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11 février 2025
GREVE DE 48 HEURES DU SYTJUST, A COMPTER DE CE MARDI
Le Syndicat des travailleurs de la justice (SYTJUST), en a décidé ainsi, en décrétant une grève pour ce mardi 19 et demain mercredi 20 décembre 2023, pour dénoncer le «sabotage sur la réformes du statut particulier du cadre des fonctionnaires de la justic
Vers une nouvelle paralysie du Service Public de la Justice. Le Syndicat des travailleurs de la justice (SYTJUST) a décrété une grève de 48 heures, les mardi 19 et mercredi 20 décembre 2023, pour obtenir réparation de ce qu’il qualifie de «sabotage sur la réformes du statut particulier du cadre des fonctionnaires de la justice»
48heures encore sans Service Public de la Justice ! Le Syndicat des travailleurs de la justice (SYTJUST), en a décidé ainsi, en décrétant une grève pour ce mardi 19 et demain mercredi 20 décembre 2023, pour dénoncer le «sabotage sur la réformes du statut particulier du cadre des fonctionnaires de la justice», informe un communiqué de presse en date du 18 décembre 2023.
Dans le texte, le Bureau Exécutif National du syndicat rappelle que «La réforme du statut particulier du cadre des fonctionnaires de la justice consentie en 2018 par Monsieur le Président de la République a subi un sabotage ayant abouti à une situation inédite de deux hiérarchies distinctes coexistant dans un même corps de fonctionnaires. Les greffiers issus des deux dernières promotions sorties du Centre de Formation judiciaire (CFJ) en 2022 et 2023 sont déjà à la hiérarchie A2. Ils sont de ce fait plus gradés que leurs devanciers, leurs maîtres de stages et leurs formateurs au CFJ, qui sont toujours à la hiérarchie B2. A cela s’ajoute le blocage depuis cinq ans du reclassement du personnel du ministère de la Justice dans le corps des assistants des greffes et parquets».
Selon la même source, «Conscient du désordre que cela a provoqué dans le service public de la justice, le Ministre de la Justice a fait prendre des mesures correctives utiles, notamment l’élaboration d’un nouveau projet de décret portant statut particulier du cadre des fonctionnaires de la justice. La signature de ce projet de décret par Monsieur le Président de la République mettrait fin au préjudice que subissent les Fonctionnaires de la justice. Malheureusement, les efforts du Garde des Sceaux sont rendus vains par Monsieur Gallo BA, Ministre de la Fonction publique qui bloque le processus de portage du projet de décret à la signature de Monsieur le Président de la République».
Toutefois, déplorent le SYTJUST, «Bien qu’il ait été suffisamment informé des faits de sabotage sur la réformes du statut particulier du cadre des fonctionnaires de la justice, Monsieur Gallo Ba persiste dans son refus de s’accorder avec le Garde des Sceaux sur le portage du projet de décret à la signature de Monsieur le Président de la République, faisant fi de tous les arguments de droit du Ministère de la Justice». C’est «Cette étrange attitude» du Ministre Gallo Ba qui, justifie le SYTJUST, «force les travailleurs de la justice à la persévérance dans la lutte. Par conséquent, le SYTJUST décrète son cinquième mot d’ordre de grève de 48 heures, courant mardi 19 et mercredi 20 décembre 2023 et invite Monsieur le Président de la République à reprendre les choses en main».
«AUJOURD’HUI, TOUT LE MONDE CONNAIT NOS QUALITES»
À quelques semaines de la 2ème phase finale de Coupe d’Afrique des nations de son histoire, la Gambie peaufine les derniers réglages sous la houlette de son sélectionneur, Tom Saintfiet.
À quelques semaines de la 2ème phase finale de Coupe d’Afrique des nations de son histoire, la Gambie peaufine les derniers réglages sous la houlette de son sélectionneur, Tom Saintfiet. Dans cet entretien exclusif avec Afrik-foot, le sélectionneur de la Gambie est revenu sur l’objectif des Scorpions pour la prochaine CAN et devant le groupe « de la mort » qu’ils partagent avec le Sénégal, le Cameroun et la Guinée
Après une place en quarts de finale à la dernière CAN 2022, la Gambie ne devrait pas bénéficier de l’effet de surprise. C’est le point de vue de sélectionneur Tom Saintfiet à quelques semaines de sa deuxième participation à la CAN en Côte d’Ivoire. Dans un entretien exclusif accordé à Afrik foot il est revenu sur le groupe qu’il partage avec le Sénégal, le Cameroun et la Guinée. «On est dans le groupe de la mort avec le champion d’Afrique en titre, le Sénégal, avec le Cameroun, demi-finaliste. Deux grands pays de football qui étaient à la dernière Coupe du monde au Qatar. Il y a aussi la Guinée avec l’un des meilleurs buteurs du championnat d’Allemagne (Sehrou Guirassy, ndlr). C’est un groupe très difficile. Mais en tant qu’entraîneur avec mon équipe, on n’aborde jamais un match avec l’idée de le perdre. On veut gagner chaque match, se qualifier pour le 2ème tour. On sait que ce sera plus difficile qu’à la dernière CAN. Il y a des raisons pour cela. Nous étions une équipe surprise au Cameroun mais aujourd’hui tout le monde connaît nos qualités. On a quelques joueurs blessés, des joueurs sans club, on n’est pas la même équipe, nous n’avons que trois joueurs qui jouent en première division dans les huit meilleurs championnats d’Europe. Nous n’avons pas des joueurs de haut niveau comme l’ont le Sénégal, le Cameroun et la Guinée. Mais on va entamer ce tournoi avec l’ambition de faire des miracles. On est très réaliste, on sait que ce sera très difficile mais on est là pour faire de bons résultats », relève-t-il.
« EN GAMBIE, TOUT LE MONDE S’ATTEND A CE QUE L’ON SOIT LES CHAMPIONS D’AFRIQUE »
Le technicien belge estime que la désignation de la sélection de Gambie, parmi les trois finalistes pour la sélection africaine de l’année aux derniers CAF Awards constitue une fierté pour son équipe et une source de motivation pour ses joueurs. «Tous nos sacrifices finissent par payer. Tout notre travail est respecté, pas seulement par les Gambiens, pas juste par notre Fédération, mais aussi par le monde du football et surtout l’Afrique du football. De toute façon, en Gambie, tout le monde s’attend à ce que l’on soit les champions d’Afrique et même du monde (rires). Il y a toujours de la pression pour gagner nos matchs. En tant qu’entraîneur et joueurs, nous donnons le maximum pour remporter tous nos matchs. Ce n’est pas facile, mais il n’y a pas d’excès de pression. La pression est toujours là », a souligné le coach des Scorpions.
«MA SAISON EST BONNE MEME SI...»
À l’occasion d’un entretien avec le Standard, Nicolas Jackson a évalué sa première moitié de saison et évoqué sa motivation à faire taire les critiques avec Chelsea.
À l’occasion d’un entretien avec le Standard, Nicolas Jackson a évalué sa première moitié de saison et évoqué sa motivation à faire taire les critiques avec Chelsea. Le Sénégalais se compare à Mohamed Salah et Kevin De Bruyne, deux joueurs dont leur passage chez les Blues n’a pas été une réussite.
Pour le moment, la saison de Nicolas Jackson est entièrement liée à celle de Chelsea. À l’image des performances de la formation de Mauricio Pochettino, classée 10e en Championnat, l’attaquant sénégalais n’est pas constant dans ses prestations et ne se montre pas très souvent décisif. En 16 matchs de Premier League, il a marqué 7 buts mais c’est surtout le nombre d’occasions qu’il manque (11 grosses occasions ratées) qui fait parler. Un bilan moyen et qui, forcément, ne convainc pas tous les supporters de Chelsea et certains sceptiques, toujours aussi critiques envers un joueur qui a été acheté de Villarreal pour 38 millions d’euros l’été dernier. Et ces reproches sont arrivés jusqu’à l’oreille de l’ancien joueur du Casa Sports. Mais ce dernier ne donne pas trop d’importance au bruit de l’extérieur, lui qui se satisfait d’ailleurs de sa première moitié de saison.
« J’ECOUTE L’ENTRAINEUR QUI CONNAIT MIEUX LE FOOTBALL »
« Ma saison ? Elle est bonne, même si ce n’est pas ce que j’espérais. Mais c’est ma première saison (en Premier League), donc je suis heureux, même si tout le monde parle de conneries. Je suis très heureux, et je me fiche de ce que disent les gens. Ce sont juste des personnes qui ne connaissent pas le football. Je vais simplement continuer à jouer plus de matchs et essayer de marquer plus de buts pour l’équipe », déclare t-il dans un entretien avec le Standard. Jackson est conscient de ses qualités et il se sent capable de faire beaucoup mieux. « J’aurais dû marquer plus parce que j’ai raté quelques occasions. La Premier League est différente de LaLiga, d’où je viens. J’essaie de m’adapter. Ce n’est pas une excuse. J’essaie de continuer à travailler plus dur et à écouter les gens. Pas ceux qui ne connaissent pas le football, j’écoute l’entraîneur qui connaît mieux le football et j’essaie de m’améliorer. »
« SALAH ET DE BRUYNE ONT CONNU DES DIFFICULTES A CHELSEA »
En tout cas, s’il y a une personne qui fait confiance à Nicolas Jackson, c’est bien Mauricio Pochettino. Malgré les performances en dent de scie de l’international sénégalais, le technicien argentin continue de le faire jouer à toutes les rencontres. « Il (Pochettino) a entraîné beaucoup de jeunes joueurs, donc il me motive chaque jour et me dit de continuer. Il a vu des joueurs pires que moi (dans le passé) et qui sont maintenant de grands joueurs. » Et Nico ne s’est pas arrêté en si bon chemin. « De Bruyne était là et Salah était là. Ils ont connu des difficultés ici (à Chelsea) et sont désormais de grands joueurs. Ils n’ont pas écouté les gens qui ne connaissent pas le football, il (Pochettino) n’arrête pas de me le répéter. Pour moi, tous les joueurs ici ont du talent et peuvent aller loin s’ils sont bons mentalement. Nous devons éviter les réseaux sociaux et nous concentrer uniquement sur nous-mêmes ».
Baadoolo - Barth’ a ses raisons que la presse ignore
Barth’ est fort. Son maa lank n’est qu’une évidence que nous, journalistes, avions ignorée d’une belle ignorance. Comme Idy et son «enduré d’une belle endurance». Mais il est où d’ailleurs Seck, devenu mou, depuis un bout de temps ? Baadoolo day hors sujet rek. Revenons à Barth’ qui, lors de sa conférence de presse, dégaine «mairie» sous cape aussi. Presque un «kokeuli» à la presse. Nioun tamit… Bon, de toute façon, il est presque sûr d’entendre plus «Monsieur le maire» que «Honorable député». C’est que politique dafa graaw nak ! Et chacun à son tour. N’est-ce pas Dias ?
Investiture de Amadou Ba par l’Apr jeudi Macky bat le rappel de ses troupes
Après le Ps et l’Afp, le week-end dernier, c’est au tour de l’Alliance pour la République (Apr) de procéder à l’investiture de Amadou Ba ce jeudi 21 décembre. Leader du parti, le Président Macky Sall a convoqué le Conseil national ce jeudi, à l’hôtel King Fahd Palace. Dans un communiqué parvenu à EMedia, le Secrétariat exécutif national (Sen) de l’Apr «appelle tous les membres de l’instance, responsables, militants et sympathisants à se mobiliser pour la parfaite réussite de ce Conseil national, qui constitue une étape importante dans la vie de notre parti et notre marche vers la grande victoire au soir du 25 février 2024». Le Sen «se félicite» aussi de «l’engouement remarquable autour du candidat depuis l’annonce de son choix par la coalition Bby et la grande coalition de la majorité présidentielle, pour ses compétences, sa parfaite maitrise du Plan Sénégal émergent et son caractère rassembleur». Des «invités de marque», africains et d’ailleurs, assisteront à cette investiture, selon des indiscrétions.
Saisie de 8 Kg de cocaïne en fin novembre L’Ocrtis démantèle un réseau de trafiquants dont 2 Sénégalais
Le 30 novembre dernier, l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (Ocrtis) avait mis la main sur 8 Kg de cocaïne à Fass Mbao. L’enquête ouverte depuis lors a permis de démanteler ce réseau. Selon un communiqué de la police, quatre individus dont 2 Sénégalais et 2 de nationalités étrangères, ont été appréhendés, entre Grand-Dakar et Zac Mbao. Ces derniers qui sont poursuivis pour association de malfaiteurs et trafic international de cocaïne en groupe criminel organisé et blanchiment de capitaux ont, en effet, été appréhendés dans la période du 7 au 10 décembre 2023. Le bureau des relations publiques de la police rappelle que le démantèlement de ce réseau dont les ramifications s’étendent à d’autres pays de la sous-région, d’Europe et d’Asie, fait suite à l’exploitation d’un renseignement opérationnel portant sur la livraison de paquets suspects dans une balle de friperie, mettant en cause deux Sénégalais établis dans la banlieue dakaroise. «Deux autres individus de nationalité sénégalaise, un homme âgé d’une quarantaine d’années, répondant au nom de Abdou Diagne et une femme trentenaire, dénommée Mama, sans autres précisions, tous domiciliés à Grand Dakar, ont réussi à prendre la fuite», ajoute le communiqué.
Une dizaine de morts dans l’explosion au port de Conakry Une équipe de secours dépêchée par l’État du Sénégal
Une explosion s’est produite dans la soirée du lundi dans le principal dépôt de carburants de Conakry. Conséquence : plusieurs blessés ont été enregistrés, selon une source médicale et des habitants. Même si l’on parle d’au moins 13 morts, les autorités guinéennes sont encore prudentes sur le bilan. Ainsi, selon une information reçue à Emedia, «le Président Macky Sall a donné des instructions pour l’envoi d’urgence d’une équipe médicale et de Sapeurs-pompiers spécialisés à Conakry». Selon toujours la même source, «d’autres appuis sont à l’étude pour apporter toute l’aide possible». L’explosion, rapidement suivie d’un incendie, a eu lieu aux alentours de minuit au principal dépôt d’hydrocarbures de la société guinéenne de pétrole (publique), dans le quartier administratif et des affaires de Kaloum, non loin du port, selon des médias guinéens et des habitants. L’incendie, «d’origine inconnue» pour le moment, pourrait «directement impacter les populations» au vu de son «ampleur et ses conséquences», a ajouté le gouvernement.
Kaffrine Boulel réclame un nouveau lycée
La commune de Boulel, dans le département de Kaffrine, se distingue chaque année par de très bons résultats aux examens du Bfem et du Baccalauréat, selon les autorités. Par conséquent, la localité mérite d’avoir un nouveau lycée pour encourager ces résultats d’autant que la plupart des salles de classe dans de l’actuel établissement sont dans un état de délabrement avancé. Premier élève de la localité en 1960, Adama Diouf, ministre conseiller et ancien président de l’Association des départements du Sénégal (Ads), porte le plaidoyer. «C’était une promesse du gouvernement, nous sommes des fils de Boulel. Nous ferons tout pour que cette promesse soit tenue parce que c’est une école qui fait d’excellents résultats, deuxième ou troisième lycée dans la région. Je me fais le devoir de m’investir pleinement pour perpétuer ces bons résultats», a-t-il dit en marge d’une cérémonie de remise de matériels de bureau au personnel enseignant du lycée (imprimantes, photocopieuses…) ainsi qu’un climatiseur et divers autres matériels.