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11 février 2025
LIGUE DES CHAMPIONS, DÉCOUVREZ LE TIRAGE COMPLET DES 8ES DE FINALE
Le Paris Saint-Germain est fixé et connaît désormais son adversaire pour les 8es de finale de la Ligue des Champions ! Le tirage au sort effectué ce lundi par l’UEFA, à Nyon, a réservé la Real Sociedad aux joueurs de Luis Enrique.
Le Paris Saint-Germain est fixé et connaît désormais son adversaire pour les 8es de finale de la Ligue des Champions ! Le tirage au sort effectué ce lundi par l’UEFA, à Nyon, a réservé la Real Sociedad aux joueurs de Luis Enrique.
Sur le papier, il s’agit clairement de l’adversaire le plus abordable. Mais attention, les Espagnols ont terminé invaincus dans un groupe composé de l’Inter Milan, de Benfica, et de Salzbourg !
Le tirage complet des 8es de finale :
FC Porto – Arsenal
Naples – FC Barcelone
PARIS SG – Real Sociedad
Inter Milan – Atletico Madrid
PSV Eindhoven – Borussia Dortmund
Lazio Rome – Bayern Munich
FC Copenhague – Manchester City
RB Leipzig – Real Madrid
L’ARTP OBTIENT LA CERTIFICATION À LA NORME ISO 9001
L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) a obtenu pour la première fois un certificat à la norme ISO 9001 version 2015 pour la qualité de son management
Dakar, 18 déc (APS) – L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) a obtenu pour la première fois un certificat à la norme ISO 9001 version 2015 pour la qualité de son management, a annoncé, lundi, à Dakar, son directeur général, Abdou Karim Sall.
‘’C’est avec beaucoup de bonheur que je vous annonce que l’ARTP vient d’obtenir son certificat ISO 9001 version 2015 après vérification et audit d’un cabinet vérificateur avéré en la matière’’, a-t-il notamment déclaré lors d’un point de presse.
Il a expliqué que la certification ISO 9001 version 2015 est une norme qui atteste le management de la qualité.
‘’Qui dit management de qualité, dit que nous allons désormais faire tout ce que nous avons dit et dire tout ce que nous allons faire à travers des processus documentés’’, a expliqué le directeur général de l’ARTP.
La certification à la norme de management de qualité, reconnue dans le monde, aide les organismes à améliorer leurs performances, à répondre aux attentes de leurs clients et à démontrer leur engagement pour la qualité.
La mise en œuvre d’ISO 9001 signifie que l’entité concernée a établi des processus efficaces et formé son personnel afin de proposer de manière systématique des produits ou des services de qualité.
Il s’agit d’une première et c’est très important étant donné que l’ARTP dispose d’un processus cœur de métier et d’un processus support concernés par cette certification, a fait valoir M. Sall non sans rappeler qu’il était important d’obtenir cette certification avant la fin de l’année 2023.
Le directeur général de l’ARTP a par ailleurs félicité ses collaborateurs pour leur implication, leur engagement et le respect de l’ensemble du processus ayant permis l’obtention de cette certification, établie après un processus comportant un audit à blanc et un audit réel.
L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) est une organisation publique dont la mission principale est la régulation de la question des télécommunications et des postes au Sénégal.
ABDEL FATTAH AL-SISSI RÉÉLU PRESIDENT DE L’EGYPTE
Le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, a été réélu pour un nouveau mandat de six ans avec un score de 89, 6 %, a annoncé lundi l’autorité en charge de l’organisation du scrutin.
Dakar, 18 déc (APS) – Le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, a été réélu pour un nouveau mandat de six ans avec un score de 89, 6 %, a annoncé lundi l’autorité en charge de l’organisation du scrutin.
Dans des propos rapportés par des médias, Hazem Badawy, le chef de l’autorité électorale a déclaré que le président sortant, à la tête de l’Egypte depuis 10 ans, avait obtenu plus de 39 millions de voix, correspondant à 89, 6 % des suffrages.
Au total, 67 millions d’Egyptiens étaient appelés aux urnes entre le 10 et le 12 décembre. L’autorité électorale a fait état d’un taux de participation ‘’sans précédent’’ de 66, 8 %.
Trois autres candidats étaient en lice : Farid Zahran, de la formation de gauche, Parti égyptien démocratique et social, une formation de gauche, Abdel-Sanad Yamama, du Néo-Wafd et Hazem Omar du Parti populaire républicain.
Le score d’Al-Sissi, à la tête du pays après le renversement de Mohamed Morsi, a baissé, comparé aux scrutins de 2014 et 2018 lors desquels le général égyptien avait obtenu plus de 96% des suffrages.
Par Amadou Lamine Sall
PLUS PRÉSENT QUE LES VIVANTS !
La mort ne nous a pas séparés de Senghor. Elle semble vaincue par le puissant souvenir qui garde Sédar hors de l’eau. Poète et homme d’État fondateur d’une nation au-delà d’une République. Rare en Afrique !
La mort ne nous a pas séparés de Senghor. Elle semble vaincue par le puissant souvenir qui garde Sédar hors de l’eau. Poète et homme d’État fondateur d’une nation au-delà d’une République. Rare en Afrique ! Poète consacré. Professeur consacré. Penseur consacré. Soldat meurtri. Prêtre rêvé et raté. Homme d’État qui a bâti plus l’histoire que l’histoire ne l’a bâti. Un homme accompli. Un chrétien croyant. Je n’ai jamais vu un homme prier autant que Sédar. Par ailleurs, il aimait nous dire ceci : « Je n’ai pas tout réussi. Il n’y a que Dieu pour tout réussir! »
Une grande humilité l’habitait. De la quête du savoir, il avait fait sa table, son lit et son viatique. Des Sénégalais l’ont aimé. Des Sénégalais l’ont détesté. L’homme d’État n’a pas fait l’unanimité. La vérité est que l’unanimité n’existe pas. La politique est une jungle classée, féroce, sans coeur et sans âme. Quand il arrive qu’un poète y entre, il y entre à reculons et en sort à reculons. Senghor n’a jamais cessé de dire combien le Seigneur et tous Ses saints l’avaient puni en le faisant entrer en politique. En portant son pays à l’indépendance, très vite, il a voulu se retirer pour aller écrire et penser. Il confesse combien le coup d’État de Mamadou Dia avait alors déjoué ses plans. Il fallait rester, dit-il, pour consolider l’État, le construire, le protéger. Il mit son autorité et son charisme au service de cette mission, vingt années durant. Il a trouvé ce temps interminable.
Il donna des gages à la culture, à la pensée, à la création artistique, ce qui éleva le Sénégal et le distingua par le monde, à ce jour. La particularité des artistes et des créateurs, c’est qu’ils sont des ambassadeurs qui n’ont pas besoin d’être accrédités par le politique ! Leur particularité à table avec les Grands de ce monde, c’est qu’ils se distinguent dans le menu, en commandant au chef cuisinier des fesses de serpent à la moutarde et quatre rats grillés. Sans sel !
Revenant à Senghor et à sa fermeté métallique pour ce qui relève du respect de l’État, je disais au Président Macky Sall qu’il était une douce colombe, comparé à Senghor, pour ce qui relevait de veiller à la sacralité, la grandeur et l’intouchabilité de l’État. Le béton armé laissé par Senghor ne doit jamais souffrir de la plus infime fissure. Un État ne s’effrite pas quand il s’agit de sa sécurité. Elle n’est pas négociable. Macky Sall est un solide et hermétique élève de Senghor en la matière ! Comme de Diouf !
Bien sûr, bien sûr, il y a la démocratie, il y a les libertés qu’il faut également sauvegarder. Mais la sécurité de l’État prime d’abord sur tout. Cependant, ceux qui se cachent derrière lui pour affaiblir la démocratie et les libertés n’ont pas raison. Ils sont nus. Mais jusqu’où la démocratie et la défense des libertés menacent-elles la souveraineté de l’État ? Qui doit arbitrer, décider ? Les lois, bien sûr ! Mais, n’arrive-t-il pas que des lois soient suspendues par des lois pour donner tous les pouvoirs à la raison d’État en cas de force majeure ? Difficile et complexe ! Mais ne serait-il pas utile, d’abord, de savoir et s’entendre sur le principe pour tous que la vraie liberté, c’est se donner soi-même des frontières ? La démocratie ne peut pas être une indisciplinée et folle école de liberté. C’est plutôt une école des frontières établie ensemble et partagée ensemble dans le respect des droits de chacun. La démocratie est une autoroute à péage régulée. Il faut s’arrêter aux barrières et attendre que son badge ouvre le passage, selon un code établi d’accord partie, d’accord consensus. Ceux qui rompent le consensus en choisissant de passer en force, ont tort et doivent répondre de leur tort et payer.
Revenons à Senghor !
Son étoile ne s’est pas éteinte comme son souffle. Cette étoile jamais ne s’éteindra. Le poète et l’homme d’État y ont veillé en nous laissant le seul héritage qui vaille : la puissance de la pensée ! L’argent et le paraître sont éphémères et ridicules. Les hommes politiques qui meurent sans tombe sont si innombrables ! L’oubli est leur cimetière et il n’existe pas pire cimetière que l’oubli !
Évitons des vies publiques mal servies, mal assumées, caillouteuses, boiteuses, indignes, gluantes, tortueuses, roublardes, sombres, basses, puantes. Servez d’abord votre pays et votre pays vous le rendra beaucoup plus et plus longtemps que l’argent mal acquis dans une éthique affaissée ! « Le temps politique n’est pas celui de la mémoire. » Et il est toujours trop tard quand l’on se rend compte que l’on ne devient plus rien et ne vaut plus rien, parce qu’en vérité, on n’a jamais été quelque chose !
Sous Senghor, entre pouvoir et opposition, on pouvait se détester dans une admiration réciproque. De part et d’autre, le niveau était haut et la noblesse non négociable. C’est fini depuis le départ d’Abdou Diouf ! Le « Sopi » a été dévastateur. Il portait son propre enfer. Il a, dit-on, tiré le Sénégal vers le bas du bas en démocratisant ce qui n’aurait jamais dû l’être. Le populisme a vaincu l’exigence du savoir, le goût du respect de soi, la norme d’accès à la fonction. « Un État n’est pas un hôtel de passe », tranche sèchement l’Ambassadeur de Tombouctou ! Par ailleurs, la faiblesse est humaine, mais elle ne peut pas et ne doit pas être présidentielle ! Macky Sall a remis de l’ordre, du rang, moins de rire, moins de ridicule, moins de honte ! Comme il peut !
Senghor était si démuni ! Je puis en témoigner devant Dieu ! Il avait du mal à faire face à ses impôts, ses factures. Il a refusé des dons de maisons offertes, arguant qu’il ne pourrait pas faire face aux impôts à s’acquitter. Abdou Diouf avait hérité de son mentor cette chasteté financière. C’est ce que j’ai gardé de profond et d’inoubliable de ces deux hommes d’État. De Wade, hormis l’insoutenable « bana-bana » politique, nous avons gardé la belle générosité du cœur. On nous dira que c’était avec l’argent des Sénégalais. Oui, mais ne donne pas qui peut mais le cœur qui veut. De Macky Sall qui nous quitte, nous gardons avec une profonde émotion, pour l’avoir approché, un homme désespérément habité par la justice sociale et qui sait qu’il quitte le pouvoir en ayant beaucoup accompli, mais toujours si peu, face aux enjeux économiques défavorables et aux attentes de son patient et courageux peuple. Cet homme n’est pas une statue. Non, il n’a pas une âme de pierre de rail. Il est touchant, il est prévenant. C’est un croyant. La vérité est qu’un Président qui gouverne n’est pas un ours qui danse ! L’autorité doit être son armure ! Chacun est libre de garder de lui l’image qui lui convient. Senghor, Diouf, Wade n’y ont pas échappé. L’exercice du pouvoir mène rarement dans des jardins de roses. Dans tous les cas, « il n’y a pas de vierges à la maternité ! »
Senghor ? Il vivait chétivement et sans coffre, dans une grande et infinie noblesse. Il était plus grand que la « politique » ! Il fut le vigilant horloger, l’esthète et l’homme du rêve fécondant. Abdou Diouf serviteur placide et chevronné de l’État. Abdoulaye Wade : le fou camionneur, l’homme de l’utopie démesurée. Macky Sall : l’art du froid et impérial praticien et de l’éveillé bâtisseur. Aux quatre mousquetaires, à chacun ses erreurs et ses triomphes ! Un Chef d’État, dit-on, devrait être comme une pomme de terre, c’est-à-dire accessible aux pauvres comme aux riches.
Un proverbe nous dit : « Nourrissez votre enfant jusqu’à ce que ses dents poussent et il vous nourrira quand vous aurez perdu vos dents. » Senghor nourrira le Sénégal, l’Afrique, la pensée mondiale, bien loin encore et très loin dans le temps, des siècles et des siècles à venir, quand les hommes n’auront même plus besoin de dents.
Si Senghor était une maison à louer, les prétendants se bousculeraient mais personne ne saurait verser la caution. S’il était à vendre, personne ne pourrait l’acheter, jusqu’aux banques de France et de Navarre, ainsi que tous les fonds des Émirats Arabes Unis. Ne le loue et ne l’achète que la lame aiguisée du savoir !
Senghor était si fin, si érudit, que le savoir était sa propre peau ! Son héritage intellectuel sera durable d’au moins cinquante mille ans ! Même les personnes peu instruites, l’attestent. Celui que l’on raillait comme étant un « toubab », a laissé la Négritude comme viatique aux Noirs de toutes les couleurs. Le Sénégal, dit-on, a si régressé en matière d’enseignement et de formation, que l’on pourrait emprunter à un ancien ministre de Senghor ces mots si justes qu’il avait tenus à l’endroit d’un maître d’école : « Il vaut mieux le payer à ne rien faire, plutôt que de le laisser dans une classe. »
Prions, priez pour lui et pour tous nos morts chéris et qui nous manquent tant ! Le Sénégal, ce pays aimé, toujours, triomphera de toutes les peurs ! C’est ainsi et ce sera toujours ainsi.
Par Biraam Dorcelus CISSE
L’ABSTENTIONNISME SENEGALAIS EN MATIERE ELECTORALE
Les comportements politiques reposent sur la socialisation politique et leur analyse renvoie à la question des formes de la participation politique des individus
Les comportements politiques reposent sur la socialisation politique et leur analyse renvoie à la question des formes de la participation politique des individus. La participation politique a pour but d’agir plus ou moins directement, sur la sélection du personnel politique et/ou sur les actions qu’il entreprend.
On distingue généralement la participation conventionnelle qui comprend la participation électorale (exercice du droit de vote) et la participation partisane (relations avec des partis ou des élus, participations aux campagnes électorales, adhésions partisanes, activités militantes) de la participation non conventionnelle qui regroupent des activités plus protestataires (par exemple : l’exercice des droits de pétition, de manifestation et de grève ; les occupations de locaux ; les pratiques de séquestration ; les actes de désobéissance civile).
La distinction entre ces deux formes de participation politique varie suivant les époques, les systèmes de valeurs et les régimes politiques existants.
Toutefois, il est en ce sens loisible de convoquer la problématique traditionnelle qui théorise la réticence délétère des Sénégalais à la plénitude d’une participation électorale.
Le fonctionnalisme sociologique est condensé dans une métaphore exprimant la froideur du regard porté par les Sénégalais sur leurs dirigeants et la négligence de leur capacité électorale : en réalité, il existe dans l’esprit sénégalais un désintéressement criard du vote. Voilà synthétisée l’idée du vote procédant d’une fonction sociale et républicaine.
La clarté qu’autorise une connaissance encyclopédique de la sociologie électorale est d’exprimer la pertinence de la part la plus ésotérique du complexe sénégalais du vote. Ce qui justifie l’urgence d’un changement de paradigme au sein même de la théorie, que je désignerais par l’expression de «vote autopoïétique». Ici surgit l’acmé sociologique de la théorie de l’abstentionnisme en matière électorale
Le vote est généralement considéré comme relevant de la participation politique conventionnelle, et non comme le degré zéro de la participation. En effet, il sous-tend une adhésion à la communauté nationale, c’est l’expression la plus éloquente de la dimension identitaire du vote.
La participation électorale se mesure par le pourcentage d’électeurs ayant voté lors d’un scrutin (taux de participation). Elle permet de mesurer d’une part, l’intérêt des citoyens à l’égard du scrutin et/ou du système politique et, d’autre part, le degré d’intégration sociale des individus.
En ce qui concerne l’intérêt des citoyens à l’égard du scrutin, un constat balafré nous tenaille : nous observons, à notre plus grand étonnement, que l’électeur sénégalais n’en a cure des élections législatives et municipales qu’il considère comme étant du «menu fretin», mais qu’il accorde une attention religieuse à l’élection présidentielle qui, selon lui, est le primat de toutes les élections.
Si l’on considère cet état de fait, l’élection présidentielle apparaît comme une réalité hypersensible, une sémantique particulière qui place la personne du Président au présidium de la démocratie. Cette élévation de la fonction présidentielle au pinacle de la République frise quelque peu à la déification de la personne du Président.
De ce qui précède, une analyse mathématique des chiffres issus de la Présidentielle de 2019 et des Législatives de 2022 nous aiderait à comprendre l’idylle entre l’électeur sénégalais et la Présidentielle.
Pour les Législatives de 2022, le nombre de suffrages valablement exprimés s’élève à 3 260 886. Seuls 3 279 110 électeurs sur les 7 036 466 inscrits ont choisi de voter, représentant ainsi un taux de participation de 46,64%. Parmi les inscrits, la majorité n’ont pas voté, soit 53,36%.
Pour la Présidentielle de 2019, nous avons noté 6 683 043 inscrits, seuls 4 428 680 ont décidé de voter, soit un taux de participation de 66,27 % et un taux d’abstention de 33,73 %.
A la lumière de cet exposé, une préoccupation s’impose : qu’est-ce qui justifie ce comportement de l’électeur sénégalais ? Pourquoi participe-t-il plus à l’élection présidentielle qu’aux autres scrutins ?
A notre sens, d’une part, la réponse réside dans la conception que l’électeur sénégalais a de la fonction présidentielle, et d’autre part, des pouvoirs «divins» qui sont dévolus au Président. Pour reprendre la vulgate biblique dans la parabole des talents : «A celui qui a beaucoup reçu, il lui sera beaucoup demandé.»
En effet, l’électeur voit le Président comme un monarque qui lie et délie, qui nomme et dénomme, qui condamne et gracie. Et puisque qu’il en est ainsi, il se doit d’être plus exigeant et plus participatif quant à son choix. Et de ce fait, une participation fervente et massive est notée à chaque Présidentielle, non du fait du scrutin, mais du fait de l’importance de la charge du futur élu. Sous ce rapport, il convient de préciser que l’électeur sénégalais, au cours des dernières années, s’est forgé une maturité électorale «spartiate» qui lui donne la capacité de faire une lecture politique poussée des candidats en lice avant de choisir. Il faut le dire, le temps des achats de conscience est révolu
La conception déifique inséminée dans la fonction présidentielle par l’électeur sénégalais justifie sa place de luxe dans le processus électoral lié au choix du Président.
Il ressort de cette analyse que, plus s’élèvent la pratique de la religion, le niveau de revenu et de diplôme, plus la participation à la Présidentielle est forte. Par ailleurs, l’appartenance géographique joue un rôle, dans la mesure où on note une participation plus élevée dans les localités rurales (du fait de la présence d’élus de proximité relativement connus, d’«un contrôle social» plus serré et d’un sentiment diffus que l’exercice du droit de vote est un devoir civique) que dans les localités urbaines (marquées par le développement d’un vote utilitaire, d’un «vote à la carte» liés aux caractéristiques politiques du scrutin).
Il est de loi d’airain que l’absence de participation électorale se traduit par deux types de comportement :
L’abstentionnisme et le défaut d’inscription sur les listes électorales
Le taux d’inscription sur les listes électorales est fonction de la plus ou moins grande intégration des individus à la collectivité nationale, confirmant la dimension identitaire du vote. Ainsi, ce taux augmente avec l’âge, avec le niveau de diplôme, avec l’existence d’une activité professionnelle et avec la pratique religieuse pour ne pas dire le radicalisme religieux (vote au commande)
L’Abstentionnisme
L’abstentionnisme se mesure à la proportion des individus inscrits sur les listes électorales mais qui ne participent pas au scrutin. Cette mesure est cependant problématique. Parmi les abstentionnistes, certains le sont involontairement (changement de domicile), d’autres sont recensés à tort (faux inscrits, erreurs d’inscription). A présent, procédons à une analyse politique de ce phénomène électoral.
I) L’analyse politique de l’abstentionnisme
Plus forte que - la fréquence des consultations est forte ;
- la notoriété des candidats est faible ;
- les programmes politiques sont peu différenciés ;
- le résultat de l’élection semble acquis ;
- les électeurs sont peu convaincus de l’importance du scrutin (enjeu institutionnel et politique), déterminée en partie par les efforts de mobilisation des candidats et par la place que lui accordent les médias. Cela explique en partie une participation différenciée suivant les scrutins (élection présidentielle, élections municipales, élections législatives).
On s’intéresse ici principalement aux causes proprement politiques de motivations des individus, parmi lesquelles, on peut relever :
- un sentiment d’‘hostilité à l’égard de l’élection ou plus généralement à l’égard du système politique ; - un sentiment d’indifférence qui, en réalité, oriente en grande partie les motivations des électeurs, bien plus que le sentiment d’hostilité.
Il reste qu’un tel sentiment ne marque pas significativement la population des abstentionnistes, dans la mesure où une grande partie de l’électorat ne montre que peu d’intérêt envers la politique.
II) L’analyse sociologique de l’abstentionnisme
Sur les tenants d’une approche sociologique de l’abstention, celle-ci s’explique moins par les sentiments d’hostilité ou d’indifférence des individus que par les sentiments d’incompétence ou du fait d’une faible intégration à la société. Ce type d’analyse insiste donc sur l’influence des diverses situations sociales (ex, appartenance socioprofessionnelle et géographique des individus comme facteur explicatif d’une faible abstention).
Pour A. Lancelot, dans son étude publiée en 1968, l’abstentionnisme recule selon le degré d’intégration à un groupe intermédiaire (importance du cadre de vie, lieu de résidence stratifié socialement ou non ; lieu de travail, homogénéité sociale) et selon le niveau de la participation sociale (pratique religieuse, adhésion à plusieurs associations, adhésion syndicale).
En définitive, l’abstention doit donc être considérée comme le produit d’une norme culturelle conditionnée par des facteurs sociaux, et non comme une attitude politique ou une attitude vis-à-vis de la politique.
LA PREMIER LEAGUE DRAGUE PAPE GUEYE, BOULAYE ET ILIMAN ; SABALY QUITTE L’INFIRMERIE…
CAN 2023 Météo dans la Tanière, avant Côte d’Ivoire - Entre bonnes et mauvaises nouvelles, la Tanière est beaucoup secouée, à moins d’un mois de la Can. Petite météo sur le temps qu’il fait chez les champions d’Afrique.
Entre bonnes et mauvaises nouvelles, la Tanière est beaucoup secouée, à moins d’un mois de la Can. Petite météo sur le temps qu’il fait chez les champions d’Afrique.
Son abattage et son profil de milieu récupérateur gaucher attirent beaucoup les recruteurs. Suspendu 4 mois en début de saison, Pape Guèye, même sans jouer, sa cote n’a pas baissé, au contraire. Surtout en Angleterre, où Burnley est prêt à lâcher une belle somme pour récupérer cet hiver le champion d’Afrique qui a enfin retrouvé les terrains du côté de l’Om.
BURNLEY VEUT PAPE GUEYE POUR 17M D’EUROS
En effet, selon les informations de The Sun qui avait déjà révélé que l’Om ne comptait pas conserver Pape Guèye cet hiver, en dépit de l’avis contraire de Gattuso, le club de Burnley va faire une offre XXL cet hiver pour recruter le Sénégalais.
Dans le dur avec une place d’avant-dernier de Premier League, la formation de Vincent Kompany cherche à se renforcer activement au milieu de terrain. L’ancien joueur de Manchester City apprécie beaucoup le profil de Pape Guèye et estime qu’il apportera à son équipe. Dans ce sens, le tabloïd anglais révèle que la direction anglaise va lâcher un chèque de 17 millions d’euros à l’Om pour le récupérer dès cet hiver. Car il y a urgence.
Pape veut découvrir la Premier League, Gattuso donne son feu vert
Mais ce n’est pas tout. Toujours à en croire les indiscrétions du Sun, l’ancien joueur de Séville (16 matchs, 1 but) souhaite également rejoindre la Premier League pour avoir une deuxième chance et découvrir un championnat qu’il apprécie. Et cela ne dérangera visiblement pas Gattuso, qui finalement s’est résigné à laisser partir son milieu récupérateur, surtout à ce prix-là. Car ces 17 millions, qui le libéreraient de ses six derniers mois de contrat, permettraient à Marseille d’investir sur le mercato hivernal à différents postes. A suivre…
Un autre champion d’Afrique intéresse un club de Premier League. Il s’agit de Boulaye Dia.
Après un départ manqué et un début de saison moins impressionnant, l’international sénégalais va enfin quitter Salernitana. selon Il Mattino, il intéresse les Gunners d’Arsenal qui sont l’une des plus grandes équipes d’Europe. L’ancien joueur de Villarreal ne devrait pas être contre l’idée de prouver son savoir-faire en Premier League. Boulaye Dia (22 millions d’euros environ) serait d’un grand atout pour Arsenal, qui espère se battre pour remporter la Premier League cette saison.
Quant à Iliman Ndiaye,il pourrait retourner en Premier League. Selon sportnewsafrica, le joueur, qui peine à s’imposer à Marseille, ferait l’objet d’une offre de prêt de la part de son ancien club Sheffield. Crystal Palace et Everton seraient les autres prétendants du Sénégalais en route pour la Can.
Infirmerie : Sabaly sort, Seny Dieng entre
En conférence de presse ce samedi, l’entraîneur du club andalou, Manuel Pellegrini, a confirmé que Sabaly a commencé à retoucher le ballon. Son apparition au sein des séances collectives devrait intervenir sous peu d’ailleurs. «Il devrait être en condition sur les premiers jours du mois de janvier. Il a commencé à retoucher le ballon et on espère le récupérer après les fêtes de Noël.» Du coup, son retour à la compétition approche. En clair, Sabaly devrait être opérationnel avec les Verdiblancos pour le déplacement sur la pelouse du Celta Vigo le 3 janvier prochain. Reste à voir s’il ne serait pas déjà dans la Tanière à cette date-limite pour la libération des joueurs pour la Can. Par contre, les nouvelles ne sont pas bonnes du côté des gardiens, avec Seny Dieng qui est sorti sur blessure samedi en fin de rencontre du match de Championship entre Swansea et Middlesbrough (1-2). Après la blessure de Namplays Mendy, ilfaut souhaiter que Seny Dieng n’allonge la liste à moins d’un mois de la Can ivoirienne
EPIDEMIE DE DENGUE
SAINT-LOUIS 11 cas enregistrés à Ross Béthio -La psychose s’est installée depuis quelques jours à Ross Béthio, localité réputée zone agricole et d’affaires où le centre de santé secondaire est subitement devenu pratiquement l’endroit le plus fréquenté
La dengue a à nouveau fait son apparition dans le Nord du Sénégal où 11 cas confirmés ont été détectés cette semaine à Ross Béthio, commune située à une trentaine de kilomètres de la ville de Saint-Louis. Débordées, les autorités sanitaires disent cependant avoir une bonne maîtrise de la situation.
La psychose s’est installée depuis quelques jours à Ross Béthio, localité réputée zone agricole et d’affaires où le centre de santé secondaire est subitement devenu pratiquement l’endroit le plus fréquenté de la zone.
Selon le médecin-chef du centre de santé secondaire de Ross Béthio, qui polarise aussi bien la commune que beaucoup d’autres villages, 587 personnes ont été consultées en l’espace d’une semaine dont 226 hospitalisées. Un record, assure Dr Djibril Sow, qui a fait savoir que de nombreux prélèvements ont été faits sur les malades qui, pour la plupart, souffraient de maux aux articulations et de fièvre. Parmi ces prélèvements envoyés en laboratoire pour analyse, 11 sont revenus positifs, révèle Dr Sow.
Selon lui, les résultats de 10 nouveaux prélèvements sont encore attendus. Le chef du centre de santé secondaire de Ross Béthio a, dans la même lancé, expliqué que la structure sanitaire a connu cette semaine, une situation difficile, avec un nombre excessif de consultations qui a fait qu’ils étaient obligés, par moments, de mettre deux malades sur un lit, et un personnel débordé et fatigué. Toutefois, rassure-t-il, la situation reste maîtrisée dans la mesure où tous les malades ont été bien pris en charge. Les 11 malades testés positifs sont pour le moment traités et ne sont pas en danger, même si pour certains, le bilan a révélé quelques perturbations, a informé par ailleurs Dr Sow. Toutefois, le personnel de santé est un peu seul dans le combat dans la mesure où les autorités municipales, qui ont été déjà averties de la situation, n’ont toujours pas sonné signe de vie. Par ailleurs, le Service d’hygiène est attendu prochainement pour des interventions qui devraient permettre d’éradiquer les moustiques vecteurs de la dengue.
La dengue, appelée aussi «grippe tropicale», est une maladie infectieuse causée par le virus du même nom. Le virus est transmis à l’humain par l’Aedes, un moustique vivant dans les eaux claires. Dans le passé, le Nord a connu des épidémies du même genre qui ont toutefois été vite maîtrisées par les autorités sanitaires.
LES 50 PERSONNALITÉS LES PLUS INFLUENTES EN 2023 SELON REWMI
Rewmi Quotidien publie son classement 2023 des cinquante personnalités sénégalaises les plus influentes. La cuvée 2023 a été difficile à établir.
Rewmi Quotidien publie son classement 2023 des cinquante personnalités sénégalaises les plus influentes. La cuvée 2023 a été difficile à établir. Artiste, politique, sportif ou industriel, chaque personne présente dans ce classement sans tenir compte de l’ordre – a du poids sur la scène sénégalaise. Portrait de 50 Sénégalais influents.
NB : la liste est publiée chaque année depuis plus d’une décennie.
Pape Demba Bitèye
De tous les DG qui se sont succédé à la tête de la Senelec, Pape Demba Bitèye a réussi une prouesse : l’électrification rurale. Bitèye a décroché 129 millions de dollars pour l’électrification rurale. Nommé à la tête de la société nationale d`électricité (Senelec) en avril 2019, en quatre ans, il a su imprimer l’excellence au sein de la boîte d’électricité. Les délestages intempestifs et autres coupures d’électricité sont devenus un vieux souvenir. Et cela est le résultat de l’expertise et de l’ingéniosité de son Directeur général qui est en terrain bien connu.
Ndiaga Sylla
Expert électoral et consultant en Démocratie, Elections et Gouvernance, Ndiaga Sylla a acquis plus de 20 ans d’expérience dans le domaine électoral et de la Décentralisation : Suivi-évaluation, Etude-réforme, Formation-éducation, Monitoring-observation, Médiation- facilitation du dialogue politique, Gouvernance territoriale et participation citoyenne. Ancien Président de la Commission « Révision des listes électorales, production et distribution des cartes d’électeur » au sein du Comité de Veille et de Suivi (cadre multi-acteurs institué par le Gouvernement du Sénégal en 2010) et expert juridique de la Mission de suivi électoral de l’UE 2022 au Sénégal, il a beaucoup contribué au débat politique notamment dans les affaires judiciaires opposant Ousmane Sonko à l’Etat du Sénégal.
Aminata Touré
L’ex Première ministre du Sénégal Aminata Touré a reçu, cette année, la distinction honorifique de Doctor Honoris Causa de l’institut universitaire Champlain College, basée aux Etats Unis dans l’Etat de Vermont. Cette récompense est relative à sa contribution à la lutte pour les droits humains et les droits des femmes.
Moussa Yoro Diallo
Yoro Moussa Diallo est le nouvel Agent judiciaire de l’Etat (AJE). Magistrat, précédemment Conseiller Juridique à la Présidence de la République, il a été propulsé au-devant de la scène dans le dossier Ousmane Sonko. Il a toujours su inscrire son action que dans les lignes directrices suivantes : défendre les finances de l’Etat, représenter dignement l’Etat, plaider de bonne foi, respecter la neutralité et la discrétion, garantir la clarté et la cohérence de l’action de l’Etat et, enfin, assurer l’objectivité et la sérénité des débats judiciaires.
Moundiaye Cissé
Moundiaye Cissé, Directeur exécutif de l’Ong 3D, (Décentralisation, Droits humains, Développement local), Moundiaye Cissé a été élu, en novembre dernier, président du réseau des observateurs électoraux francophones, hier au Maroc. L’élection du patron de l’Ong 3D est une consécration par près de 90 pays membres de la Francophonie de la Société civile sénégalaise. Il a beaucoup contribué à la pacification de l’espace politique. Il fut également l’un des artisans du dialogue politique qui a conduit à la libération de plusieurs détenus.
Birahim Seck
Birahim Seck, coordonnateur du Forum Civil est un militant arc-bouté sur ses convictions. Toujours droit dans ses bottes, Birahim Seck reste ce défenseur intrépide des droits de l’homme, partisan de la bonne gouvernance et de la reddition des comptes. Birahim Seck est donc un homme lucide qui ne se laisse pas embarquer par les discours et actes des hommes politiques, il préfère les juger sur leur capacité à satisfaire les besoins des Sénégalais, sur leur probité et surtout, surtout sur leur volonté réelle de bien tenir l’économie nationale.
Boune Abdallah Dionne
Parce qu’il n’a pas été choisi pour porter les couleurs de la majorité à la prochaine présidentielle, l’ancien Premier ministre a décidé de claquer la porte de la coalition au pouvoir et de briguer la succession de Macky Sall. Ingénieur de formation, Mahammed Boun Abdallah Dionne était retourné dans le secteur privé après six années au gouvernement, dont cinq à la primature (jusqu’à ce que Macky Sall supprime le poste en 2019). « Des années excellentes, un challenge collectif au service du Sénégal », résume cet homme longtemps décrit comme un fidèle parmi les fidèles de Macky Sall.
Mbagnick Diop
Président du MEDS, Mbagnick Diop a sillonné le monde pour la promotion de l’entreprise sénégalaise en initiant des partenariats, des joint-ventures, des transferts de technologie au profit des entreprises nationales. Comme chaque année, il a respecté son plan d’action avec quatre ou cinq évènements majeurs :
-Le Forum du Premier emploi
-La Prestigieuse cérémonie des Cauris d’OR
-Les Assises économiques annuelles du MEDS
-Le Salon des Startup (Afritech)
– Les African Leadership Awards qui seront organisés cette année à Dubai.
Homme incontournable dans le systèmes politique, économique et médiatique, Mbagnick Diop est l’une des rares personnalités à fédérer autour de lui des positions différentes et des personnes qui ne sont pas de même obédience.
Baidy Agne
Directeur général de Somicoa et de Smith & Krafft dans la manutention aéroportuaire, de Sinco dans le BTP, il est aussi actif dans la promotion immobilière et se dit à la tête de « l’une des premières entreprises du pays ». Mais s’il fait parler de lui, c’est surtout à travers le Conseil national du patronat.
Boubacar Camara
Il a fait l’Armée, la Douane, l’Ige, la marine… Dans son parcours, Boubacar Camara s’est révolté comme son mouvement (Jengu) pour se faire une place au soleil. Compétent, rigoureux, mais parfois trop sûr de lui, l’ancien directeur général de la Douane a toujours avancé, convaincu de son action. Candidat à la candidature à la Présidentielle de février 2024, Boubacar Camara a, en effet, démissionné des Douanes du Bénin où il occupait jusque-là le poste de Directeur général adjoint. Il veut bousculer l’ordre établi dans un paysage politique loin d’être un fleuve tranquille.
Ousmane MBAYE
Ousmane MBAYE a été confirmé au poste de Directeur général de Dangote Cement Sénégal dont il assurait l’intérim depuis avril 2022, parallèlement à ses fonctions de Directeur administratif et financier. C’est Aliko DANGOTE, himself, PDG du conglomérat panafricain, qui a profité de sa visite, mercredi 5 juillet 2023 à Dakar, pour présenter son nouveau Directeur-Général sénégalais au Président Macky SALL. Cette année, Ousmane MBAYE s’est vu décerner le Cauris d’Or, Cauris de LEADERSHIP de l’année 2023.
Cierra Janay Dillard
Meneuse d’origine américaine, Cierra Janay Dillard est la nouvelle recrue de l’équipe nationale féminine du Sénégal. La joueuse de 27 ans a été sélectionnée de la liste des 19 Lionnes pour l’Afrobasket féminin à Kigali (Rwanda). Elle a beaucoup contribué au parcours des Lionnes qui ont été battues en finale par le Nigéria.
Viviane Chidid
Cette année 2023, c’est la saison des prix pour la Reine du Jolof Band, Viviane Chidid. La chanteuse sénégalaise a reçu le Grand Prix de Best Francophone Female Artist et le Prix Icône Female of the year. African Entertainment Awards USA (AEA-USA) est un événement qui célèbre l’excellence en entrepreneuriat et en leadership communautaire dans l’industrie du divertissement en Afrique et dans la diaspora. Pour rappel, la chanteuse a récemment reçu, le 21 octobre à Kigali au Rwanda, le Prix Trace Awards 2023 de la Meilleure Artiste Féminine de l’Afrique de l’Ouest.
Bougane Guèye
C’est l’histoire d’une success-story. Celle d’un self-made-man sénégalais parti de presque rien avant de constituer, par étapes, un groupe de communication de premier plan, préalable à son entrée en politique. Aujourd’hui, Bougane est devenu un homme d’affaires fortuné dont tout le Sénégal connaît le nom, à la tête d’un groupe puissant où s’entremêlent une chaîne de télévision (Sen TV), une radio influente (Zik FM), un quotidien (La Tribune), un site internet d’information (Actunet.net) et une agence de communication (Dak’Cor). Leader du mouvement Gueum Sa Bopp (« croire en soi », en wolof – GSB), fondée en 2018, il est candidat à la candidature à la prochaine présidentielle. Youssou Ndour
Youssou N’Dour, chanteur, compositeur et interprète sénégalais de renommée mondiale, qui a commencé sa carrière à l’âge de 13 ans, demeure toujours l’une des voix les plus célèbres d’Afrique dans le monde. Avec le renoncement de Macky Sall au 3e mandat, il a repris sa liberté d’action. La star planétaire de la musique sénégalaise a démissionné de son poste de ministre conseiller et s’est émancipée de BBY. Il a renoncé à participer à la Présidentielle de février 2024.
Marame Kairé
Ingénieur des systèmes et réseaux, Maram Kaire est le premier sénégalais dont un astéroïde porte le nom. L’astronome de 42 ans a été honoré par l’Union astronomique internationale. Une reconnaissance pour le président de l’Association sénégalaise pour la promotion de l’astronomie (ASPA). Très investi pour faire rayonner la discipline et vulgariser sa passion, il a mené récemment deux missions pour la Nasa dans son pays. Il a été nommé Directeur général de l’Agence sénégalaise d’Etudes Spatiales.
Lamine Camara
Dans le paysage dynamique du football sénégalais, une étoile en constante ascension a brillé cette année : Lamine Camara. Footballeur professionnel émérite, ses performances exceptionnelles et les titres qu’il a remportés avec l’équipe nationale locale (Chan 2022) et celle des U20 (CAN 2022) font de lui une figure emblématique du football sénégalais et africain. Lors de la cérémonie des CAF Awards 2023, le milieu de terrain du FC Metz a été désigné meilleur jeune joueur masculin du continent africain. Une consécration pour l’ancien élément de Génération Foot qui a également remporté le CHAN. Lamine Camara a été élu meilleur joueur de la CAN U20. Il a aussi remporté le prix du plus beau but du mois d’octobre en ligue 1.
Mouhamed Gaye
Mohamed Gaye a remporté le concours international de récitation du Coran organisé cette année en Arabie Saoudite. Le jeune lauréat a fait honneur au Sénégal en remportant de manière éclatante le prestigieux concours international de récitation du Coran « Roi Abdel Aziz » en Arabie Saoudite, en compétition avec des participants venus du monde entier. Originaire de Touba, il est un habitué des victoires sur la scène internationale. Il avait déjà décroché la première place au concours de récitation du Coran de Senico pour la région de Diourbel lors de l’édition actuelle.
Abdourahmane Diouf
El Hadji Abdourahmane Diouf est né un 31 janvier à Rufisque d’une famille modeste. Outillé d’un lourd bagage intellectuel, il est un Expert en Droit Commercial International et régional et en développement du secteur privé depuis 25 ans. Il a laissé ses empreintes comme Consultant International auprès d’organisations internationales, notamment l’Union Européenne, l’OMC, l’UNITAR, l’OIF, du PNUD, de la BID, la CEDEAO, la CEMAC, la CEEAC et l’UEMOA. Abdourahmane Diouf est le Président du Parti AWALÉ les Jàmbaars formation politique lancée le 30 octobre 2021. Il est candidat déclaré à la présidentielle de 2024.
Cheikhna Thiam Prix Startup Afritech
La 4e édition du Salon du start-up (Afritech) du Meds, en collaboration avec le Cercle des jeunes entrepreneurs, a vu la consécration du jeune Cheikhna Thiam de la start-up Greenmeth Farm. Il a remporté le Prix du Futuriste 4.0, empochant 1.000.000 de FCFA. Le projet de la startup de Cheikhna Thiam est de transformer les déchets en électricité et en engrais Bio. Le deuxième prix est remporté par le projet de la startup « Wethio », la première plateforme d’échange, d’achat, de vente et de dépense de cryptomonnaie et de monnaie électronique. Et le troisième prix va chez le projet de la startup «Sen Assistance Médicale», une plateforme pour la prise de RDV, le secrétariat et l’intérim médical, le suivi des malades.
Général Moussa Fall
Le Général Moussa Fall, Haut Commandement de la Gendarmerie Nationale, totalise 33 ans de service. Il a réussi à rétablir la paix au Sénégal. Un homme lucide et serein, le Général a su gérer cette situation sans excès dans la mise en place des stratégies de sécurité du pays. En intelligence, il a su travailler avec les services de renseignement (la DRN et ses filiales), avec le ministère de l’Intérieur et d’autres structures pour cerner l’étendue de la menace et mettre hors d’état de nuire.
Amadou Mame Diop
Pharmacien de profession, Amadou Mame Diop élu député en 2012 est actuellement le président de l’Assemblée nationale. Maire de la Commune de Richard-Toll depuis 2014, Amadou Mame Diop a rempilé à l’Assemblée nationale en 2017. Au niveau sous régional, le Président Amadou Mame Diop a été vice-président du Comité interparlementaire de l’Uemoa pendant 9 ans et président par intérim dudit Parlement».
Amadou Bâ
Plus effacé que jamais depuis qu’il a été nommé Premier ministre, Amadou Ba a su habilement éclipser ses concurrents avant d’être désigné par Macky Sall pour lui succéder. Le 9 septembre, Macky Sall a mis en scène le deuxième acte de la pièce à suspense qui tenait le Sénégal en haleine depuis si longtemps, livrant enfin le nom de l’heureux élu désigné pour reprendre le flambeau au sein de la majorité présidentielle. Parmi les prétendants un temps considérés comme des dauphins crédibles, c’est finalement au discret Amadou Ba, Premier ministre depuis le 17 septembre 2022, que reviendra la tâche délicate de briguer la succession de l’actuel chef de l’État. Depuis l’indépendance, seul Léopold Sédar Senghor avait, avant lui, eu la sagesse de désigner un dauphin.
Mamadou Moustapha Bâ
Mamadou Moustapha Bâ, argentier de l’Etat du Sénégal, réussit la belle prouesse de faire l’unanimité sur sa personne. Orfèvre de l’Economie et des Finances, il a obtenu des résultats éloquents. De 6411, 5 milliards francs CFA en 2023, le budget du Sénégal devrait passer à «plus de 7000 milliards de francs CFA, soit une hausse de plus de 585 milliards de francs CFA en valeur absolue et 9, 1% en valeur relative, avec une croissance économique projetée à 12,4% ; une bonne progression des recettes fiscales, en hausse de 23%. Une augmentation de 113 milliards de francs CFA des dépenses de personnel ; un déficit budgétaire contenu à 3, 9% du Pib.
Abdoulaye Daouda Diallo
De ministre délégué chargé du Budget à ministre de l’Intérieur dans le gouvernement d’Aminata Touré, Abdoulaye Daouda Diallo a pris du galon. Il est aujourd’hui le président du Conseil économique social et environnemental devenant ainsi la 3e personnalité du pays. Une promotion bien méritée pour l’inspecteur des impôts et des domaines qui a été limogé de son fauteuil de secrétaire général de l’Ipres à cause de ses affinités avec un certain Macky Sall.
Barthélémy Dias
Le nouveau maire de Dakar incarne une génération de responsables politiques qui séduisent une partie de la jeunesse. Ses chantiers commencent à sortir de terre. Il a entamé le désengorgement de la voie publique. Son programme ‘’Dakar bu nu bokk’’ pour lequel est prévu des cantines pour les marchands ambulants devient une réalité. Le cadre de vie des Dakarois fait aussi partie des préoccupations du nouveau maire de Dakar. Barthélémy Dias promet d’offrir à ses mandants un cadre de vie agréable. La preuve : la réhabilitation de la voirie des communes de Dakar
Abdou Karim Fofana
Abdou Karim Fofana est un juriste de formation, mais est également diplômé d’un Master en sciences de Gestion. Il a réussi à réaliser un vœu cher au président de la République : la baisse des prix du loyer et des denrées alimentaires. Dans le cadre de la lutte contre la vie chère, il y est allé à fond. Pour preuve, le ministre du Commerce, Abdou Karim Fofana, en conclave avec tous les acteurs économiques avait mis en place des commissions pour diagnostiquer les problèmes qui gangrènent Le quotidien des Sénégalais tels que la location et les denrées de première nécessité.
Pr Souleymane Mboup
Le président fondateur de l’Institut de Recherche en Santé, de Surveillance Épidémiologique et de Formation (IRESSEF) a été élu meilleur universitaire du Sénégal en microbiologie par la revue scientifique Research. Le professeur Souleymane Mboup de l’Institut de Recherche en Santé, de Surveillance Épidémiologique et de Formation (IRESSEF) est mis en avant comme le meilleur universitaire microbiologiste du Sénégal avec un D-index de 68. Connu pour ses recherches sur le syndrome d’immunodéficience acquise, la virologie, l’immunologie, les virus et les maladies virales, le Professeur Souleymane Mboup a contribué, à travers l’IRESSEF, à la lutte contre la pandémie du Covid-19 aussi bien au Sénégal que dans d’autres pays africains.
Serigne Mountakha Mbacké
Le Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké, s’est illustré encore cette année par son engagement en faveur des causes sociales. Cette fois-ci, ce sont les familles de Fass Boy endeuillées par l’immigration clandestine qui ont bénéficié des largesses du saint homme. Serigne Mountakha Mbacké a également offert une somme de 100 millions FCFA au peuple marocain en guise de soutien suite au séisme qui y a secoué le royaume chérifien dans la nuit du 8 au 9 septembre. Dans un geste de compassion et de sollicitude, Serigne Mountakha Mbacké, le Khalife des Mourides, avait envoyé des dattes à Ousmane Sonko l’obligeant à mettre fin à sa grève de la faim.
Serigne Babacar Sy Mansour
Actuel khalife général des tidianes, le très respecté Serigne Babacar Sy Mansour est considéré comme une personne digne. Entre le lègue mystique de son père Serigne Mansour Sy Balkhawmi, l’enseignement Coranique de Thierno Seydou Nourou Tall et l’éducation de Mame Abdou Aziz Sy Dabakh, l’actuel Khalife est passé entre de bonnes mains, ce qui a forgé son caractère qu’on lui connaît. Au-delà de l’image du guide religieux, c’est celle d’un homme d’une simplicité légendaire, sans langue de bois, viscéralement attaché à la vérité qu’a toujours renvoyé le fils de Balkhawmi.
Cheikh Mahi Niass
Cheikh Mouhamadou Mahi Niass est le nouveau khalife général de Médina Baye. Surnommé l’intellectuel, l’étudiant en Lettres et Sciences sociales obtient une maîtrise en Histoire islamique en 1976. À son retour au Sénégal, il est fonctionnaire international de la Ligue islamique mondiale et enseignant à l’Institut islamique afro-américain de Médina Baye. Une structure d’enseignement de notoriété internationale dont il est le directeur depuis 1998, après avoir succédé à son défunt frère Cheikh Nazir Niasse. Deux casquettes qui fondent sa réputation d’intellectuel de la cité religieuse. Ce polyglotte manie l’arabe, l’anglais et le français, entre autres langues internationales.
Serigne Mouhamadou Makhtar Laye
Mouhamadou Makhtar Ibn Seydina Mandione Laye, Khalife des Layènes. Il devient de fait le sixième Khalife intronisé. Réputé discret, il n’en demeure pas moins savant aguerri. Serigne Mamadou Makhtar Laye a grandi sous l’ombre de son grand-frère, le défunt Khalife des Layènes. Le Khalife est ingénieur en informatique qui a fait une partie de ses études en France. Le nouvel homme fort de Yoff Serigne Mouhamadou Makhtar Laye appelé affectueusement « Doudou » par ses proches aura l’exaltante mission de sauvegarder l’héritage spirituel de ses prédécesseurs.
MGR Benjamin Ndiaye
Monseigneur Benjamin Ndiaye ne cesse de prêcher la paix. Il a dénoncé la montée de la violence dans tous les secteurs de la société. Pour lui, il est temps de réagir pour éloigner ces menaces qui mettent en péril l’harmonie sociale dont nous avons besoin. Mgr Benjamin Ndiaye a encore consolidé l’unité de la Nation sous le sceau de l’unicité de Dieu. Il dit toujours la Bonne Parole. L’Archevêché de Dakar est un grenier d’esprits illuminés et avertis. Rien de la situation politique et du fonctionnement des Institutions ne lui est étranger.
Aliou Cissé
Aliou Cissé a été nominé dans la catégorie « Entraîneur de l’année » des CAF Awards 2023 remporté par le Marocain Walid Regragui demi-finaliste avec les « Lions » de l’Atlas au Mondial 2022. Élu meilleur entraîneur de l’édition précédente, Aliou Cissé, champion d’Afrique en titre avec les « Lions » de la Teranga, a réussi à qualifier les Lions à la CAN en Côte d’Ivoire.
Antoine Felix Diome
Tony, pour les intimes, a été intransigeant dans l’affaire Ousmane Sonko. Depuis qu’il est à la tête du ministère de l’Intérieur, Antoine Felix Diome a réussi un maillage sécuritaire du pays avec l’inauguration de plusieurs commissariats de police et des opérations de sécurisations devenues fréquentes. C’est dire que les réalisations du premier flic du pays sont incommensurables à l’échelle nationale. Sous son magistère, l’insécurité a reculé de 9,52%. Après avoir réussi sa mission, il a été nommé ministre du Pétrole.
Pape Diouf
Pape Diouf demeure l’un des meilleurs artistes de sa génération. Il a gagné des prix pour sa contribution au patrimoine musical de l’Afrique et il a également reçu le prix de l’«artiste de l’année » en reconnaissance de son soutien aux personnes handicapées au Sénégal. Il a contribué à la lutte contre Ebola par ses chansons. Vétéran du groupe Lemzo Diamono, Pape Diouf fait ses débuts en solo en 1998 et, avec l’aide de son groupe, la Génération Consciente, revitalise le son classique m’balax de Dakar. Ses chansons émouvantes, sa voix captivante et sa présence charismatique sur scène lui ont valu une véritable superstar en Afrique de l’Ouest. Macky Sall
La décision du président sénégalais de ne pas solliciter un 3e mandat a levé la forte hypothèque qui pesait sur la présidentielle de 2024. Avec cette décision, Macky Sall remet la démocratie sénégalaise sur orbite. En faisant cette forte annonce, le chef de l’État a désamorcé une bombe politique qui aurait pu mener le pays vers des lendemains incertains ». La CEDEAO a chanté le leadership exemplaire e Macky Sall dans le processus d’intégration régionale et leur contribution à l’enracinement des valeurs de paix, de démocratie et de solidarité en Afrique de l’Ouest.
Ousmane Sonko
Avec deux procès remportés contre l’Etat du Sénégal l’opposant, Ousmane Sonko revient dans la course à la Présidentielle. Deux décisions du tribunal de Dakar et de Ziguinchor lui permettent d’être candidat au scrutin du 25 février 2024. Mais la route vers la magistrature suprême reste semée d’embûches. Poursuivi dans plusieurs affaires, Ousmane Sonko avait été radié des listes électorales en août, deux mois après avoir été condamné à deux ans de prison ferme pour « corruption de la jeunesse » dans un dossier qui l’opposait à Adji Sarr, une employée d’un salon de massage qui l’accusait de l’avoir violée. Il est en détention depuis fin juillet, mais pour d’autres chefs d’inculpations : il est poursuivi pour appel à l’insurrection et atteinte à la sécurité de l’Etat. Il a en outre été condamné à six mois de prison avec sursis pour diffamation et injure publique à l’encontre du ministre du tourisme, Mame Mbaye Niang.
Khalifa Sall
Khalifa Ababacar Sall, tel un sphinx qui renait de ses cendres. En l’espace de 30 mois, Khalifa Ababacar Sall avait connu les pires déboires de sa vie politique. Exclu du parti socialiste au sein duquel il a milité depuis son adolescence, emprisonné, élu député, puis déchu de son mandat suite à la levée de son immunité, empêché de se présenter à la présidentielle de février 2019, révoqué de sa fonction de maire de Dakar, il ne pouvait espérer pire. Mais aujourd’hui, après avoir touché le fond, le leader socialiste tel un sphinx s’impose comme un candidat très sérieux à la succession du président Macky Sall.
Marieme Faye Sall
Femme d’influence, c’est en coulisses qu’elle officie. La Première Dame Marième Faye Sall est toujours à la rescousse des nécessiteux. À travers la Fondation Servir le Sénégal, l’épouse du Président Macky Sall a marqué son empreinte en donnant un autre sens au social dans le pays. Entre interventions d’urgences, évacuations internationales et prises en charge rapides, Marième Faye Sall apporte son soutien aux Sénégalais démunis.
Guy Marius Sagna
C’est un activiste avec un vrai ancrage, qui assume ses fragilités et ses impuissances, mais qui n’abdique pas la lutte. Il a été l’un des acteurs majeurs de la scène politique sénégalaise cette année. Arrêté, incarcéré, puis libéré provisoirement par le régime de Macky Sall, pour ses prises de position et déclarations, l’activiste Guy Marius Sagna incarne une nouvelle génération de la lutte anti-impérialiste avec son collectif « FRAPP France Dégage ». Candidat à la candidature pour la Présidentielle, il est considéré comme l’un des plans de Ousmane Sonko dont il est le « doublon ».
Karim Wade
Depuis bientôt dix ans, l’affaire Karim Wade rythme la vie politique sénégalaise. Condamné pour enrichissement illicite, en mars 2015, à six années de prison et 138 milliards de francs CFA d’amende (210 millions d’euros), Karim Wade avait été gracié en juin 2016 par le président Macky Sall. Depuis lors, il réside au Qatar. Avec le dialogue national, Karim Wade est remis dans le jeu politique. Il sera certainement à la Présidentielle de Février 2024. Son retour est annoncé lors de la campagne électorale.
Sekou Dramé
Son parcours est impressionnant et montre que seul le travail paie. Directeur résidentiels, professionnels et entreprises (2006/2007) ; Directeur du Pôle Opérations et Maintenance des Réseaux (2008/2009) ; Directeur du Pôle Exploitation de Réseaux et du SI (2008/2012) ; Directeur général Adjoint et Directeur des Services aux entreprises et opérateurs à Orange Mali (2012/2014) ; Directeur des entreprises à Sonatel et Sonatel Business Solutions (2014/2016) ; Directeur général de Orange Sierra Léone (2016/2018). Sékou est respecté et surtout apprécié pour sa compétence et son expertise brillante des télécoms. La Sonatel a levé 75 milliards FCFA sur le marché financier de l’UEMOA à travers la titrisation de ses créances.
Me Ciré Clédor Ly
Il est considéré comme le meilleur avocat procédurier de l’Afrique francophone. Avocat du barreau de Dakar depuis près de 30 ans, Me Ciré Clédor Ly, son expérience dépasse les frontières sénégalaises. D’innombrables chefs d’Etat africains ont fait appel à lui. C’est le cas du couple Gbagbo. Avec le dossier Ousmane Sonko, Me Ciré Clédor est donc dans son élément, habitué qu’il est aux affaires complexes et médiatisées. S’il n’est pas le meilleur parmi les avocats du maire de Ziguinchor, il fait partie des plus à même le tirer des griffes de la justice.
Sadio Mané
A 31 ans, l’attaquant international sénégalais aux 99 sélections figure dans le top 10 des joueurs les mieux payés au monde. Il n’aura pas attendu la fin de sa carrière de footballeur professionnel pour devenir dirigeant de club. L’attaquant international sénégalais (99 sélections), qui évolue à Al-Nassr en Arabie saoudite, est devenu au mois de janvier actionnaire majoritaire du Bourges Foot 18, actuellement. Il devrait acquérir près de 90 % des parts du club.
Serigne Diouf
Serigne Diouf a été élu meilleur gardien de la 14e édition de la Coupe d’Afrique des Nations des moins de 17 ans. Cette récompense lui a été décernée au terme de la finale remportée par le Sénégal face au Maroc ce vendredi soir (2-1). Le jeune sénégalais avait évidemment une grosse concurrence puisque la distinction a changé de gagnant grâce à la victoire finale des Lionceaux.
Anta Babacar Ngom
Jusqu’ici à la tête du champion avicole sénégalais Sedima, la fille du fondateur du groupe est candidate à l’élection de février 2024. Son profil séduit autant qu’il questionne. Jusqu’ici connue pour diriger le champion national de l’aviculture Sedima, la fille du fondateur du groupe entend incarner une candidature de rupture lors de la prochaine élection présidentielle prévue en février 2024 au Sénégal. Et pour cause : elle a moins de 40 ans, c’est une femme et elle est novice en politique, mais….
Docteur Amadou Sall
Il est aujourd’hui l’une des figures de la recherche médicale du Sénégal : le Dr Amadou Sall, virologue, directeur de l’Institut Pasteur de Dakar depuis 2016. Fort de l’expérience de l’épidémie d’Ebola en 2014 et de la pandémie de Covid-19, ce spécialiste des arboviroses souhaite voir les avancées de la science appliquée directement aux problèmes de santé publique en Afrique. Il plaide pour la souveraineté sanitaire régionale, qui s’appuie sur une production locale des médicaments, des tests biologiques et des vaccins. Dans cet esprit, l’Institut Pasteur, qui produit le vaccin contre la fièvre jaune depuis plus de 80 ans, construit un nouveau site de fabrication de vaccins à Diamniadio.
Seydou Bocar Yague
Maillon fort dans la chaine de commandement des forces de l’ordre, Seydou Bocar Yague s’est imposé au fil du temps comme une figure incontournable de la Police sénégalaise. Ceux qui le connaissent le décrivent comme un homme juste, pondéré et efficace qui fait montre d’un professionnalisme inégalable. C’est en avril 2021 qu’il a remplacé Ousmane Sy. Il a beaucoup contribué à réduire l’insécurité galopante à Dakar et le reste du pays.
Docteur Marie Khemesse Ngom Ndiaye
Son visage est devenu familier des Sénégalais avec la pandémie de covid-19. En faisant le choix de nommer Marie Khemesse Ngom, Macky Sall mise sur une professionnelle du secteur, une femme du sérail. Dans sa nouvelle station, la ministre de la Santé a relevé les tâches d’Hercule notamment le relèvement du plateau médical, et la restauration du rapport de confiance entre les Sénégalais et le corps médical. Le centre de santé secondaire communautaire du quartier Montagne de Louga, inauguré en décembre a été baptisée au nom du Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye.
Par Madiambal DIAGNE
A ABIDJAN, ALIOU CISSE ET SON GROUPE NE DEVRONT QUE GAGNER !
On ne peut pas aller remporter une si belle coupe au Cameroun et ne pas faire de même en Côte d’ivoire. La saine rivalité sportive ne nous laisse pas le choix : «Allez les Lions !»
La prochaine Coupe d’Afrique des nations (Can), qui se tiendra en terre ivoirienne à compter du 13 janvier 2024, sera très disputée et constituera un important challenge pour l’Equipe nationale de football du Sénégal. Il faut se le prendre pour dit, le Sénégal sera attendu et n’aura pas droit à l’erreur. Mais aussi, nous avons acquis, après un long et douloureux apprentissage truffé de déroutes, la culture de la victoire et nous ne saurions envisager de retomber dans nos amères frustrations de naguère. L’esprit de la «gagne» a soufflé dans la Tanière et tous les Lions du football, toutes catégories et toutes générations confondues, se font plaisir à ce jeu. Après une campagne camerounaise couronnée par un sacre, et de constantes performances dans tous les rendez-vous qui ont suivi pour nos Lions, on ne peut imaginer une Can où nous ne pourrions tenir les premiers rôles. Il y a un statut et une reconnaissance que le football sénégalais a pu acquérir au fil des années, qui demandent leur contrepartie de travail, d’efforts et de sacrifices, pour rester dans le cercle des grands, ou la Cour des grands, comme l’ont chanté Youssou Ndour et Axelle Red.
J’ai la conviction qu’en Côte d’Ivoire, l’objectif des Lions ne doit être ni plus ni moins que d’aller jusqu’au bout. Cela, au niveau sportif, le Sénégal a les atouts qu’il faut avec des joueurs performants dans les meilleurs championnats et toujours prêts au dépassement de fonctions et au surplus d’efforts dès qu’ils enfilent le maillot national.
Le sélectionneur Aliou Cissé a pu, depuis le lendemain de l’élimination en huitième de finale de la Coupe du monde 2022 au Qatar, tester différents dispositifs, faire appel à de nouveaux joueurs, proposer la carte du rajeunissement à certaines positions et surtout garder un groupe discipliné, solidaire et conscient de l’attachement qu’ont les 18 millions de Sénégalais pour eux. Ayant l’occasion de suivre certains des matchs de nos Lions un peu partout, je peux attester d’un état d’esprit bon enfant, d’une atmosphère professionnelle à tous les regroupements des Lions. Ils s’érigent en ambassadeurs de notre pays et assument leurs missions avec concentration. Il ne peut manquer certains ratés, mais nous pouvons dire que nous avons un groupe de jeunes prêts à toujours mouiller le maillot et qui se transcendent à l’appel de la Patrie.
Le temps du Sénégal est encore là
Au lendemain du sacre à la finale de la Can 2021, je disais dans une chronique intitulée «Je veux croire que le temps du Sénégal est arrivé», tout le bien que je ressentais d’un tel sacre. Au-delà de sa dimension sportive, c’était une concrétisation de plusieurs efforts sportifs, administratifs et d’une volonté politique dont le Président Macky Sall était le premier militant. Il n’a pas hésité, en douze années de magistère, à casser la tirelire de l’Etat pour accompagner les équipes du Sénégal dans les compétitions où elles sont engagées. Il faut dire que son prédécesseur, Abdoulaye Wade, avait indiqué la voie, en mettant des moyens importants à la disposition de l’Equipe nationale de football en 2002 à la Can au Mali et à la Coupe du monde de football en Corée et au Japon. Il disait avec satisfaction à la tête de liesses populaires pour fêter les hauts faits d’armes des joueurs : «J’ai misé sur les Lions et j’ai gagné.»
Nous le disions déjà dans une chronique en date du 27 décembre 2021, intitulée «Au Cameroun, seule la victoire sera belle pour le Sénégal», que l’Etat du Sénégal a, comme à l’accoutumée depuis quelques années, cassé sa tirelire pour l’Equipe nationale. Pourtant, notre pays est loin d’être la plus riche des nations participantes, mais le Sénégal a doté en moyens son Equipe nationale, mieux qu’aucun autre pays participant à cette compétition qui vient de s’achever à Yaoundé. Même le pays-hôte, le Cameroun, n’a pas dépensé pour ses Lions indomptables autant que le Sénégal pour ses Lions de la Teranga. Nous avions donc tous les atouts pour présenter l’équipe la plus complète ; l’exploit a été au rendez-vous, facilité par les conditions favorables. Cette victoire est aussi celle de la résilience. Nous avions été frustrés par la défaite de 2019, en finale, face à l’Algérie (0-1). Nous avions cru qu’on ne nous y prendrait plus à deux fois et le Sénégal se fixera un objectif qu’il est encore, après l’Egypte, le seul pays à avoir réalisé en Afrique, celui de disputer deux finales consécutives de Can. Tels étaient mes mots annonciateurs de notre premier sacre continental. Certains n’avaient voulu y croire !
Il n’y a aucune honte à vouloir que notre pays réédite des exploits qui nous vaudront fierté. Aux plans sportif et administratif, le dispositif qui nous a valu des succès sera encore là et a pu être éprouvé par le temps. Il suffira d’aller sur les mêmes bases avec plus d’abnégation et de détermination pour décrocher une deuxième étoile
S’il y a une invite à faire à l’Etat, à la Fédération sénégalaise de football et à tous les partenaires accompagnant l’Equipe nationale du Sénégal, c’est de faciliter le déplacement des supporters sénégalais en Côte d’Ivoire. La compétition se joue dans un pays relativement proche avec une offre conséquente de moyens de transport. Permettre au plus grand nombre de Sénégalais d’être aux côtés de leur équipe, en plus de la forte communauté sénégalaise bien établie en Côte d’Ivoire, peut donner un supplément d’âme à une bande de jeunes prêts à défendre leur pays et à le sublimer, chaque fois que l’occasion s’offre à eux. On peut bien envisager de mettre en branle des caravanes par voie terrestre pour rallier la Côte d’ivoire à des centaines ou des milliers de supporters. C’est le moment idéal de faire travailler Afrique Dèm Dikk, la succursale de Dakar Dèm Dikk dont la vocation est de conquérir le transport sous-régional de passagers. Au plan maritime, les navires Aline Sitoë Diatta, Aguene et Djabone, entre autres navires et paquebots, peuvent desservir des lignes pour déverser des contingents de supporters à Abidjan. La compagnie nationale Air Sénégal ne devra pas être en reste. Un pont aérien efficace et accessible peut bien être lancé. L’Equipe du Sénégal devra se sentir à domicile à Abidjan. Seule la victoire sera belle. On ne peut pas aller remporter une si belle coupe au Cameroun et ne pas faire de même en Côte d’ivoire. La saine rivalité sportive ne nous laisse pas le choix : «Allez les Lions !»
Oui, tout cela est bien joli, mais à quoi peuvent bien servir les efforts de l’Etat, combinés à ceux de nos champions, pour que nous ramenions encore une fois le trophée continental ? Flatter l’orgueil national n’est pas une raison suffisante. D’autant que nous avons vu, au milieu de l’euphorie nationale, des grincheux cracher sur le trophée, sous prétexte que les priorités étaient ailleurs : le chômage des jeunes en particulier…
Justement, là est toute la magie du football : il est l’ascenseur social qui permet à tout laissé-pour-compte de gravir les échelons de la Nation ; il est capable de créer des richesses et de réconcilier la jeunesse avec le travail, l’effort permanent et l’estime de soi. Dans notre contexte, c’est presque un luxe insolent. Gageons qu’une deuxième victoire à la Can inspirera nos autorités à davantage d’investissements au plan local pour faire du football, et plus généralement du sport, l’un des premiers créateurs d’emplois en direction des jeunes, de pourvoyeur de richesses et d’ambassadeurs du label Sénégal.
CES FACTEURS QUI ENTRAVENT LA CROISSANCE DE L’ENFANT DURANT LES 1 000 PREMIERS JOURS DE SA VIE
Manque d’attention des parents, mauvaise alimentation, exposition aux écrans de téléphone…Les experts ont relevé beaucoup de facteurs qui bloquent le développement de l’enfant.
Dans le cadre de la semaine mère-enfant, l’association des journalistes en santé, population et développement (Ajspd) en partenariat avec la direction de la Santé de la mère et de l’enfant (Dsme), a organisé une journée d’échanges sur les 1 000 premiers jours de l’enfant. Les experts ont relevé beaucoup de facteurs qui bloquent le développement de l’enfant.
De 0 à 2 ans, cette période constitue les 1 000 premiers jours de l’enfant. Un moment qui ouvre une fenêtre d’opportunités mais constitue en même temps une phase de grande vulnérabilité de l’enfant souvent négligée dans notre pays. En effet, cette étape de la vie de l’enfant est reconnue dans le domaine de la santé/nutrition comme une période déterminante pouvant influencer le risque ultérieur de maladies liées à une mauvaise alimentation, aux infections et autres facteurs toxiques et environnementaux. C’est dans ce sens que le ministère de la Santé, à travers la Direction de la Santé de la mère et de l’enfant (Dsme), a mis en place un programme qui est le paquet intégré de soins attentifs (Pisa). Ce programme consiste à offrir à l’enfant tout ce dont il a besoin durant les 1 000 premiers jours avec la participation des différents secteurs comme le conseil national du développement de la nutrition, l’agence nationale de la case des tout-petits, le ministère de la Jeunesse et les autres ministères sectoriels comme celui de l’Education nationale. Selon Ismaila Diop Ndiaye, assistant technique en développement intégré de la petite enfance à la Dsme, leur service est en train de mettre en œuvre ce programme d’une importance capitale. «Après les orientations qui ont été faites au Gabon, le Sénégal a élaboré un guide méthodologique et une fiche action pour la mise en œuvre de ce programme», a-t-il confié.
A l’en croire, il est prouvé scientifiquement avec les apports des neurosciences que tout se joue dans les 1 000 premiers jours. «Avec les neurosciences affectives et cognitives, aujourd’hui, on connaît beaucoup de choses que l’on ne connaissait pas au 19e siècle sur le cerveau. On sait que le cerveau est très malléable et que l’enfant qui arrive au monde a 20% d’inné et 80% d’acquis. Il faut que l’on lui donne tout le paquet qui prend en charge les 5 composantes du Pisa, notamment une bonne nutrition, une bonne santé (qui n’est pas seulement l’absence de maladies mais le bien-être), une nutrition adéquate, la sûreté et la sécurité et les soins répondant aux besoins», explique-t-il.
Selon M. Ndiaye, à travers ces 5 composantes, on doit offrir au couple mère-enfant des soins de qualité. «Les 1 000 premiers jours, c’est une fenêtre d’opportunités ; elle couvre la période de 9 mois de grossesse plus les 2 premières années. C’est pourquoi l’Oms a développé ce concept pour attirer l’attention des parents, de tous les soignants et prestataires où on doit prendre en charge l’enfant, pour qu’il fasse attention durant cette période. C’est une fenêtre d’opportunités mais aussi de grande vulnérabilité. Il faut donner à l’enfant un bon départ pour qu’il puisse atteindre à l’âge adulte le plein potentiel», prône-t-il.
«LES PARENTS N’ECOUTENT PAS LEURS ENFANTS»
Ismaila Diop Ndiaye renseigne qu’à 4 mois déjà, le fœtus commence à distinguer certains goûts. «Il commence à entendre, il consomme tout ce que sa maman consomme d’où la nécessité de faire attention à l’alimentation et à la nutrition. Il ne faut pas prendre d’alcool, ni de drogue et tout ce qui pollue l’enfant», avertit-il. Une chose importante à éviter, selon lui, est le stress. «J’appelle les hommes à faire plus d’efforts durant cette période cruciale. Il faut être plus proche des femmes pour les aider en cette période délicate car à ce moment, l’enfant a besoin des deux parents. Le couple mère enfant symbolise l’attachement», affirme-t-il. Poursuivant son propos, M. Diop souligne qu’il faut apprendre à connaître nos enfants. «Souvent, nous ne savons que crier, donner des ordres alors qu’aujourd’hui, nous sommes dans un monde tel que les enfants ont besoin d’une communication non violente, pour pouvoir être pris en charge correctement. Il y a beaucoup de choses qui dorment chez l’enfant et c’est ce que l’on appelle les potentialités. Parfois, c’est l’environnement qui pose problème ou qui ne le comprend pas par rapport à l’éveil et la stimulation», dit-il. Cependant, renseigne l’assistant technique en développement intégré de la petite enfance, il y a beaucoup de choses à améliorer dans la gestion de nos enfants. «Les parents n’écoutent pas leurs enfants et ils n’ont pas droit à la parole». En Pour ce qui est de l’allaitement maternel, il est démontré scientifiquement que le lait maternel est assez complet pour le bébé. A ce propos, il annonce qu’au Sénégal, il y a 5293 enfants qui souffrent d’anémie.
«L’ENFANT DE MOINS DE 3 ANS, EXPOSE A L’ECRAN DES TELEPHONES, VA SUBIR DES DEGATS COLLATERAUX»
Interpellé sur l’usage des téléphones portables chez les enfants, M. Diop précise que dans le monde actuel, on ne peut pas refuser à l’enfant de regarder ou de consulter les téléphones mobiles. «Toutefois, il faut accompagner les enfants sur ce point et discuter avec eux sur les inconvénients. Mais un enfant de moins de 3 ans qui est exposé à l’écran des téléphones va subir les dégâts collatéraux. Les téléphones changent les modes de vie à la maison et nous devons faire attention», avertit-il. Pour sa part, le représentant du Directeur de la Dsme, Massamba Sall, soutient que de la conception à la naissance, c’est 270 jours, la première année, c’est 365 jours ainsi que la 2e année, ce qui fera un total de 1 000 jours. «Durant ces 1000 jours, toute intervention réussie aura impacté sur l’avenir de l’enfant. J’ai entendu le Professeur Galaye Sall parler des différentes nuisances qui font que l’enfant développe le cancer qu’il aura quand il sera grand», révèle-t-il. En effet, il affirme que quand vous avez certaines carences durant les 1 000 premiers jours, même quand l’enfant deviendra un milliardaire, cela va le poursuivre durant toute sa vie. «Durant les Eds de 2023, la mortalité néonatale a augmenté de 1 à 2 points et tout cela nous interpelle à accélérer les interventions réussies, à faire de telle sorte que nous puissions fournir les services partout au Sénégal avec une certaine équité, mais aussi avec l’accompagnement permanent des professionnels des médias», indique M. Diop.
VERS LA REGLEMENTATION DES CRECHES
Au Sénégal, constate-t-il pour le regretter, les crèches foisonnent un peu partout et certaines ne respectent pas les normes. C’est pour cela que le ministère de la Femme compte réglementer les crèches. «Le ministère de la Femme, à travers l’agence de la case des tout-petits, a mis dans le circuit administratif un projet de réglementation des crèches dans notre pays parce qu’il y a un foisonnement de crèches. Il est temps que tout soit réglementé », soutient Ismaila Diop Ndiaye, assistant technique en développement intégré de la petite enfance à la Dsme. Sous peu, dit-il, la réglementation sera de rigueur. « Il a été demandé à tous les coordonnateurs régionaux de la petite enfance d’accompagner les crèches qui existent au lieu d’utiliser une approche fermeture», précise M. Diop.