Baadoolo - Course de fond
Pour ce meeting du 25 février, les athlètes sur les starting-blocks prennent encore leur temps. Personne ne veut faire un faux départ. Parce que, justement, ce parrainage est une piste très glissante. Ce n’est pas non plus un marathon. Pour deux semaines, c’est un 100 ou 200m. Plus une course de fond donc. Ceux qui avaient été éliminés en 2019 ont retenu la leçon. En attendant, il y a encore un des favoris que tout le monde pense avoir l’atout d’un Bolt. Mais c’est un athlète qui est presque disqualifié.
Conseils départementaux Les présidents veulent plus de considération
A chacun ses revendications. Et en marge de l’assemblée générale de l’Association des départements du Sénégal (Ads), son président, Ahmed Youssouph Bengeloune a plaidé, entre autres, la mise en place d’une «fiscalité dédiée aux départements». Il dit au ministre des Collectivités territoriales, du développement et de l’aménagement des territoires : «Nous croyons fermement qu’en renforçant notre autonomie financière, nous serons mieux à même de répondre aux besoins spécifiques de nos territoires et de soutenir le progrès économique local.» A Modou Diagne Fada, M. Bengeloune souligne l’urgence et la nécessité d’octroyer des sièges aux départements. «Nous plaidons pour la création de sièges adaptés, favorisant ainsi l’accessibilité et l’efficacité des services départementaux. Cela contribuera à une administration plus proche et plus réactive envers nos concitoyens», a-t-il dit. Parmi les autres priorités, de l’Ads, le député et président du Conseil départemental de Kaolack liste la décentralisation du budget consolidé d’investissement, la reconnaissance et la valorisation du statut de l’élu local.
Placé sous mandat de dépôt Boy Djinné risque la chambre criminelle
Baye Modou Fall, plus connu sous le nom de Boy Djinné, déféré depuis hier au parquet du Tribunal de grande instance de Diourbel, a été finalement placé sous mandat de dépôt. D’après des sources judiciaires, Boy Djinné est poursuivi pour association de malfaiteurs, faux et usage de faux, défaut d’assurance, défaut de permis à conduire. En somme, le juge a visé une dizaine de délits. Il a ouvert une instruction contre Baye Modou Fall qui pourrait être jugé en audience de chambre criminelle. Bés bi a appris que 3 autres personnes, des amis de Boy Djinné, ont été appréhendés lundi devant le Tribunal de grande instance de Diourbel par des gendarmes de la section de recherches de Thiès qui les avaient géolocalisé. Sur l’arrestation de l’homme aux multiples évasions, des sources renseignent que « c’est un de ses amis avec lequel il avait planifié le vol à Touba qui a eu peur au dernier moment et qui a vendu la mèche ».
Parlement de la Cedeao Wilane honoré par la presse sous-régionale
L’Awalco, une association sous-régionale de la presse qui assure souvent la couverture médiatique des activités du parlement de la Cedeao, a honoré le député sénégalais, Abdoulaye Wilane. La cérémonie de remise de ce prix a eu lieu ce mardi 12 décembre 2023, à la Chambre Rouge du Parlement de la Cedeao. «Ce prix d’encouragement et de reconnaissance témoigne de l’importance du travail accompli par l’honorable député Abdoulaye Wilane pour le développement et la promotion de la région ouestafricaine», rapporte un communiqué de ladite association. Qui loue également la «détermination» et «l’engagement» du sénégalais envers les populations de la Cedeao et qui font de lui «un acteur clé au sein du parlement régional».
Tensions avec le ministre de la Fonction publique Le Sytjust décrète encore 48h de grève
Après leur grève de 48 heures, observée les 5 et 6 décembre derniers, la tension persiste toujours entre les travailleurs de la justice et le ministre de la Fonction publique. Ce mardi encore, le Sytjust a annoncé un mot d’ordre de 48 heures pour mercredi 13 et jeudi 14 décembre prochain. Etant à leur 4e mot d’ordre, Me Ayé Boun Malick Diop et ses camarades expliquent leurs actions par «l’entêtement du ministre de la Fonction publique Gallo Ba» qui, selon eux, «refuse d’entendre raison face aux arguments juridiques irréfutables du ministère de la Justice». Estimant que «dans cette affaire, Monsieur Gallo Ba, semble vraiment avoir des motivations étrangères au droit et à la raison», ils estiment que c’est en toute logique qu’ils continuent leur lutte «afin de faire cesser le préjudice que les travailleurs de la justice subissent depuis cinq ans par le fait du blocage du passage des greffiers à la hiérarchie A2 et le non reclassement du personnel dans le nouveau corps des assistants des greffes et parquets».
Arrêt des travaux du centre commercial de Gueule Tapée Les commerçants haussent le ton
L’Association des commerçants et délégués des marchés (Ascodem) et la société Kerely Building Sénégal sont très remontées contre le maire de Gueule Tapée-Fass-Colobane, Abdou Aziz Paye, suite à la fermeture du chantier du centre commercial de Gueule Tapée. Face à la presse ce mardi, ils ont manifesté leur ferme désaccord sur la fermeture du marché et invite le maire à privilégier le dialogue, avec le promoteur de la société Kerely Bulding, afin que les travaux puissent être achever. Mbaye Ndiaye, délégué du Centre commercial de Gueule Tapée est également revenu sur les risques qu’ils encourent tous les jours. «Nous sommes logés sous le pont, et c’est très risqué. Et pendant la saison des pluies, on vit le calvaire ici. Donc, avec l’achèvement du centre commercial, cela va augmenter les recettes de la mairie qui percevait plus de 3 millions en guise de taxes», a-t-il dit.
MIMI TOURÉ DÉMENT FERMEMENT LES ACCUSATIONS DE MANIPULATION AUTOUR DU FICHIER ÉLECTORAL
La candidate de Mimi2024 répond sans détour aux insinuations à son encontre. Dans une mise au point ferme, elle dénonce des "insinuations malveillantes" et assume une politique "qui s'accommode de morale"
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 12/12/2023
La candidate Mimi2024, Aminata Touré, a tenu à réagir fermement face aux accusations de possession illégale du fichier électoral qui circulent à son encontre. Dans un communiqué reçu ce mardi 12 décembre 2023, la cellule de communication de la candidate dénonce des "insinuations malveillantes" rapportées à son égard.
Aminata Touré affirme ne disposer "d'aucun fichier électoral que ce soit". Elle rejette catégoriquement être "de la race des politiciens qui achètent éhontément les délégués et clés contenant les parrainages des autres candidats". Pour la candidate, "la politique peut s'accommoder de morale et d'éthique", une façon de marquer sa différence avec certains de ses concurrents.
Le communiqué va plus loin en affirmant que "même la possession du fichier électoral ne permet pas d'avoir un seul parrain valable". En effet, il est désormais "exigé sur la fiche de parrainage de mentionner la date d'expiration de la carte nationale d'identité CEDEAO, information qui ne figure pas dans le fichier électoral". Selon les termes du communiqué, "la Direction Générale des Élections leur a clairement signifié qu'elle a ajouté sur la fiche de parrainage la date d'expiration de la carte d’identité de la Cedeao afin que les candidats qui détiendraient par devers eux le fichier électoral ne puissent en faire usage utile".
Pour l'anciennce Première ministre, "les candidats qui ont le fichier électoral et ceux qui ne l’ont pas partiront tous sur la même base". Une pique envoyée aux "officines obscures qui tentent désespérément de calomnier et salir la réputation" de la candidate. Celle-ci a tenu à "féliciter tous les responsables de Mimi2024 qui ont fait un excellent travail, sérieux et méticuleux" pour l'obtention des parrainages, et à "remercier les citoyens qui lui ont librement accordé leur parrainage".
"TOUS LES SOLDATS FRANÇAIS" AURONT DÉFINITIVEMENT QUITTÉ LE NIGER "D'ICI LE 22 DÉCEMBRE"
"1.346 français et 80%" du matériel logistique "ont été désengagés hors de nos frontières. A ce jour, il ne reste que 157 soldats français sur notre territoire dont 75 logisticiens", a précisé le journal de la télévision nationale nigérienne.
"Tous les soldats français" présents au Niger dans le cadre de la lutte antijihadiste auront "définitivement quitté" ce pays "d'ici le 22 décembre", a annoncé l'armée nigérienne dans un communiqué publié mardi.
"1.346 français et 80%" du matériel logistique "ont été désengagés hors de nos frontières. A ce jour, il ne reste que 157 soldats français sur notre territoire dont 75 logisticiens", a précisé le journal de la télévision nationale nigérienne, mardi soir.
Ce retrait, exigé par le régime militaire nigérien au pouvoir depuis un coup d'Etat en juillet, devait prendre fin d'ici le 31 décembre, selon une annonce d'Emmanuel Macron.
L’AUTONOMISATION SEMENCIÈRE, MÈRE DE TOUTES LES BATAILLES
‘’Nous devons arrêter de confier nos ventres à ceux qui ne sont pas prêts à nous nourrir et qui sont prompts à fermer leurs banques semencières quand ils veulent. Nous sommes fatigués d’être accrochés aux autres."
Au-delà de la priorisation politique des systèmes semenciers paysans (SSP), les leaders et agents techniques des associations de femmes rurales (AFR) membres du mouvement panafricain Nous sommes la Solution (NSS) estiment que la lutte pour la souveraineté alimentaire au Sénégal et dans la sous-région ouest-africaine passera inéluctablement par l’autonomisation semencière paysanne.
‘’Nous devons arrêter de confier nos ventres à ceux qui ne sont pas prêts à nous nourrir et qui sont prompts à fermer leurs banques semencières quand ils veulent. Nous sommes fatigués d’être accrochés aux autres. Notre objectif principal est l’autonomisation semencière pour ne plus faire recours à l’Occident’’. Plus qu’une invite ou encore un cri du cœur, ces propos de Sia Anne Marie Kamano, responsable en Guinée du mouvement panafricain des femmes rurales (AFR), sonnent comme un cri de détresse face au ‘’néo-colonialisme semencière’’ dont souffrent les communautés sénégalaises et de la sous-région ouest-africaine.
Selon elle, les communautés doivent préserver leurs valeurs et leurs identités qui sont incluses dans la semence paysanne. Cette conviction d’Anne Marie qui résonne, par ailleurs, comme un véritable appel au ‘’retour aux sources’’, est partagée par la soixantaine de leaders et agents techniques des associations femmes rurales (AFR) membres du mouvement panafricain Nous sommes la Solution (NSS). Venus de huit pays de l’Ouest africaine prendre part à la 2e édition du camp international de formation sur l’agroécologie paysanne (Sifap) tenue du 10 au 17 septembre 2023 au centre de formation et de démonstration sur les bonnes pratiques agricoles paysannes ‘’Karonghen Wati Naaning’’ de Niaguis, à une quinzaine de kilomètres de Ziguinchor, ces participants ont tous réaffirmé que l’autonomisation semencière est la clé de la lutte pour la souveraineté alimentaire en Afrique.
C’est la raison pour laquelle depuis plus d’une dizaine d’années, l’AFR s’évertue à ‘’reprendre le contrôle de l’alimentation, par le biais de la semence paysanne afin de rompre avec la ‘’dépendance, les pénuries et les déficits fictifs’’ que l’Afrique a connus, par exemple, durant la Covid-19 et avec le conflit en Ukraine justifie Famara Diédhiou, chargée des programmes à l’Alliance pour la souveraineté alimentaire en Afrique (Afsa). Pour lui, la semence est un élément crucial dans le système de production ou dans les systèmes alimentaires. C’est ce qui explique, dit-il, pendant plusieurs décennies, l’existence de politiques et de pratiques qui ont fait croire et continuent de faire croire aux agriculteurs et producteurs africains que la production de semences est réservée à un type d’acteurs bien déterminé.
Et pourtant, ajoute-t-il, jusqu’aux années 60, les agriculteurs et les paysans ont su sélectionner leurs semences, les reproduire et assurer l’alimentation. ‘’En vérité, cette semence dont nous parlons, nous sommes les meilleurs à la maitriser et au-delà, toute la biodiversité qui s’y trouve. Quand on parle de biodiversité, c’est pour éviter de se limiter à un système semencier constitué de blé, de riz et de maïs, puisque de plus en plus, ce sont les principales céréales qu’on est en train de forcer à l’humanité’’, regrette M. Diédhiou.
Ce dernier estime que ‘’le blé doit être une option secondaire ou tertiaire dans le système alimentaire en Afrique de l’Ouest.
Expliquant le choix du thème de la 2e édition du camp de Niaguis qui était axé autour de la production de semences horticoles et maraichères paysannes, Mariama Sonko, présidente du mouvement Nous sommes la Solution, est convaincue qu’il est ‘’temps de refuser de dépendre des semences hybrides ou améliorées faites d’organismes génétiquement modifiés (OGM) parce qu’elles ne concourent pas à l’autonomisation financière durable des femmes africaines. Dans le même sillage, l’expert paysan agroécologiste, Bélimgnégré Abdoul Razack du Burkina Faso, prône, quant à lui, pour ‘’le retour aux sources’’ et ‘’aux pratiques endogènes’’ dans un contexte d’insécurité alimentaire mondiale. ‘’On ne peut pas parler de souveraineté alimentaire en Afrique tant qu’on n’est pas souverain en semences paysannes. L’autonomie paysanne commence toujours par l’autonomie de la semence. Il faudrait que les agriculteurs africains arrivent à produire leurs propres semences, à les sélectionner, à les multiplier dans les différents champs et fermes. Si nous laissons perdre nos semences paysannes, nous perdons notre dignité. Et la dignité paysanne commence par la semence paysanne. Voilà tout le sens de notre combat’’, fait-il savoir.
Priorisation politique des systèmes semenciers paysans et droits des agriculteurs
Tout comme l’agrobiologiste guinéenne Anne Sia Kamano, les acteurs qui gravitent autour de la lutte pour la souveraineté alimentaire, par le biais de l’autonomisation semencière paysanne, estiment que le combat sera de longue haleine, mais ne sera pas vain. C’est pourquoi, pour mener à bien cette ‘’mère des batailles’’, ils s’appuient sur la tenue de plaidoyers, les camps de formation en agrologie comme celui de Niaguis qui, au-delà de sa mission de sanctuaire mémorial, est une ‘’source vivante et féconde ou les générations présentes et futures, d’ici et d’ailleurs viendront s’abreuver et s’humecter des bonnes pratiques et savoir-faire paysans’’.
Comptant plus de 500 associations faitières réparties dans toute l’Afrique de l’Ouest, ce mouvement de femmes rurales, appuyé par l’ONG Fahamu Africa, s’adosse sur d’autres outils et mécanismes tels que la réalisation de fermes et de centres agrobiologiques, l’organisation de voyages ‘’d’imprégnation et de partage d’expériences à l’image de ceux tenus récemment à Ber Shaba à Sandiara et à la ferme agroécologique des 4 Chemins de Toubab Dialaw, les 18 et 19 novembre dernier. L’organisation de la foire de semences paysannes de Djimini, dans le département de Vélingara, s’inscrit en droite de la volonté des acteurs qui gravitent autour de l’agroécologie de redynamiser les circuits d’échanges et de plaidoyer pour les systèmes semenciers paysans (SSP).
Organisée chaque deux ans, cette foire vise aussi à ‘’renforcer les compétences des plateformes de promotion des SSP pour qu’elles puissent engager les débats au niveau local, national et régional, mais également à contribuer à la médiatisation des systèmes semenciers paysans pour un meilleur soutien politique’’, indique Mamadou Danfakha, chargé des programmes à Fahamu Africa, qui compte par ailleurs s’appuyer sur la pérennisation et l’institutionnalisation des camps de formation et de démonstration des bonnes pratiques et savoir-faire paysan.
Tenue à Dar Es Salam, en Tanzanie, du 14 au 17 aout 2023, la conférence panafricaine sur les semences paysannes, organisée par l’Alliance pour la souveraineté alimentaire en Afrique (Afsa) et ses alliés, participe de la lutte pour l’autonomisation semencière en Afrique de l’Ouest. Cette rencontre vise à ‘’galvaniser une plus grande action en faveur de la priorisation politique des systèmes semenciers paysans et les droits des agriculteurs sur le continent’’, explique Famara Diédhiou, le chargé des programmes au sein de l’alliance.
Pour l’Afsa, ‘’les semences paysannes ne sont pas seulement les dépositaires de la diversité génétique, elles incarnent également les traditions, les connaissances et les identités de nos communautés agricoles’’. C’est pourquoi la conférence a réitéré son appel aux dirigeants pour qu’ils rejettent les technologies de la révolution verte qui ont échoué et veillent à ce que les gouvernements, les décideurs politiques, les producteurs de denrées alimentaires et les consommateurs du continent tracent leur propre voie vers des systèmes alimentaires et des pratiques agricoles durables et saines.
RESTITUTION DES BIENS CULTURELS, LA SUGGESTION D’ALIOU SOW
Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique a suggéré, mardi, "une approche diplomatique et persuasive à la place de la confrontation" pour la restitution des biens culturels et la lutte contre le trafic illicite.
Dakar, 12 dec (APS)- Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow a suggéré, mardi, "une approche diplomatique et persuasive à la place de la confrontation" pour la restitution des biens culturels et la lutte contre le trafic illicite.
« Il faut une approche plus diplomatique, plus persuasive et plus coopérative au lieu de penser que c’est la confrontation qui permettra le rapatriement des biens culturels », a soutenu le ministre sénégalais.
Il s’exprimait à Dakar dans le cadre d’un atelier régional de trois jours visant à renforcer les réseaux opérationnels contre le vol et le trafic illicite des biens culturels en Afrique de l’Ouest.
« La persuasion, la sensibilisation et la collaboration peuvent nous faciliter cette tâche et c’est mieux que l’approche conflictuelle », a-t-il insisté devant plusieurs participants dont le ministre gambien de la Culture et du Tourisme, Hamat Ngai Kumba Bah.
L’atelier visait à « sensibiliser sur l’importance de la ratification de la Convention de l’UNESCO de 1970 et celle UNIDROIT de 1995 pour les Etats ne l’ayant pas encore fait ».
Il s’est aussi agi lors de cette rencontre, d’évaluer l’efficacité des dispositifs et outils de prévention, de sécurisation et de lutte contre les vols et exportations illicites en vue d’endiguer cette hémorragie culturelle au niveau des pays participants à l’atelier.
L’Organisation des Nations-Unies pour la culture, l’éducation et la science, initiatrice de cet atelier, voulait aussi renforcer et redynamiser les réseaux opérationnels des acteurs impliqués dans la lutte contre le trafic illicite des biens culturels en Afrique de l’Ouest, favoriser un échange entre paires et renforcer les capacités professionnelles des musées, entre autres.
La Convention de l’Organisation des Nations-Unies pour la Culture, l’éducation et la science (UNESCO) de 1970 exhorte les Etats parties à prendre des mesures pour interdire et empêcher le trafic illicite des biens culturels. Elle donne aussi un cadre commun aux Etats parties sur les mesures à prendre pour interdire et empêcher l’importation, l’exportation et le transfert des biens culturels.
Quand à la Convention UNIDROIT de 1995 qui complète les dispositions de droit public contenues dans la Convention de l’UNESCO de 197, elle est un instrument juridique élaboré à la demande de l’UNESCO en vue de mettre au point, un corpus minimum uniforme de règles de droit privé relatives au commerce international de l’art.
Pour Aliou Sow, « la préservation des biens culturels participe à la formation de citoyens conscients et respectueux des valeurs patrimoniales ».
Il rappelle que le trafic illicite de biens culturels génère un commerce « illégal » et « lucratif » et porte un sérieux préjudice aux potentiels qu’offre la culture en tant que vecteur essentiel de développement économique.
« Force est de rappeler qu’au cours des dernières années, la circulation des biens culturels via internet est devenue un commerce lucratif et c’est sur internet que les trafics se font le plus sentir », a indiqué le ministre sénégalais.
Il estime qu’il devient « urgent » pour les pays signataires de cette convention de prendre des mesures préventives, notamment, des campagnes d’information et formation de personnel pour mieux combattre le trafic.
Aliou Sow préconise aussi « la concertation et une synergie des actions entre les pays signataires pour une lutte plus efficace ».
Son homologue gambien de la Culture et du Tourisme, Hamat Ngai Kumba Bah a estimé pour sa part que le phénomène du trafic illite des biens culturels en Afrique est aggravé par les catastrophes naturelles et les conflits armés représentant ainsi une grave menace pour les biens culturels, mais aussi pour la mémoire collective des futures générations.
Il préconise une collaboration entre les forces de défense et de sécurité des pays, les experts, la société civile, les diplomates, sous la coordination de l’UNESCO pour la restitution des biens culturels.
L’atelier qui prend fin, jeudi, a enregistré la participation de seize pays de la sous-région, des professionnels des musées, de la police, de la douane, du patrimoine, entre autres.
COP 28, LE NOUVEAU TEXTE D’ACCORD VA TENIR COMPTE DES LIGNES ROUGES DE CHAQUE PAYS
Le nouveau texte d’accord sur le premier Bilan mondial de l’Accord de Paris, dont l’objectif principal est de réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre de 43 % d’ici 2030, est en train d’être rédigé...
Dubai, 12 déc (APS) – Le nouveau texte d’accord sur le premier Bilan mondial de l’Accord de Paris, dont l’objectif principal est de réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre de 43 % d’ici 2030, est en train d’être rédigé en tenant compte des lignes rouges de chaque pays, a indiqué mardi le directeur exécutif de la 28e Conférence des parties, Masjid Al Suwaidi.
‘’Le nouveau texte comprend tous les éléments dont nous avons besoin pour un plan global à l’horizon 2030’’, a-t-il déclaré lors d’un point de presse.
‘’Tout y est de l’atténuation, à l’adaptation, les moyens de mise en œuvre, les pertes et dommages’’, a-t-il énuméré, rappelant que le processus des parties est fondé par une question d’ambition et d’équilibre.
Il a relevé que ‘’certains pays veulent une élimination progressive des combustibles fossiles’’. Il ajoute que ‘’d’autres veulent une réduction progressive, voire des formulations différentes pour atteindre cet objectif principal de l’Accord de Paris’’.
‘’D’ores et déjà, même lorsque le nouveau texte final sera publié, nous serons ouverts à d’autres réactions’’, a-t-il promis.
Il a assuré que la présidence de la COP 28 est engagée à aider les parties à se mettre d’accord sur le meilleur plan possible pour le monde.
‘’Nous avons maintenant besoin qu’elles se retroussent les manches et nous donnent le texte dont nous pourrons tous être fiers’’, a-t-il encore déclaré.
Le directeur exécutif de la COP 28 a rappelé que l’objectif est de savoir comment remettre l’Accord de Paris sur les rails, d’atteindre 1,5°C, c’est-à-dire de réduire les émissions mondiales de 43 % d’ici 2030.
‘’Un des objectifs de la COP 28 des Émirats arabes unis, comme l’exige l’Accord de Paris sur le climat, est de présenter le tout premier Bilan mondial, c’est-à-dire une évaluation complète des progrès réalisés par rapport aux objectifs climatiques’’, selon un communiqué de presse.
La présidence de cette COP 28 a ainsi la charge de diriger un processus permettant à toutes les parties de convenir d’une feuille de route claire pour accélérer les progrès grâce à une transition énergétique mondiale pragmatique et à une approche qui ne laisse personne de côté en faveur d’une action climatique inclusive, ajoute la même source.
Ouverte le 30 novembre, la 28e Conférence des parties prend fin officiellement ce mardi en attendant la publication d’un nouvel accord consensuel sur la transition énergétique à mener d’ici 2030.
Au total, 198 pays pour un total de 80 000 participants ont pris part à cette 28e Conférence des Nations unies sur le climat, selon les autorités émiraties.
SORTI SUR BLESSURE EN C1, INQUIÉTUDE POUR NAMPALYS
Titularisé une nouvelle fois d’entrée par Franck Haise pour le match Lens – Séville Fc comptant pour la 6ème et dernière journée des phases de groupe de la Ligue des champions, Nampalys Mendy n’est pas resté longtemps sur la pelouse du RC Lens.
Peur bleue sur la Tanière d’Aliou Cissé. Titularisé une nouvelle fois d’entrée par Franck Haise pour le match Lens – Séville Fc comptant pour la 6ème et dernière journée des phases de groupe de la Ligue des champions, Nampalys Mendy n’est pas resté longtemps sur la pelouse du stade Bollaert-Delelis. L’international sénégalais (27 sélections) a dû céder sa place à Neil El Aynaoui à la 23ème minute après avoir ressenti un pépin physique. «Papy Mendy» s’est claqué la cuisse gauche en voulant relancer long. Immédiatement pris en soin par les soigneurs du Rc Lens, il a dû être remplacé dans la foulée.
Une sortie prématurée inquiétante pour le milieu de terrain sénégalais à un mois de la Can. Le sélectionneur national, Aliou Cissé, retiendra son souffle dans l’attente des résultats qui seront faits incessamment pour déterminer la nature de la blessure du milieu âgé de 31 ans.
SONKO NE POURRA PLUS ÊTRE RÉINTÉGRÉ, SELON ME EL HADJI DIOUF
"La Cause est déjà entendue. La Cour suprême a déjà décidé. Et quand une juridiction supérieur décide, on ne peut pas venir faire fi de sa décision. Donc aujourd’hui cette audience n’a pas de sens..."
Avocat de l’Etat, Me Elhadj Diouf a réagi au terme de l’audience spéciale consacrée à l'affaire de la radiation de Ousmane Sonko des listes électorales. Pour lui, la Cour suprême a déjà tranché et le délibéré, fixé pour le 14 décembre ne peut aller dans le sens d’une réintégration.
«La Cause est déjà entendue. La Cour suprême a déjà décidé. Et quand une juridiction supérieur décide, on ne peut pas venir faire fi de sa décision. Donc aujourd’hui cette audience n’a pas de sens parce que la plus haute juridiction du pays a tranché le litige.
Elle a déclaré la signification valable donc la forclusion atteinte. Par conséquent monsieur Sonko ne pourra plus être réintégré, ne pourra plus être inscrit sur les listes électorales. Le délibéré est fixé au 14 décembre mais le juge inférieur ne peut pas passer outre la décision du juge supérieur.»