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11 février 2025
PAR Farid Bathily
LA PRÉSIDENTIELLE 2024, UNE ÉPREUVE POUR LA PRESSE AMÉRICAINE
Avec le retour possible de Trump et les risques de manipulation par l'intelligence artificielle, le scrutin de l’an prochain s'annonce comme l'un des plus délicats à couvrir pour les médias américains, fragilisés par la défiance croissante du public
Alors qu’une nouvelle échéance électorale s’ouvre à partir du mois prochain avec les primaires républicaines dans l’Iowa, la presse américaine est particulièrement anxieuse. Comment aborder au mieux cet événement majeur, porteur de tant d’écueils ?
La presse est déjà fragilisés vis-à-vis du public – seuls 32% des Américains disent leur faire "entièrement" ou "grandement" confiance, selon un sondage Gallup publié en octobre 2023, soit autant que le plus bas niveau historique enregistré en 2016. Aujourd’hui, la situation est encore plus délicate parce que les médias doivent composer avec les nouveaux challenges liés aux nouvelles technologies.
C’est notamment le cas des systèmes d’intelligence artificielle susceptibles de servir d’outils de manipulation à grande échelle grâce à leur potentialité infinie.
Le facteur IA et Trump
"Je suis nerveux quant à l'impact que l'intelligence artificielle pourrait avoir sur les futures élections. L’IA personnalisée associée à la production de contenus médiatiques générés de manière convaincante pourrait s’avérer une force redoutable", s’alarmait déjà en août dernier, Sam Altman, créateur de ChatGPT, le système d’intelligence artificielle le plus célèbre au monde.
À ces sujets de préoccupations s’ajoute le cas du favori à la primaire républicaine Donald Trump, dont la campagne électorale risque d’être polarisée par un marathon judiciaire sans précédent pour un candidat à la Maison Blanche.
L’ancien président objet de 91 chefs d’accusation pourrait en effet se servir de sa situation vis-à-vis des tribunaux pour manipuler l’opinion, engageant de fait la responsabilité des médias.
Lesley R. Stahl, correspondante au magazine 60 Minutes de la chaîne de télévision CBS déplore ainsi que la couverture médiatique extensive et sans filtre assurée par les chaînes d'information en continu ait contribué à faire élire Trump en 2016.
Apprendre des erreurs du passé
"Si vous regardez avec du recul le temps d'antenne qu'il a eu, c'est stupéfiant", a-t-elle regretté le 6 décembre 2023 en marge d’un groupe de travail organisé par le New York Times sur les enjeux de la présidentielle 2024 pour les médias et la démocratie.
"Nous devons être clairs sur ce à quoi ressemblerait un deuxième mandat de Trump, de même pour Biden. Mais Trump est très explicite sur ce qu'il compte faire", a plaidé Martin Baron, ancien patron de la rédaction du Washington Post, invitant ses confrères à "refléter la vie des gens ainsi que leurs préoccupations".
Bob Woodward connu pour avoir révélé le scandale du Watergate, exhorte quant à lui la presse à s’ouvrir davantage au public afin de dissiper les doutes sur sa fiabilité. Reste que la définition d’un média devient de plus en plus complexe désormais avec les nouvelles technologies.
"Cela pourrait tout aussi bien inclure Elon Musk", s’amuse Bill Kristol, directeur de l'organisation Defending Democracy Together, à propos du milliardaire devenu acteur médiatique à part entière avec son rachat du réseau social X (ex-Twitter). "Elon Musk n’est pas un média", lui a rétorqué Dana Canedy, rédactrice en chef de l'édition américaine du Guardian. "Si, et c'est cela le problème. Nous sommes dans la même assiette, vous savez ?" a répliqué Lesley R. Stahl.
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AU COEUR DES CONVERSATIONS FÉMININES
Ah les braves ! Personne ne leur a rien donné volontairement ou généreusement, mais elles ont arraché tout ou presque sereinement et laborieusement telles des "conquistadoras". Elles ont dit tout dans « Conversations féminines » face à Zoubida Fall
La productrice Zoubida Fall dont le podcast « Conversations féminines » connaît un succès sur les plateformes digitales a fait éditer ses contenus dans un ouvrage du même nom. Interviewée en marge de la cérémonie de présentation, elle explique le projet dans cette vidéo.
L'objectif de l'ouvrage édité par la jeune maison d'édition Saaraba, selon elle est de continuer à amplifier la parole de ces femmes inspirantes qui ont été interrogées qui ont parlé à cœur ouvert dans ses «Conversations féminines».
De ses nombreux entretiens directs et sans détour, Zoubida Fall a sélectionné 18 pour en faire le premier un livre en collaboration avec les Editions Saaraba qui publiait ainsi pour la première fois un ouvrage pour adultes puisqu'elle est plus orientée littérature jeunesse.
Le tome 2 de Conversations féminines pourrait suivre ultérieurement puisque les entretiens se poursuivent encore que la productrice envisage de les étendre aux autres africaines y compris celles de la diaspora.
RÉSULTATS PROVISOIRES DES ÉLECTIONS GÉNÉRALES DE REPRÉSENTATIVITÉ, LA CNTS, L’UNSAS, LA CNTS/FC, LA CSA ET LA FGTS/B EN PÔLE POSITIONS
Au total, seules cinq centrales syndicales sur 12 auront un mot à dire sur la table de négociations avec le gouvernement. C’est en substance ce qui ressort des résultats provisoires des élections générales de représentativités
Au total, seules cinq centrales syndicales sur 12 auront un mot à dire sur la table de négociations avec le gouvernement. C’est en substance ce qui ressort des résultats provisoires des élections générales de représentativités qui placent, encore une fois, la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (Cnts) en tête.
En conclave lundi la Commission électorale nationale (Cen) a, conformément aux dispositions des articles 17 et 19 de l’arrêté nº 15237 du 14 octobre 2016 fixant les règles d’organisation des élections générales de représentativité des centrales syndicales de travailleurs, procédé au recensement des votes et à la proclamation des résultats provisoires dudit scrutin du 12 décembre dernier.
D’après les chiffres qui sont ressortis des procès-verbaux issus des travaux des Commissions électorales départementales (Ced), le taux de participation est de 29.1%.
La Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (Cnts) reste la centrale syndicale la plus représentative au Sénégal. En effet, si l’on s’en tient à ces résultats provisoires, sur 91 906 suffrages valablement exprimés, l’organisation dirigée par Mody Guiro est arrivée en tête en obtenant 21 630 voix (23.53%). Elle est suivie par l’Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal (Unsas) avec 19 703 voix (21.44%).
La Coordination nationale des travailleurs du Sénégal/Force du Changement (Cnts/Fc) est arrivée en troisième position en s’adjugeant 14 352 voix (15.62%).
Avec ses 10 350 voix, la Confédération des syndicats autonomes (Csa) est arrivée en quatrième place (11.26%).
A noter enfin que la Fédération générale des travailleurs du Sénégal/B (Fgts/b) ferme le podium des « grands » avec 9 370 (10.20%).
Pour rappel, il faudra avoir un score de 10% pour être présente à la table des négociations nationales et internationales.
LA CANDIDATURE DE SONKO DÉPASSE DÉSORMAIS UN COMBAT DE PARTI POLITIQUE
Les allers et retours d’Ayib Daffe à la Direction générale des élections (DGE) constituent une anomalie démocratique. C’est l’avis de Seydina Oumar Touré
Les allers et retours d’Ayib Daffe à la Direction générale des élections (DGE) constituent une anomalie démocratique. C’est l’avis de Seydina Oumar Touré. Selon l’ex capitaine de la Gendarmerie, la DGE est dans un abus de pouvoir manifeste en refusant de donner des fiches de parrainage au mandataire du leader du Pastef.
« Monsieur Ayib Daffe n’a toujours pas reçu de fiches de parrainage malgré la décision de justice enjoignant l’administration de procéder au rétablissement, dans ses droits, de monsieur Ousmane Sonko. Le Directeur général des élections qui refuse de s’exécuter ainsi que les services centraux du ministère de l’intérieur impliqués sont dans un abus manifeste de pouvoir. Ils le savent, nous le savons et ils savent que nous le savons », écrit le leader de l’USJ/ Senegaal Gü Deggü sur son compte X.
Pour le candidat à la candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024, qui s’en désole, « personne ne fait rien pour les en empêcher ». Selon l’ex capitaine Touré, à ce rythme, nul besoin d’aller déposer des candidatures au Conseil constitutionnel, le processus étant déjà vicié.
Interpellant les opposants, Seydina Oumar Touré les met en garde. « Nous sommes nombreux à penser que l’exclusion du candidat Ousmane Sonko nous profitera à l’échéance. Mais le croire c’est réellement de marcher à l’envers, la tête sur terre les pieds en l’air. Parce que tout simplement, si ce forcing passe avec monsieur Sonko, il passera avec tous les autres candidats et adversaires sérieux du régime en place », soutient-il. A l’en croire, « la candidature de monsieur Ousmane Sonko dépasse désormais un combat de parti politique. Elle est devenue une exigence démocratique pour l’élégance républicaine au Sénégal ».
Pour rappel, après le Tribunal de Ziguinchor, celui de Dakar a explicitement demandé à l’administration de réintégrer Ousmane Sonko dans les listes électorales.
L’ARTP LANCE L’INTEROPERABILITÉ ET LE PARTAGE DES INFRASTRUCTURES DU SECTEUR POSTAL
‘’L’interopérabilité et le partage des infrastructures postales portent principalement sur les relations entre les opérateurs et l’encadrement du régulateur, pour permettre au marché d’aboutir à un fonctionnement optimal"
Dakar, 19 déc (APS) – L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) a procédé au lancement officiel de l’interopérabilité et du partage des infrastructures du secteur postal, a constaté l’APS, mardi, à Dakar.
‘’L’interopérabilité et le partage des infrastructures postales portent principalement sur les relations entre les opérateurs et l’encadrement du régulateur, pour permettre au marché d’aboutir à un fonctionnement optimal et au secteur de trouver une meilleure situation d’équilibre’’, a expliqué son directeur général, Abdou Karim Sall.
Le lancement de l’interopérabilité et du partage des infrastructures du secteur postal font partie d’une réforme entreprise par l’ARTP pour améliorer les performances de ce secteur, selon M. Sall.
Cette initiative est l’une des innovations menées par l’instance de régulation, avec un ‘’objectif principal’’ qui est de ‘’placer le secteur postal dans une nouvelle ère de croissance et de développement ancrée dans le numérique’’, a précisé Abdou Karim Sall.
Selon lui, ces innovations sont mises en œuvre avec le souci, pour les pouvoirs publics, de défendre les droits des consommateurs et de préserver l’environnement numérique.
‘’Une bouffée d’oxygène’’
L’interopérabilité et le partage des infrastructures du secteur postal sont ‘’un enjeu majeur pour les opérateurs, les consommateurs, le régulateur et toute l’industrie postale’’, a souligné le directeur général de l’ARTP.
À ce jour, 17 opérateurs postaux, la société nationale La Poste et 16 opérateurs privés titulaires d’une licence d’exploitation, exercent leurs activités au Sénégal, selon Abdou Karim Sall.
‘’L’objectif poursuivi par l’ARTP est de renforcer la concurrence sur le marché des services postaux et de promouvoir le développement des usages pour toutes les catégories de clientèle, à savoir les individus, les ménages, les entreprises et l’administration’’, a-t-il souligné.
L’interopérabilité et le partage des infrastructures du secteur postal sont fondamentaux dans un contexte marqué par la multiplicité des opérateurs postaux et la faiblesse des revenus générés, avec un chiffre d’affaires de 17 milliards de francs CFA en 2022, a signalé Mahamadou Diaïté, le directeur général de La Poste.
La faiblesse du chiffre d’affaires de l’activité postale est aux antipodes du dynamisme du secteur des télécommunications, qui, selon M. Diaïté, a généré plus de 630 milliards FCFA , ‘’rien que pour le segment des communications électroniques’’, durant la même année.
‘’Le partage des infrastructures est salutaire et bénéfique à plus d’un titre, car un manque de rentabilité de certaines infrastructures de La Poste installées dans les zones les plus [enclavées] du pays montre qu’un tel projet pourrait constituer une bouffée d’oxygène et permettre aux opérateurs privés d’avoir une présence effective dans ces zones’’, a expliqué Salif Sow, un représentant des opérateurs privés.
Selon lui, La Poste doit s’ériger en locomotive du secteur, car elle est le dépositaire du service public postal sénégalais, avec un maillage complet du territoire national.
NATATION, MATTHIEU OUSMANE SEYE BAT TROIS RECORDS DU SÉNÉGAL À AMIENS
Le nageur sénégalais Matthieu Ousmane Sèye a battu les records du Sénégal aux 100 mètres dos, aux 200 mètres nage libre sur un bassin de 50 mètres, lors du 15e meeting des Hortillons à Amiens en France.
Dakar, 19 déc (APS) – Le nageur sénégalais Matthieu Ousmane Sèye a battu les records du Sénégal aux 100 mètres dos, aux 200 mètres nage libre sur un bassin de 50 mètres, lors du 15e meeting des Hortillons à Amiens en France, a appris l’APS mardi de la Fédération sénégalaise de natation et de sauvegarde.
La compétition s’est tenue le week-end dernier à Amiens.
Le nageur de 21 ans qui a réalisé vendredi un nouveau record du Sénégal du 100m dos avec un chrono de 57”31, lors de la première journée du 15e meeting des Hortillons à Amiens en France.
L’ancien record national était détenu par Steven Aimable (58”32). Il l’avait réalisé à San Juan à Porto Rico en avril 2019.
Samedi, à l’occasion de la deuxième journée de compétition, Matthieu Ousmane Sèye a aussi amélioré son record national du 200 mètres nage libre avec un chrono de 1’53’24. Son ancien chrono de 1’54’’04 avait été réalisé à Caen en France en juillet 2022.
Durant la troisième et dernière journée de compétition tenue dimanche, le pensionnaire du cercle des nageurs d’Antibes a encore établi un nouveau record du Sénégal en 100 mètres nage libre avec un chrono 51”44 .
Le record était détenu par Steven Aimable (51”55). Il l’avait réalisé à Tunis le 20 août 2022.
Matthieu Ousmane Sèye est médaillé de bronze aux Championnats d’Afrique de natation 2021 à Accra au Ghana sur 4 × 100 mètres nage libre, sur 4 × 200 mètres nage libre et sur 4 × 100 mètres nage libre mixte.
Il a aussi décroché la médaille de bronze sur 4 × 100 mètres nage libre aux Championnats d’Afrique de natation 2022 à Tunis.
L'IMPACT DE L'IA SUR LA CRÉATION ARTISTIQUE
L'intelligence artificielle (IA) va-t-elle se substituer à l'artiste ou vient-elle tout simplement en appoint pour aider ce dernier dans ses œuvres ?
Le débat sur l'impact de l'intelligence artificielle sur l'œuvre artistique a été posé, ce vendredi, par l'université numérique Cheikh Hamidou Kane.
L'intelligence artificielle (IA) va-t-elle se substituer à l'artiste ou vient-elle tout simplement en appoint pour aider ce dernier dans ses œuvres ? Ce sont deux principales questions qui ont animé les débats, lors de panel dédié à l'impact de l'IA sur la création artistique.
“Que ce soit la médecine, la communication et bien sûr l'art, on constate un mécanisme de défense par rapport à l'intelligence artificielle. En ce qui concerne le domaine artistique qui nous intéresse aujourd'hui, il vaudrait mieux essayer d'instaurer une symbiose entre l'homme et l'IA”, déclare l'enseignant à l’Institut supérieur de management (ISM), Alioune Badara Mbengue.
Le professeur est formel. Parlant dans un cadre général, il voit en l'IA une intelligence suprême. La considérant comme une œuvre humaine, M. Mbengue n'exclut pas que cette dernière dépasse son maître dans un avenir pas très lointain. “Jamais l'homme n'a créé une chose aussi intelligente. Aujourd'hui, nous sommes arrivés à un stade où l'IA elle-même est capable de créer une IA. D'ici trois ou cinq ans, l'intelligence artificielle sera plus intelligente que la somme des intelligences contenues dans le monde. La réalité est que tout le monde utilise l'IA et on n’a jamais créé une chose aussi dangereuse et aussi bénéfique pour l'humanité que l'IA”.
En effet, l'impact de l'IA a fait l'unanimité, lors de ce panel. Toutefois, d'aucuns se sont interrogés sur le caractère original ou authentique des œuvres qu'elle aiderait à créer. “Avec l'IA, un vrai souci d'originalité et d'authenticité pourrait se poser. Qui crée les œuvres, désormais ? C'est l'homme ou la machine ? À mon avis, l'intelligence artificielle, bien que très utile et irréversible, il faut reconnaître qu'elle manque de sensibilité, car la créativité est propre à l'homme. Mais l'IA nous oblige aussi à nous perfectionner. Avec elle, l'enseignant dans l'école des arts, par exemple, doit se réinventer, car aujourd'hui, c'est avec la technologie que ça se passe”, a nuancé la directrice de la Formation continue et de la Recherche artistique à l'École nationale des arts et des métiers de la culture, Ndèye Codou Ndiaye.
Presque dans la même veine que ses prédécesseurs, un autre panéliste suppose une collaboration entre l'homme et la machine. “C'est un panel qui vient à son heure. L’IA évolue à une vitesse exponentielle et elle touche à tous les domaines. Elle est source de plus d'opportunités, de raccourcis, de gain de temps, mais elle ne saurait se substituer à l'artiste. L'intelligence artificielle doit venir, dans ce cas, en appoint, mais encore une fois, ce n’est pas qu'elle vienne prendre la place des créateurs’’, affirme l'enseignante-chercheuse à l'université numérique Cheikh Hamidou Kane, Nafissatou Diouf.
LE BRAS DE FER CONTINUE ENTRE SONKO ET LE POUVOIR
L'opposant et candidat annoncé à la présidentielle dénonce de nouvelles entraves à l'application d'une décision de justice le réinscrivant sur les listes électorales. Ses avocats affirment avoir été empêchés d'accéder à la DGE et même brutalisés
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 19/12/2023
Dans un communiqué publié ce mardi 19 décembre, le collectif des avocats d'Ousmane Sonko dénonce un nouveau passage en force des autorités administratives sénégalaises. Selon Me Ciré Clédor Ly, l'huissier de justice venu signifier l'ordonnance de réinscription d'Ousmane Sonko sur les listes électorales "a été purement et simplement empêché d'entrer dans les lieux par un corridor de sécurité mis en place".
Plus grave, l'avocat affirme avoir lui-même "été empêché d'accéder au service et même brutalisé". Le collectif déplore cette "énième voie de fait et cette atteinte à l'autorité de la justice par ce refus encore une fois réitéré de l'État du Sénégal de se plier aux décisions rendues par les Cours et Tribunaux de la République du Sénégal".
Par la voix de ses avocats, Ousmane Sonko met en garde le pouvoir, assurant que "rien ne justifie qu'un huissier de justice [...] en soit empêché par des agents en faction, se disant agir sur ordre de leurs chefs". Le collectif appelle les autorités administratives à la "neutralité" et au "respect scrupuleux des décisions de justice".
Cet énième bras de fer jette une ombre sur l'État de droit au Sénégal et risque d'envenimer encore davantage les tensions politiques, à quelques mois de la présidentielle.
LES DÉPUTÉS CONVOQUÉS EN SÉANCES PLÉNIÈRES CE MERCREDI
L’ordre du jour des séances plénières porte sur l’examen du projet de loi n°10/2022 portant loi de Règlement pour l’année 2021.
Les députés sont convoqués en séances plénières ce mercredi 20 décembre 2023 à l’Assemblée nationale, informe un communiqué. Selon la source, l’ordre du jour des séances plénières porte sur l’examen du projet de loi n°10/2022 portant loi de Règlement pour l’année 2021.
« Le ministre des Finances et du Budget défendra ce projet de loi », peut-on lire dans le document
« A 16 H 00, le Ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique sera face aux députés pour l’examen de deux projets de lois », renseigne la source.
Selon le communiqué, il s’agit du projet de loi n°21/2023 relatif au Code de l’Urbanisme et du projet de loi n°20/2023 portant Code de la Construction.
PRÉSIDENTIELLE 2024, PLUS DE 1 200 REPORTERS FORMÉS POUR LA COUVERTURE MÉDIATIQUE
La CJRS a effectué une tournée dans les 14 régions du Sénégal à l’initiative du CNRA (Conseil national de régulation de l’audiovisuel). Cette tournée a permis de façon directe de former 260 reporters et 1 000 autres reporters de manière indirecte.
Dakar, 19 dec (APS) – Plus de 1 200 journalistes ont déjà bénéficié “de façon directe ou indirecte’’ d’une formation sur la couverture médiatique en période électorale en perspective de l’élection présidentielle du 25 février prochain, a révélé lundi à Dakar Migui Marame Ndiaye, président de la Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS).
‘’La CJRS a effectué une tournée dans les 14 régions du Sénégal à l’initiative du CNRA (Conseil national de régulation de l’audiovisuel). Cette tournée a permis de façon directe de former 260 reporters et 1 000 autres reporters de manière indirecte. Il s’agit d’une formation de qualité sur la couverture médiatique de l’élection présidentielle’’, a expliqué M. Ndiaye.
Le président de la Convention des jeunes reporters du Sénégal intervenait lors de la cérémonie de clôture des ateliers de partage d’information organisés dans les 14 régions du Sénégal par le Conseil national de régulation de l’audiovisuel avec lequel son organisation est en collaboration.
L’objectif de ces ateliers étaient d’outiller les acteurs des médias pour une couverture médiatique “responsable et équitable’’ des activités des différents candidats lors de l’élection présidentielle du 25 février dont la CNRA aura la charge de superviser.
Ces cadres visaient surtout à rappeler aux journalistes l’importance du respect des principes d’équité, d’équilibre et d’égalités entre les candidats, a poursuivi Migui Marame Ndiaye.
‘’Grâce à notre partenaire le CNRA, la convention des jeunes reporters du Sénégal a distribué 1 000 gilets de plus pour la protection des journalistes durant la campagne électorale’’ a-t-il fait savoir.
Le président de la CJRS a invité les acteurs des médias »à plus de responsabilité dans le traitement de l’information en perspective de l’élection présidentielle en évitant de diffuser des messages haineux dans l’espace public’’.
Migui Marame Ndiaye a insisté sur les fondamentaux du journalisme notamment sur la vérification des faits.
‘’En voulant être le premier à diffuser l’information, certains médias ne prennent même pas le temps de vérifier l’exactitude des faits. Une faute qui est impardonnable. Nous devons corriger ensemble, autant de maux parmi tant d’autres avant la présidentielle de février 2024’’ a-t-il rappelé.
M. Ndiaye a aussi invité les entreprises de presse notamment les patrons de presse »à prendre toutes les dispositions pour mettre leurs reporters dans les conditions optimales afin qu’ils mènent à bien leur mission lors de la campagne présidentielle’’.
En présidant cette cérémonie de clôture, le président de la Conseil national de régulation de l’audiovisuel Babacar Diagne, a rappelé que “tous les médias sont dans le champ de compétence du CNRA en période électorale’’.
‘’En période électorale tous les médias sont dans le champ de compétences du CNRA. Donc les journaux pour la presse écrite et la presse en ligne sont dans notre champ compétence à l’image des télévisions et des radios’’, a souligné Babacar Diagne.