qu’il a accompli sa mission pendant ses 39 ans de vice-présidence et présidence.
Il reste à la «jeunesse» (Serguey Bubka ou Sebastian Coe) de poursuivre l’œuvre. Surtout, la lutte contre le dopage, l’une des batailles que Diack avoue n’avoir pas gagné. Mais aussi d’organiser aux Etats-Unis des championnats du monde en plein air.
NIGERIA : MENACE D'EXTRADITION, UN SÉNATEUR SE DÉROBE A LA JUSTICE
Lagos, 25 mai 2015 (AFP) - Le sénateur nigérian Buruji Kashamu, accusé par les Etats-Unis de complicité dans un trafic de stupéfiants, ne s'est pas présenté au tribunal de Lagos qui devait statuer lundi sur son extradition, a annoncé l'agence anti-drogue nigériane (NDLEA).
M. Kashamu, qui a été élu il y a deux mois au Sénat nigérian, a été inculpé en 1998 par un tribunal de l'Etat d'Illinois (Etats-Unis) pour complicité de trafic d'héroïne.
Après des années sans réagir aux demandes américaines, samedi à l'aube, la NDLEA a créé la surprise en assignant à résidence le sénateur de l'Etat d'Ogun (sud-ouest) dans l'attente de l'audience d'extradition.
"L'agence travaille dur pour s'assurer qu'il se soumette aux procédures judiciaires", déclare la NDLEA dans un communiqué, ajoutant que "sa maison est restée bouclée par des policiers anti-drogue durant tout le temps de sa comparution (prévue) au tribunal".
Aucune nouvelle date d'audience n'a été fixée. M. Kashamu avait été arrêté en décembre 1998 en Grande-Bretagne mais avait réussi à convaincre les autorités britanniques que les faits de trafic de drogue concernaient son frère et que les enquêteurs américains confondaient les deux hommes.
Un tribunal britannique l'avait libéré en 2003 et M. Kashamu était rentré au Nigeria, où il est devenu un des grands financiers du Parti démocratique populaire (PDP), au pouvoir de 1999 (à la fin des dictatures militaires) jusqu'aux élections de cette année.
L'affaire avait débuté en 1994 par l'arrestation d'un trafiquant transportant 6,4 kilogrammes d'héroïne, à l'aéroport O'Hare de Chicago. Cet homme avait identifié M. Kashamu, qui habitait alors au Bénin, comme le cerveau du trafic.
L'élu a toujours nié toute implication, rejetant constamment la faute sur son frère à qui il ressemblerait beaucoup. L'opération de la NDLEA intervient au moment d'importants changements politiques au Nigeria.
Le président sortant, Goodluck Jonathan, battu à la présidentielle, a été critiqué pour ses liens avec Buruji Kashamu. Son parti, le PDP, va perdre le pouvoir vendredi lorsque le nouveau président, Muhammadu Buhari, chantre de la lutte contre la corruption, entrera en fonction. Le parti de M. Buhari, le Congrès progressiste (APC), est également majoritaire au parlement.
UN MORT, UN BLESSÉ
BAMAKO : DES CASQUES BLEUS DE L'ONU ESSUIENT DES TIRS
Bamako, 26 mai 2015 (AFP) - Un Casque bleu de la Mission de l'ONU au Mali a été tué et un autre grièvement blessé par des tirs d'assaillants non identifiés dans la nuit de lundi à mardi à Bamako, la capitale, ont indiqué à l'AFP des sources de sécurité.
"Des hommes armés que nous n'avons pas encore identifiés ont tiré dans la nuit de lundi sur deux Casques bleus qui étaient à bord d'un véhicule de l'ONU. L'un des deux a été tué, l'autre grièvement blessé", a déclaré à l'AFP une source de sécurité malienne.
"Ce forfait doit être qualifié 'd'acte terroriste'. Les auteurs sont les ennemis de la paix", a ajouté la même source, sans autre précision. L'attaque et le bilan ont été confirmés par une source de sécurité de la Minusma, précisant que tous deux appartenaient au contingent bangladais.
Les deux Casques bleus venaient de l'aéroport de Bamako en direction du sud de la ville quand ils ont essuyé les tirs d'assaillants à bord d'un véhicule, selon cette source.
Régulièrement frappée par des attaques dans le nord du Mali depuis son déploiement en juillet 2013, la force de l'ONU a essuyé la semaine dernière la première attaque la visant directement à Bamako.
Lors de cette attaque aux premières heures le 20 mai, un homme armé avait tenté d'incendier un véhicule de l'ONU garé devant une résidence de personnels de la Minusma, blessant un gardien et causant des dégâts matériels.
L'attaque avait apparemment pour but de faire ainsi sortir les Casques bleus pour les attaquer à l'arme automatique et à la grenade, selon un enquêteur malien.
La Minusma avait alors rappelé la responsabilité des autorités maliennes "d'assurer la sécurité de son personnel, notamment à Bamako", alors que le climat s'est alourdi entre la force de l'ONU et le président malien Ibrahim Boubacar Keïta ainsi que les groupes armés soutenant le gouvernement.
Rappelant le mandat du Conseil de sécurité, elle avait rejeté "catégoriquement toute mise en question de son impartialité et de celle de son personnel", après une volée de critiques du président malien lors de la signature d'un accord de paix à Bamako par le camp gouvernemental et la médiation internationale, mais pas par les principaux groupes rebelles.
A la fin de la cérémonie le 15 mai, M. Keïta avait apostrophé le chef des opérations de maintien de la paix de l'ONU, Hervé Ladsous, sommant les Nations unies de faire "preuve de justice et d'équité" envers le Mali.
Le lendemain à Bamako, M. Ladsous s'était insurgé contre un manque de reconnaissance pour les "sacrifices" de la Minusma, qui compte 35 tués en moins de deux ans, soit la mission la plus "coûteuse en vies humaines" depuis la Somalie dans les années 1990, avait-il souligné.
Le nord du Mali est tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda après la déroute de l'armée face à la rébellion, d'abord alliée à ces groupes qui l'ont ensuite évincée.
Bien que les jihadistes aient été dispersés et en grande partie chassés de cette région par l'opération Serval, lancée en janvier 2013 à l'initiative de la France - relayée depuis août 2014 par Barkhane, dont le rayon d'action couvre l'ensemble du Sahel - des zones entières échappent encore au contrôle des autorités.
LE CAS AÏSSATA TALL SALL, MA CANDIDATURE, LA CONQUÊTE DU POUVOIR…
Le maire de Dakar, Khalifa Sall, a présidé dimanche après-midi un moment de remobilisation de l’Union dé- partementale de Pikine qui recevait l’Union régionale de Dakar. Répondant à certaines questions, celui qui est encore considéré comme un trait d’union maintenant la relation entre le Parti Socialistes (Ps) et le maire de Podor, a tenu à prendre la défense de Me Aïssata Tall Sall. Comme à Yène dimanche dernier, il a aussi réaffirmé la candidature des socialistes lors des prochaines présidentielles.
Réception de l’union régionale
Nous sommes venus parler aux camarades, des modalités, des moyens et des conditions par lesquels le parti socialiste doit se reprendre ici à Pikine. Nous avons tous fait le constat que malgré les bonnes volontés des camarades, nous avons encore beaucoup d’efforts à faire. Il s’agit maintenant de repartir d’un bon pied et que tous les camarades sachent que le seul combat qui vaille, c’est celui de l’unité et de la remobilisation dans la perspective des prochaines élections.
Reconquête du pouvoir
Nous sommes absolument pour la reconquête du pouvoir. Je l’ai dit et répété, nous sommes des héritiers de Senghor, aujourd’hui le moment que nous vivons est similaire à celui vécu par Senghor, il y plus de 60 ans. N’oubliez jamais qu’il est parti comme opposant pour reconquérir, nous sommes dé- terminés et nous donnerons les moyens pour cela. Nous avons une culture d’Etat, quand nous sommes dans un Gouvernement, nous sommes solidaires de ce que fait le Gouvernement. Les ministres socialistes abattent un excellent travail. Ce que font nos ministres et nos collègues, nous en sommes solidaires. Ce n’est pas parce que nous sommes solidaires de ce bilan que nous ne pouvons être candidats! Ce n’est pas le débat et c’est mal le poser. Cela n’empêchera pas au Ps d’être candidat et d’avoir un candidat.
Candidature de Khalifa Sall
Ma candidature n’est pas à l’ordre du jour.
Khalifa Sall candidat idéal
Le Parti socialiste n’a même pas encore de débat sur la question. Le cas Aïssata Tall Sall et leur proximité
Est-ce que vous savez combien de militants ne sont pas présents à la réunion du parti ?
Du mois de Décembre à il y a un mois je n’ai assisté à aucune réunion du parti est ce que cela signifie que je ne suis pas responsable ?
Le uns et les autres ont leurs contraintes. Si, Aïssata reste militante et responsable du parti au plus haut niveau… et cette femme-là… elle a toute sa place…sa coordination lui a fait confiance, l’union départementale de Podor lui a fait confiance, l’union régionale de Saint-Louis lui a fait confiance. Elle retrouvera sa place.
Où est le problème ?
Tous les militants du parti sont proches les uns des autres, le fondement du socialisme démocratique c’est la solidarité. Ce que l’on nous a appris dans le travail, c’est la loyauté. Le parti est fidèle dans son engagement dans le Gouvernement et les camarades sont fidèles et loyaux les uns vis à vis des autres.
LA JEUNESSE FEMININE SONNE LA REMOBILISATION DES TROUPES
En rassemblement au siège du parti ce weekend, la jeunesse féminine du Parti socialiste (Ps) a encore montré son engagement dans sa volonté de reconquérir le pouvoir. Sous la présence effective de leur camarade, secrétaire général, Ousmane Tanor Dieng, elles sont venues des différentes régions du Sénégal pour sonner la mobilisation.
Le Parti socialiste (Ps) continue de poser les jalons à tous les niveaux en perspectives des échéances électorales qui pointent à l’horizon. Après le Comité central, le Bureau politique (Bp), la rencontre des femmes socialistes, cette fois, c’est le dernier virage avec la section féminine qui entre dans la danse.
Cette nouvelle initiative de la jeunesse socialiste entre dans le cadre de la reconquête du pouvoir. « Nous n’avons pas le pouvoir mais nous rêvons le pouvoir et le pouvoir est au palais. Donc, l’heure n’est pas à la théorie, l’heure est à la pratique et au savoir-faire. Notre place est partout, dans les télés, les réseaux sociaux, les radios…», lance Ndèye Fatou Sarr, la secrétaire générale, chargée de la communication de la jeunesse féminine socialiste.
Dans cette initiative, l’heure est à la mobilisation et à la rencontre de toute la jeunesse socialiste, selon les responsables qui ont organisé ledit rassemblement. Pour ce faire, leur pré- sidente, Yaya Dillo a annoncé des tournées dans les régions et départements du Sénégal, pour resserrer l’étau autour de l’adversaire.
«Le parti socialiste comme toujours, compte sur sa jeunesse pour la reconquête du pouvoir. C’est pourquoi, nous jeunesse socialiste, nous allons procéder très bientôt à des tournées dans la régions de Diourbel, de Louga, de Ziguinchor, de Kolda, de Fatick…» révèle-t-elle.
Toujours dans cette logique combative, le secrétaire général du mouvement national des jeunesses socialistes a invité ses camarades à plus de vigilance et d’engagement.
Car, pour lui, le moment de triompher n’est pas loin. « Le jour de la victoire n’est pas loin, donc il faut faire attention et écouter les orientations. Il y’a des malintentionnés qui veulent l’implosion du parti socialiste », Mame Bounama Sall.