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25 mars 2025
PAR L'ÉDITORIALISTE DE SENEPLUS, MOMAR SEYNI NDIAYE
CHRONIQUE D’UNE CRISE INFERNALE
Après une série d’années académiques tronquées, le système éducatif retrouve à nouveau ses vieux démons, un cycle interminable de grèves qui débouche sur la violence, souvent avec mort d’hommes - PAR L'ÉDITORIALISTE DE SENEPLUS, MOMAR SEYNI NIDAYE
Momar Seyni Nidiaye, Editorialiste de SenePlus |
Publication 09/03/2015
Dans son ensemble, notre système éducatif traverse une crise suffisamment profonde pour qu’on doive sortir de l’émotion et entrer résolument dans la résilience. Il est à ce point affecté qu’on se demande quel antidote, il faudra lui administrer pour lui redonner une nouvelle santé. Pour la première depuis des décennies, le mal a atteint tout le corps.
En effet, il est rare que tous les ordres d’enseignement fussent concomitamment touchés par la grève qui le paralyse complètement. Le supérieur, le moyen secondaire, le primaire, les syndicats historiques et ceux des corps émergents, tout le monde est pour ainsi dire entré dans la danse.
Après une série d’années académiques bancales et tronquées, le système éducatif retrouve à nouveau ses vieux démons, un cycle interminable de grèves qui débouche sur la violence, souvent avec mort d’hommes. Hystérie collective, déchirements sociaux, sempiternelles enquêtes, tous les ingrédients d’une crise de valeurs qui dénantissent notre système éducatif, et ses acteurs de ce rôle essentiel de socialisation, de moyen d’ascension sociale et de levier de promotion économique, sont alors rassemblés.
Cette embardée incontrôlée installe la spirale dépressive et une situation de confusion récurrente. À son tour, elle altère dangereusement l’école sénégalaise dans sa complétude avec toutes les conséquences socioéconomiques qu’on peut imaginer.
Il n’y a rien d’excessif ou caricatural à ce descriptif. Seulement voilà, les journées de réflexion qui succèdent aux séminaires, produisent des rapports parfaits dans leur conception, des accords idéaux et des pactes subliminaux que personne, au bout du compte, ne respecte. Les déclarations de bonne intention se multiplient. Elles n’endiguent en rien les dysfonctionnements qui entravent la bonne marche et la crédibilité de nos enseignements et formations.
L’État, quel que soit le régime, commet les mêmes péchés : il tarde à réagir devant des revendications récurrentes et parfois désespérées des enseignants, tous ordres confondus. L’administration, ministères de tutelles et fonction publique, peinent à harmoniser ses procédures. Compartimentée, instable, victime de ses changements institutionnels constants, l’administration oublie ou feint d’oublier souvent ses engagements, changent les règles du jeu, diabolisent ses partenaires sociaux, faute d’arguments sérieux à leur opposer et surtout faute de réponses crédibles aux questions structurelles.
Agissant souvent sous la pression du temps, elle promet l’impossible pour calmer le front social, crée des commissions à n’en plus finir, sachant au bout du compte que, ses promesses resteront mirifiques et sans lendemain.
Discours incantatoire et d’autoglorification, sur la prétendue priorité accordée à l’éducation, confortable inaction durant les périodes de pré-crise, les gouvernements pratiquent la politique de l’autruche, avant de pousser des cris d’orfraie quand la tension est à son paroxysme. Et quand vient l’heure des négociations, le même cycle infernal reprend. Invariablement ! Désespéramment !
Les enseignants dans leur globalité, ne sont pas hors de cause dans ce cycle schizophrénique. Ils sont plus 90 000 sur les 150 000 fonctionnaires, un poids démographique démentiel et surréaliste, dont ils usent et abusent à satiété. Facteurs de stabilité ou d’instabilité sociale, ils sont partagés entre leurs missions basiques et leurs activités pratiques, productives et rémunératrices privées.
Ils ne laissent passer aucune faille dans le dispositif gouvernemental, pour déposer des préavis de grèves et déclencher les hostilités. Légitimés par l’inconséquence de l’administration, ils concentrent leur tir groupé sur le ministre, subjectivise les problèmes, pour tenter de prendre l’opinion à témoin. Non sans vaquer le plus clair du temps à dispenser des cours à domicile ou dans le privé où ils assument (surtout les professeurs du supérieur) des fonctions stratégiques régulières dans les conseils académiques et pédagogiques. La moindre ponction des salaires (normale pour des grévistes) soulève leur ire et corse les plates-formes.
Cette duplicité, quasi généralisée, touche tous les corps d’enseignants, du primaire au supérieur. Il arrive (surtout les professeurs du supérieur) qu’on les croise dans les universités privées de la sous-région (Togo, Bénin, Côte d’Ivoire, Mali, Mauritanie), en Afrique centrale (Gabon, Cameroun, Congo) et en Europe (France, Belgique). Classes délaissées, corrections précipitées, cours bâclés, regroupés en quelques heures, polycopies à l’appui, l’appât du gain est assurément plus aguichant que l’accomplissement de ce devoir sacerdotal, enseigner, ce fétichisme dont se gargarisent beaucoup d’entre eux. Hormis quelques-uns, viscéralement attachés à cette vocation, comme à un legs atavique.
Quid des sureffectifs, du manque et défaillance de matériel pédagogique, des blocs scientifiques éventrés et nids de cafards, des abris provisoires persistants ? Crise de vocation ? Crise de valeurs ?
Victimes inconscientes, les étudiants et élèves ne se ménagent aucun stratagème, pour tirer profit des dysfonctionnements du système administratif (retard de paiement des bourses, mauvaises conditions d’études, grèves persistantes des enseignants) et se donner des jours de vacances.
Les vacances de Noël, de Pâques, l’approche des examens sont particulièrement propices pour arrêter les cours. Faute de feedback de l’administration, la violence s’enclenche avec la lapidation et l’incinération des locaux, des bus, les agressions physiques, fruit des rivalités- attisées parfois par les enseignants-, entre les amicales entretenues par les partis politiques et les milieux religieux. Dès que les bourses sont payées, les activités reprennent, en attendant l’autre source de vacances, la prochaine grève des enseignants.
Quid du quantum et des crédits horaires, qui se situent entre 1000 et 1300 heures par an entre l’Europe et les pays asiatiques- fixés entre 800 et 900 heures par an-, et qui tardent à franchir, depuis plus d’une décennie, la barre des 500 heures ? Quelle crédibilité peut-on accorder à nos enseignements et nos institutions scolaires et universitaires ?
Cette description est le lot quotidien de notre système éducatif. Ce n’est un secret pour personne. Les autres acteurs de la communauté éducative, parents d’élèves et autres ONG, eux sont gagnés par le désespoir et ont fini par baisser les bras pour retomber dans l’atonie et la résignation. Ils recourent aux écoles privés, sources d’autres dysfonctionnements. Le recours aux ressorts sociologiques (cercles confessionnels et traditionnels) pour rapprocher les acteurs et les raisonner, constitue en soi un autre signe de désespoir. Faute d’autre alternative, cette forme d’alternative vaut bien son pesant d’or.
Comment se sortir de ce cycle infernal ? La réponse est d’ordre plus éthique qu’institutionnel ou pédagogique. Quand des enseignants monnayent leur ardeur, leur talent et leur temps ailleurs qu’aux institutions qu’ils ont choisi de servir. Quand, ils brûlent la loi, l’autodafé d’une œuvre littéraire. Quand l’État ne respecte plus sa parole et joue sur la division des enseignants qu’il instrumentalise. Quand les élèves et étudiants n’ont d’autre recours que la violence verbale et physique.
La déliquescence du système et de la société est l’effroyable menace qui nous guette. C’est comme si, faute d’autre alternative, on s’adonnait au plaisir du fiel pour prolonger cette crise structurelle en prétendant la résoudre.
Dans le cadre des activités de la journée internationale de la femme, des jeunes leaders congolaises de divers secteurs d’activités ont tenu une rencontre de partages de leurs expériences sous le thème ‘’Produire au féminin’’
Cette rencontre d'échanges et de partage a pour but d'inciter les femmes congolaise à éclore le potentiel dormant qu’elles portent en elles afin de pouvoir s’affirmer sur le plan professionnel et donner un coup de pouce au leadership féminin. Le résumé de la rencontre dans cette vidéo signée Africa24.
L'ONU CONDAMNE L'ATTAQUE "HAINEUSE" CONTRE LES CASQUES BLEUS AU MALI
Nations unies (Etats-Unis), 8 mars 2015 (AFP) - Le Conseil de sécurité de l'ONU a fermement condamné dimanche l'attaque "haineuse" d'une base de Casques bleus dans le nord du Mali et mis en garde ses auteurs qui auront à rendre des comptes.
Un Casque bleu tchadien et deux enfants ont été tués par plus d'une trentaine de roquettes tirées sur leur caserne à Kidal (nord) dimanche matin. Les 15 membres le Conseil de sécurité ont demandé au gouvernement malien de diligenter une enquête et présenter les coupables à la justice, selon un communiqué de l'organisation.
Le Conseil "a souligné que les responsables de cette attaque auront à rendre des comptes" et rappelé que les attaques visant des Casques bleus peuvent constituer des crimes de guerre.
Par ailleurs, le Conseil de sécurité a appelé toutes les parties à la retenue et à éviter des actions de nature à compromettre les efforts pour rétablir la paix. Il a également menacé de sanctions ceux qui prendraient la responsabilité de reprendre les hostilités au Mali.
L'attaque de la base de Kidal a été menée au lendemain de l'irruption dans un restaurant-bar de Bamako d'un homme masqué qui a ouvert le feu et lancé des grenades faisant cinq morts dont un Français et un Belge, et au moins huit blessés.
Elle intervient également une semaine après la signature par le gouvernement malien d'un accord avec des groupes armées nordistes qui prévoit une plus grande autonomie du nord dans le but d'apporter une plus grande stabilité à la région.
La principale alliance Touareg, connue sous le nom de Coordination, n'a pas signé l'accord et a demandé un délai pour consulter sa base. Le Conseil de sécurité et le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon ont tous deux demandé aux Touaregs de signer l'accord, estimant qu'il offrait une chance importante pour la paix.
Avec plus de 30 Casques bleus tués depuis le déploiement des forces de maintien de la paix des Nations unies dans le nord du Mali en 2013, la MINUSMA est considérée comme la plus dangereuse des missions de l'ONU.
Elle est particulièrement meurtrière pour le Tchad. Les militants islamistes ont pris le contrôle du Nord du Mali pendant plus de neuf mois jusqu'à ce qu'une intervention militaire conduite par la France ne chasse la plupart d'entre eux de la région.
LES LIONCEAUX CHUTENT À L'ENTRÉE, DEVANT LE NIGERIA
Dakar, 8 mars (APS) - L'équipe nationale des moins de 20 ans du Sénégal a chuté, 1-3, devant celle du Nigeria, à l'ouverture du Championnat d'Afrique des nations (CHAN, 8-22 mars) de cette catégorie, dimanche, au stade Léopold Sédar Senghor, à Dakar.
La fiche technique du match
- Arbitres : Rédouane Jiyed (Maroc), Berhe O'Michael (Erythrée) et Elvis Guy Nguegegoue (Cameroun)
- Buteurs : Awoniyi Taiwo Micheal (10e et 12e mn) et Ifeanji Mathew (44e mn) pour le Nigeria. Sidy Sarr pour le Sénégal(27e mn).
- Nigeria : Enaholo Joshua, Muhammed Musa, Mustapha Abdullahi, Idowu Akinjide Elijah, Bello Zaharadeen, Omego Prince Izuchukwu, Bulbwa Bernard - Jimoh Wasiu Oluwasegun, Ifeanji Ifeanji, Ifeanji Mathew, Ezech Chidera - Ibrahima Abdulahi - Obinna Nwobodo, Awoniyi Taiwo Micheal.
Entraîneur : Manu Garba.
Face à une équipe nigériane très technique et constituée de champions d'Afrique de la CAN 2013 des moins de 17 ans, les Lionceaux n'ont pas résisté à l'entame de la partie.
Les Nigérians ont déroulé un jeu vivace et organisé, qui leur a permis d'ouvrir la marque à la 10e minute, sur une action bien élaborée.
Très athlétique, Awoniyi Taiwo Micheal remporte le duel face au gardien sénégalais Seydou Sy et inscrit le premier but du tournoi. Deux minutes plus tard, il double la mise.
Devant le public moyen du stade Léopold Sédar Senghor, les Lionceaux vont tenter de réagir. Mais ils pèchent par une mauvaise organisation et les déchets techniques.
Les protégés de Joseph Koto parviennent malgré les lacunes à dominer le jeu.
A deux reprises, les attaquants Moussa Koné et Ibrahima Wadji échouent devant les cages du gardien du Nigeria, Enaholo Joshua.
A la 27e mn, Sidy Sarr va réduire l'écart. A partir de là, ses coéquipiers accentuent la domination sans pour autant égaliser.
Les Super Aiglets du Nigeria vont en profiter pour creuser l'écart par une frappe d'Ifeanji Mathew, à la 44e mn.
L'équipe la plus titrée du continent dans la catégorie part à la mi-temps, avec un avantage de deux buts.
Au retour, les Lionceaux vont tenter de pousser, mais ils trouvent devant eux un adversaire coriace. Les trois changements apportés avec les entrées d'Oumar Goudiaby, Soro Mbaye et Elimane Cissé ne vont rien changer du score.
Les Supers Aiglets, favoris de la compétition, ont font une belle entame.
ACCROC DIPLOMATIQUE RABAT-ABUJA SUR FOND D’ÉCHÉANCES ÉLECTORALES AU NIGERIA
Rabat, 8 mars 2015 (AFP) - Le Maroc a convoqué le chargé d'affaires du Nigeria pour lui signifier le refus du roi de s'entretenir avec le président Goodluck Jonathan, a indiqué dimanche une source diplomatique, déplorant une tentative de "récupération politique" sur fond d'échéances électorales à Abuja.
Selon les autorités du royaume, le président Jonathan a souhaité s'entretenir par téléphone vendredi avec Mohammed VI mais le souverain marocain n'a "pas jugé opportun d'accéder à cette demande". Cette décision "a été officiellement notifiée" le lendemain au diplomate nigérian en poste à Rabat.
Pour justifier ce refus, le ministère marocain des Affaires étrangères a évoqué dans un communiqué "le contexte électoral" au Nigeria, en référence à la présidentielle du 28 mars, ainsi que les "positions hostiles" d'Abuja sur le dossier du Sahara occidental.
M. Goodluck "est président depuis cinq ans et n'avait jusque-là effectué aucune demande de contact téléphonique. (...) On ne peut donc trouver qu'une signification à sa démarche: celle de vouloir s'afficher avec un dirigeant d'un pays arabe et musulman" à l'approche des élections, a expliqué à l'AFP une source diplomatique marocaine.
"C'est une question de principe. Nous souhaitions éviter une tentative de récupération politique", notamment vis-à-vis des populations du nord du Nigeria, à majorité musulmane, a-t-elle ajouté.
Le Maroc reproche en outre au Nigeria d'être "à l'avant-garde du bloc hostile" au royaume sur la question du Sahara occidental, une ex-colonie espagnole contrôlée par Rabat mais revendiquée par des indépendantistes (Polisario), a avancé cette source diplomatique.
Fin 2013, le Nigeria avait notamment abrité une réunion de soutien à la "cause sahraouie", lors de laquelle le président algérien Abdelaziz Bouteflika avait appelé à la mise en place d'un mécanisme international de surveillance des droits de l'homme au Sahara occidental.
Le Maroc, qui s'oppose vigoureusement à une telle démarche, avait rappelé provisoirement son ambassadeur à Alger pour protester contre ces propos. Rabat propose un plan d'autonomie sous sa souveraineté pour ce vaste territoire de moins d'un million d'habitants. Mais il est rejeté par le Polisario, soutenu par Alger, qui réclame un référendum d'autodétermination.
. Les efforts de médiation de l'ONU sont dans l'impasse.
AUGUSTIN SENGHOR: "NOUS DEVONS NOUS RESSAISIR POUR LES PROCHAINES SORTIES"
Dakar, 8 mars (APS) - Le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Augustin Senghor, appelle les Lionceaux à se ressaisir pour gagner les deux matchs de poule restant à jouer au Championnat d’Afrique des nations (CHAN, 8-22 mars) des moins de 20 ans.
"Tout n’est pas perdu. L’idéal, c’était de démarrer par une victoire. Puisqu’on est chez soi, il faut se ressaisir pour remporter les deux prochains matchs et se qualifier", a-t-il dit après la première sortie des Lionceaux.
L’équipe nationale des moins de 20 ans du Sénégal a chuté devant celle du Nigeria, 1-3, à l’ouverture du CHAN 2015 de la catégorie, dimanche, au stade Léopold Sédar Senghor, à Dakar.
"Ce sera un match difficile. Nous connaissons la Côte d’Ivoire et avons disputé avec elle des matchs amicaux. Nous n’avons qu’un seul choix à faire, c’est battre la Côte d’Ivoire et le Congo. Notre objectif est d’aller en demi-finale", a réagi le président de la FSF.
Il trouve que "c’est compliqué" d’entamer un tournoi par une défaite.
"Il faut avoir la capacité de revenir. Les correctifs seront faits pour une meilleure tenue et un meilleur résultat", a promis Augustin Senghor.
Analysant le match des Lions, il a dit qu’il était "déçu" du résultat parce que les Lionceaux ont eu "une très mauvaise entame de match".
"Nous avons encaissé deux buts, qui ont surpris tout le monde. Malheureusement, nous n’avons pas pu revenir au score, malgré nos nombreuses occasions. Nous avons eu à faire avec une très bonne et talentueuse équipe du Nigeria, avec ses individualités. Elle a contrôlé le match", a ajouté Augustin Senghor.
LES PRISONS SONT DANS UN ETAT INADÉQUAT POUR LES FEMMES ENCEINTES OU ALLAITANTES
Dakar, 8 mars (APS) – Les prisons sénégalaises ne sont pas équipées de manière à pouvoir accueillir les femmes enceintes ou allaitantes, lorsqu'elles sont condamnées à des peines de prison, selon un rapport publié ce dimanche, à Dakar.
Dans les prisons au Sénégal, "le statut des enfants n’est pas (...) pris en compte, car ils vivent dans les mêmes conditions de détention que les adultes", déclarent les auteurs de cette étude publiée à l'occasion de la Journée internationale de la femme.
Le rapport a été réalisé par le Bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest du Haut commissariat des Nations unies aux droits de l’homme et l’Association des juristes sénégalaises (AJS).
Il est basé sur des entretiens réalisés entre mars et juillet 2014 avec 152 femmes détenues dans cinq prisons accueillant plus de la moitié de la population carcérale féminine du Sénégal, à Liberté VI, Rufisque, Thiès, Kaolack et Tambacounda.
Le rapport signale "l’absence (…) d’un régime alimentaire adapté à l’âge des enfants" vivant avec leur mère en prison.
"Aucune des mesures préconisées" par le droit international "n’a été prise dans les établissements pénitentiaires" pour mettre les femmes enceintes ou allaitantes dans les conditions carcérales idoines, selon l’étude, qui a été présentée ce dimanche au garde des Sceaux, ministre de la Justice, Sidiki Kaba, à la prison pour femmes de Liberté VI, à Dakar.
Ses auteurs affirment que "11 enfants âgés de zéro à 20 mois étaient incarcérés avec leur mère", au moment de la réalisation du rapport, sans que des chambres leur soient réservées.
Ils déplorent qu’il n’existe pas d’"espaces de jeu" pour les enfants, ni de "garderies" pour eux, dans les prisons.
Serigne Mbacké Ndiaye, président de Convergence Libérale Patriotique, ancien ministre porte-parole d'Abdoulaye Wade est au micro de Baye Omar Gueye de (Sud Fm) dans l'émission Objection. Écoutez !
Pape Diop, président de Convergence Bokk Guiss Guiss et ancien président de l'assemblée nationale est au micro d’Elhadji Malick Ndiaye dans l'émission dominicale "Diano-bi" (Wolof) sur Sud Fm. Écoutez !
"Notre marche n'est pas encore terminée": cinquante ans après la répression sanglante à Selma d'une marche pour les droits civiques entrée dans l'histoire, Barack Obama a appelé à poursuivre la lutte contre la discrimination raciale aux Etats-Unis.