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19 février 2025
LE CARDINAL SARAH FUSTIGE LA DÉNATURATION DE LA LITURGIE
Le célèbre prélat traditionaliste, dénonce une "destruction" de la messe catholique en Occident et une dénaturation de la liturgie ailleurs. Lors d'une homélie à Dakar, il a fustigé les attaques contre la transmission des valeurs de la foi
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 06/12/2023
Le cardinal Robert Sarah, un traditionaliste dont le nom est cité parmi les possibles futurs papes, s'est élevé lundi à Dakar contre une "destruction" de la messe en Occident et une dénaturation du culte catholique pour l'adapter aux coutumes locales en Afrique et en Asie.
Le cardinal Sarah, prélat originaire de la Guinée voisine du Sénégal, a célébré la messe dans la cathédrale de Dakar. Il est venu au Sénégal pour participer à un colloque sur la liturgie dans la banlieue de Dakar jusqu'au 8 décembre. Il a consacré son homélie à ce sujet et défendu les vues traditionalistes pour lesquelles il est connu.
"Nous assistons aujourd'hui, surtout en Occident, à un démantèlement des valeurs de la foi et de la piété... et à une destruction des formes de la messe", a-t-il déploré en chaire. "Nous travaillons à saupoudrer la liturgie d'éléments africains, asiatiques, dénaturant ainsi le mystère pascal que nous célébrons, nous mettons tellement l'accent sur ces éléments culturels que nos célébrations durent quelquefois six heures. Nos liturgies sont souvent trop banales et trop bruyantes, trop africaines et moins chrétiennes", a-t-il assuré.
La traditionnelle célébration du lundi soir a pris une coloration particulière pour la venue de l'éminent dignitaire, avec un organiste, une chorale et la présence autour de l'autel d'une quarantaine d'évêques et de prêtres. A défaut de publicité faite à l'événement, la vaste nef a accueilli dans la pénombre plusieurs dizaines de fidèles et de religieux et religieuses, dont certains appelés à participer au congrès des liturgistes.
Fait rare, la bâtisse a résonné de chants en français mais aussi en latin, et pas en wolof, la langue locale, comme c'est le cas un lundi ordinaire. "Si nous regardons la liturgie comme une question pratique d'efficacité pastorale (...), nous risquons de faire de la liturgie une œuvre humaine, un ensemble de cérémonies plus ou moins réussies", a dit le cardinal Sarah.
Il a exalté la mémoire du pape Benoît XVI, chef de l'Eglise catholique de 2005 à 2013. "Puissions nous suivre cette grande et éclatante étoile qu'a été Joseph Ratzinger, le pape Benoit XVI, le seul savant face à une armée de pseudo-liturgistes", a-t-il dit.
MALI ET NIGER DÉNONCENT LES ACCORDS DE NON-DOUBLE IMPOSITION AVEC LA FRANCE
Les régimes militaires du Mali et du Niger ont annoncé mardi dans un communiqué conjoint dénoncer les accords visant à la non-double imposition avec la France, poursuivant le détricotage des liens avec Paris et le resserrement de leurs propres relations.
Les régimes militaires du Mali et du Niger ont annoncé mardi dans un communiqué conjoint dénoncer les accords visant à la non-double imposition avec la France, poursuivant le détricotage des liens avec Paris et le resserrement de leurs propres relations.
Les gouvernements des deux pays sahéliens ont invoqué dans ce communiqué "l'attitude hostile persistante de la France contre nos Etats" et "le caractère déséquilibré de ces conventions causant un manque à gagner considérable pour le Mali et le Niger". Les accords prendront fin "dans un délai de trois mois", disent-ils.
Les retombées pratiques de ces dénonciations ne sont pas immédiatement claires. Le site de l'administration fiscale française indique que la France est liée avec le Mali et le Niger respectivement depuis 1972 et 1965 par des conventions "tendant à éviter ("éliminer" pour le Niger) les doubles impositions et à établir des règles d'assistance" réciproque en matière d'impôts.
Les conventions visent l'impôt des particuliers et des sociétés, l'impôt sur les successions ou encore les droits d'enregistrement.
Cette dénonciation est le dernier acte de détricotage des liens entretenus par le Mali et le Niger avec la France depuis que des militaires se sont emparés du pouvoir par la force à Bamako en 2020 et à Niamey en 2023. Les autorités d'un autre pays sahélien dont les militaires ont pris la tête en 2022, le Burkina Faso, avaient déjà dénoncé la convention fiscale avec la France il y a quelques mois.
Les trois pays confrontés au jihadisme et à des problématiques similaires ont formé une alliance cette année et leurs ministres des Affaires étrangères viennent de proposer la création d'une confédération.
LA CORÉE DU NORD FERME SES REPRÉSENTATIONS DIPLOMATIQUES AU SÉNÉGAL ET EN GUINÉE
L'annonce, faite par le ministère des Affaires étrangères sud-coréen, s’inscrit dans une succession de fermetures d’ambassades, particulièrement sur le continent africain.
iGFM (Dakar) L'annonce, faite par le ministère des Affaires étrangères sud-coréen, s’inscrit dans une succession de fermetures d’ambassades, particulièrement sur le continent africain. Alors que Pyongyang pourrait fermer plus d’une dizaine de postes diplomatiques, la Corée du Nord s’est déjà retirée de cinq pays africains. Une décision sur fond de difficultés économiques qui témoigne de la volonté du régime de changer de stratégie.
L’imposant monument de la Renaissance africaine, large sculpture qui surplombe Dakar, est aussi un symbole des liens entre le Sénégal et la Corée du Nord. Si les relations entre les deux pays sont restées limitées, des travailleurs nord-coréens ont été employés pour construire la statue, comme pour une dizaine d’autres monuments sur le continent africain.
Pyongyang semble avoir décidé d’y limiter sa présence diplomatique. Selon des témoignages d’anciens diplomates, les ambassades nord-coréennes sont souvent chargées de leur propre financement. Une stratégie difficilement tenable depuis que les sanctions onusiennes interdisent l’emploi de Nord-Coréens à l’étranger.
Avant Dakar et Conakry, le pays a fermé ses ambassades en Ouganda, en République démocratique du Congo et en Angola. La Corée du Nord a longtemps soutenu les mouvements d’indépendance africains avant de poursuivre ses échanges commerciaux avec différents pays, malgré les sanctions.
En plus de la construction de statues, l’armement, les minerais ou encore la pêche, ont fait partie des secteurs de coopérations privilégiés. En proie à des difficultés économiques du fait des sanctions et de son isolement, la Corée du Nord semble se concentrer sur ses partenariats avec la Russie et la Chine. Mais Pyongyang maintient pour l’instant des ambassades dans huit pays africains.
ALIOU SANÉ LANCE UN PLAIDOYER DEPUIS LA PRISON
Malgré sa détention depuis le 5 octobre 2023, Aliou Sané a porté un fort plaidoyer à l’endroit du gouvernement sénégalais.
iGFM - (Dakar) Malgré sa détention depuis le 5 octobre 2023, Aliou Sané a porté un fort plaidoyer à l’endroit du gouvernement sénégalais.
Dans un post sur X, le coordonnateur de Y'en a marre, par ailleurs vice-coordinateur de F24, « exige que l'État du Sénégal prenne toutes les dispositions requises pour garantir sa participation ainsi que celle de milliers de détenus dans les prisons du Sénégal à l'élection présidentielle du 25 février 2024 », a-t-il plaidé.
Incarcéré à la maison d'arrêt de Rebeuss, le membre du Conseil d'administration du Réseau ouest-africain des droits humains appelle à l’État à respecter ses droits civiques et politiques tels que le vote.
« N'ayant été ni jugé, encore moins définitivement condamné par un tribunal, je continue de jouir pleinement de mes droits civiques, dont mon droit constitutionnel au vote », rappelle-t-il.
TOUT SAVOIR SUR LE PROGRAMME DES LIONS SUR LA ROUTE DE YAMOUSSOUKRO
L'équipe nationale de football du Sénégal dirigée par Aliou Cissé devrait se regrouper à Dakar avant de rallier directement Yamoussoukro, pour la Coupe d'Afrique des Nations prévue en Côte d'Ivoire.
iGFM (Dakar) L'équipe nationale de football du Sénégal dirigée par Aliou Cissé devrait se regrouper à Dakar avant de rallier directement Yamoussoukro, pour la Coupe d'Afrique des Nations prévue en Côte d'Ivoire du 13 janvier au 11 février 2024.
Comme lors des dernières compétitions majeures, à savoir la Can camerounaise et le Mondial qatari, les sélectionneurs ont souvent peu de temps de préparation. Entre le problème de la libération des joueurs et la difficulté à trouver des matchs amicaux, c’est un vrai casse-tête pour Aliou Cissé et Cie.
Justement, concernant les champions d’Afrique, ils risquent d’être confrontés aux mêmes problèmes, avec une Can en plein hiver (13 janvier-11 février 2024) et à cheval sur les championnats étrangers qui vont continuer à se jouer.
Déjà il faudra respecter certains délais exigés par la Caf. Comme l’envoie d’une pré-liste de 55 joueurs avant ce 13 décembre. Quatre jours après, il faut envoyer la liste des convoqués aux clubs, en attendant le 3 janvier, date-limite du dépôt de la liste définitive des 27, sur la table de l’instance dirigeante du football africain.
En attendant ces dates-repères, nos confrères du journal Le Quotidien ont appris, sauf changement de dernière minute, que les Lions, sur la dernière ligne droite vers "Côte d’Ivoire 2023", devraient se regrouper à Dakar avant de rallier directement Yamoussoukro, leur "camp de base".
Yamoussoukro, vrai camp de base de Lions avec Cameroun et Sénégal
Un "Plan A" que la tutelle, les Fédéraux et le staff technique sont en train de peaufiner. Le temps de confirmer et de dévoiler les dates du regroupement, de la remise du drapeau national et celle du départ pour Yamoussoukro, devenue une vraie Tanière de Lions, avec Camerounais et Sénégalais qui seront dans le même réceptif et qui partagent la même poule.
En effet, le Sénégal a décidé de rester à Yamoussoukro, contrairement à certains pays, comme, entre autres, l’Algérie ou encore le Maroc.
Algériens et Marocains "boudent" leur hôtel
La Caf avait prévu de loger la sélection algérienne à Bouaké, au village de la Can, avec les trois autres équipes de la Poule D. Mais finalement, les Algériens ont choisi un autre hôtel qui répond aux exigences des responsables algériens pour être le lieu de résidence des Fennecs, toujours à Bouaké.
Quant aux Marocains qui doivent être basés à San Pedro, ils ont choisi un hôtel… marocain, le "Sophia", pour héberger les Lions de l’Atlas. Un choix tout sauf anodin. Le réceptif appartient en effet à Fatiha Bourdier, une femme d’affaires marocaine, qui le gère depuis 1998. Un cadre propice pour vivre une telle compétition, et qui permettra aux Marocains de se sentir comme chez eux.
Les Sénégalais qui, pour le moment, n’ont pas décidé de changer d’hôtel, devraient aussi se sentir comme chez eux à Yamoussoukro. Une nouvelle Tanière que le nouveau ministre des Sports, Lat Diop, a visitée récemment.
SUBVENTION À LA PRESSE, « WALF A OBTENU 0/20 A CAUSE DE SA LIGNE ÉDITORIALE »
Le ministre de la Communication n’est pas dans la logique de remettre le groupe de presse Walf dans ses droits. C’est en tout cas ce que démontre l’audience qu’il a accordée, hier, à Me Cheikh Niass.
Le ministre de la Communication n’est pas dans la logique de remettre le groupe de presse Walf dans ses droits. C’est en tout cas ce que démontre l’audience qu’il a accordée, hier, à Me Cheikh Niass et sa délégation. Se défaussant sur des arguments peu convaincants, il a proposé des contrats de partenariats pour solder les 50 millions.
Après avoir reconnu son tort, en plus des instructions de la haute hiérarchie, Me Moussa Bocar Thiam a reçu, hier, en audience le Président directeur général du groupe de presse WalFadjri pour le rétablir dans ses droits. A la surprise générale, Me Cheikh Niass et sa délégation sont rentrés bredouilles. «Les débats tournaient autour de l’aide à la presse. Nous avons été lésés lors de la distribution. Le ministre a clairement dit que son ministère n’a plus d’argent. A la place de nous remettre notre chèque, il a proposé un contrat de partenariat», confie Me Cheikh Niass, contacté par Walf Quotidien.
Selon lui, Me Moussa Bocar Thiam a signifié à la délégation qu’il est dans l’incapacité d’honorer les instructions de la hiérarchie. L’autorité, dit-il, précise que les caisses de l’Etat sont mal en point. «Nous lui avons rétorqué que les comptes de Walf sont déficitaires. On pensait repartir avec un chèque. Mais, lui, il promet des contrats de partenariat beaucoup moins que ce qu’il nous doit, à savoir les 50 millions de francs Cfa. Nous sommes repartis déçus. Le combat continue», dénonce le Président directeur général du groupe de presse Walf. «Il ne peut pas recevoir des instructions, puis refuser de s’acquitter. Force est de constater qu’il refuse d’honorer les instructions de sa hiérarchie», ajoute Me Cheikh Niass.
«Walf a obtenu 0/20», selon le ministre
Le patron de presse, même s’il ne rejette rien, assimile les propositions du ministre à des propos politiques. Il demande à Me Moussa Bocar Thiam de mettre quelque chose de concret sur la table. «Ce sont des paroles en l’air. Il n’y aura pas de suite. Nous avons été lésés de 50 millions, les autorités l’ont reconnu. Nous avons interpelé le chef de l’Etat qui a saisi le ministre. Nous exigeons notre chèque», lance Me Cheikh Niass. Selon lui, le ministre s’est basé sur des critères tels que «le contenu de la ligne éditoriale, la place des informations régionales, la pertinence et la diversité des sujets traités, la place du reportage et de l’enquête, la qualité du son et des images», pour déterminer la répartition de l’aide à la presse. En conclusion, déplore Me Cheikh Niass, Me Moussa Bocar Thiam a estimé que Walf n’a pas respecté ces conditions. «Il nous a fait savoir que Walf a obtenu 0/20 à cause de sa ligne éditoriale», déplore-t-il.
Ces exigences du ministre ont poussé la délégation à demander la publication de la liste des organes de presse bénéficiaires et les montants. «Ils ne veulent pas le faire. Il y a des organes de presse qui ont reçu beaucoup plus que Walf alors qu’ils n’ont pas autant de médiums que notre groupe. L’argent a été mal distribué. C’est cela la vérité. L’aide à la presse est du droit comme la bourse l’est pour l’étudiant. Ce n’est pas parce que l’étudiant est turbulent, qu’on doit lui retirer sa bourse», explique-t-il. «J’interpelle le chef de l’État. Aujourd’hui, l’argent alloué à l’aide à la presse a été bouffé. Nous avons reçu moins de 1 % du montant de plus de deux milliards. Le groupe Walf, avec tous les supports, a touché moins de 1 %. Ce qui est anormal», ajoute-t-il.
« IL FAUT METTRE FIN À CETTE AGRESSION CONTRE LES PÊCHEURS »
Le programme financé par la Chine à hauteur de 150 millions de dollars pour développer l’aquaculture au Sénégal risque d’envoyer au chômage plus d’un demi million de Sénégalais qui s’activent dans le secteur.
Le programme financé par la Chine à hauteur de 150 millions de dollars pour développer l’aquaculture au Sénégal risque d’envoyer au chômage plus d’un demi million de Sénégalais qui s’activent dans le secteur.
La présence de bateaux étrangers menace les pêcheurs sénégalais. Dans sa question économique de la semaine, le député Mamadou Lamine Diallo, président du mouvement Tekki, affirme que le régime annonce un programme financé par la Chine de 150 millions de dollars ou plus; ce n’est pas clair, pour développer l’aquaculture au Sénégal. Or, selon lui, tout le monde sait que Benno Bokk Yakaar a ouvert les vannes aux bateaux chinois entre autres pour piller nos mers. Tout y passe, sardinelles, poulpes. *
Résultat des courses, dit-il, les pêcheurs sénégalais ne trouvent plus de poissons, ils proposent de transporter des jeunes chômeurs en Europe dans des pirogues Barsax. «Alors, l’aquaculture pour remplacer la pêche artisanale et ses 600 000 travailleurs? Si c’est l’option de Benno, la question est plus grave. Dans tous les cas, il faut mettre fin à cette agression contre les pêcheurs du secteur informel», dit-il. Candidat à la présidentielle, il s’engage, en cas de victoire, à arrêter immédiatement le trafic sur la pêche organisée par Benno. «J’engage l’audit de l’accord de pêche avec l’Union européenne», poursuit le leader de Tekki.
Dans un autre registre, Mamadou Lamine Diallo accuse le régime de vouloir fermer l’université Cheikh Anta Diop et s’accaparer du foncier. Car d’après lui, la mesure de fermeture de l’université est incohérente. «Le ministre Baldé, produit de cette université comme Macky Sall et Amadou Bâ l’Ascenseur, explique que l’avenir est à l’enseignement à distance; on peut fermer le campus social sans conséquences. Or, les bacheliers 2021, 2022, 2023 sont au même point, en attendant ceux de 2024.
C’est le point de départ de l’implosion du système. Benno n’aime pas le Sénégal et ses enfants. Il faut appeler le chat par son nom, c’est du sabotage», poursuit-il. Le député rappelle que l’université se situe à Fann Résidence, le quartier le plus huppé de Dakar, le m2 à deux millions. Selon lui, pour les prédateurs, tuer l’université et prendre le foncier est un business lucratif. «Comme le mouvement qui s’est opposé au bradage du lycée Lamine Guèye, il y a quelques années, il urge de sauver l’université. Franchement, les centrales syndicales Cnts, Uden, Csa et les autres doivent soutenir le Saes et arrêter cette spirale de prédation foncière de notre pays», plaide le député.
« LES AUTORITÉS ONT BOYCOTTÉ LA CÉRÉMONIE DE DÉDICACE DU LIVRE DE SIDY LAMINE »
Les autorités étatiques ont brillé par leur absence lors de la cérémonie de dédicace du livre posthume de Sidy Lamine Niass. Une posture du pouvoir qui n’agrée par Me Cheikh Niass
Les autorités étatiques ont brillé par leur absence lors de la cérémonie de dédicace du livre posthume de Sidy Lamine NIASS. Une posture du pouvoir qui n’agrée par Me Cheikh NIASS, Président directeur général du groupe de presse du Front de terre.
Selon lui, tout le monde a été invité, tous les partis politiques de tous bords y compris la mouvance présidentielle. «Malheureusement, aucune autorité de l’État n’est venue. Les autorités ont boycotté la cérémonie. C’est un boycott manifeste de cet événement majeur. Il ne faut pas s’étonner si on a plus de sensibilité pour l’opposition», déplore-t-il.
Selon lui, lorsque Walf invite le pouvoir à des cérémonies, personne ne vient. «Le livre n’est pas de Cheikh NIASS, mais de Sidy Lamine. Ils ont boycotté Sidy Lamine NIASS. Ils veulent sanctionner Walf», lance-t-il.
A noter cette cérémonie, qui s’est tenue le 4 décembre dernier, marque également le cinquième anniversaire du rappel à Dieu du fondateur du groupe Wal Fadjri.
JE MAINTIENS MES PROPOS
Sa sortie contre le leader de l’ex-Pastef a fait le tour de la toile. Elle est largement commentée. Interpellé sur la véracité des propos qu’il a tenus à l’hémicycle, Makhtar Diop répond.
Sa sortie contre le leader de l’ex-Pastef a fait le tour de la toile. Elle est largement commentée. Interpellé sur la véracité des propos qu’il a tenus à l’hémicycle sur le financement présumé de Sonko par des lobbies du pétrole qui le menaceraient, Makhtar Diop répond : «Tout ce que je dis, j’en ai la certitude. Je ne me dédits pas.» Refusant de dévoiler ses sources, le tonitruant parlementaire, originaire de Touba, poursuit :
«Je défends un régime, le Président Macky Sall et son gouvernement. Je maintiens mes propos. Je n’enlève pas une seule virgule de ce que j’ai dit. Ils ne peuvent pas continuer à diaboliser d’honnêtes citoyens.» Le député revient aussi sur les circonstances et le contexte de sa sortie au vitriol qui fait polémique aujourd’hui.
«En commission (technique), nous avons travaillé main dans la main, sans problème. Lors des travaux, Guy (Marius Sagna) n’était pas présent. Il a accusé le gouvernement, les ministres de la République de voleurs, ce n’est pas lui mais plutôt son leader. D’où est-ce qu’ils tirent leurs revenus alors que la plupart d’entre eux n’ont aucune occupation. Il faut qu’ils arrêtent de diaboliser les gens. Regardez, un Aliou Sall, il ne peut même pas sortir et vaquer à ses occupations depuis qu’il a été accusé d’avoir volé des milliards aux Sénégalais», a-t-il insisté.
CHEIKH OUMAR HANN ANNONCE LE RECRUTEMENT DE 500 ENSEIGNANTS EN ARABE À TOUBA
Le ministre de l’Education nationale, Cheikh Oumar Hann a annoncé, mardi, à Touba, le recrutement prochain de 500 enseignants en langue arabe dans la fonction publique.
Le ministre de l’Education nationale, Cheikh Oumar Hann a annoncé, mardi, à Touba, le recrutement prochain de 500 enseignants en langue arabe dans la fonction publique.
‘’On a pris la décision de recruter 500 ‘’ndongo daara’’, enseignants en arabe dans la fonction publique’’, a-t-il dit à sa sortie d’audience avec le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké.
Cette rencontre entre dans le cadre des préparatifs de la Journée nationale des daara et de la remise du Grand prix international du Chef de l’État pour le récital du Coran prévu le 16 décembre.
Pour prétendre à ce poste, a-t-il expliqué, ‘’il faut avoir le baccalauréat sénégalais ou avoir (…) la reconnaissance de la communauté des daara pour exercer le métier d’enseignant arabe.’’
Cheikh Oumar Hann a signalé que ‘’le tiers des enfants qui devaient être à l’école sont dans des daara, un secteur très important dans le dispositif de l’éducation nationale.’’
Cela justifie, a-t-il expliqué, le choix du président de la République de demander à ce que des mesures concrètes soient prises pour l’intégration de cette communauté dans le système de l’éducation nationale.
Le ministre de l’Education a également fait part au khalife de la décision du chef de l’État de mettre à la disposition des daara un montant de 6 milliards de francs CFA, destinés à leur financement et l’achat de 3000 tonnes de riz pour 8800 daara déjà identifiés.
S’agissant du Grand prix international du Chef de l’Etat, Macky Sall pour le récital du Coran, il a indiqué que la ‘’la sélection nationale est terminée. Les autres concurrents internationaux sont attendus dans la semaine.’’
Il a sollicité l’implication de tous les acteurs pour faire de ce concours, ‘’l’un des meilleurs en termes de qualité et de respect de la foi.’’