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12 février 2025
VERS LA CELEBRATION DES 10 ANS DU PROGRAMME NATIONAL DE BOURSES DE SECURITE FAMILIALE
La Délégation générale à la protection sociale et à la Solidarité nationale (DGPSN) a décidé de célébrer prochainement les 10 ans du Programme national de bourses de sécurité familiale dans une dynamique inclusive et participative
Dakar, 12 déc (APS) – La Délégation générale à la protection sociale et à la Solidarité nationale (DGPSN) a décidé de célébrer prochainement les 10 ans du Programme national de bourses de sécurité familiale dans une dynamique inclusive et participative, a appris l’APS.
L’annonce a été faite, mardi, par la Déléguée générale Aminata Sow, lors d’une rencontre avec la presse en prélude de cet évènement.
»La DGPSN compte célébrer dans une dynamique inclusive et participative les 10 ans du Programme national de bourses de sécurité familiale (PNBSF). Une célébration qui sera centrée sur la réflexion scientifique et la revue technique pour mieux apprécier les réussites, les leçons apprises, les difficultés et les perspectives du programme », a déclaré Mme Sow.
Il s’agira à cette occasion d’informer et d’échanger sur les résultats du Programme national de bourses de sécurité familiale après dix ans d’existence, de présenter quelques »suces stories » du Programme.
Mme Sow a annoncé l’organisation d’une exposition sur les activités économiques des »suces stories », de présenter les projets de protection sociale adaptative pour une autonomisation économique des ménages bénéficiaires du PNBSF.
En outre un cadre de réflexion et d’échanges va être instauré sur la problématique de la protection sociale, a t-elle ajouté.
Entre autres activités durant cette célébration, figurent le financement des programmes et projets de protection sociale auprès des partenaires et la capitalisation du PNBSF après dix ans d’existence.
Pour la Déléguée générale, ‘’célébrer les 10 ans de ce programme est une occasion pour revenir sur sa vie, ses impacts, ses points forts et ses faiblesses d’une part mais aussi, explorer les stratégies d’extension de la protection sociale, afin de renforcer les capacités de résilience du système face à des chocs tels que la pandémie de la Covid-19, l’inflation, en sus des chocs classiques notamment la sécheresse, les inondations et incendies entre autres ».
Au plan scientifique, trois thèmes ont été identifiés en raison de leur intérêt grandissant pour les différentes catégories d’acteurs en particulier l’administration, les partenaires au développement, la société civile et le secteur privé, a indiqué Mme Sow.
Il s’agit de »la stratégie nationale de la protection sociale et ses composantes », »le financement durable de la protection sociale » et »le PNBSF comme moteur résilience ».
Ainsi, a-t-elle ajouté, des panels seront organisés autour de ces thèmes pour échanger sur les enjeux et défis y afférents.
Aminata Sow a invité toutes les régions à venir massivement échanger avec les autorités et présenter leurs »suces stories » car, ‘’nous voulons aussi que cet évènement revête une dimension nationale’’, a t-elle déclaré.
Elle estime qu’en plus d’avoir ainsi enrichi l’armature institutionnelle de la protection sociale, le président de la République a ‘’suffisamment’’ armé la DGPSN pour bien l’engager dans la lutte contre la vulnérabilité et pour la résilience.
‘’Parmi ces armes de lutte contre l’exclusion sociale et la vulnérabilité, figure en bonne place le Registre national unique (RNU) qui est l’outil unique de ciblage des programmes et projets sociaux destinés aux ménages pauvres et/ou vulnérables’’, a expliqué la Déléguée générale.
TAUX D’ADHESION TRES BAS
Elections générales de représentativité des centrales syndicales, Des joutes parsemées d’embûches avec un fort taux d’abstention, mais aussi de retard dans le démarrage des élections.
Les travailleurs sont allés hier, mardi 12 décembre, aux urnes pour choisir les centrales syndicales qui vont siéger à la table des négociations avec le gouvernement et les institutions internationales. Des joutes parsemées d’embûches avec un fort taux d’abstention, mais aussi de retard dans le démarrage des élections.
La mise en place des bureaux de vote a connu un retard important dans plusieurs localités de Dakar. L’installation du matériel a beaucoup affecté le démarrage du vote. Un tour dans plusieurs bureaux a permis de constater que la majorité a ouvert vers 09h. Cependant, il faut faire remarquer que tout le dispositif a été bien mis en place allant des bulletins des candidats à l’isoloir en passant par la sécurité.
Pour Cheikh Seck, chargé de la communication de la coordination nationale des travailleurs du Sénégal Cnts-Fc, trouvé au ministère du Travail, du dialogue social et des relations avec les institutions, des couacs ont été relevés dans l’organisation. « On peut comprendre que des présidents de bureau s’absentent mais, on a un délai très rapide pour trouver des remplaçants. Malheureusement, dans certaines zones comme l’Isra et à Dakar lnter sécurity, on nous a fait savoir que jusqu’à 14h, il n’y avait pas de démarrage de vote. A l’Isra, ce n’est pas un problème de matériel électoral mais les gens qui avaient en charge d’organiser ces élections n’étaient pas là-bas ». Au niveau de l’hôpital Idrissa Pouye de Grand Yoff qui a abrité des bureaux de vote. Cheikh Seck a renseigné qu’il y a eu des omissions. « Le centre Idrissa Pouye a connu des omissions, le Cem de Grand Yoff devait voter là-bas avec 50 enseignants mais au niveau de la liste, aucun enseignant n’était inscrit là-bas. Malheureusement, durant toute la journée jusqu’à 15h, on s’est retrouvé au ministère du Travail pour que cela soit corrigé. Ils ont envoyé la liste tardivement. Cependant, il faut noter que beaucoup n’habitent pas à Dakar mais dans la banlieue. Le véritable problème n’est pas que les gens ne veulent pas voter mais ils sont éloignés des bureaux de vote ». Au niveau des centres, la mobilisation n’est pas des meilleures, malgré que dans beaucoup d’écoles surtout dans le privé, les cours ont été suspendus à 13h pour permettre aux enseignants d’aller voter. Malgré cette décision, beaucoup ont préféré rentrer. Les élections sont passées presque inaperçues à cause du faible taux de participation
Ils sont en vérité nombreux et même très nombreux les travailleurs qui n’ont pas voté rendant ainsi le taux de participation très faible. Si au niveau du bureau de vote installé à la mairie de Grand Dakar, les organisateurs étaient à un taux de participation avoisinant les 10%, au ministère du Travail, les responsables parlent de 07% vers 16h. A l‘hôpital Idrissa Pouye de Grand Yoff, la mobilisation a été plus importante. Pour Amidou Diallo venu voter : « c’est désolant que les travailleurs ne soient pas sortis pour voter. Les centrales devraient revoir leur manière de faire afin de redonner confiance aux travailleurs ».
PEU D’ORGANES DE PRESSE INSCRITS
Le Sénégal recèle beaucoup d’organes de presse. Un nombre qui dépasse les deux cent toutes catégories confondues, presse, visuel, en ligne et audio. Dans les listes électorales, cinq maisons ont été identifiées mais malheureusement la grande majorité du personnel n’a pas répondu à l’appel des centrales syndicales.
Pour rappel, 12 centrales étaient en compétition pour l’atteinte des 10% qui leur permet de prendre part à la table des négociations nationales et internationales. Il s’agissait de la Coordination nationale des travailleurs du Sénégal -FC (Cnts-Fc) de Cheikh Diop, de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (Cnts) de Mody Guiro, la Confédération des syndicats autonomes du Sénégal (Csa) de Elimane Diouf, de l’Union démocratique des travailleurs du Sénégal force ouvrière (Udts-FO) de Mamadou Babacar Sarr, de l’Union des travailleurs libres du Sénégal (Utls-b), de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal force du changement B (Cnts Fc-B) de Ndèye Bakhaw Diongue, de l’Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal (Unsas) de Mademba Sock, de la Fédération générale des travailleurs du Sénégal (Fgts-b), de la Fgts-A de Cheikh Alassane Sène, de l’Union nationale des travailleurs démocratiques (Untd) de Ismala Guèye, de la Confédération démocratique des syndicats libres du Sénéégal (Cdsl), de Ibrahima Sarr et enfin de l’Union démocratique des travailleurs du Sénégal (Udts).
KEEMTAAN GI- PEUR PANIQUE
Le jeu doit en valoir la chandelle. Pensez-vous, mobiliser toutes les forces de sécurité comme si le pays devait faire face à une menace terroriste d’envergure, mobiliser toute l’administration territoriale, enrôler des avocats gracieusement payés par le contribuable, interdire la circulation des motocyclettes et cyclomoteurs, transformer le palais de justice de Dakar en camp retranché et mettre en première ligne l’agent judiciaire de l’Etat ! Ce procès devait revêtir un enjeu crucial pour la République. L’homme pour qui toute cette armada est déployée doit décidément être très dangereux. Du moins, il pourrait se révéler très cruel pour ceux qui lui réservent un tel traitement de faveur. Tout cela pour priver un citoyen du droit de se présenter à la mère des élections dans son pays. Celle qui permet de choisir le président de la République. Voir des avocats cracher du venin et l’agent judiciaire de l’Etat (donc de nous tous en principe et pas seulement de l’APR-Benno) se démener comme un beau diable toujours dans le but de s’opposer à la réinscription de ce citoyen — il est vrai pas comme les autres! — sur les listes électorales… comme cela nous semble étrange ! Mais de quoi ont-ils donc peur vu que, comme ils le fanfaronnent, leur Chef a bien travaillé et est particulièrement aimé par son bon peuple ? Il y a quelque chose qui nous échappe dans tout cela, apparemment. Beaucoup de spécialistes du droit — pour ne pas dire la majorité d’entre eux et parmi les plus brillants — soutiennent que l’opposant le plus célèbre du pays garde intacts ses droits d’être candidat à la présidentielle. On pourrait alors se demander de quoi a bien peur l’Etat pour s’opposer avec hargne à ce qu’un citoyen qui n’est ni un détourneur de nos deniers publics ni un criminel, puisse prétendre à la magistrature suprême. La brave procureure Marieme Diop Guèye avait bien raison de les apostropher sur ce point. Qu’est-ce que cela pourrait bien leur coûter de remettre à Ousmane Sonko ses fiches de parrainage ? Ce dès lors que, s’il ne remplit pas les conditions pour être candidat, le Conseil Constitutionnel le recalera. Encore une fois, qu’est-ce qui explique leur peur ? KACCOOR BI - LE TEMOIN
MACKY A GENEVE : LA PRESIDENTIELLE DE 2024 SERA DEMOCRATIQUE, LIBRE ET TRANSPARENTE»
Ce mardi à Genève où il participait à la célébration du 75ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, le président Macky Sall évoquait le thème de « L’avenir des droits humains, de la paix et de la sécurité » (voir par ailleurs). Seulement comme il le fait sur toutes les scènes internationales, le chef de l’Etat a voulu rassurer sur le modèle démocratique sénégalais. « Comme je l’ai indiqué en septembre dernier devant la 78e session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies, notre pays tiendra son élection présidentielle le 25 février 2024, conformément à sa constitution. Comme les scrutins précédents, cette élection sera démocratique, libre et transparente ; et le 2 avril, je passerai le pouvoir à mon successeur, confiant que notre pays continuera sa trajectoire, porté par les valeurs de démocratie, de liberté et de respect des droits humains » a souligné le président Macky Sall. Il a oublié de préciser que le principal adversaire au candidat qu’il s’est choisi, c’est-à-dire le leader de l’opposition, est en prison où il l’a jeté tout en manœuvrant ferme pour qu’il ne participe pas à la prochaine présidentielle !
GUERILLA JUDICIAIRE LE SENEGAL TRANSFORME EN…NORD-KIVU
Partout à travers le monde, singulièrement en Afrique, les enjeux géopolitiques ou économiques liés au pétrole ou aux minéraux précieux sont la source de nombreux conflits armés. D’où la malédiction du pétrole ! La preuve par le Nord-Kivu, une province de la République Démocratique du Congo (Rdc) occupée depuis deux décennies par des groupes armés qui se disputent les zones minières (pétrole, or et diamant). Touchons du bois et que Dieu nous en garde ! Par contre depuis la déclaration de Me Moussa Diop, le Sénégal est transformé en « Nord-Kivu » suite une guérilla « judiciaire » sans précédent. En dehors de la plainte « fast track» de l’ancien ministre Aly Ngouille Ndiaye constate « Le Témoin », d’autres hommes d’affaires et industriels cités dans l’affaire ont également décidé d’ester en justice Me Moussa Diop pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles. Comme au « Nord-Kivu », toutes les plaintes et autres débats ou conversations au Sénégal tournent autour de l’or et du diamant. Décidément !
VOIES «BRT» «MAUVAIS» EXEMPLE DES POLICIERS
Il y a quelques semaines, Le Témoin quotidien avait dénoncé l’indiscipline des conducteurs de scooters ou « deux-roues » qui squattaient déjà les voies dédiées aux Bus rapid transit (Brt). Dans ces voies réservées, les motocyclistes y faisaient des « micmac » pour ne pas dire zigzag pour contourner les embouteillages. En tout cas, ils étaient en passe de transformer le réseau « Brt » en une deuxième voie d’indiscipline ou de pagaille. Hier 12 décembre 2023, aux environs de 19 heures 30, deux cars de police se sont distingués sur ces deux voies « Brt » où ils roulaient à vive allure. Nos braves policiers ont illégalement emprunté la voie « Brt » à partir du rond-point Collège Sacré-Cœur pour se diriger vers le carrefour dit Boulangerie Jaune. S’il y avait des manifestations de « sonkistes » ou de « forces occultes » dans le secteur nécessitant une intervention rapide, « Le Témoin » allait comprendre. Mais rien de tout cela ! Donc nous invitons nos amis policiers à donner le bon exemple afin que règnent l’ordre et la discipline sur les voies dédiées aux bus rapides.
LE JUGE MAHAM DIALLO «REFUSE» DE DONNER A MIMI UN PERMIS DE VISITE A SONKO
Le 29 novembre dernier, l’ancienne Première ministre Aminata Touré, « munie de son autorisation de visite en bonne et due forme », s’était rendue au Camp pénal pour rendre visite à Ousmane Sonko. Installée dans la salle d’attente en compagnie de M. Déthié Fall et du député Ayib Daffé, Aminata Touré avait été éconduite après « 40 minutes d’attente par un agent de l’Administration pénitentiaire qui est venu lui dire qu’elle ne pourra pas effectuer la visite car le tampon sur l’autorisation n’était pas… nettement visible. » Aminata Touré était ainsi obligée de rentrer chez elle sans avoir pu rencontrer Ousmane Sonko. Mais le leader du Mouvement pour l’Intégrité, le Mérite et l’Indépendance (Mimi2024) semble obstinée à voir le leader de Pastef. Hier matin, Mimi est encore allée au tribunal de Dakar pour chercher un permis de visite auprès du juge Maham Diallo. Sans succès puisqu’elle n’a pas pu obtenir le précieux sésame. « Monsieur le Juge Makham Diallo, je me suis déplacée pour venir dans vos bureaux solliciter personnellement un permis de visite à Ousmane Sonko. Je suis au regret de constater qu’en tant qu’ancienne Garde des Sceaux, vous ne m’ayez pas fait la courtoisie de me recevoir pour me motiver votre refus de me délivrer le dit permis », a déploré l’ancienne ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Aminata Touré. Ah si elle était encore ministre de la Justice, avec quel plaisir l’honorable Makham Diallo se serait précipité pour lui dérouler le tapis rouge !
MIMI AU JUGE MAHAM DIALLO
Poursuivant, l’ancienne Première ministre a invité le juge Diallo à « cultiver l’élégance républicaine, marque des grands magistrats qu’a connus le Sénégal et vous demande conformément à la loi de me délivrer un permis de visite à Ousmane Sonko ». Encore une fois, ça se voit que la promotion dudit juge Diallo ne dépend plus d’elle…
UN MANUEL POUR JOURNALISTES NULS EN WOLOF
L’année 2023 se termine bien en termes de nouvelles sur le plan littéraire. Le colonel Moumar Guèye, vigie et gendarme de la bonne orthographe en langue wolof, va faire paraître un ouvrage dans cette langue. Un livre dédié aux médias. Le titre du livre se veut très provocateur. Il est ainsi intitulé: « Manuel pour journaliste nul en Wolof! Trop nul 0 /20 ». En tout cas, ce sera un précieux document pour les journalistes de tous les médias radio, télévision, presse en ligne et presse écrite qui ne cessent d’écorcher cette belle langue qu’est celle de Ndiadiane Ndiaye et de Kocc Barma Fall! Au fait, mon colonel, comment s’écrivent ces deux noms en wolof : Njaajan Njaay et Kocc Barma Faal ou Fàl ?
SADA KANE, GRAND-CROIX DE L’ORDRE DU MERITE
L’autre bonne nouvelle est assurément la distinction décernée à notre confrère Sada Kane. Plus de trente ans qu’il fait la promotion de la littérature sénégalaise et d’ailleurs à travers son émission «Regard» à la télévision nationale, RTS, et aujourd’hui à travers l’émission « Impressions » sur la 2 Stv. Il symbolise l’engagement volontaire d’un homme au service de la littérature. Sada Kane recevra, ce vendredi 15 décembre, à la Présidence de la République la distinction de Grand-Croix de l’ordre du Mérite. Toutes nos félicitations à notre confrère qui mérite un grand hommage du monde des Lettres.
MILITAIRES INVALIDES
Les 2238 militaires invalides peuvent jubiler en cette fin d’année. Leurs préoccupations d’une allocation d’une indemnité forfaitaire spéciale ont été prises en charge par le président Macky Sall. « Une indemnité forfaitaire spéciale est accordée aux militaires invalides à la retraite. Cette mesure sociale exceptionnelle vise à améliorer les conditions de vie des personnes concernées », informe un communiqué de la Dirpa reçu à la Rédaction. Les montants alloués, indique le document, « varient selon le taux d’invalidité, entre cinq millions (5.000.000) et deux millions (2.000.000) de francs CFA». Le paiement a débuté et se poursuit d’après le communiqué qui souligne que « l’effectif des anciens militaires invalides concernés par cette mesure est de 2238 ». Ces soldats qui se sont sacrifiés pour la Nation vont pouvoir passer des fêtes de Noel avec leurs familles dans une ambiance radieuse. Le 11 octobre dernier les membres de l’Association des anciens militaires invalides du Sénégal avaient passé une journée terrible avec la Police suite à leur volonté de manifester à la Place de l’Indépendance. Ils voulaient se rendre au ministère des Finances et du budget pour demander le paiement de leurs indemnités. Mais, ils ont été barrés au niveau de la Place de l’Indépendance par des policiers anti-émeutes, qui ont fait usage de gaz lacrymogènes pour les repousser. Certains, parmi eux, ont été arrêtés avant d’être libérés quelques heures plus tard
10 ANS DE BOURSES DE SECURITE FAMILIALE
Les bourses de sécurité familiale, une trouvaille du président Macky Sall vont fêter en 2024 leurs 10 ans d’existence. De 50.000 attributaires au départ, ces derniers tournent désormais autour de 356.000 bénéficiaires qui reçoivent un soutien trimestriel de 35.000 frs. Auparavant, c’était 25.000 frs. Alors au niveau de la Délégation générale à la Solidarité nationale, on veut préparer les 10 ans d’existence des bourses de sécurité familiale. Cette somme d’argent apparemment minime a permis à de nombreuses familles de sortir de l’extrême pauvreté. Des témoignages de femmes sorties du cercle vicieux de l’extrême pauvreté ont été projetés hier par vidéo aux journalistes qui prenaient part au déjeuner de presse organisé par Aminata Sow, la Déléguée générale. Cette dernière a expliqué que la célébration des 10 ans sera un cadre de réflexion et d’échanges sur la problématique de la protection sociale, pour mieux réfléchir et favoriser le financement des programmes et projets de protection sociale auprès des partenaires et une capitalisation du PNBSF. « Célébrer les 10 ans de ce programme est, d’une part, une occasion pour revenir sur sa vie, ses impacts, ses points forts et ses faiblesses. Mais aussi, d’explorer les stratégies d’extension de la protection sociale, afin de renforcer les capacités de résilience du système face à des chocs tels que la pandémie de la COVID-19, l’inflation, en sus des chocs classiques (sécheresse, inondation, incendie etc.) », a ajouté la Déléguée générale du PNBSF. Au plan scientifique, elle annonce que trois thèmes ont été identifiés, en raison de leur intérêt grandissant pour les différentes catégories d’acteurs, en particulier l’Administration, les Partenaires au Développement, la société civile et le secteur privé. « Nous voulons aussi que cet évènement revête une dimension nationale, en invitant toutes les régions à venir massivement échanger avec leurs autorités et présenter, au niveau des expositions qui seront tenues, leurs succès stories », mentionne-t-elle également.