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11 février 2025
BOUBACAR CAMARA, CONTRE LES "ALLIANCES CONTRE NATURE"
"Nous sommes en train de travailler pour faire de larges coalitions. On sera toujours en alliance. Nous ne voulons pas des aller-retour ou des recyclages politiques."
Dans sa tournée Jotayu fal Kamah (rencontre pour élire Kama), Boubacar Camara candidat déclaré à la prochaine présidentielle était à Diourbel ce samedi. L’ancien inspecteur général d’Etat a rencontré ses partisans à qui il a présenté son livre «Construire le Sénégal». Boubacar Camara a dénoncé l’utilisation des moyens de l’Etat pour éliminer des candidats.
«Dans cette affaire Ousmane Sonko, on a vu des choses qu’on a jamais vues dans ce pays. Un ministre de la Justice qui interprète des faits pour décider des conséquences juridiques de la contumace qui, de surcroît, prend sa plume et écrit à son collègue de l’Intérieur pour lui dire que ce gars ne fait pas partie du fichier, il faut l’enlever. C’est de l’arbitraire. Aucun juge sérieux ne va refuser de donner des fiches à Ousmane Sonko», a-t-il parié.
S’agissant de l’opposition, M. Camara n’envisage pas des «alliances contre nature parce que le pays a trop souffert». Il dit : «Nous sommes en train de travailler pour faire de larges coalitions. On sera toujours en alliance. Nous ne voulons pas des aller-retour ou des recyclages politiques. On a vu des gens qui se déclarent opposition à la seconde où ils n’ont pas été désignés candidats du pouvoir. Ce n’est pas crédible. Nous sommes contre les retours en zone, des gens qui n’ont pas encore soldé des comptes avec des biens publics.» Il a annoncé son investiture prévue le 24 décembre.
LES CONGOLAIS AUX URNES MERCREDI
Près de 44 millions d’électeurs congolais sont appelés aux urnes, mercredi, pour élire un président de la République, des députés à l’Assemblée nationale et des représentants aux assemblées provinciales.
Dakar, 18 déc (APS) – Près de 44 millions d’électeurs congolais sont appelés aux urnes, mercredi, pour élire un président de la République, des députés à l’Assemblée nationale et des représentants aux assemblées provinciales.
Au total, vingt candidats, parmi lesquels le président sortant, Felix Tshisekedi, vont briguer la magistrature suprême dans un scrutin à un tour. Il suffit au candidat arrivé en tête avec au moins 20 % des suffrages pour être élu, selon la loi électorale de la République démocratique du Congo (RDC).
Felix Tshisekedi, 60 ans, arrivé au pouvoir en 2018, va tenter de se faire réélire face à dix-neuf candidats parmi lesquels l’homme d’affaires et ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, 59 ans, chef du parti Ensemble pour la République (EPR), Martin Fayulu, 66 ans, candidats malheureux à la précédente élection présidentielle.
Le docteur Denis Mukwege, 68 ans, lauréat du prix Nobel de la paix en 2018 est en lice, alors que l’ancien Premier ministre de Joseph Kabila, Augustin Matata Ponyo, 59 ans, a rallié Moïse Katumbi.
Marie-José Ifoku, dont la candidature a été invalidée par la Commission électorale avant qu’elle ne soit réhabilitée par la Cour constitutionnelle, est l’unique candidate à ce scrutin après que Patrice Majondo et Noël Thsiani, ont désisté au profit du président sortant.
La sécurité et la logistique constituent des défis dans l’organisation ces élections générales. Des millions d’électeurs risquant de ne pas accomplir leur devoir citoyen, en raison notamment de la crise sécuritaire à l’Est et au Nord du deuxième plus vaste pays du continent africain, derrière l’Algérie.
La sécurité a d’ailleurs été l’un des thèmes de la campagne électorale qui s’achève ce lundi. Elle a été émaillée de violences parfois meurtrières. .
Sadiki Espoir Ndabuye et Joseph Kasongo Tshomba, deux candidats aux législatives membres de l’UDPS – l’Union pour la démocratie et le progrès social, le parti de Tshisekedi, ont été tués entre vendredi et samedi, dans le Sud et le Nord-Kivu.
Human Rights Watch a récemment déclaré avoir documenté des affrontements dans tout le pays entre partisans de partis politiques rivaux, qui ont donné lieu à des agressions, à des violences sexuelles et à au moins un décès.
Le plus jeune des candidats à la présidentielle, Constant Mutamba, 35 ans, dénonçait, à l’entame de la campagne, ‘’l’absence de mesures de sécurité prises en faveur des candidats’’.
La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a pu déployer le dispositif électronique de vote sur tout le territoire, alors que l’Union africaine a envoyé une équipe de soixante-cinq observateurs.
L’Union européenne, qui avait dans un premier temps envisagé d’envoyer quatre-vingts observateurs électoraux, a finalement réduit ce nombre à huit.
‘’Pour nous le souhait était que l’Union européenne déploie une mission ici en RDC parce que nous avons besoin d’une mission vraiment indépendante, un œil indépendant sur ces élections. Mieux vaut ces huit experts indépendants que zéro observateur indépendant », a réagi le directeur exécutif de l’ONG « la Voix des sans voix », Rostin Manketa.
EXPLOSION À CONAKRY, UNE ÉQUIPE DE SECOURS DÉPÊCHÉE PAR L’ÉTAT DU SÉNÉGAL
« le Président Macky Sall a donné des instructions pour l’envoi d’urgence d’une équipe médicale et de Sapeurs-pompiers spécialisés à Conakry ».
Une explosion s’est produite le 18 décembre dans le principal dépôt de carburants de Conakry. Conséquence : plusieurs blessés ont été enregistrés, selon une source médicale et des habitants. Ainsi, selon une information reçue à Emedia, « le Président Macky Sall a donné des instructions pour l’envoi d’urgence d’une équipe médicale et de Sapeurs-pompiers spécialisés à Conakry ». Selon toujours la même source, « d’autres appuis sont à l’étude pour apporter toute l’aide possible ».
D’ailleurs, « l’équipe de soutien dépêchée sur ordre du Président Sall arrive vers 13H30 parvol militaire avec, à l’accueil, l’Attaché militaire sénégalais en service au niveau de l’ambassade.
L’explosion, rapidement suivie d’un incendie, a eu lieu aux alentours de minuit au principal dépôt d’hydrocarbures de la société guinéenne de pétrole (publique), dans le quartier administratif et des affaires de Kaloum, non loin du port, selon des médias guinéens et des habitants.
L’incendie « d’origine inconnue » pour le moment pourrait « directement impacter les populations » au vu de son « ampleur et ses conséquences », a ajouté le gouvernement.
EXPLOSION À CONAKRY, LES MESURES PRISES PAR LE GOUVERNEMENT
Face à l’ampleur des dégâts et les risques, le Gouvernement de la Guinée a pris d'importantes mesures, ce lundi matin 18 décembre 2023. En effet, il invite les travailleurs à rester à la maison.
iGFM (Dakar) Une puissante explosion s'est produite lundi 18 décembre peu après minuit, dans un dépôt de carburants à Conakry, générant un immense incendie au-dessus du port autonome de la capitale guinéenne. Le bilan évoqué par la presse guinéenne dont Guinéenews, parle pour le moment d’importants dégâts matériels et de nombreuses victimes parmi les riverains.
Face à l’ampleur des dégâts et les risques, le Gouvernement de la Guinée a pris d'importantes mesures, ce lundi matin 18 décembre 2023. En effet, il invite les travailleurs à rester à la maison. Les écoles publiques et privées et les stations-services resteront fermées pour ce lundi. Le Gouvernement annonce également l’ouverture d’une enquête, renseigne le site d'informations générales, Guinéenews.
KEÏTA BALDÉ CAMBRIOLÉ
Selon les Mossos d’Esquadra, une force de police catalane, les faits se seraient produits le lundi 11 décembre dernier. La maman de l’international sénégalais était dans l’appartement.
iGFM – (Dakar) La maison du footballeur Keïta Baldé a été cambriolée. Selon les Mossos d’Esquadra, une force de police catalane, les faits se seraient produits le lundi 11 décembre dernier. La maman de l’international sénégalais était dans l’appartement.
Keïta Baldé, qui joue très peu avec l’Espanyol de Barcelone, ne vit pas ses meilleurs moments en tant footballeur et cette scène n’est pas pour arranger les choses. En effet, la maison de l’international sénégalais a été cambriolée lundi dernier, à l’Arenys de Mar, une commune de la province de Barcelone, ont déclaré des joueurs policières à l’Agence de presse espagnole, cité par la COPE.
Les ravisseurs, qui étaient au nombre de trois et ont enfermé la mère du joueur dans une pièce de l’appartement, ont dérobé des montres de luxes et ouvert le coffre-fort. Le champion d’Afrique de 28 ans a porté plainte. Au même moment, les Mossos d’Esquadra ont ouvert une enquête pour tenter de localiser les auteurs, et n’exclut pas qu’ils fassent partie d’un groupe des pays d’Europe de l’Est.
AFP, MOUSTAPHA NIASSE SE RETIRE DE LA DIRECTION
C’est maintenant officiel. Moustapha Niasse va se retirer de la direction de l’Alliance des forces de progrès (Afp). C’est l’intéressé qui a fait l’annonce, lui-même, lors du congrès d’investiture du candidat de l’Afp.
C’est maintenant officiel. Moustapha Niasse va se retirer de la direction de l’Alliance des forces de progrès (Afp). C’est l’intéressé qui a fait l’annonce, lui-même, hier, lors du congrès d’investiture du candidat de l’Afp. «L’Afp va tenir son congrès après la présidentielle pour choisir son nouveau Secrétaire général et constituer son nouveau bureau», a lancé le président Moustapha Niasse dans un message empreint de tristesse.
Profitant de l’occasion, il a confié le parti au candidat de Benno Amadou Bâ, à travailler avec la nouvelle direction du parti pour le grand bonheur du pays et des Sénégalais.
Dans le même sillage, il a salué le bilan du magistère du Président Macky Sall. Selon lui, ce bilan est éloquent, qu’il s’agisse des infrastructures, des routes, des ponts, du Ter, du Brt, des aéroports, de l’électrification rurale, des adductions d’eau, de la santé, de l’éducation, de la mécanisation de l’agriculture, de la souveraineté alimentaire, de l’équité territoriale, des filets sociaux comme la bourse familiale, de l’employabilité et de l’emploi des jeunes.
« JE NE SERAI PAS LE PÈRE DE LA NATION, MAIS… »
Le leader de la coalition «Geum Sa Bopp», Bougane Gueye, s’est lancé un défi: atténuer les souffrances des Sénégalais après 2024. Pour cela, il a annoncé des réformes majeures
Le leader de la coalition «Geum Sa Bopp» s’est lancé un défi: atténuer les souffrances des Sénégalais après 2024. Pour cela, Bougane qui a été investi samedi dernier à la place de la Nation, a annoncé des réformes majeures notamment dans le domaine foncier.
«Le pays est difficile, les difficultés sont bien présentes, mais vos souffrances seront atténuées en 2024. Je suis ici avec mes enfants et je vous promets que si je ne parviens pas à transformer le Sénégal, je ne mérité pas de remporter les élections», lance le candidat de Gueum sa bopp qui se voit déjà investi de la mission de conduire les destinées du Sénégal.
Bougane Guèye Dany en a fait l’annonce, avant-hier, lors du congrès d’investiture de sa coalition à la place de la Nation. L’endroit a refusé du monde avec les militants venus des quatre coins du Sénégal. Devant une foule monstre, le candidat Bougane en a profité pour décliner ses ambitions pour le Sénégal. «Une fois élu président, je ne serai pas le père de la nation, ni le gardien de la Constitution, mais plutôt le serviteur de la République. Je veux que vous compreniez que le véritable changement pour notre pays provient de nous-mêmes. J’ai écrit mon ouvrage en prenant en compte les avis de tous les acteurs du pays, indépendamment de leur obédience», déclare Bougane qui annonce des réformes majeures pour solutionner la question du foncier.
«Le problème foncier reste l’un des défis les plus sérieux auxquels nous sommes confrontés au Sénégal. Je veux que vous soyez convaincus que si je suis élu président de la République, aucun de nos terres ne sera dilapidé et aucun étranger n’aura accès à notre foncier. Comme je l’ai déjà énoncé dans mon ouvrage “Tekki”, aucun terrain ne sera accordé à un étranger au Sénégal. Nous assumerons nos responsabilités», poursuit Bougane.
Le leader de la coalition «Geum Sa Bopp» indique aussi que «cette jeunesse est déterminée à transformer le Sénégal de manière imminente. Ensemble, dit-il, nous évincerons ces politiciens professionnels, nous ferons sortir ces voleurs qui dilapident nos deniers publics, et nous ne permettrons pas à ceux qui désirent ruiner le Sénégal de continuer leurs méfaits». Ainsi, il demande à la jeunesse de rester dans le pays et d’y travailler.
«C’est vous, les Sénégalais, qui pouvez changer notre pays. Oui, les temps sont durs, les familles souffrent, les gens sont perdus, mais il est important de savoir que vos difficultés seront atténuées en 2024, lorsque j’aurai remporté les élections», leur lance-t-il. A la gent féminine, il déclare: «Je voudrais souligner l’importance des femmes qui sont au cœur de nos politiques, car elles détiennent l’avenir de nos enfants. Je les encourage à être fortes face au choix du prochain président». Sur un tout autre registre, il a salué la détermination des responsables de la coalition Geum Sa Bopp, qui ont lutté contre le système de parrainage.
MOUSSA TAYE DEMANDE À ABDOU DIOUF DE SOUTENIR KHALIFA SALL
"Je sais qu’il va se fâcher mais qu’il me pardonne. Parce que nous à Taxawu Sénégal, nous aurions bien aimé voir le président Abdou Diouf aux côtés de Khalifa Sall, qu’il lui apporte son soutien"
Lors de son passage à Paris, le Premier ministre Amadou Ba a rencontré l’ancien président du Sénégal. Seulement, cette visite ne semble pas plaire à tout le monde. En effet, le porte-parole de Khalifa Sall, Moussa Taye se désole de ce rapprochement à quelques encablures de l’élection présidentielle. Selon lui, de tous les candidats, Khalifa Sall reste le « digne héritier de Senghor » et devrait bénéficier du soutien d’Abdou Diouf.
«Je sais qu’il va se fâcher mais qu’il me pardonne. Parce que nous à Taxawu Sénégal, nous aurions bien aimé voir le président Abdou Diouf aux côtés de Khalifa Sall, qu’il lui apporte son soutien, qu’il l’épaule dans sa candidature parce que Khalifa Sall est l’héritier légitime du Parti Socialiste. Alors je voudrais demander à ceux qui ont la chance de rencontrer le président Abdou Diouf de lui rappeler l’adage ‘charité bien ordonnée commence par soi même’», a-t-il déclaré lors de la présentation de son livre Khalifa Ababacar Sall : parcours d’un homme d’Etat.
Le parti socialiste qui n’a pas de candidat à l’élection présidentielle a déjà choisi son camp en la personne d’Amadou BA qui va défendre les couleurs de la coalition Benno Bokk yaakar. D’ailleurs, le PS, au côté de l’AFP, a investi le Premier ministre.
LA CAUTION DE DIOMAYE FAYE A ETE DÉPOSÉE
Le plan B du parti dissous, « Pastef Les Patriotes », Bassirou Diomaye Faye a déposé sa caution, en toute discrétion, renseigne Source A.
Le plan B du parti dissous, « Pastef Les Patriotes », Bassirou Diomaye Faye a déposé sa caution, en toute discrétion, renseigne Source A.
Le candidat dudit parti a opté pour le parrainage citoyen.
A noter que le candidat des Patriotes Ousmane Sonko devrait être réintégré des listes électorales comme ordonné par le Tribunal du Dakar dans son verdict rendu le 14 décembre 2023.
CAUTION PRÉSIDENTIELLE, 43 CANDIDATS ONT VERSÉ 1,29 MILLIARDS FCFA
A ce jour, la barre des 40 candidat et du milliard FCFA de caution sont largement dépassés. Le montant de la caution présidentielle est fixée à 30 millions FCFA.
Ils sont 43 candidats à la candidature pour la Présidentielle du 25 février 2024 à avoir versé 1,29 milliards FCFA à la Caisse des dépôts et consignation.
A ce jour, la barre des 40 candidat et du milliard FCFA de caution sont largement dépassés. Le montant de la caution présidentielle est fixée à 30 millions FCFA. Quelque 43 candidats à la candidature ont déposé leur caution ; trente millions FCFA, chacun.
Ce qui fait la rondelette somme de 1 290 000 000 milliard FCFA constituée de chèques de quatorze banques de la place. Et c’est Karim Wade qui a ouvert le bal, le 27 novembre dernier.
Entre cette date et vendredi dernier, en 18 jours, quarante-deux autres candidats ont emboîté le pas au fils de Me Abdoulaye Wade. Il s’agit de Cheikh Abdou Bara Dolly Mbacké, Thierno Alassane Sall, Déthié Fall, Abdoulaye Sylla, Anta Babacar Ngom, Aminata Touré, Mamadou Lamine Diallo, Habib Sy, Boun Abadallah Dionne, Birima Mangara, Aida Mbodj, Aly Ngouille Ndiaye, Bassirou Diomaye Faye, El Hadj Malick Gakou, Cheikh Tidiane Gadio, Amadou Bâ, Serigne Mboup, pour ne citer que ceux-là.
Pour prendre part à la prochaine élection présidentielle, les candidats retenus à l’issue de la collecte des parrainages vont débourser chacun un montant de 30 millions FCFA. Or, pour se faire rembourser sa caution, le candidat à l’élection présidentielle doit obtenir au moins 5% des suffrages exprimés. Ceux qui n’ont pas franchi ce seuil ne bénéficieront pas de remboursement.
Les 5% constituent le plafond du remboursement public de la caution. Les candidats à l’élection présidentielle ont tous été astreints au dépôt d’un cautionnement. Selon les dispositions de l’article L 117 du Code électoral, « dans le cas où le candidat obtient au moins 5% des suffrages exprimés, le cautionnement lui est remboursé dans les délais de 15 jours qui suivent la proclamation définitive des résultats ». Autrement dit, la caution est remboursée par l’Etat pour les candidats ayant obtenu plus de 5% des voix.
L’article L.122 du code électoral dispose qu’ «en cas d’irrecevabilité d’une candidature, le cautionnement est remboursé quinze jours après la publication définitive de la liste des candidats.» Donc les candidatures qui n’auront pas passé l’étape du Conseil constitutionnel vont pouvoir récupérer leurs 30 millions FCFA.