Louly Bentégné, 8 mars (APS) - Le ministre de la Gouvernance locale, porte-parole du gouvernement, Omar Youm, demande aux syndicats d’enseignants d'être "flexibles" et à leur tutelle gouvernementale de mieux les écouter, pour que cessent les grèves dans les universités et les écoles.
"Il faut s’inscrire dans une logique de discussion et d’échange. Il faut que les syndicats soient plus flexibles, que l’Etat les écoute davantage, pour qu’on puisse trouver des solutions", a dit M. Youm en visitant samedi des travaux d’électrification rurale à Louly Bentégné, dans le département de Mbour (ouest).
"Nous n’avons pas le droit d’être dans une logique de conflit. Les solutions sont aussi bien entre les mains de l’Etat que des syndicats", a-t-il ajouté.
Selon lui, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Mary Teuw Niane, a fait preuve de "flexibilité" dans les négociations avec les délégués du Syndicat autonome des enseignants du supérieur (SAES).
Le SAES, qui regroupe environ trois quarts des enseignants des universités sénégalaises, est à couteaux tirés avec sa tutelle gouvernementale, qui a lancé une réforme universitaire controversée.
Les délégués du syndicat estiment que cette réforme adoptée par l’Assemblée nationale en fin 2014 va restreindre l'autonomie et les prérogatives du personnel académique et favoriser l'immixtion du gouvernement dans le fonctionnement des universités.
Les membres du SAES sont en grève depuis plusieurs jours. Ils protestent contre cette réforme.
Le Grand cadre des syndicats d’enseignants (GCSE) a entamé la semaine dernière le déroulement d’un "plan d’action" consistant à observer des débrayages, des grèves, des marches à Dakar et dans les autres régions.
Le GCSE, un regroupement de syndicats d'enseignants de l'élémentaire, du moyen et du secondaire, exige du gouvernement "le traitement diligent des dossiers des agents de la Fonction publique en général, et des enseignants en particulier, l’effectivité de la validation des années de volontariat, de vacation et de contractualisation pour les [enseignants recrutés] comme fonctionnaires".
Il réclame aussi des formations diplômantes dans les filières professionnelles, notamment la coiffure, la céramique, l’information, la santé, la gestion des entreprises, etc.
Fait également partie des revendications le versement des cotisations des maîtres contractuels et des professeurs contractuels de l'éducation à l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (IPRES) et au Fonds national de retraite (FNR).
PAR BAYE DAME WADE
PATRONAT EN PÉRIL
Le Privé national ne pèse pas dans l’économie sénégalaise. Ses entreprises sont trop petites face aux multinationales. On comprend alors son malaise et son sentiment de non-assistance par l’Etat qui devait être son "complice"
"Il n’y en a que pour les entreprises étrangères qui trustent les gros marchés de l’Etat... L’économie sénégalaise est entre les mains des Français, Marocains et autres Chinois... L’Etat ne nous soutient pas...". Ce florilège de déclarations, sur de fond de revendications pour davantage de place au Secteur privé national, on l’entend assez souvent de la bouche des dirigeants du Patronat.
Certes, il y a du vrai dans cet hymne au "patriotisme économique", mais il n’en demeure pas moins qu’au-delà du discours, il faut poser le débat sur le rôle et le rang de nos opérateurs dans l’économie du pays. Qui est qui ? Qui fait quoi ? Qui est présent dans quel secteur ? A quel niveau ? Pourquoi les Sénégalais n’occupent pas des positions de leadership dans notre économie ? Quid du rôle de l’Etat pour soutenir un secteur privé, capable d’exécuter les grands chantiers et porter les enjeux du développement ?
Il faut remonter l’histoire coloniale, avec les ex-maisons de commerce bordelaises, l’importation des "Libano-syriens" pour tenir l’économie de rente avec leurs auxiliaires, les fameux "traitants". Les premiers Sénégalais à initier un système d’accumulation primitive de capital et à constituer une esquisse de classe sociale, une bourgeoisie nationale naissante. Mais sur la durée, on n’a pas observé une reproduction naturelle et familiale dans une dynamique entrepreneuriale.
Puis, le socialiste Léopold Sédar Senghor a voulu, par le canal du Compte K2, faire émerger une classe d’hommes d’affaires nationaux afin de prendre le relais de l’Etat-Entrepreneur qui avait atteint ses limites. On sait ce qu’il en advenu, avec une politisation à outrance, un dévoiement des objectifs et un échec patent.
Il aura fallu attendre l’arrivée de Wade, un affairiste hors-pair, pour voir surgir, ex-nihilo, une génération spontanée de "milliardaires", sans background, ni références. C’est l’ère des "marchés" qu’on donne à des copains, "en veux-tu, en voilà" ! Pire, avec Wade, on a découvert des ministres et fonctionnaires "milliardaires". D’où la "traque des biens mal acquis" et la réactivation de la CREI, par Macky Sall...
Pendant ce temps, des hommes et femmes ont cru en leur étoile et en leur pays, ont épargné des années durant, ont investi dans des activités génératrices de revenus. Ils ont commencé à se bâtir un patrimoine, ont réinvesti leurs bénéfices et au fil du temps, se sont constitués en une véritable classe entrepreneuriale. Avec ou sans l’aide de l’Etat, ils sont parvenus à se faire un nom et avoir une signature. A ceux-là, la Nation sénégalaise est bien reconnaissante...
Pour autant, le Privé national ne pèse pas encore dans l’économie nationale. Ils sont encore trop petits face à des multinationales, qui raflent tous les gros marchés. On comprend alors leur malaise, leur sentiment d’impuissance et de non-assistance par l’Etat qui devait être, selon eux, leur "complice", dans la voie de l’Emergence...
Dans l’absolu, le Secteur privé national a raison. L’Etat doit identifier ceux qui ont un vrai potentiel de croissance et d’émergence, les accompagner pour en faire des "champions nationaux" capables de hisser, haut et loin, le drapeau national afin de gagner encore davantage de combats dans la grande bataille de la mondialisation. Soit le seul combat qui vaille...
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LE CHEF DE BOKO HARAM FAIT ALLÉGEANCE AU GROUPE ETAT ISLAMIQUE
Kano (Nigeria), 7 mars 2015 (AFP) - Le chef du groupe islamiste nigérian Boko Haram, Abubakar Shekau, a annoncé samedi avoir fait "allégeance" au mouvement jihadiste Etat islamique (EI), le jour où trois nouveaux attentats ont ensanglanté le nord-est du Nigeria, faisant au moins 58 morts.
C'est dans un enregistrement audio de huit minutes, diffusé sur le compte Twitter de Boko Haram, qu'Abubakar Shekau a formalisé cette annonce, trois semaines avant la présidentielle nigériane que les insurgés islamistes menacent de perturber.
"Nous annonçons notre allégeance au calife des musulmans, Ibrahim ibn Awad ibn Ibrahim al-Husseini al-Qurashi", chef de l'EI, déclare la voix prononçant ce message, identifiée comme étant celle du chef de Boko Haram.
Al-Qurashi est plus connu sous le nom d'Abou Baqr al-Baghdadi, qui en juin 2014 a proclamé un "califat", à cheval sur les territoires syrien et irakien. Il s'agit d'un simple enregistrement audio accompagné d'une image représentant un micro, alors qu'habituellement Shekau est visible dans les messages qu'il diffuse, la plupart du temps en gros plan.
Dans son message, Abubakar Shekau s'exprime en arabe, et son intervention est sous-titrée en français et en anglais. Il est impossible pour l'instant d'en vérifier l'authenticité, mais le chef de Boko Haram s'identifie clairement sur la bande audio.
Shekau avait déjà évoqué al-Baghdadi dans ses vidéos mais sans jamais lui faire formellement allégeance. Pourtant, ces derniers mois, il y a clairement eu des signes de rapprochement entre le groupe nigérian et l'EI.
Boko Haram a conquis en juin 2014 la ville de Gwoza dans l'Etat de Borno (nord-est), d'où Shekau a, à son tour, proclamé en août un "califat" dans les zones passées sous contrôle islamiste.
En outre, un rapprochement s'est opéré dans les modes de communication, les vidéos de Boko Haram se mettant à ressembler de plus en plus à celles de la propagande de l'EI. Depuis 2009, l'insurrection islamiste et sa répression par les forces de l'ordre nigérianes ont fait plus de 13.000 morts.
En février, le président nigérian Goodluck Jonathan a affirmé qu'il disposait d'éléments attestant des liens entre Boko Haram et l'EI, sans en dire davantage. Le spécialiste du jihadisme sunnite Aaron Zelin, chercheur à l'Institut sur la politique au Proche-Orient à Washington, estime qu'il est difficile d'évaluer les effets immédiats d'une telle allégeance.
"Cela va clairement dessiner une cible encore plus grosse sur leur dos", a-t-il dit à l'AFP par mail. "C'est cohérent car cela met l'accent sur la résonance de l'idée de califat". "Durant des années, a-t-il ajouté, il y a eu des rumeurs de liens avec Aqmi (al-Qaïda au Maghreb islamique) ou les shebab (somaliens, ndlr) mais il n'y a jamais rien eu de définitif... et désormais (Boko Haram) décide de le faire ouvertement."
- Au moins 58 morts -
Cette annonce intervient alors que Boko Haram semble avoir été mis en difficulté par l'armée nigériane qui, appuyée par ses alliés tchadien, nigérien et camerounais, a repris aux islamistes plusieurs villes stratégiques.
Menacé, le groupe islamiste rassemblait cette semaine des troupes dans son fief de Gwoza, tandis que les massacres de civils se poursuivaient. Des experts ont averti que les attaques risquaient de se multiplier, notamment dans les régions les plus reculées et à l'approche des élections présidentielle et législatives du 28 mars.
Shekau a promis de tout faire pour perturber le vote, faisant craindre que les élections, très disputées et parfois sources de violences à motifs politiques, ne tournent au désastre.
Samedi, la grande ville de Maiduguri, capitale de l'Etat de Borno et berceau de Boko Haram, a été secouée par trois explosions attribuées aux islamistes, qui ont fait au moins 58 morts et 139 blessés.
Au moins une des explosions a été provoquée par une kamikaze. De nombreux enfants ont été tués par ces attaques, qui ont touché deux marchés très fréquentés et une gare routière bondée.
La première explosion a eu lieu vers 11H20 (10H20 GMT), lorsqu'une kamikaze a fait exploser sa ceinture d'explosifs sur le marché aux poissons "Baga", tuant au moins 18 personnes, selon Abubakar Gamandai, responsable du syndicat des pêcheurs de l'Etat de Borno.
Une heure plus tard, une autre explosion a frappé un second marché de Maiduguri, le "Monday market", faisant au moins 15 morts et semant le chaos. Enfin, vers 13H00 (12H00 GMT), une troisième déflagration a touché un parking situé près d'une gare routière très fréquentée.
Certains témoins des deux dernières explosions ont également évoqué des kamikazes mais l'information n'a pu être confirmée. "Les terroristes sont furieux de la façon dont ils ont été repoussés des villes et villages" qu'ils contrôlaient et ils "expriment leur colère", a réagi le commissaire à la Justice pour l'Etat de Borno, Kaka Shehu.
Au micro de Dame Babou sur African Time, comme chaque semaine, Pape Ndao fait un tour d'horizon de l'actualité de la semaine dernière en wolof pour vous. Écoutez.
Bamako, 7 mars 2015 (AFP) - Deux poseurs de bombes présumés ont été lynchés à mort et brûlés samedi par la foule à Gao, principale ville du nord du Mali, a appris l'AFP de sources concordantes. "Les deux jeunes avaient posé des bombes non loin de la police fluviale de Gao.
Ils voulaient les actionner à distance, quand ils ont été surpris par des habitants de Gao qui les ont brûlés", a déclaré une source de sécurité à Gao. Une source au sein de la Mission de l'ONU à Gao a confirmé l'information, affirmant que "personne n'a pu intervenir" face à la colère de la foule, décidée à les mettre à mort et brûler leurs corps.
Sur les réseaux sociaux, des images des dépouilles présumées des deux Arabes lynchés et brûlés par la foule ont été diffusées. Ce lynchage s'est produit le jour où cinq personnes - un Français, un Belge et trois Maliens - ont été abattues par un tireur masqué en plein coeur de Bamako, premier attentat visant des Occidentaux dans la capitale qui vit depuis 2012 sous la menace jihadiste en provenance du nord du pays.
Ouagadougou, 7 mars 2015 (AFP) - Le Fespaco, grand festival du cinéma africain, s'est achevé samedi à Ouagadougou avec le sacre du film "Fièvres", du réalisateur marocain Hicham Ayouch, le film vedette "Timbuktu" devant se contenter de prix mineurs.
Hicham Ayouch a reçu l'Etalon d'or de Yennenga, qui couronne le meilleur long métrage, des mains du président burkinabé Michel Kafando, sous les applaudissements des quelque 4.000 personnes venues assister à cette cérémonie de clôture.
"Il a présenté une oeuvre gigantesque", s'est exclamé M. Kafando : "Je tiens à le féliciter". Emu, le lauréat a lancé : "Je suis africain et fier de l'être. On nous a volé notre passé, on a tenté de voler notre histoire, mais notre culture nous appartient et il est temps de prendre les choses en main maintenant".
"Nous sommes un continent beau, noble et riche, nous sommes la mère de toute la Terre, nous sommes les sages du monde". Les Etalons d'argent et de bronze ont récompensé, respectivement, le film "Fadhma N'Soumer" du réalisateur algérien Belkacem Hadjadj et "L'Oeil du cyclone" du Burkinabé Sékou Traoré.
Ce dernier est d'ailleurs la grande révélation de ce Fespaco, raflant le prix Oumarou Ganda récompensant une "première oeuvre", ainsi que ceux de la meilleure actrice (Maimouna N'Diaye) et du meilleur acteur (Fargass Assandé).
Le Maroc a aussi été mis à l'honneur dans la catégorie court métrage de ce 24e Fespaco : "De l'eau et du sang" de Abdelilah Eljouhary a obtenu le premier prix de la catégorie. Journaliste de formation, Hicham Ayouch est le frère cadet de Nabil Ayouch, lauréat de l'Etalon d'or 2001 avec le film "Ali Zaoua".
Son discours s'est par moment mué en diatribe contre le néo-colonialisme : "Je n'ai pas besoin d'aide, j'ai besoin d'une coopération qui cesse d'exploiter notre continent et qui cesse de faire couler des rivières de sang".
Tourné en France, dans une cité, "Fièvres" raconte l'histoire de Benjamin, 13 ans, dont la mère ne peut plus s'occuper, et qui part dès lors vivre chez son père Karim.
Ce dernier, qui vit lui-même chez ses parents, se retrouve complètement démuni face à ce garçon, aussi attachant qu'insolent, qui bouleverse sa vie.
-Festival sous haute surveillance-
Le film vedette du festival, "Timbuktu", s'est contenté des prix des meilleurs décors et de la meilleure musique, après avoir été auréolé fin février en France de sept Césars, dont celui du meilleur film. Son réalisateur mauritanien Abderrahmane Sissako s'est montré beau joueur, tombant dans les bras du lauréat : "C'est l'Afrique qui gagne". "+Timbuktu+ a remporté des prix déjà, +Timbuktu+ a une lumière suffisante pour exister et l'Etalon c'est une lumière de plus et quand une lumière est donnée à un autre cinéaste, c'est la victoire du cinéma et c'est ma victoire aussi", a-t-il conclu.
Patrouilles aux abords de la manifestation, fouille minutieuse des spectateurs, portiques détectant les métaux: le dispositif de sécurité était inédit pour ce Fespaco, qui a débuté le 28 février.
Les autorités avaient craint des "problèmes sécuritaires" en raison de la diffusion de "Timbuktu", film racontant la vie quotidienne dans le nord du Mali sous la coupe des jihadistes, qui ont contrôlé plusieurs mois cette région en 2012 et 2013.
"Le Fespaco est la traduction de la volonté africaine de s'exprimer et d'exprimer la culture africaine en toute liberté, en toute démocratie, et donc dans ces conditions, nous ne pouvions pas mettre de côté un film soi-disant parce qu'il était plus ou moins menacé par des terroristes", a déclaré Michel Kafando, rappelant qu'il avait été question de ne pas diffuser le film au Fespaco.
Fondé en 1969, le Fespaco se tient tous les deux ans au Burkina Faso, pays pauvre dont il constitue la carte de visite à l'international. L'édition 2015 est la première depuis la chute du président Blaise Compaoré en octobre à la suite d'une révolte populaire, présente en filigrane lors de ce festival.
Un documentaire présenté au festival retrace en effet la vie d'une figure abondamment revendiquée durant le soulèvement populaire: le président burkinabé Thomas Sankara, assassiné en 1987 lors d'un putsch qui amena M. Compaoré au pouvoir.
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LE GROUPE DE BELMOKHTAR REVENDIQUE L'ATTENTAT DE BAMAKO
Nouakchott, 7 mars 2015 (AFP) - Le groupe jihadiste Al-Mourabitoune de l'Algérien Mokhtar Belmokhtar a revendiqué l'attentat qui a fait cinq morts à Bamako, dans un enregistrement audio diffusé par l'agence privée mauritanienne Al-Akhbar.
"Nous revendiquons la dernière opération de Bamako menée par les vaillants combattants d'Al-Mourabitoune pour venger notre prophète de l'Occident mécréant qui l'a insulté et moqué, et notre frère Ahmed Tilemsi", un chef du groupe tué par l'armée française en décembre, affirme un porte-parole sur cet enregistrement diffusé par Al-Akhbar.
Cette agence mauritanienne publie régulièrement des communiqués de la mouvance Al-Qaïda sans jamais être démentie. Le porte-parole précise que des informations supplémentaires sur la mort de Tilemsi seront communiquées ultérieurement et revendique d'autres opérations, dont une tentative d'assassinat le 26 janvier contre un des officiers arabes restés loyaux à l'armée malienne lors de la crise de 2012, le général Mohamed Abderrahmane Ould Meydou.
L'enregistrement en arabe de moins d'une minute et demie est accompagné d'une mention "exclusif", avec l'effigie de Mokhtar Belmokhtar, considéré comme le chef jihadiste le plus recherché du Sahel. Tilemsi, un Arabe malien de Tarkint (nord-est), était un des fondateurs du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) qui a fusionné en 2013 avec le groupe de l'Algérien Belmokhtar, cerveau de la prise d'otages meurtrière sur le site gazier algérien d'In Amenas en janvier 2013, pour former Al-Mourabitoune.
Un Français, un Belge et trois Maliens ont été abattus dans la nuit de vendredi à samedi dans un restaurant en plein coeur de Bamako, premier attentat visant des Occidentaux dans la capitale du Mali qui vit depuis 2012 sous la menace jihadiste.
Le nord du Mali est tombé en 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda (dont le Mujao), qui en ont été partiellement chassés par l'opération "Serval", lancée à l'initiative de la France en janvier 2013, à laquelle a succédé en août 2014 "Barkhane", dont le rayon d'action s'étend à l'ensemble de la zone sahélo-saharienne.
Agé de 10 mois seulement, ce bébé né dans un village éloigné de l’Inde a un poids impressionnant de 18,7 kg. Une anomalie, étant donné que ce poids équivaut relativement au poids d’un enfant de 6 ans en moyenne. Aliya Saleem, à la naissance, pesait déjà 4kg et depuis lors sont poids n’a fait qu’augmenter.
Ce poids anormal qui met la vie du bébé en danger est une grande source d’inquiétude pour ses parents qui ont très peu de moyens pour la prise en charge de leur enfant. Déjà la rapide croissance de l’enfant fait que sa demande en alimentation est plus importante que la moyenne des enfants de son âge.
Au total, le village d’Aoshima compte 125 chats pour 20 habitants. Pour dératiser ce village japonais de ces rongeurs, on n’a pas eu besoin de réfléchir trop longuement. Il a suffi d’introduire un certain nombre de chats dans le village. Les années passant, les chants se sont abondamment reproduits donnant, de facto, une colonie de félins dans ce village situé au large de la principale île au sud du pays. Cette abondance de chats a valu au village d’Aoshima le surnom de l’île aux chats. Une île, à l’accès difficile, devenue l’attraction des touristes comme le montre cette vidéo.