Nicolas Jackson a encore été performant ce week-end, avec le septième but inscrit ce samedi lors de la victoire de Chelsea devant Sheffield United. L’attaquant des Lions comble un passage à vide de quatre journées et relance du coup les Blues suite à deux défaites successives en Premier League. La bonne nouvelle du week-end est l’annonce le retour du latéral droit de Youssouf Sabaly qui devrait reprendre la compétition à partir de janvier prochain. C’est moins le cas pour un autre cadre de la Tanière. Après l’indisponibilité de Nampalys Mendy, l’incertitude plane sur le gardien Seny Dieng qui est sorti sur blessure.
Nicolas Jackson a encore été décisif ce week-end en relançant son Chelsea. Après quatre journées sans marquer, l’international sénégalais a fait trembler les filets en marquant le deuxième but de la victoire contre Sheffield United (2-0) dans le cadre de la 17e journée de Premier League. Après l’ouverture du score à la 54e, les Blues se sont appuyés sur le Sénégalais pour faire le break à la 61e minute. Arrivé cette saison, en Angleterre, l’attaquant des Lions épingle ainsi son 7e but dans le champion anglais. En Ecosse, le week-end s’est achevé sur une bonne note pour son compère Abdallah Sima qui a remporté hier, dimanche, avec Glasgow Rangers, le trophée de la League Cup écossaise suite à sa victoire contre Aberdeen en finale au Hampden Park (1-0).
L’autre bonne nouvelle du weekend est le retour de Yousouph Sabaly. Victime d’une entorse du ligament du genou droit, contractée depuis novembre, le latéral droit du Réal Bétis devrait reprendre la compétition au début du mois de janvier. Son entraîneur Manuel Pellegrini qui l’a annoncé ce samedi en conférence laisse entrevoir une bonne nouvelle prés d’un mois avant la CAN. «Il devrait être en conditions sur les premiers jours du mois de janvier. Il a commencé à retoucher le ballon et on espère le récupérer après les fêtes de Noel », a-t-il déclaré. Une annonce qui devrait satisfaire Aliou Cissé qui compte sur son polyvalent latéral droit pour la Coupe d’Afrique des Nations, dont le coup d’envoi est prévu le 13 janvier prochain en Côte d’Ivoire. Le sélectionneur des Lions croise toutefois les doigts pour un autre cadre. Après l’indisponibilité de Nampalys Mendy, une autre incertitude plane en effet sur Seny Dieng. A moins d’un mois de la CAN, le gardien de but de Middlesbrough s’est blessé ce samedi et a été contraint de sortir à la fin de la rencontre remportée contre Swansea (1-2).
TEUNGUETH FC GARDE SON FAUTEUIL, LE CASA SPORTS SIGNE SA PREMIERE VICTOIRE
Teungueth FC va encore garder les commandes de la Ligue 1 après le partage des points concédé ce dimanche en déplacement contre la Sonacos (0-0) pour le compte de la 8e journée
Teungueth FC va encore garder les commandes de la Ligue 1 après le partage des points concédé ce dimanche en déplacement contre la Sonacos (0-0) pour le compte de la 8e journée. Avec 16 points, le club rufisquois reste en tête et garde une avance de deux points sur son dauphin le Jaraaf qui a été accroché à domicile par l’As Pikine. Cette journée a été marquée par la première victoire que le Casa Sports, lanterne rouge, signée sur sa pelouse à Kolda.
Teungueth FC, a conforté son fauteuil avec le point du match nul (0-0) obtenu en déplacement du stade Lat Dir de Thiès devant le Sonacos de Diourbel, désormais première équipe relégable (13e ; 6 points). C’était pour le compte de 8e journée de la Ligue 1. Leaders avec 16 pts, les Rufisquois maintiennent encore au classement une minime avance sur leur dauphin, le Jaraaf (2e, 14 pts). Des «Vert Blanc» qui ont été accrochés (0-0) sur leur pelouse par l’As Pikine (4e, 12 points). Une rencontre que les Pikinois ont disputé sans leur public. Contraints au match nul (1- 1) par l’US Ouakam (7e ; 9 points), les Académiciens de Dakar Sacré- cœur (3e, 14 pts), conservent leur place sur le podium à deux points du leader. Après le changement d’entraîneur intervenu au lendemain de la 6e journée, le Casa Sports a réussi sous la direction de son entraîneur intérimaire Cheikh Cissé, à se donner un bol d’air au stade municipal de Kolda en décrochant sa première victoire (1-0) face à Génération Foot (10e ; 8 points).
Le club Ziguinchorois est toutefois loin du compte puisqu’il reste toujours lanterne rouge (14e, 5 points), de la saison. Pour les autres rencontres, l’Us Gorée a dominé hier, dimanche (2-1) au stade Iba Mar Diop, le Stade de Mbour (12e ; 6 points). Un précieux succès qui permet aux Insulaires de se maintenir à la 11e place (7 pts).
De son côté Diambars de Saly s’est imposé (1-0) au stade Lat Dior de Thiès, devant les promus de Jamono de Fatick (8e ; 9 points). Ce court succès, permet aux Académiciens de grimper à la 6e place (9 pts). Tenu en échec (0- 0) sur sa pelouse du stade Amadou Barry, par la Linguère de Saint-Louis (5e ; 11 points), le Guédiawaye FC ne bouge pas et stagne encore à la 9e place avec 9 points).
UNE FORTE COUCHE DE POUSSIERE DENSE ATTENDUE JUSQU’A MARDI
Dans son bulletin paru ce week-end, l’Agence nationale de l’aviation et de la météorologie (ANACIM) a annoncé une couche de poussière dense qui va toucher tout le territoire sénégalais, à partir de l’après-midi de samedi 16 décembre et se renforcera
Dans son bulletin paru ce week-end, l’Agence nationale de l’aviation et de la météorologie (ANACIM) a annoncé une couche de poussière dense qui va toucher tout le territoire sénégalais, à partir de l’après-midi de samedi 16 décembre et se renforcera progressivement au fil de la semaine notamment jusqu’au mardi 19 décembre prochain.
Cette couche de poussière, souligne l’ANACIM, affectera profondément les régions Nord mais aussi Dakar et l’Est du pays. Par contre, les régions du Sud du pays seront moins touchées, a précisé l’Agence nationale de la météorologie.
Concernant par ailleurs, à la fraicheur, les prévisionnistes ont également annoncé qu’en début de semaine (à savoir le lundi 18 et mardi 19 décembre) les températures accuseront une baisse notable sur l’ensemble du pays. Cette baisse, dit-on, s’accentuera au fil de la semaine.
L’AFP ET LE PS INVESTISSENT AMADOU BA
Feu vert pour Amadou Ba. Les partis politiques alliés ont damé le pion à l’Alliance pour la République. Entre mobilisation, reconnaissance, hommage, engagement, promesses, les deux congrès d’investiture ouvrent la campagne pour Amadou Ba en attendant Apr
Mariame DJIGO & N C GOMIS |
Publication 18/12/2023
Feu vert pour Amadou Ba. Les partis politiques alliés ont damé le pion à l’Alliance pour la République. Ce week-end, l’Alliance des forces du progrès (AFP) et le Parti Socialiste ont investi l’actuel Premier ministre, candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar à la prochaine élection présidentielle. Entre mobilisation, reconnaissance, hommage, engagement, promesses, les deux congrès d’investiture ouvrent la campagne pour Amadou Ba en attendant son parti, l’APR. C’est la deuxième fois que les deux formations politiques de gauche, membres de la coalition majoritaire, investissent à la présidentielle un candidat non issu de leurs rangs.
CONGRÈS EXTRAORDINAIRE D’INVESTITURE DU PS : AMADOU BA SUR LES TRACES DU PRESIDENT MACKY
Le Parti socialiste (Ps) consacre définitivement sa jurisprudence de 2019 sur le cas du président sortant Macky Sall, premier candidat non socialiste investi par l’ancien parti au pouvoir lors d’une élection présidentielle. En effet, venus des 14 régions du pays et des 138 coordinations du Parti, les responsables du Parti socialiste ont pris part, le samedi 16 décembre, au congrès extraordinaire d’investiture de l’actuel Premier ministre et candidat désigné de la coalition Benno Bokk Yakaar pour la présidentielle de 2024. Tenue dans la salle des Congrès bondée des mondes, cette rencontre a été présidée par Mme Aminata Mbengue Ndiaye, Secrétaire général du Parti socialiste. Dans son allocution devant ses camarades socialistes mais aussi des invités de la coalition Benno Bokk Yakaar, la présidente du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct) a rappelé que « l’organisation de ce Congrès extraordinaire repose sur le respect de nos textes statutaires et réglementaires qui stipulent que le candidat du Parti à l’élection présidentielle doit être investi par un congrès ». « Dans une démarche propre à l’histoire de notre Parti, attachés que nous sommes à la transparence, au dialogue et à la démocratie, la question de la désignation de notre candidat a fait l’objet de larges concertations internes et l’option de désigner un militant issu de nos rangs a même été évoquée », a-t-elle souligné avant de faire remarquer. « Cependant, les conclusions issues du séminaire, organisé par le Bureau politique, les 11 et 12 février 2023, suite à des échanges constructifs et un débat ouvert et franc, ont recommandé la confirmation de l’ancrage du Parti socialiste au sein de la Coalition Benno Bokk Yakaar ». Poursuivant son propos, elle a par ailleurs salué « l’originalité et l’objectivité du processus de sélection » mis en place par la Conférence des leaders de Bby sous l’impulsion de son président Macky Sall et qui a abouti à la désignation du Premier ministre Amadou Ba qui selon elle, « a toute la confiance du Parti socialiste qui, en toute responsabilité, votera en sa faveur, au nom d’une certaine idée du Sénégal, pour sa grandeur et sa stabilité dans le concert des nations respectables et respectées ». Prenant la parole à son tour, le candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar tout en remerciant les responsables socialistes pour cette mobilisation et engagement qui « montrent que le Parti socialiste de feu Ousmane Tanor Dieng n’a qu’un seul et unique candidat et c’est moi ». « Tous ceux qui font le tour du Sénégal en se proclamant candidat du Parti socialiste, qu’ils sachent que c’est du temps perdu », a-t-il lancé à l’endroit certainement de l’ancien maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall, et son ex-camarade de parti, Jean Baptiste Diouf, candidats déclarés à cette élection présidentielle du 25 février 2024 issus des rangs socialistes mais non investis par leurs camarades.
AFP : MOUSTAPHA NIASSE INTRONISE AMADOU BA
Hier, dimanche 17 décembre, le Grand Théâtre national été pris d’assaut par des militants chauffés en vert et bleu pour ce congrès d’investiture. Amadou Ba a été officiellement intronisé candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar à la présidentielle de février 2024 par l’Alliance des forces de progrès (AFP). Le parti de Moustapha Niasse lui a apporté son soutien et affiché son unité pour la victoire au soir du 25 février. « Nous allons tout faire pour que tu sois président le 25 février prochain! (…) Nous devons faire le travail en parfaite union. Nous devons nous unir », a déclaré Moustapha Niasse. Prenant la parole, le Premier ministre Amadou Ba a dit mesurer la responsabilité. « Je ressens et mesure le poids de la responsabilité et de la confiance que vous placez en moi. Et je vous dis, avec humilité et engagement, que j’accepte d’être investi comme candidat de Votre parti et de Notre coalition pour l’élection présidentielle de février 2024 », a-t-il fait savoir.
AMADOU BA : « C’EST DANS CET ESPRIT QUE JE ME SENS PRET POUR PRESIDER AUX DESTINEES DU SENEGAL »
Le candidat de la coalition présidentielle qui a salué « le compagnonnage entre l’Alliance des forces de progrès et le président de la République Macky Sall », a ainsi appelé les militants à l’unité. « L’heure est venue de dépasser les divisions, de cultiver le respect et de privilégier le dialogue pour construire un Sénégal plus fort, plus inclusif, plus stable et plus prospère. C’est dans cet esprit que je me sens prêt pour présider aux destinées du Sénégal parce que je sais que nous allons gouverner ensemble si les Sénégalaises et Sénégalais nous accordent leur suffrage. Notre Coalition en a déjà administré la preuve avec une élégance républicaine inédite. Alors, unissons-nous pour le bien supérieur de notre nation », a soutenu Amadou Ba. Il a profité de l’occasion pour faire fart de son programme qui constitue « un prolongement du Plan Sénégal Emergent ». Il envisage, entre autres, « d’améliorer les politiques de créations d’emplois », « d’intensifier les efforts dans le domaine des activités numériques », « de continuer à promouvoir une diplomatie économique inclusive ».
LE DEPARTEMENT DES SCIENCES POLITIQUES DE L’UGB PORTE LA REFLEXION
La démocratie au Sénégal n’est pas en crise mais ce sont plutôt les hommes qui incarnent les institutions démocratiques qui les ont mises en crise. La démocratie est un idéal de gouvernance qui ne peut pas être en crise. C’est la conviction du Dr Papa Fara Diallo, enseignant-chercheur et Chef du Département des Sciences Politiques de l’UFR des Sciences Juridiques et Politiques de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. Il s’exprimait avant-hier, samedi 16 décembre à l’occasion de leur journée de réflexion sur le sujet.
L’objectif premier de cette journée de réflexion initiée par les responsables du Département des Sciences Politiques de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis était de permettre aux universitaires de contribuer à clarifier le débat public sur les questions électorales. Ils ont voulu ainsi anticiper sur la prochaine élection présidentielle. Ce qui explique d’ailleurs le thème qui porte sur « la démocratie en Afrique : le cas du Sénégal dans le contexte de l’élection présidentielle de février 2024 ».
Abordant ce sujet, l’enseignant-chercheur en droit à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, Dr Papa Fara Diallo par ailleurs Chef du Département Sciences Politiques de l’UFR des Sciences Juridiques et Politiques, a soutenu qu’il ne peut y avoir de démocratie sans pluralisme. Car selon lui, la démocratie n’est pas en crise au Sénégal mais ce sont plutôt les hommes qui incarnent les institutions démocratiques qui ont mis celles-ci en crise. « Ce qu’on a noté depuis quelques années, c’est que la majorité au pouvoir ne laisse aucun espace à l’opposition pour pouvoir s’exprimer. Surtout à la veille des élections, on voit qu’on a utilisé à maintes reprises les leviers de la justice pour empêcher des candidats de participer à l’élection. Je pense à l’affaire Khalifa Ababacar Sall et Karim Wade en 2019 et aujourd’hui c’est Ousmane Sonko qui est dans des démêlés judiciaires. Donc, cela donne une perception négative des citoyens par rapport à l’institution judiciaire. Et l’État de droit s’effondre quand l’État lui-même se soustrait à ses propres règles. Car il y a des décisions de justice qui sont favorables à l’opposant mais que les organes administratifs du pouvoir refusent de respecter », a expliqué le Dr Papa Fara Diallo qui souligne par ailleurs « une forme de captation des institutions judiciaire et administrative par une élite au pouvoir qui n’hésite pas à instrumentaliser ces institutions pour torpiller les stratégies oppositionnelles et pour empêcher la transparence et la sérénité en perspective des élections à venir. »
Selon toujours l’enseignant-chercheur à l’UGB de Saint-Louis, « nous sommes dans une ambiance préélectorale extrêmement délétère parce qu’il y a des enjeux énormes liés à la perte du pouvoir pour la majorité mais aussi à l’accession au pouvoir d’une opposition qui promet la reddition des comptes. » « Aujourd’hui, la question que nombre de citoyens se posent, c’est de savoir si le contexte post-électoral sera apaisé parce que le contexte préélectoral est extrêmement délétère. Ce qui laisse planer des doutes sur la régularité du scrutin et la transparence du processus », a-t-il conclu.
Plusieurs panels ont marqué cette journée de réflexion sur la démocratie qui a réuni des cadres du monde universitaire notamment des analystes politiques, à savoir le Professeur Maurice Soudieck Dione, le Professeur Babaly Sall, le Dr El Hadji Mamadou Mbaye, le Professeur Ibrahima Sylla, le Dr Alassane Ndao, le Dr Mamadou Salif Sané, le Dr El Hadji Bouré Diouf entre autres.
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ALIOUNE LAM MISE SUR LES 3P
Candidat à la candidature de la présidentielle 2024, Alioune Lam du « Mouvement Ensemble pour le vrai changement » était l’invité de l’émission Objection de la radio Sud fm hier, dimanche 17 décembre 2023
Candidat à la candidature de la présidentielle 2024, le Pr Alioune Lam du « Mouvement Ensemble pour le vrai changement » était l’invité de l’émission Objection de la radio Sud fm hier, dimanche 17 décembre 2023. Lors de cette émission, le candidat déclaré à la présidentielle 2024 a décliné son plan d’action. Selon le Pr Lam, quand il sera élu président, il développera le Sénégal en mettant l’accent sur l’agriculture, l’élevage et la pêche.
Développer le Sénégal par les 3P notamment Paysans, Pasteurs et Pêche, c’est la conviction du Pr Alioune Lam du « Mouvement Ensemble pour le Vrai Changement ». Le Pr Lam l’a fait savoir hier, dimanche, dans l’émission Objection de la radio SudFm. Le candidat déclaré à a présidentielle a fait entendre qu’il mettra l’accent sur le développement rural à travers l’agriculture, l’élevage et la pêche qui regroupent près de 67% dans cette tranche et 80% dans sa globalité. « D’abord mettre en place un plan sur le développement avec ces 3p : l’agriculture, l’élevage et la pèche. C’est-à-dire pécheurs, pasteur et paysans. On est 67% dans cette tranche et 80% dans la globalité. Ça veut dire que la population active qui est à 67% dans le monde rural. Et si on arrive à faire en sorte que cette population puisse exceller dans ce qu’elle sait faire, je pense qu’on aura un Sénégal qui va changer. Maintenant pour le 3P, il faut les organiser à fond pour travailler. Il faudrait qu’on prenne des milliards à n’en plus finir comme on a mis dans les infrastructures », a souligné Pr Alioune Lam.
Pour y arriver, le candidat à la candidature de la présidentielle 2024 ajoute qu’il ne s’agit forcément de s’endetter mais il faut inciter les Sénégalais à investir. Ainsi, dira-t-il « Pas forcément de s’endetter parce que c’est un fait. Actuellement, il y a des capacités à lever des fonds qui ne sont pas forcément l’endettement. Dites à chaque Sénégalais qui le peut d’investir 300 mille, 5mille, 10 mille ou 10millions. Ça si vous le faites en 3 mois, je pense que vous récoltez beaucoup, si on voit ce que les gens de la diaspora en 3 mois sont en train d’envoyer au Sénégal ».
De son avis, « c’est beaucoup de milliards mais on compte d’abord sur ça, l’intérieur et l’extérieur. Sénégalais réunis, j’ai besoin que vous vous leviez et réunissez pour trouver des fonds et aborder tel problème, la pauvreté. Et une fois que ça a été bien expliqué, bien documenté, je pense que les gens accepteront. Parce qu’ils ne donnent pas leur argent, ils le placent. Et quand ils placent, d’autres gens qui sont bien outillés vont bien l’utiliser ». Le Pr Alioune Lam conclura en disant : « Cela, vous l’injectez dans le milieu rural en formant les gens et en les organisant en entreprise agricole ».