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11 février 2025
LA PUD S’INVESTIT DANS L’AMÉNAGEMENT DES ESPACES LIBÉRÉS PAR LE BRT ET LE TER
Le projet les pépinières urbaines de Dakar (Pud) procède depuis trois ans et demi à l’aménagement des espaces adjacents aux grands projets de transport de masse initiés par l’Etat, mais aussi des espaces libérés par le projet.
En collaboration avec le Conseil exécutif des transports urbains de Dakar (Cetud), l’Agence française de développement (Afd), l’Onu-habitat, et Urbasen, l’organisation les professionnels du développement solidaire (Gret), a initié ce vendredi 15 décembre 2023, à Dakar, un atelier pour présenter le bilan d’activités des trois années de mise en œuvre de la pépinière urbaine de Dakar (Pud). Cette rencontre a aussi permis aux acteurs d’échanger sur les acquis du projet.
Le projet les pépinières urbaines de Dakar (Pud) procède depuis trois ans et demi à l’aménagement des espaces adjacents aux grands projets de transport de masse initiés par l’Etat, mais aussi des espaces libérés par le projet. Dans ce cadre, cinq sites ont été pris en charge depuis 2020, date de démarrage du projet. Il s’agit de la gare routière de Rufisque (Espace Pnr), de Pikine Icotaf, de Keur Mbaye Fall, du lycée Seydina Issa Rouhou Laye et l’Unité 4 des Parcelles assainies. Pour khadim Diop, le chef du projet Pud, les zones sont choisies pour faciliter l’accès modal à ces voies.
« La Pud est estimé à 65 millions de f cfa et sa mise en œuvre est bouclée. Nous sommes en train de voir avec les partenaires comment entamer la seconde phase », a informé le Khadim Diop. Selon Patrick Dione, l’ingénieur chef de projet au Cetud, maitre d’ouvrage de la Pud, le Cetud accompagne cette initiative pour faciliter l’accès au Brt et au Ter, mais aussi créer un décor attrayant au niveau de ces espaces libérés. « Nous comptons mettre à contribution toutes les communautés, et prendre en compte leurs préoccupations dans les projets complémentaires », a ajouté Patrick Dione.
Selon Sarah Lecourt de l’Agence française de développement, à Dakar, les difficultés de transport viennent chambouler le quotidien des sénégalais, d’où la pertinence des projets de transport de masse comme le Bus Rapid transit (Brt) et le Train express régional (Ter) qui ont nécessité beaucoup d’aménagements sur leurs emprises. Elle a aussi informé que la fluidité des déplacements est bloquée par les petits commerces installés de façon anarchique dans les allées réservées aux piétons, ce qui selon elle constitue un vrai frein à la circulation des personnes mais aussi, une atteinte au cadre de vie.
Pour Lamine Kane, le proviseur du lycée Seydina Issa Rouhou Laye des parcelles assainies, un des bénéficiaires de la Pud, ces espaces publiques aménagés amoindrissent les déplacements des élèves dans la rue, ce qui réduit les risques d’accidents de la circulation et l’exposition des potaches aux autres risques, de 8 à 16h. Il a par ailleurs déploré la proximité du Brt qui causent une certaine nuisance pour les classes qui se trouvent le long de la route adjacente. « Nous demandons un soutien du Cetud pour installer à ce niveau, des fenêtres à doubles-volets, mais aussi, une réhabilitation de nos bâtiments qui croulent sous le poids des années », a plaidé le Proviseur.
Pour Mathiaw Ndiaye, le président du projet de développement de l’Unité 4 des parcelles assainies (Prodev 4), ce projet citoyen est soucieux de leur cadre de vie, mais aussi et surtout, de la formation et de l’insertion des jeunes du quartier. Toujours selon lui, il faut des actions citoyennes et participatives pour que les communautés se l’approprient.
Maguette Diouf Cissé, responsable de programme de l’Ong Urbasen, a souligné que la libération et la reprise des emprises n’ont pas été choses aisées. Elle a ajouté que ces espaces résiduels ont été récupérés pour servir d’espaces de détente, et d’aires de jeux reboisés. Poursuivant, elle a confié que ces aménagements doivent être gérées jalousement par les populations bénéficiaires.
LA SOLIDARITÉ S'ORGANISE APRÈS L'INCENDIE MEURTRIER À CONAKRY
La solidarité s'organise mardi en Guinée au lendemain de l'explosion et l'incendie du principal dépôt d'hydrocarbures dans le centre de Conakry, qui a fait au moins 14 morts et 190 blessés et suscite l'inquiétude sur l'approvisionnement en essence.
La solidarité s'organise mardi en Guinée au lendemain de l'explosion et l'incendie du principal dépôt d'hydrocarbures dans le centre de Conakry, qui a fait au moins 14 morts et 190 blessés et suscite l'inquiétude sur l'approvisionnement en essence.
Dans la nuit de dimanche à lundi, le souffle de l'explosion et l'incendie qui a suivi dans la zone portuaire de Kaloum, le quartier administratif et des affaires de Conakry, ont provoqué d'importants dégâts matériels et mis à l'arrêt l'économie. Le feu a été circonscrit et maîtrisé lundi après-midi, mais de la fumée continue de s'échapper du site du sinistre et les pompiers sont toujours à pied d’œuvre mardi matin.
Des soldats massivement déployés, casqués et masqués empêchent la circulation dans le secteur du sinistre. La zone portuaire est désertée depuis la veille où les populations locales ont fui vers la banlieue.
"Mes enfants et mes petits-enfants sont dispersés un peu partout, il y en a qui sont vers l'aéroport chez ma petite sœur et d'autres à Ratoma (une commune à proximité, ndlr) chez un ami", raconte à l'AFP Mamadouba Bangoura, un pêcheur qui habite le quartier. "Pour rien au monde, je ne souhaite que mes enfants revivent pareilles angoisses".
Une enquête judiciaire a été ouverte par le procureur général pour déterminer les causes du sinistre et situer les responsabilités. Aucune information n'est à ce jour disponible sur l'origine de l'incendie.
Lundi, une cellule de crise a été mise en place par les autorités et un plan d'urgence sanitaire a été activé pour la prise en charge des blessés. 190 ont été pris en charge, dont 113 ont ensuite rejoint leurs familles, selon les chiffres fournis lundi soir par le gouvernement.
Aide aux sinistrés
L'assistance aux sinistrés se poursuit mardi matin. Des volontaires font le tour de la capitale pour recueillir des vivres. "Au niveau de la commune de Ratoma, nous sommes en train de recueillir tout ce que les bonnes volontés nous apportent. Nous avons un véhicule à disposition prêté par la mairie pour acheminer ce matériel", explique l'un d'eux, Abdouramane Sylla. L'aide internationale se met également en place.
Une équipe de secouristes sénégalais composée de 24 agents, dont 15 médecins militaires et 8 spécialistes de la brigade des sapeurs-pompiers, est arrivée lundi soir, et sera suivie d'autres équipes, a indiqué le ministère sénégalais de la Défense. Elle vise à "appuyer leurs homologues guinéens dans la prise en charge médicale des victimes de l'incendie et la recherche des voies et moyens pour éteindre le feu".
Une équipe française d'assistance et d'appui est également sur place, a dit la diplomatie française sur ses réseaux sociaux.
L'ONU s'est également mobilisée. "Les interventions d'urgence déployées contribuent à répondre aux besoins immédiats sanitaires en eau, hygiène et assainissement de la population affectée (...) en fournissant des abris sous forme de tentes, des citernes d'eau, des toilettes mobiles", ainsi que des kits d'hygiène, des médicaments et d'autres fournitures essentielles, souligne-t-elle dans un communiqué mardi.
Carburant
Sommés de rester chez eux lundi, certains travailleurs ont repris mardi le chemin du travail mais d'autres craignent une nouvelle explosion. "Moi, j'attends de voir comment la journée va se passer avant d'aller là-bas parce que mon bureau est à quelques minutes du port et du centre de dépôt de carburant", confie Lamine Diallo. Au centre-ville, les bureaux, banques et assurances étaient fermés, contrairement à la banlieue.
Les pénuries d'essence sont aussi un sujet de préoccupation pour de nombreux Guinéens. Les stations-services sont provisoirement fermées sur l'ensemble du territoire pour éviter la spéculation. Le gouvernement a annoncé le recensement des besoins vitaux liés au carburant pour prévenir les ruptures possibles de l'approvisionnement de Conakry vers l'intérieur du pays.
Beaucoup de Guinéens n'ont pas pris leur voiture mardi par peur de manquer d'essence. Le gouvernement "veut nous faire croire qu'il n'y aura pas de pénurie de carburant, ce dont je doute", a estimé Souleymane Traoré, chauffeur de camion, inquiet pour les semaines à venir.
LA VENTE D'UN RARISSIME MASQUE AFRICAIN VALIDÉE PAR LA JUSTICE FRANÇAISE
La vente aux enchères pour 4,2 millions d'euros d'un rarissime masque sculpté africain, initialement acheté 150 euros par un brocanteur à un couple d'octogénaires, a été validée mardi par la justice française.
La vente aux enchères pour 4,2 millions d'euros d'un rarissime masque sculpté africain, initialement acheté 150 euros par un brocanteur à un couple d'octogénaires, a été validée mardi par la justice française, qui a estimé qu'il n'y avait pas eu tromperie.
L'Etat gabonais, intervenu à l'audience fin octobre pour réclamer lui aussi l'annulation des ventes du masque, ainsi que la restitution de ce bien culturel, a également été débouté par le tribunal d'Alès (Gard). Ce dernier a en tous cas estimé que les propriétaires initiaux du masque, un greffier à la retraite de 88 ans et son épouse de 81 ans, qui avaient fait appel à un brocanteur pour se débarrasser des vieilleries accumulées dans leur résidence secondaire du Gard en septembre 2021, "n'ont fait preuve d'aucune diligence pour apprécier la juste valeur historique et artistique du bien".
Parmi ces objets apparemment sans valeur se trouvait un masque en bois sculpté ayant appartenu à un aïeul, ancien gouverneur colonial en Afrique, qu'ils allaient finalement brader 150 euros, en même temps que des lances, un couteau à circoncire, un soufflet et des instruments de musique.
Lors d'une vente aux enchères à Montpellier (sud) en mars 2022, ce "masque rarissime du XIXe siècle, apanage d'une société secrète du peuple Fang au Gabon", dont il ne reste qu'une dizaine d'exemplaires dans le monde, avait été adjugé pour 4,2 millions d'euros, hors frais, à un acheteur anonyme, pratiquement un record pour un objet de ce type.
Le catalogue de la salle des ventes de Montpellier précisait que cet objet rare avait été "collecté vers 1917, dans des circonstances inconnues, par le gouverneur colonial français René-Victor Edward Maurice Fournier (1873-1931), probablement lors d'une tournée au Gabon".
Le couple d'octogénaires demandait à la justice d'annuler la vente de ce masque "en raison de l'erreur commise sur l'authenticité" de ce dernier, erreur qui aurait "vicié leur consentement". Ils estimaient par ailleurs que le brocanteur les avait trompés en ce qu'il "n'ignorait pas la valeur réelle du masque ou, à tout le moins, avait un doute sur celle-ci". Pour preuve, il avait rapidement fait réaliser des expertises après l'achat.
"Négligence" des vendeurs
"Leur négligence et leur légèreté caractérisent le caractère inexcusable" de la demande des plaignants, a répondu le tribunal, qui n'a donc pas fait droit à leur requête d'annulation de la vente ni de récupération du montant payé lors des enchères par l'acheteur final. Dans sa décision, il juge en outre qu'il n'était pas démontré que le brocanteur, "antérieurement à la vente, (...) avait connaissance de la valeur singulière du masque vendu", dont il n'a pris conscience qu'au terme de démarches personnelles. Il "n'avait aucune connaissance spécifique en matière d'art africain", ajoute le tribunal.
Selon son avocate Me Patricia Pijot, le brocanteur avait fixé le prix du masque "en s'appuyant sur des sites internet dédiés" et sur des avis de commissaires priseurs "qui ne voulaient pas de l'objet", comme elle l'avait indiqué lors du procès fin octobre.
A l'occasion d'une vente d'objets d'art africain, le brocanteur avait ensuite pris attache avec l'Hôtel des ventes de Montpellier (sud) qui, après des analyses poussées ayant permis de dater ce masque Fang du XIXe siècle, l'avait estimé entre 300.000 et 400.000 euros. Les premières estimations demandées par le brocanteur évaluaient le masque entre 100 et 600 euros.
A l'audience, le commerçant avait nié toute volonté d'escroquerie. Pour preuve de son honnêteté, avait rappelé son avocate, il avait même proposé de verser 300.000 euros au couple, soit le montant de la mise à prix initiale par les experts priseurs de l'Hôtel des ventes de Montpellier.
Un protocole d'accord devait être signé fin avril 2022 mais avait échoué face à l'opposition des enfants du couple, rappelle le tribunal. Cette démarche doit "être interprétée comme une volonté de l'acheteur de restituer la valeur du bien aux vendeurs" et "démontre sa bonne foi", ajoute-t-il.
VERS LA CRÉATION D’UN GÉOPORTAIL POUR L’ACCÈS À DES INFORMATIONS SUR LES TERRAINS CONSTRUCTIBLES
« Nous allons créer un géoportail qui permettra aux autorités, aux services publics et aux populations de pouvoir accéder à des informations pour savoir si un terrain est aedificandi ou non », selon le ministre Serigne Mbaye Thiam.
Dakar, 19 déc (APS) – Le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam, a annoncé, mardi, à Dakar, la création d’un géoportail devant donner accès à des informations sur les terrains aménagés sur des sites constructibles.
« Nous allons créer un géoportail qui permettra aux autorités, aux services publics et aux populations de pouvoir accéder à des informations pour savoir si un terrain est aedificandi ou non », a-t-il dit.
M. Thiam présidait un atelier de restitution des résultats de la cartographie des surfaces inondables et des risques d’inondation de la zone pilote du triangle Dakar-Tivaouane-Joal, qui fait partie de sept zones ciblées dans le cadre de cette initiative.
Il a rappelé le Projet de gestion intégrée des inondations au Sénégal, d’un coût global de 10 milliards de francs CFA, qui comporte un volet cartographique représentant environ 4 milliards FCFA.
Serigne Mbaye Thiam a précisé qu’il s’agit de réaliser, à travers cette composante, un modèle numérique de terrain au niveau national pour connaître le sens de l’écoulement des bassins versants.
« Dans cette zone pilote, nous sommes allés plus loin avec le Lidar », système permettant « sur des distances très courtes de connaître les altitudes et le sens de l’écoulement des eaux », a-t-il ajouté, relevant que cela a permis d’avoir un outil de simulation sur des pluies de 10 à 1 000 ans.
« C’est un modèle unique actuellement en Afrique subsaharienne que le Sénégal est le premier à utiliser, et il faut que cet outil soit valorisé », a-t-il fait valoir.
Le représentant de l’Agence française de développement, Mihoub Mezouaghi, a magnifié la mise en place de cet outil qui selon lui »permet de gérer les incertitudes et donner une capacité d’adaptation, permettant de prévenir des événements ou des catastrophes ».
»Ces résultats sont un outil de pilotage de la politique publique pour faire un bon suivi en ce qui concerne la gestion des inondations », a-t-il ajouté.
À KIGALI, MACKY SALL RÉITÈRE SON PLAIDOYER POUR LA SOUVERAINETÉ MÉDICALE ET PHARMACEUTIQUE
"Je lance un appel à une collaboration entre les producteurs, les structures nationales de réglementation pharmaceutique, le secteur privé, les chaînes d’approvisionnement... afin de matérialiser notre ambition"
Le chef de l’État sénégalais, Macky Sall, a exhorté, lundi, à Kigali, les dirigeants et les professionnels africains de la santé à entretenir une « collaboration active » en vue de la souveraineté médicale et pharmaceutique de l’Afrique.
« Je lance un appel à une collaboration active entre les producteurs, les structures nationales de réglementation pharmaceutique, le secteur privé, les chaînes d’approvisionnement et les universités et centres de recherche africains […] afin de matérialiser notre ambition pour la souveraineté médicale et pharmaceutique », a dit M. Sall.
Il prenait part, dans la capitale rwandaise, à la cérémonie d’inauguration de l’usine BioNtech Africa, « une usine de pointe pour la fabrication de vaccins à ARN messager destinée à lutter contre le paludisme et la tuberculose en Afrique ».
« Cette cérémonie est une lueur d’espoir parmi les autres que nous allumons petit à petit, sur le continent, malgré les temps difficiles », a souligné Macky Sall.
Le dirigeant sénégalais a invité les acteurs concernés à « faire ensemble […] de ces lueurs une flamme incandescente pour illuminer notre marche vers la souveraineté médicale et pharmaceutique africaine ».
« Avec la même vision et la même volonté politique, a poursuivi M. Sall, nous devons travailler ensemble pour que les vaccins et les produits biotechnologiques fabriqués en Afrique suivant les mêmes standards que ceux produits [ailleurs] accèdent aux [mêmes] plateformes de vente et de distribution. »
Il a félicité son homologue rwandais, Paul Kagame, son partenaire BioNtech et les autres soutiens de cette initiative du Rwanda.
Macky Sall estime que la cérémonie d’inauguration de cette infrastructure de santé, dans ce pays du continent, « est l’une des meilleures réponses de l’Afrique, pour le présent et le futur, après l’épreuve de la pandémie de Covid-19 ».
« Quatre ans après, le continent est toujours là, debout et résilient. Mieux encore, nous sommes d’attaque, avec le soutien de nos partenaires, pour nous préparer aux crises sanitaires futures », a ajouté M. Sall.
Il a rappelé les efforts fournis par le Sénégal, avec l’aide de l’Institut Pasteur de Dakar, qui fête cette année son 127e anniversaire et est « en train de finaliser dans la ville nouvelle de Diamniadio un vaccinopôle multidimensionnel ».
RECOURS À LA COUR SUPRÊME, L’AJE PREND TOUT SON TEMPS
Après le verdict du Tribunal d'Instance Hors classe de Dakar qui leur a été défavorable, les avocats de l’Etat ont annoncé recours au niveau de la Cour suprême. L’agent judiciaire a-t-il déposé ledit recours ?
iGFM - (Dakar) Après le verdict du Tribunal d'Instance Hors classe de Dakar qui leur a été défavorable, les avocats de l’Etat ont annoncé recours au niveau de la Cour suprême. L’agent judiciaire a-t-il déposé ledit recours ?
Yoro Moussa Diallo, l'agent judiciaire de l'Etat, est-il en train de jouer le temps pour compromettre totalement les chances de Ousmane Sonko de participer à la présidentielle ? En effet, depuis que Le juge du Tribunal d'instance de Dakar a rendu son ordonnance, vendredi dernier, l'agent judiciaire de l’Etat avait toute la latitude de déposer son recours hier, lundi. Mais, il ne l’a pas encore fait, selon Les Échos.
Le journal rappelle que c’est avec promptitude qu'il avait agi pour ce qui est de l'ordonnance du juge du Tribunal de Ziguinchor. Yoro Moussa Diallo n'avait pas attendu pour faire son pourvoi. Mais, pour cette fois, le temps joue en faveur de l'Aje qui a 10 jours pour déposer son recours. Probablement, Yoro Moussa Diallo ne va pas se presser et va attendre le dernier jour pour le faire.
Mais, cela n'arrange pas du tout Ousmane Sonko renseigne Les Echos. Car, explique le journal, il s'agit de 10 jours francs à compter de la date de signification. C'est-à-dire que si l'ordonnance a été signifiée le vendredi 15 décembre dernier, ce vendredi ne sera pas décompté et le dernier jour n'ont plus ne sera pas décompté. Du coup, avec le décompte, l'agent judiciaire aura jusqu'au 26 décembre avant zéro heure pour déposer son recours, sans être forclos.
DGE, LE MANDATAIRE DE SONKO ENCORE ÉCONDUIT
Ayib Daffé, Me Ciré Clédor Ly et un huissier de Justice, se sont rendus ce mardi à la DGE pour retirer les fiches de parrainage de leur mandant. Mais, les agents en faction devant les lieux, ne les ont pas laisser entrer.
iGFM - (Dakar) Ayib Daffé, mandataire de Ousmane Sonko, Me Ciré Clédor Ly et un huissier de Justice, se sont rendus ce mardi à la Direction générale des élections (Dge) pour retirer les fiches de parrainage de leur mandant. Mais, les agents en faction devant les lieux, ne les ont pas laisser entrer.
Ce mardi, cinq jours après le délibéré du Tribunal d’instance hors classe de Dakar en faveur de Sonko, son mandataire (Ayib Daffé) et un de ses avocats (Me ciré Clédor Ly), accompagnés par un huissier de Justice, se sont rendus à la Direction générale des élections (Dge). Ce, pour retirer la fiche de parrainage de leur mandant, après la décision de justice du jeudi 14 dernier ordonnant la réintégration de Ousmane Sonko sur les listes électorales.
Mais, ils n’ont pu voir Thiéndella Fall, Directeur général des élections. Les agents en faction devant la porte ne les ont même pas laissé entrer dans les locaux. Ils sont restés plusieurs dizaines de minutes devant le grand portail, avant de quitter les lieux. Me ciré Clédor Ly a donné rendez-vous aux journalistes pour un point de presse dans les prochaines heures.
« SI JE VOULAIS ME RAPPROCHER DU POUVOIR... »
Certains le taxent de s'être rapproché du régime en place. Mais, Khalifa Sall a tenu à balayer ces critiques. Dans un entretien accordé à nos confrères de L’Enquête, il a tenu à faire des précisions.
Certains le taxent de s'être rapproché du régime en place. Mais, Khalifa Sall a tenu à balayer ces critiques. Dans un entretien accordé à nos confrères de L’Enquête, il a tenu à faire des précisions.
"Vous savez, on nous prend souvent pour cible, à tort. Les actes que nous posons sont appréciés différemment, en fonction de paramètres qui, souvent, se nourrissent de la subjectivité, de la passion, de l'ambition, etc. C'est facile de jeter des mots, mais c'est plus difficile de leur donner une réalité tangible. Ce qui est sûr, c'est que je suis dans l'opposition depuis 23 ans. Quand le président Macky Sall est venu au pouvoir en 2012, j'étais maire de Dakar depuis trois ans. J'ai été élu deux fois maire et deux fois député dans l'opposition. C'est vous dire que si je voulais me rapprocher du pouvoir, je l'aurais fait depuis long-temps. Les propositions et les possibilités n'ont pas manqué.
Pourquoi attendre maintenant pour me rabibocher avec le pouvoir ? J'ai été victime d'une grande injustice dans le passé, mais je redis encore qu'il n'y a pas de place ni pour la rancune ni pour la rancœur dans mon cœur et dans mon esprit. La charte de Yewwi fait de ma participation à la Présidentielle une exigence. Si cette participation doit passer par un dialogue politique public et ouvert à tous, je ne vois pas pourquoi on devrait me dénier ce droit ? D'autant plus que rien ne m'a été proposé en retour pour satisfaire cette exigence. Le souci du Sénégal est ma seule boussole."
TAMBA, VIOLENT ACCIDENT D'UN VÉHICULE DE LA GENDARMERIE
Un véhicule de la gendarmerie nationale avec à son bord des éléments du centre de formation routière, s'est renversé entre Koumpentoum et Tambacounda. Le bilan fait état de 8 blessés dont 4 graves qui seront évacués à Dakar.
La route a encore fait des victimes. Un véhicule de la gendarmerie nationale avec à son bord des éléments du centre de formation routière, s'est renversé entre Koumpentoum et Tambacounda. Le bilan fait état de 8 blessés dont 4 graves qui seront évacués à Dakar.
C'est à hauteur de Malème Niani, dans le département de Koumpentoum, qu'un accident d'une rare violence s'est produit avec un véhicule de la gendarmerie nationale. Alertés, leurs collègues de la brigade de Koumpentoum en compagnie des éléments de la brigade des sapeurs-pompiers de Tambacounda se sont déployés sur les lieux. Mises au parfum de la situation critique de certains blessés, les autorités ont donné l'ordre de les acheminer vers Dakar. Huit blessés ont été dénombrés dont 4 dans un état grave.
RAMAPHOSA MENACE DE POURSUIVRE LES SUD-AFRICAINS COMBATTANT POUR ISRAËL
“En examinant les souffrances des Palestiniens, nous constatons des similitudes avec ce que nous avons vécu en tant qu’Africains du Sud. Et c’est pour cette raison que nous avons dit que ce qui se passe à Gaza est une attaque génocidaire"
Les Sud-Africains qui combattent pour Israël pourraient faire l’objet de poursuites dans leur pays. Le ministère des Affaires étrangères s’est dit “gravement préoccupé” par les informations selon lesquelles certains sud-africains auraient rejoint l’armée israélienne dans le combat à Gaza.
Lundi, lors d’une conférence de presse au siège de l’ANC, le président Cyril Ramaphosa fait clairement allusion à l’apartheid.
“En examinant les souffrances des Palestiniens, nous constatons des similitudes avec ce que nous avons vécu en tant qu’Africains du Sud. Et c’est pour cette raison que nous avons dit que ce qui se passe à Gaza est une attaque génocidaire et un massacre du peuple palestinien”, estime le président sud-africain.
Face à l’ampleur de la situation humanitaire causée par frappes israéliennes sur l’enclave palestinienne, le président sud-africain continue d’employer les termes les plus durs.
“Mais ce qui se passe maintenant, à Gaza, est au-delà de l’injustice. C’est un génocide, et c’est pourquoi nous le qualifions de génocide contre un peuple – et de punition collective contre des innocents. Et c’est pour cela que nous avons appelé à un cessez-le-feu”. A -t-il dénoncé.
L’Afrique du Sud a toujours défendu la cause palestinienne. Israël se dit prêt se battre pour encore des mois, voire plus, pour vaincre le Hamas.