«Y en a marre» à Kinshasa
Fadel Baro, Malal Tall alias «Fou Malade» et Aliou Sané, responsables du mouvement Y en a marre, ont été arrêtés hier à Kinshasa en République démocratique du Congo (Rdc). Ils ont été arrêtés en même temps que le représentant du mouvement burkinabé «Balai Citoyen» Oscibi Johann et des responsables du mouvement congolais Filimbi (sifflet). Fadel Baro et compagnie étaient à Kinshasa pour soutenir leurs camarades congolais qui devaient procéder au lancement d’un mouvement de contestation contre la candidature du Président Joseph Kabila. Ils ont été arrêtés à l’issue de la conférence de presse de lancement du mouvement congolais qui a connu un franc succès.
«Y en a marre» et Macky
Le Président Macky Sall n’est pas resté insensible à la situation des membres du mouvement “Y en a marre” arrêtés en République démocratique du Congo (Rdc). Pays où le Président Joseph Kabila entend solliciter un autre mandat en violation de la Constitution. Dès qu’il en a été informé, Macky Sall a instruit son ministre des Affaires étrangères Mankeur Ndiaye d’entrer en contact avec les autorités diplomatiques compétentes de la Rdc. Bien que «Y en a marre» lui soit hostile, Niangal a demandé à Mankeur Ndiaye de tout faire pour les tirer d’affaire puisqu’il s’agit avant tout de compatriotes.
Mariama Sarr remariée
La ministre de la Femme a été captée en plein vol par l’homme politique de Kaolack et animateur du mouvement Rahma, Mody Ndiaye. L’union sacrée a été célébrée hier à Tivaouane par le porte-parole du khalife général des tidianes, Abdou Aziz Sy Junior. A noter que la nouvelle mariée était absente du Sénégal à ce moment car elle participait ce week-end, après une réunion à l’Onu sur la situation des femmes, à un grand meeting de l’Apr à New York. D’après le site kaolakactu.com de Pape Samba Sène, Mariama Sarr est troisième épouse. Et son mari préside la Commission domaniale de la mairie de Kaolack dirigée par… Mariama Sarr. Comme quoi, la jument broute là où elle est attachée !
Meeting New York
Lors du grand meeting des femmes apéristes à New York qui avait comme parrains Mariama Sarr, Sory Kaba, Aïda Sougou et Sokhna Samb Mbacké il y avait entre autres dames de l’Apr, comme Marième Badiane, la présidente des femmes dudit parti, et Mimi Touré. A noter que cette dernière qui était une simple invitée a ravi la vedette à toutes les autres femmes présentes à la rencontre. Certains responsables l’accusent de faire de la récupération.
Communication Présidence
Le nouveau conseiller en communication a fini de prendre ses marques dans le dispositif de communication de la Présidence de la République. Mamadou Thiam est en train de dérouler son plan de communication. Ainsi, selon nos informations, le chef de l’Etat va désormais accorder des interviews à tour de rôle aux médiats nationaux, à raison de six fois par an et une seule fois aux confrères étrangers. Selon nos radars, tous les deux mois au moins, le Président va se prêter aux questions des journalistes d’un organe de presse ou d’un groupe d’organes de presse en fonction les demandes reçues. Une manière pour lui de communiquer avec les Sénégalais sur ses projets et ses réalisations. Osons croire que le plan sera appliqué.
Hausse de la farine
Ça râle chez les boulangers. Ces derniers dénoncent une hausse substantielle de 3 200 du prix du sac de la farine. De 14 500 francs, le prix du sac de farine est passé à 17 700 francs, ce qui risque d’avoir des incidences sur le prix du pain qui pourrait connaître une augmentation. Toutefois, les autorités ne vont pas cautionner une hausse du pain à la lumière de l’explication du chef régional du commerce, Omar Diallo. Joint au téléphone, ce dernier fait savoir qu’il n’y a rien d’exceptionnel car le prix du sac de farine est homologué à 18 500 francs Cfa (prix plafond). Donc le prix fixé actuellement à 17 700 francs contre 14 500 francs récemment est toujours dans les normes. Car, l’ancien prix en vigueur était le résultat d’une sur-offre du produit. D’après Oumar Diallo, il n’y a pas eu de hausse du prix de la farine.
Candidat indésirable
Candidat à la candidature du Parti démocratique sénégalais (Pds) pour la prochaine présidentielle, Serigne Mbacké Ndiaye est-il un candidat indésirable chez les libéraux. Tout porte à le croire avec cette irruption d’un militant libéral qui s’est attaqué vertement à l’ancien porteparole de Me Wade. «Tu ne seras pas notre candidat», a tonné l’intrus qui a profité de l’inattention du préposé à la sécurité pour pénétrer dans la salle. L’intrus a taxé le conférencier de «défaillant », avant de vider les lieux. Surpris par cette attaque, Serigne Mbacké est resté bouche bée quelques minutes avant de pouvoir reprendre son exposé.
Féminisme : les philosophes en première ligne
Dans son combat pour une meilleure reconnaissance des droits des femmes, le mouvement féministe pourra compter sur le soutien des philosophes. En effet, d’éminents professeurs et membres de l’intelligentsia sénégalaise comme Mame Moussé Diagne, Souleymane Bachir Diagne, Boubacar Boris Diop et Abdoulaye Élimane Kane étaient présents à la place du souvenir. Dans leurs interventions, ils ont appelé à un grand rassemblement autour des mouvements féministes dans ce combat qui doit être celui de toutes les personnes éprises de justice et d’équité sociale. Pour Abdoulaye Elimane Kane, la lutte pour l’émancipation de la femme est nécessaire pour bâtir une société harmonieuse et respectueuse de toutes les libertés.
Houraye Thiam au ministère de Me Youm
Houraye Thiam Preira est le nouveau chef du service de la Communication et des Relations Publiques du ministère de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du territoire. Lépouse de notre confrère Balla Preira, lui aussi chargé de la communication des Douanes, coordonne désormais la communication de Me Oumar Youm. D’ailleurs, ce dernier a reçu samedi dernier à Rome le prix international Méditerranée de la paix décerné à Macky Sall par l’Organisation internationale pour les relations diplomatiques (Iodr). Cette distinction internationale récompense le leadership et l’engagement agissant et les efforts inlassables du chef de l’Etat sénégalais en faveur de la promotion de la paix et de la
sécurité en Afrique et dans le monde.
Report
La date limite de dépôt des candidatures à la candidature du Pds initialement prévue le 14 mars est reportée jusqu’au 20 mars prochain. Dans un communiqué daté du 14 Mars 2015 portant signature du président Sada Ndiaye, il est mentionné que la prochaine élection présidentielle initialement prévue le 14 mars est reportée jusqu’à la veille du bureau politique qui se tiendra le 21 mars 2015 à 9 heures au King Fahd Palace. En conséquence, les candidatures peuvent être déposées à la permanence nationale Oumar Lamine Badji, siège de la commission nationale des investitures.
Superviseurs départementaux
Pour mieux préparer 2017, l’Apr a décidé d’envoyer des superviseurs au niveau de chaque département du pays pour remobiliser le parti. Le départ des superviseurs était prévu le week-end dernier, mais il y a eu un report in extrémis. Ce qui n’a pas empêché le questeur de l’Assemblée nationale, Daouda Dia, de faire le déplacement à Kédougou. Sur place, il a rencontré les différents responsables et les a incités à
appeler les militants à s’inscrire massivement sur les listes électorales.
Grand wakh wakhet
S’il y a un grand adepte du «Ma Wahone Wakhete», c’est vraiment le maire de Tivaouane Malick Diop. L’ancien responsable du Pds qui a migré entre-temps vers les prairies beiges marron de l’Apr a été rattrapé par son passé de pro- Wade et de très hostile adversaire de Macky. Le jeune responsable libéral de Tivaouane, Abdoul Aziz Sall très outré par les attaques du maire de Tivaouane contre Wade nous a rendu visite avec un document rédigé par Malick Diop lors de la dernière présidentielle. Dans ce document intitulé : «Pourquoi Oui Wade et Non Macky», l’actuel souteneur de l’actuel locataire du Palais tressait des lauriers à Wade et fusillait Macky. Pour vanter les mérites de Wade et appeler Tivaouane à lui accorder un troisième mandat, Malick Diop citait dans le document les grands projets de l’ancien chef d’Etat comme le Plan Reva, la Goana, l’assainissement urbain de Tivaouane avec une enveloppe de 1,9 milliard, la stabilité dans la distribution de l’électricité, l’autoroute à péage, l’aéroport Blaise Diagne, l’usine Senbus de Thiès entre autres.
Grand wakh wakhet…(bis)
Par contre, il fusillait Macky Sall par ses termes : «Inconnu de Tivaouane, il n’a jamais déroulé un programme pour la Ville, n’intègre pas le caractère spécifique des cités religieuses dans ce qu’il appelle abusivement les pôles de développement». L’ex-maire de Tivaouane accusait aussi Macky Sall dans son document d’être la tête de pont des nouveaux colons français comme Vincent Bolloré mais aussi d’être le «Brutus» de la politique sénégalaise qui a poignardé l’homme qui l’a fabriqué (Me Wade). Il disait entre autres que la copie de Macky ne vaut pas l’original de Wade. Aujourd’hui il est avec Macky et attaque son ancien mentor...Le jeune Abdou Aziz Sall décidé à travailler pour le Pds dans la cité religieuse invite Malick Diop à se rappeler ses propos d’hier avant d’attaquer qui que ce soit.
Mécontentement
La Coordination des étudiants de Thiès (Cet) remercie le directeur général de la Poste Ciré Dia pour son soutien multiforme à leur endroit : stages et contrats, location d’immeubles pour héberger 300 étudiants, etc. Tout le contraire du ministre des Forces armées Augustin Tine, éructentils. Alors que depuis cinq mois ils ont déposé une demande d’audience, soutiennent-ils, le ministre les snobe. Ils demandent au Président Macky Sall de le recadrer pour qu’il règle pour la première fois des problèmes pour les Thiessois.
Débauchage
Avant-hier samedi après la réunion du conseil municipal de Louga, le maire Moustapha Diopa reçu des responsables de l’opposition qui ont rallié le parti au pouvoir. Il s’agit entre autres de Amath Sow 1er adjoint au maire de Gandé (Bok Gis Gis), Gallo Bâ 2e Adjoint de Gandé (Pds), Ndiape Faye coordonnateur Pds à Gandé. On peut citer aussi Cheikh Gallo Sow et Assane Ndiaye (conseillers municipaux du Pds), Yoro Sow conseiller commune de Gandé (Bok Gis Gis), Aliou Sow chef de village à Niangal Xoulé, Gallo Sow Chef de quartier, Djiby Sow et Chérif Sow (responsables du Ps à Louga), Aliou Sow président de la maison des éleveurs de Sakal (Pds). Il y a également Diary Bâ, Aminata Sow, Ngoya Sall, Thiané Diack, Fagueye Sow, Babacar Bâ (Conseillers du Pds) et Yacine Sow (Bes Dou Niak). Moustapha Diop entend mener très prochainement une opération dénommée « Zéro Opposant» pour faire rallier toute la classe politique à l’Alliance pour la République (Apr).
Gackou-Colonel Cissé
Après son exclusion de l’Alliance des forces du progrès (Afp) par Moustapha Niasse, Malick Gakou est en train de s’activer en direction de l’élection présidentielle. Le désormais ex-numéro 2 de l’Afp est en train de ratisser large. Dans cette logique, il a reçu le colonel Malick Cissé, secrétaire général du Parti pour la solidarité et le développement (Psd). Ce dernier lui a proposé que sa candidature à la présidentielle soit portée par son parti politique. Toutefois, après s’être entretenu avec le colonel Malick Cissé, Malick Gackou a répondu à son bienfaiteur qu’il va discuter avec ses proches et ses souteneurs pour voir la suite à donner à cette proposition.
Ousmane Bâ se pend
Ousmane Bâ, le conseiller technique chargé de la presse de la Présidence s’est marié avant-hier à la Médina. L’ami de « tous les journalistes » s’est uni à la belle Tabara Diallo devant un parterre d’hommes politiques et de journalistes. La classe politique était fortement représentée. Heureux ménage à Ousmane Bâ et à Tabara Diallo qui travaillait au ministère de la Femme.
INTERPELLATION D’UNE QUARANTAINE DE JEUNES À KINSHASA : Pourquoi Kabila a peur de Y en a Marre
On en sait un peu plus sur les raisons qui ont conduit à l’interpellation de Malal Talla dit “Fou Malade”, Fadel Barro et Aliou Sané hier, à Kinshasa, au cours d’un point de presse. Ils ont été cueillis en même temps que d’autres rappeurs locaux et des burkinabé (formés par Y en a marre) qui ont déjà fait leurs preuves en défenestrant le très solide Blaise Compaoré. Au total donc il y avait une quarantaine de personnes dont un diplomate américain. Il faut savoir que l’alchimie “Y en a marre” correspond parfaitement à la vision que les américains se font de la démocratie. Une société civile en alerte qui veille sur les libertés. Seulement voilà, cela est très loin de la vision du monde, version “Kabila formula”. Ce dernier est dans tous ses états, craignant chez lui, le syndrome Compaoré.
Dakar et Kinshasa se parlent
C’est sans doute pour cette raison que l’Etat du Sénégal a été câblé. Nos sources croient savoir que le Palais a été saisi et briefé sur la question. Et les ministres des Affaires étrangères des deux pays, instruits par leurs chefs d’Etat respectifs, suivent très attentivement le dossier. Très probablement, d’après les échos qui nous parviennent, on va vers un dénouement heureux… Les jeunes de “Y en a marre” se sont rendus en République Démocratique du Congo pour prêter main forte au “Filindi”, qui contestent le pouvoir local qui veut s’accrocher en manipulant la loi fondamentale. Comme au Sénégal en 2011, les jeunes sont à l’avant-garde du combat ; aidés “discrètement”… par les américains. Tout un programme !
CANDIDATURES PDS
Me Wade risque de ne pas trouver candidats pour affronter son fils, pour la candidature du PDS à la prochaine présidentielle. L’on nous signale qu’il n y avait que deux candidats, jusqu’à hier, en tout cas. Or, Gorgui a besoin d’avoir au moins des candidats solides pour que le processus soit crédible. Mais ni Modou Diagne Fada, ni Souleymane Ndéné Ndiaye, encore moins Me Madické Niang ou Aïda Mbodj n’ont déposé leur candidature à la candidature. Karim Wade non plus n’avait pas déposé sa candidature. C’est cela qui explique le report de la réunion du Bureau. Un vrai dilemme pour Gorgui. Mais un bon sondage pour tâter le vrai pouls du PDS…
EMPRUNT OBLIGATAIRE
“L'État ne peut pas revenir sur sa parole". En réaffirmant un soutien total à leur camarade Khalifa Sall, le Parti Socialiste par la voix de son Secrétaire Général a invité le gouvernement à ne pas revenir sur sa parole. “C'est sur la base de l'avis de non-objection de l'État du Sénégal, que l'USAID et le gouvernement fédéral américain se sont engagés dans le processus de l'emprunt obligataire en faveur de la mairie de Dakar. Il n'est pas normal que l'État du Sénégal revienne sur sa parole, aujourd'hui, 3 ans après. L'État, c'est une continuité", a soutenu Ousmane Tanor Dieng en marge de l'installation du nouveau président du mouvement des élèves et étudiants socialistes (MEES) avant-hier à la Maison du parti à Colobane. Pour le secrétaire général du Parti Socialiste, il appartient à l'État de laisser évoluer l'emprunt obligataire et d’encadrer le processus car “c’est dans l'intérêt des populations”.
EMPRUNT OBLIGATAIRE (SUITE)
Restons sur cette polémique entre l’Etat et le maire de Dakar. Et c’est pour dire que le gouvernement ne comprend pas l’attitude de Khalifa Sall (photo) qui, déclare maintenant n’avoir pas besoin de l’autorisation de l’Etat pour faire passer son emprunt obligataire. Une déclaration qui a surpris plus d’un dans les arcanes du pouvoir. “Si le maire de Dakar dit ne pas avoir besoin de l’aval de l’Etat
alors pourquoi a-t-il sollicité les services du ministère de l’Economie et des finances ?”, se demande-t-on du côté du pouvoir. La vérité selon l’Etat, c’est que l’Usaid ne s’est porté garant de l’emprunt obligataire qu’à hauteur de 50%. “Khalifa Sall cherche simplement à politiser le problème car il a tous les éléments et peut résoudre les écueils juridiques en moins de 48 h”, accuse t- on du côté du
pouvoir. Pour le gouvernement donc, le jeu de Khalifa est maintenant connu. Il cherche toujours à se poser en victime pour capter des dividendes politiques…
DISTINCTION
Le prix de la paix à été décerné samedi dernier à Rome au président Macky Sall. C’est Me Omar Youm, Ministre de la Gouvernance Locale, du Développement et de l’Aménagement du Territoire qui a représenté le chef de l’Etat à cette cérémonie. “Le Prix international Méditerranée pour la Paix, décerné par l’Organisation internationale pour les relations diplomatiques (IODR) est une distinction internationale qui récompense le leadership et l’engagement agissant et les efforts inlassables du Chef de l’Etat sénégalais en faveur de la promotion de la paix et de la sécurité en Afrique et dans le monde”, lit-on dans une note don EnQuête détient copie. Selon le Président de l’IODR, le Gouverneur Marra BELLO, “le Sénégal constitue un modèle de stabilité pour sa démocratie active et son attachement aux valeurs de paix dans un contexte international marqué par des menaces et crises multiformes”. Me Youm par ailleurs porte-parole du gouvernement, a transmis aux organisateurs toute la satisfaction et les remerciements du chef de l’Etat, récipiendaire du Prix, pour cet honneur fait au Peuple sénégalais à travers sa personne. Avec toute la littérature qui va avec ce genre de consécration…
LOUGA
Réuni ce weekend en séance ordinaire, le conseil municipal de Louga, a adopté à l'unanimité le budget de la commune pour l'exercice 2015, arrêté à 1,5 milliard francs CFA. “Présidé par maire de Louga, Moustapha Diop, par ailleurs ministre délégué en charge de la Microfinance et de l'économie solidaire, la séance a été marquée par les félicitations des conseillers municipaux à l'endroit du maire pour l'éclairage public et les travaux de rénovation des routes de la localité”, lit-on dans un communiqué rendu public hier. Qui ajoute que le maire Moustapha Diop, a assuré que toutes ses promesses électorales seront tenues et Louga aura un nouveau visage dans un futur proche. On verra bien…
DOHA/DAKAR
La deuxième session de la commission mixte entre le Sénégal et le Qatar a été ouverte hier au Qatar. Coprésidée par le ministre sénégalais des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, Mankeur Ndiaye (photo) et son homologue du Qatar, Docteur Khalid Bin Mohamed Al Attiyah, cette rencontre s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération entre le Sénégal et le Qatar. Elle prend fin aujourd’hui, 16 mars et sera sanctionnée par la signature de l’Accord en matière de Transport aérien entre les deux pays. A cette occasion le ministre Mankeur Ndiaye assiste à des entretiens bilatéraux avec son homologue des Affaires Etrangères, le Ministre du Travail et des Affaires sociales, le Ministre de la Culture, des Arts et du Patrimoine et le Président de l’Autorité des Investissements du Qatar (QIA). La délégation sénégalaise comprend les représentants d'une dizaine de ministères. Un des résultats de la Commission mixte, c’est que le u Qatar s’engage à restaurer l’Ile de Gorée. Cela veut dire que Doha va concrètement aligner les sous pour combattre l’érosion qui menace dangereusement l’Ile, mais aussi dégainer pour la restauration de certains bâtiments historiques déjà classés dans le Patrimoine mondial de l’Unesco.
SERIGNE ASSANE MBACKÉ
Connu comme un farouche pourfendeur du régime en place, le jeune marabout Serigne Assane Mbacké est convoqué aujourd’hui, dans la matinée, par la gendarmerie de Touba. Les hommes en bleu ont reçu un soi-transmis du procureur du tribunal régional de Diourbel. En effet, le jeune chef religieux, président du “Mouvement des Jeunes Marabouts”, communément appelé “Atekh”, doit répondre des actes qui ont conduit à l’incendie des domiciles de Moustapha Cissé Lô, à Touba et à Mbacké, au mois de juin 2014. Toutefois, des sources proches des milieux maraboutiques de la ville sainte soutiennent que des manifestions et des rassemblements pour le soutien du jeune marabout sont prévus devant la brigade spéciale de Touba. Cependant, du côté de la gendarmerie, le commandant Thioune déclare toutes les dispositions de sécurité sont déjà prises pour parer à toute éventualité.
VIOL
La dame M. Sabaly qui a inondé de larmes la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar à cause de la perte de la virginité de sa fille doit se rendre à l’évidence. Que M. D, sa fille de 16 ans et 11 mois n’est plus vierge à cause d’un viol. En fait, le tribunal des flagrants de Dakar a relaxé les deux élèves poursuivis pour détournement de mineur et viol. Ex-candidate au concours de beauté “Miss Labaado”, M. D avait séché les cours, le 3 février dernier pour se rendre à un anniversaire. Rentrée le lendemain, elle a fait croire à sa mère que M. Bâ l’avait droguée avec du jus de fruit et C. M. Coulibaly qui courait derrière elle depuis 2 ans, en a profité pour abuser d’elle. Ce que les deux garçons âgés d’une vingtaine d’années ont réfuté soutenant que M. D qui n’a pas été invitée à l’anniversaire, était restée de son plein gré et a consenti à des relations sexuelles avec Coulibaly qui est en réalité son petit ami. Le tribunal a suivi le parquet en relaxant les prévenus. La partie civile qui réclamait 10 millions de dommages et intérêts a été déboutée
Arrestation de…
Fadel Barro, Fou Malade et Aliou Sané, trois leaders du mouvement «Y en a marre», ont été arrêtés, hier, au Congo Kinshasa, en même temps que des membres du Balai citoyen du Burkina et des activistes congolais du mouvement Lucha. Des arrestations qui ont eu lieu, après une conférence de presse où les propos tenus n’ont pas plu au gouvernement congolais.
…«Y en a marristes»
Selon Rfi, des éléments de la police, des militaires et d’autres agents en civil les ont amenés à bord de trois pick-up. Selon nos sources, toutes les personnes interpellées ont été conduites à l’ANR, l’Agence nationale des renseignements. Les animateurs de Y’en a marre et du Balai citoyen risquent une expulsion du territoire congolais.
Pour sa part, Reuters confirme l’arrestation et l’interrogatoire d’un diplomate US dans un raid des services de sécurité congolais contre des jeunes réunis en atelier sur la démocratie et appartenant à trois nationalités différentes. Les 40 jeunes activistes, musiciens, journalistes arrêtés seraient accusés d’être des « instructeurs militaires » selon le Ministre Kabiliste de l’information Lambert Mende: Source Reuteurs
Réactions
Joint par nos capteurs, le rappeur Simon et non moins membre de «Y en a marre», a confirmé et dénoncé l’attitude des autorités congolaises. «Ce que les frères risquent là-bas, c’est ça notre souci principal. L’opinion internationale est avertie. Mais, nous avons plus peur de ce qui peut arriver à nos frères Congolais qui risquent des accidents et des empoisonnements», a-t-il déclaré. Et d’ajouter : «Ce n’est pas une surprise pour nous. On était au courant de tout cela, on savait que ça allait arriver. Et malheureusement, ça se passe comme ça, c’est dommage. On n’a aucune nouvelle d’eux». Il promet que la lutte va continuer et que rien ne va les arrêter. «Car la jeunesse africaine en a marre de ces Présidents qui veulent perdurer, voire s’accrocher au pouvoir. C’est fini. ‘Y en a marre’ a sur créer un déclic».
Réactions (bis)
Selon nos capteurs, l’arrestation des 3 membres de «Y en a marre» n’a pas laissé insensible SMS. D’après nos machins, il a instruit le ministre des Affaires étrangères et des Sunugaaliens de l’extérieur, de se rapprocher des autorités congolaises et de tout mettre en œuvre pour tirer d’affaire Fadel Barro & Cie. C’est ainsi que Mankeur Ndiaye, depuis Doha au Qatar où il se trouve a saisi son homologue congolais de la situation et du souhait des autorités sunugaaliennes de régler cette affaire. Le ministre congolais des Affaires étrangères a, à son tour, saisi les autorités de son pays et son collègue de l’Intérieur de la demande sunugaalienne avant de câbler Mankeur pour lui dire que les autorités se penchent sur cette question. Mais, nos capteurs renseignent que malgré les diligences pour faire libérer les trois «Y en a marristes», les autorités sunugaaliennes se disent «indignées et très gênées» par cette situation, estimant que «rien ne peut justifier cela, surtout dans un pays où la situation est aussi délicate»
Mort d’un…
C’est hier, aux environs de 9 heures 30 minutes, qu’un drame s’est produit à Dahra Djoloff. Demba Ndao, âgé de 43 ans et habitant le quartier Ngom, dans la commune de Dahra, a été retrouvé enseveli dans les mines de sable distantes de 5 kilomètres de la ville et longeant la route nationale numéro 3, en direction de Linguère. La découverte macabre a été faite par ses autres collègues qui ont remarqué sa longue absence dans l’une des mines de sable où il était entré pour creuser. Malheureusement, l’éboulement du sable l’a tué sur le coup. Alertés, les sapeurs pompiers de Linguère ont vite rallié les mines pour extirper le corps sans vie du sablonnier, avant de le déposer à la morgue du centre de santé de Dahra.
…Sablonnier
Sur décision du procureur de la République, le corps de la victime a été remis à sa famille vers 12 heures pour l’inhumation aux cimetières du quartier de Ngom. Le défunt Demba Ndao, qui exerçait le métier de sablonnier dans ces mines de sable, depuis bientôt 10 ans, était marié et père de 3 enfants. Pour rappel, il y a deux ans de cela, un individu répondant au nom d’Ibrahima Ndao avait été retrouvé enseveli après un éboulement dans ces mines de sable. Face à ces morts récurrentes causées par ces éboulements de sable, les populations riveraines de la carrière demandent la fermeture de ces mines de sable où souvent les sablonniers travaillent sans aucune mesure de sécurité.
Seck-Ndanaan
Il y avait du beau monde samedi au stade Iba Mar Diop où l’Association d'entraide des anciens footballeurs du Sunugaal organisait une journée de don de sang dont le parrain était le ministre de l’Agriculture et de l'équipement rural, Seck-Ndanaan. Pour vous dire, il y avait sur place, le parrain, mais aussi le Premier ministre Momo Dionne et 7 autres ministres en plus d’un vice-prési de l’Assemblée nationale. A côté de la très forte mobilisation des populations qui ont montré leur attachement à Seck-Ndanaan, parrain de la manif, mais aussi à El Hadji Malick Sy Souris, prési de l’ l’Association d'entraide des anciens footballeurs du Sunugaal, cette journée a permis de revoir d’anciens footballeurs qui ont fait la fierté du Sunugaal : Souris, Demba Thioye, Baye Moussé Paye, Chita, Séga Sakho, Lamine Ndiaye… et ont honoré de leur présence la cérémonie.
…Egalement footeux
Mais «nak», il y a une question qui n’a pas manqué de tarauder les esprits. Qu’est-ce que Seck-Ndanaan, double académicien, scientifique réputé vient faire au milieu de ces sportifs jusqu’au bout des ongles ? Ce qui se passe, c’est que le ministre de l’Agriculture et de l'équipement rural en vrai «ndanaan» a plusieurs facettes. Et à côté de son profil d’académicien, il y a sa réelle érudition du football des belles années en plus d’avoir de fortes connexions dans le milieu du sport. Pour ceux qui ne savent pas, Seck-Ndanaan a tapé dans le ballon pour avoir joué à l’Asc Damels de la Médina et a été Secrétaire général de la Jeanne d’Arc dans les années 90. Pour dire que c’est un mordu de foot qui avait été ainsi célébré..
Arène…
Le Rassemblement des entreprises du secteur des technologies de l’information et de la communication (Restic) regrette la construction de l’arène nationale sur le périmètre actuel du Technopôle, sans aucune procédure de concertation objective et de désaffection administrative de l’assiette foncière. Dans un communiqué, il fait savoir que «la loi n° 96-36 du 31/12/96 qui fait de Technopôle une zone économique aménagée dont la vocation est d’accueillir des centres de recherche et d’enseignement ainsi que des entreprises développant l’innovation technologique, a pour objectif de «promouvoir la synergie nécessaire à la création de richesse et d’emplois et d’innovations».
…Nationale
Et pour cela, le Restic estime que le site actuel de technopôle accueille des équipements techniques de dernière génération d’operateurs publics qui y ont investi des ressources importantes pour dérouler les opérations de cœur de réseau en vue de satisfaire les besoins des usagers dans les domaines de le téléphonie fixe, mobile et internet. En plus, indique le bureau exécutif du Restec, le site actuel concentre des nœuds de raccordement et des dorsales en fibres optiques qui ont participé au maillage du territoire national en points de raccordement et nœuds d’accès qui contribuent à la distribution de la connectivité sur tout le territoire national. Aussi, il appelle à «plus de concertation entre toutes les parties prenantes afin que les intérêts des uns et des autres soient pris en compte dans le respect des lois de notre pays qui, nous le rappelons, affectent le site aux entreprises et entrepreneurs dans les Ntic».
Démissionnaires Ld
Comme annoncé, les démissionnaires de la Ligue démocratique ont tenu les 13 et 14 mars 2015 à Ndakaaru, l’assemblée générale constitutive du Parti africain pour la renaissance et l’émergence/Suxxali Senegaal (Pare Suxxali Senegaal). Au terme de cette AG qui a enregistré la participation des délégués venus des différentes régions du pays, il a été élu à l’unanimité le Conseil Stratégique, instance dirigeante du Pare, avec à sa tête, Abdou Karim Fall, comme président du parti. Il est secondé par Tabara Ndiaye 1ère vice présidente et Nfamara Sagna, 2ème vice président. Rama Jandji est la Présidente nationale des femmes, Harouna Barry (Président national des jeunes) et Mamadou Lamine Diassé devient Président des élèves et étudiants du parti.
Pare Suxxali Senegaal
Restons à cette Ag constitutive de Pare Suxxali Senegaal dont les responsables disent n’avoir pas invité les partis politiques sunugaaliens à leur rencontre «pour marquer (leur) indépendance et (leur) autonomie sur l’échiquier politique». Pare Suxxali Senegaal se veut ainsi, s’agissant de ses orientations politiques, un «parti de gauche avec une idéologie fondée sur la social-démocratie, le panafricanisme, la paix, la justice, la démocratie, l’équité, la transparence et le progrès social». Il dit être un «parti non aligné ouvert à la concertation avec tous les partis politiques avant de nouer une alliance autour des intérêts exclusifs du peuple (sunugaalien)». Pare Suxxali Senegaal se veut aussi un «parti de type nouveau et innovant pour travailler au mieux être des populations (sunugaaliennes) et africaines en levant les contraintes géopolitiques et géoéconomiques.
Tanor
Le Parti socialiste «a un agenda que personne ne pourra troubler». C’est l’assurance donnée, avant-hier, par Ousmane Tanor Dieng, à l’issue de la réunion des sections socialistes de la coordination départementale de Mbour qu’il a présidée. OTD de souligner : «Ce n’est pas parce que des gens interviendront, ici, parleront à droite et à gauche, que nous allons changer. Je suis constant dans mon discours. J’ai toujours indiqué que chaque chose en son temps. Je continue à penser que quand on a un mandat de cinq ans, ce n’est pas au bout des deux ou trois premières années qu’il faut se lancer encore dans une autre campagne. Il y a un temps pour travailler et un temps pour compétir».
Tanor (bis)
Sur sa lancée, le leader des «verts» dira : «Au Ps, il y a des procédures qui sont connues, qui sont éprouvées pour toutes les décisions qui seront prises en direction d’élections locales ou nationales. Le moment venu, lorsque les instances du parti ouvriront la voie pour savoir ce qu’on va faire, en ce moment-là, je dirai clairement ce que je vais faire et personne ne peut m’influencer dans ce que j’ai décidé et que je sais et que je ne dirai pas». A l’en croire, «le Ps est un parti structuré, organisé, où il peut y avoir de petites ou plus ou moins grandes discussions et même des invectives entre les grands responsables, mais nous retombons sur nos pieds, parce que nous avons des structures qui sont faites pour gérer les problèmes». Et de menacer : «Je ne vais pas laisser les gens installer le désordre dans le parti». Il estime que «le débat est utile, mais il ne doit pas être la division».
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La date limite de dépôt des candidatures à la candidature du Pds à la prochaine élection présidentielle initialement prévue le 14 mars 2015 a été reportée jusqu’à la veille de la réunion du Bureau politique prévue samedi prochain, 21 mars 2015, à partir de 9 heures, dans un hôtel de la Place. L’information émane de la Commission nationale des investitures du Pds. Sada Ndiaye et Cie qui ont rendu public, hier, un communiqué, ajoutent : « En conséquence, les candidatures peuvent être déposées à la permanence nationale Oumar Lamine Badji, siège de la Commission nationale des investitures».
Mariama Sarr
C’est toujours la saison des amourettes au sein du gouvernement de SMS. En effet, après le Secrétaire d’Etat à la Communication, Yaxam Mbaye et le ministre de l’Intérieur, Abdoulaye Daouda Diallo, qui ont, respectivement, trouvé chaussures et nouvelles chaussures à leur pied, c’est autour d’un membre du gouvernement de se faire passer la corde au cou, cette fois-ci. La dame en question, c’est Mariama Sarr, ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfance. Et il faut dire que la mairesse de la ville de Kaolack n’est pas allée chercher loin pour trouver «l’âme sœur». Elle est en effet tombée sous le charme d’un certain Mohamed Ndiaye «Rahma», homme d'affaires et président du mouvement «Rahma», qui n’est autre que son 8e adjoint dans le bureau du Conseil municipal de Kaolack. Le «Al Khayri» a été célébré, hier, après la prière de 17 heures, dans l’intimité familiale de la nouvelle mariée qui se trouve présentement aux Etats-Unis. Heureux ménage !
Washington, 15 mars 2015 (AFP) - Un groupe de dix Américains du personnel de santé ont été évacués de Sierra Leone de crainte qu'ils n'aient été exposés au virus Ebola, ont rapporté samedi des responsables américains.
La décision a été prise après que des tests eurent confirmé qu'un Américain du personnel médical travaillant pour l'ONG Partners in Health avait contracté la maladie en Sierra Leone et avait été rapatrié.
Dans un état grave, il était soigné vendredi dans un hopital près de Washington. Les dix bénévoles qui pourraient avoir été en contact avec lui étaient en cours d'évacuation sur un vol spécial, ont rapporté les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) dans un communiqué.
"Les CDC sont en mesure de confirmer que dix Américains du secteur de la santé qui s'étaient portés volontaires en Sierra Leone sont en train de regagner les Etats-Unis pour y être placés sous observation conformément aux recommandations des CDC", a précisé à l'AFP une porte-parole de l'institution, Kathy Harben.
La fièvre hémorragique n'a pour l'instant été confirmée chez aucun d'eux mais ils vont être placés près de centres médicaux équipés contre la maladie d'Ebola, soulignent les CDC.
Ils seront soumis à une surveillance médicale et pourront éventuellement être placés en isolement pour une durée de 21 jours, correspondant à la période d'incubation, sur une base volontaire, ajoute l'agence sanitaire.
Quiconque présenterait des symptomes d'Ebola sera transféré dans un centre spécialisé. Jeudi, l'Organisation mondiale de la santé a annoncé que l'épidémie qui trouche essentiellement trois pays d'Afrique de l'Ouest, Sierra Leone, Liberia et Guinée, avait fait plus de 10.000 morts depuis son déclenchement en décembre 2013. En Sierra Leone, 3.655 personnes sont décédées, selon l'OMS.
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MALI : RÉOUVERTURE DU BAR DE BAMAKO VICTIME D'UN ATTENTAT
Bamako, 15 mars 2015 (AFP) - Le restaurant-bar "La Terrasse" a rouvert samedi soir à Bamako, avec des mesures de sécurité renforcées, une semaine après avoir été la cible d'un attentat jihadiste qui a fait cinq morts, a constaté un journaliste de l'AFP.
Trois Maliens, un Français et un Belge ont péri dans l'attaque du 7 mars, qui a été revendiqué par le groupe jihadiste Al-Mourabitoune de l'Algérien Mokhtar Belmokhtar. Pour accéder à ce haut lieu de la vie nocturne dans le quartier de L'Hippodrome, au coeur de la capitale malienne, il faut désormais se soumettre à une fouille, y compris au détecteur de métaux, sous la surveillance d'agents de sécurité privée.
"J'ai rouvert le restaurant à l'honneur de ceux qui sont morts. (...) J'ai renforcé la sécurité. J'essaie de trouver des policiers ou gendarmes avec l'Etat. Mais je n'ai encore rien eu", a déclaré à l'AFP Wahib Assy, 70 ans, fondateur il y a dix ans de l'établissement qui compte une boîte de nuit au rez-de-chaussée et un bar-restaurant avec piste de danse à l'étage.
"On est là. Les activités vont continuer au Mali. On ne peut pas arrêter ça. (...) Je vais lutter. J'ai une trentaine d'employés" qui ont "autant de familles à nourrir", a ajouté M. Assy. La rue sur laquelle donne l'établissement, habituellement très fréquentée les week-ends, était fluide dans la nuit de samedi à dimanche.
La Terrasse, qui attirait avant l'attentat de nombreux nationaux et étrangers, ne comptait pour sa réouverture qu'une trentaine de clients, dont une vingtaine d'Occidentaux. Parmi eux figurait un Européen qui a refusé de s'identifier, assurant qu'il était déjà sur place le soir de l'attentat, dans la nuit du 6 au 7 mars.
"J'aurais pu être parmi les victimes. Mais je suis revenu et je reviendrai. (...) Il ne faut jamais céder" à la peur, a-t-il affirmé. Fatou, une Malienne, a de son côté indiqué avoir accompagné des amis, avec toujours la peur au ventre:
"On ne peut pas avoir à l'esprit ce qui s'est passé et ne pas avoir peur..." Selon des sources proches du dossier, l'enquête sur ce premier attentat à frapper des Occidentaux à Bamako, cible une dizaine de "véritables terroristes organisés", dont un Russo-Malien. Un suspect présenté comme un des auteurs présumés de l'assaut a été tué vendredi à Bamako lors d'une opération policière, d'après des sources officielles et sécuritaires.
NIGERIA : 45 VILLAGEOIS TUÉS DANS LE CENTRE DU PAYS, DES ÉLEVEURS SUSPECTÉS
Kano (Nigeria), 15 mars 2015 (AFP) - Au moins 45 villageois ont été abattus dimanche lors d'un raid mené à l'aube dans un village de l'Etat nigérian de Bénoué, au sud d'Abuja, par des hommes soupçonnés d'être des éleveurs, a-t-on appris auprès d'un porte-parole de la police et d'un parlementaire.
Au Nigeria, des violences communautaires opposent régulièrement éleveurs fulani (peuls) et agriculteurs. "Quarante-cinq personnes, dont des femmes et des enfants, ont été tuées ce matin lors d'une attaque sur le village d'Egba... dans l'Etat de Bénoué, vraisemblablement par des éleveurs", a dit à l'AFP le porte-parole de la police de l'Etat, Austin Ezeani.
"Plusieurs autres personnes ont été blessées dans cette attaque à la machette et à l'arme à feu", a-t-il ajouté. Un député local, Audu Sule, évoquait quant à lui un bilan d'environ 50 morts.
"Autour de 50 personnes ont été tuées dans le village d'Egba qui fait partie de ma circonscription lors d'un raid mené à l'aube", a-t-il témoigné auprès de l'AFP. Les agresseurs sont venus en grand nombre, tous armés de fusils AK47 (des kalachnikovs, ndlr)".
"Ils ont ouvert le feu sur le village qui dormait encore, tuant des habitants, dont des femmes et des enfants", a raconté l'élu. Aucune arrestation n'a été réalisée pour l'instant, mais la police traque les agresseurs qui ont fui dans la brousse après le massacre, a précisé le porte-parole de la police.
"C'était une attaque surprise (...). Elle a eu lieu vers 06H00 du matin (05H00 GMT). Les policiers sont sur les traces des assaillants et nous avons bon espoir de les attraper", a déclaré Austin Ezeani, selon lequel "cette zone est instable depuis quelque temps à la suite d'affrontements entre fermiers et éleveurs".
Des centaines de personnes sont tuées chaque année au Nigeria lors d'attaques et de représailles opposants les éleveurs fulani aux fermiers. En avril 2014, une attaque de ce type attribuée à des éleveurs fulani avait fait plus de 79 morts dans le nord du Nigeria.
Un chef communautaire avait même évoqué 120 corps enterrés. Depuis plus d'une décennie, les affrontements sur des questions liées à la terre sont fréquents entre éleveurs de bétail musulmans fulani et communautés chrétiennes, notamment dans le centre du Nigeria, pays divisé entre un nord à majorité musulmane et un sud à majorité chrétienne.
Les violences entre communautés d'agriculteurs et d'éleveurs auraient fait 10.000 morts en vingt ans dans le centre du Nigeria, selon les estimations d'organisations de défense des droits de l'Homme, notamment Human Rights Watch.
Les chefs peuls se plaignent depuis des années de la perte de terres d'élevage, ce qui nourrit leur hostilité vis-à-vis de leurs voisins agriculteurs. Ils se disent victimes d'une discrimination systématique.
Les conflits diffèrent toutefois d'un Etat à l'autre, avec souvent un aspect religieux, surtout dans les régions où les fermiers sont majoritairement chrétiens.
BOKO HARAM INCENDIE DES MAISONS À BAMA, DES CENTAINES D'HABITANTS CHASSÉS
Kano (Nigeria), 15 mars 2015 (AFP) - Des centaines d'habitants de la ville de Bama, dans le nord-est du Nigeria, ont été chassés de leurs maisons incendiées par les islamistes de Boko Haram, qui contrôlent depuis sept mois cette cité stratégique que l'armée nigériane cherche à reprendre, selon des témoignages recueillis par l'AFP dimanche.
Les combattants islamistes ont averti samedi les habitants qu'ils devaient évacuer leurs maisons avant qu'ils n'y mettent le feu, selon des habitants Bama, deuxième ville de l'Etat de Borno. Ils se sont réfugiés à Maiduguri, la capitale de cet Etat, à environ 70 kilomètres.
"Ils sont venus vers midi (11H00 GMT), avertissant que tous ceux qui voulaient quitter la ville devaient partir, et, peu de temps après, ils ont commencé à mettre le feu aux maisons", a raconté un habitant, Umar Kaka, arrivé à pied à Maiduguri dimanche.
"Tous les habitants n'ont pas pu partir, parce que certains sont malades ou trop vieux, et nous avons peur qu'ils aient été brûlés avec les maisons". Bama est une ville historique et un verrou stratégique de la région.
Boko Haram en avait pris le contrôle en septembre 2014, y commettant des massacres et, déjà, incendiant de nombreuses maisons. Mais l'armée nigériane a déclenché il y a plusieurs jours une opération pour la reprendre.
"Nous avons appris que des soldats venaient. Ils ont progressé sur deux fronts vers Bama et ont rencontré une résistance à Boboshe et Yale (deux villages voisins, ndlr), mais ont battu les hommes de Boko Haram", a déclaré un autre habitant de Bama, Ibrahim Kyari, arrivé à Maiduguri à moto.
"Qu'ils demandent aux habitants de partir nous a surpris, parce qu'ils nous gardaient prisonniers (dans la ville, ndlr) depuis sept mois", a-t-il témoigné. Ibrahim Kyari a en outre raconté avoir vu sur la route de Maiduguri "beaucoup de gens, dont des femmes et des enfants, pendant que des soldats se dirigeaient vers Bama".
L'armée nigériane, longtemps surclassée par Boko Haram, a repris l'offensive il y a un mois et demi, appuyée par les armées de pays voisins, Tchad, Cameroun et Niger.
Les forces nigérianes disent avoir repris plusieurs dizaines de localités aux insurgés. Le gouvernement affirme vouloir en finir avec Boko Haram avant l'élection présidentielle du 28 mars.
FADEL BARRO ET SES CAMARADES DE "Y'EN A MARRE" ARRÊTÉS À KINSHASA
Kinshasa, 15 mars 2015 (AFP) - Le meneur du groupe sénégalais "Y'en a marre", Fadel Barro, deux autres membres de son mouvement, et plusieurs activistes pour le changement en Afrique, burkinabè et congolais ont été arrêtés dimanche après-midi à Kinshasa alors qu'ils participaient à une réunion d'échange sur "l'engagement citoyen", ont constaté des journalistes de l'AFP.
Trois journalistes français - un photographe de l'AFP, une correspondante de la radio-télévision belge RTBF, et un caméraman de la BBC - qui couvraient la rencontre, ainsi qu'un ressortissant français qui participait à son organisation et un diplomate américain ont également ont été détenus pendant plusieurs heures au siège de l'Agence nationale du renseignement (ANR) dans la capitale de la République démocratique du Congo après avoir été interpellés par les forces de l'ordre sur les lieux de la rencontre.
Ils ont été relâchés dans la soirée, ainsi qu'un autre journaliste congolais travaillant pour la BBC, mais on était sans nouvelle vers 21h00 GMT d'un journaliste congolais de la chaîne Antenne A appréhendé en même temps qu'eux.
Les deux autres membre de "Y'en a marre" arrêtés sont Aliou Sané et le rappeur Fou malade. Le Burkinabè Sidro Ouedraogo du mouvement "Balai citoyen" était lui aussi détenu.
Un des principaux organisateurs du mouvement d'indignés de la ville de Goma (est de la RDC) Lucha (Lutte pour le changement) et un autre du mouvement Filimbi ("coup de sifflet" en swahili) ont également été arrêtés lors de la descente des forces de l'ordre dans le centre culturel "Eloko ya Makasi" du quartier Masina sans fil dans le sud de Kinshasa, selon plusieurs journalistes.
Au total, une trentaine de personnes ont été appréhendées, selon ces témoins. Selon les organisateurs, la rencontre qui avait commencé la veille avait pour but de "concevoir un outil de sensibilisation [et] de plaidoyer sur l'engagement citoyen susceptible d'atteindre" la jeunesse.
De même source, on estime que "les peuples en Afrique sont décidés [à] se serrer les coudes face aux défis de la misère innommable, d'un processus démocratique laborieux, de l'instabilité permanente [...] d'une gouvernance aux antipodes des attentes de la population."
Les autorités congolaises ont dénoncé auprès de l'AFP le caractère illégal de la rencontre. "Un Burkinabé qui fait la révolution au Burkina c'est un révolutionnaire. Un Burkinabé qui vient faire la révolution au Congo, c'est une agression", a déclaré le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende.
"On ne va pas laisser faire ça. C'est de l'aventurisme, c'est très grave", a ajouté M. Mende. Par ailleurs ministre des Médias, il a assuré que "les journalistes ne sont pas autorisés à couvrir" ce genre d'événements. Un autre haut responsable gouvernemental a assuré que "le Burkina Faso ça ne marchera jamais ici (...) les services font leur travail".
BASSOLÉ QUITTE L’ARMÉE, DERNIÈRE ÉTAPE AVANT SA CANDIDATURE
Ouagadougou, 15 mars 2015 (AFP) - Djibrill Bassolé, l'ex-chef de la diplomatie du président déchu Blaise Compaoré, a annoncé dimanche son départ de l'armée, dernière étape avant sa candidature à la présidentielle d'octobre au Burkina Faso pour laquelle il pourrait être l'un des favoris.
Un décret signé du président Michel Kafando et du Premier ministre Isaac Zida, également ministre de la Défense, l'a mis à sa demande "en disponibilité" de l'armée durant "deux ans" pour "convenance personnelle", a indiqué ce général de gendarmerie lors d'une conférence de presse.
"J'ai vis-à-vis des lois et règlements de mon pays la possibilité désormais de m'engager en politique", a commenté Djibrill Bassolé. L'annonce officielle de sa candidature "n'est plus qu'une question de jours maintenant", a-t-il poursuivi.
M. Bassolé, qui fut l'incontournable chef de la diplomatie de M. Compaoré, avait annoncé à demi-mot sa candidature fin février. "Très bientôt, je prendrai congé de l'armée et me mettrai à la disposition de la nation", avait-il lancé.
Médiateur tout-terrain, notamment dans les conflits en Côte d'Ivoire et au Mali, cet homme aux manières policées et habitué des médias fut un pilier de la diplomatie de Blaise Compaoré et apparaît comme l'un des favoris pour la prochaine présidentielle.
Djibrill Bassolé a été l'un des rares dignitaires de l'ancien régime à ne pas avoir vu son domicile incendié lors des émeutes qui ont conduit au départ sans gloire de Blaise Compaoré.
Une trentaine de partis politiques et des organisations majeures de la société civile ont récemment demandé "l'exclusion" des militaires du "jeu politique", un message dont il était, tacitement, le principal destinataire.
"Il ne faut pas pointer du doigt des catégories de citoyens pour leur dire : +Vous, vous n'avez pas droit+. Il vaut mieux dans ces conditions s'en tenir (...) à la Constitution", a répondu l'ex-médiateur conjoint UA/ONU pour le Darfour, réfutant toute "militarisation de la politique".
Le Burkina Faso, pays très pauvre du Sahel, est dirigé pour un an par un ex-diplomate, le président Michel Kafando, et un lieutenant-colonel, le Premier ministre Isaac Zida, numéro 2 de la garde présidentielle sous l'ancien régime. Ils doivent céder le pouvoir à l'issue d'élections présidentielle et législatives prévues le 11 octobre.