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22 février 2025
TRANSITION ÉNERGÉTIQUE, SOUTENONS LA POSITION DU PRÉSIDENT MACKY SALL
Les incidences néfastes du changement climatique sont parmi les fléaux qui assaillent le plus aujourd’hui la terre entière. Elles exigent une action commune et concertée de toutes les composantes de l’humanité.
iGFM - (Dakar) Les incidences néfastes du changement climatique sont parmi les fléaux qui assaillent le plus aujourd’hui la terre entière.
Elles exigent une action commune et concertée de toutes les composantes de l’humanité. Ce dérèglement et ses conséquences constituent un défi urgent à relever. Le danger est unanimement reconnu par la Conférence des Parties (COP) des pays signataires de la convention sur le climat. Toutefois ce phénomène a son lot d’aspérités injustement vécues, dans la mesure où elles affectent plus sévèrement les populations les plus vulnérables, et pourtant moins responsables des émissions de gaz à effet de serre.
Ainsi, les écosystèmes de notre planète sont durement impactés par les changements climatiques. Nous assistons, impuissants, à l'intensification de ses effets désastreux à travers des incendies, inondations, érosions ou canicules incontrôlés. Le constat comme les explications de ce phénomène font désormais consensus au sein de la communauté scientifique : les changements climatiques sont attribuables, au moins en partie, aux activités humaines et devraient se poursuivre au cours des prochaines décennies. L’ampleur dépendra donc des scénarios de transition énergétique à mettre en œuvre pour y faire face.
Partant, j’invite toute la classe politique de notre pays à jouer balle à terre, afin que nous parlions justement de la planète terre ; notre planète agressée. Le sommet de la COP 28 qui se tient aux Émirats Arabes Unis, septième producteur mondial de brut, nous y convie tous. Difficile, nous le savons, de se faire entendre dans un contexte électoral si chargé. En effet, le Sénégal est à moins de trois mois d'une élection présidentielle qui sera âprement disputée. Quand on sait les enjeux liés à la conquête du pouvoir et à son exercice, on imagine aisément pour le comprendre dans une certaine mesure, que les esprits des candidats sont résolument orientés vers l'échéance électorale du 25 février 2024. Cependant, pour peu que l'on soit préoccupé par le développement du Sénégal, la transition énergétique doit nous interpeller. Elle doit aussi être au cœur du débat programmatique des candidats qui aspirent à diriger notre pays, parce qu'elle nous concerne.
En effet, qu'on s'appelle Macky Sall, qui n'est pas candidat à sa succession –la précision a son importance- ou qu’on porte le nom de l’un quelconque des plus de 260 candidats déclarés (en attendant l’arrêt de la liste des candidats par le Conseil constitutionnel), la responsabilité est la même. Il s'agit de la défense des intérêts supérieurs du pays au détriment des agendas personnels.
S'il est vrai, sous nos cieux, que les débats et querelles de personnes prennent souvent le dessus sur tout et sur tous, il est plus que temps pour l'élite politique, de se pencher davantage sur l'aspiration légitime des Sénégalais au développement avec son corollaire, le progrès. Cette forte aspiration au développement engage la classe politique à une prise de position courageuse par rapport à la transition énergétique.
En français facile pour nous faire comprendre, le pétrole et le gaz aux vertus et avantages tant chantés risquent de ne pas servir à grand-chose si nous ne gagnons pas le combat de la transition énergétique. Alors que notre pays s'apprête à exploiter ces deux ressources ô combien importantes, mais surtout stratégiques pour son décollage économique, voilà que certaines puissances économiques et financières veulent nous imposer un autre agenda ! Vos ressources, nous disent-elles en des termes à peine voilés, sont à ranger au musée des « énergies polluantes ». Autrement dit, votre pétrole et votre gaz ne sont bons qu’à rester là où ils sont, au fond des océans. Leur trouvaille : interdire « le financement à l'étranger de sources d'énergies fossiles y compris le gaz » ; notre cher gaz. Comme si le charbon que ces puissances continuent d'utiliser pour faire tourner leurs machines et pour vivre tout court était une « énergie propre » !
L'intention est claire. Après avoir pollué la planète, malmené la couche d'ozone, réchauffé et surchauffé le climat, ces chevaliers tardifs de la protection de l'environnement veulent subitement enfourcher un autre cheval : nous priver de notre droit au développement. Inacceptable. Non pas parce que le changement climatique, avec son lot de dérèglements de toutes sortes, ne nous préoccupe pas mais parce que la question, pour préoccupante qu'elle soit, doit être abordée sous l'angle de la souveraineté, de la justice et de l'équité. Si ce diktat des temps modernes passe, c’est toute notre stratégie basée sur le Gas to Power, Gas to Industry (marché local) et Gas to Export (exportation) qui tomberait à l’eau. Il y aurait alors, sans jeu de mots, de l’eau dans le gaz pour le Sénégal.
Le président Macky Sall l'a dit sans équivoque à ses pairs à Dubaï : « Nos pays ne doivent pas être condamnés à choisir entre le développement et la protection de l'environnement. » Le bon choix, s’est-il empressé d’ajouter, c'est les deux. Après avoir entendu plus d'une fois le chef de l'Etat sur le sujet de la transition énergétique et ses enjeux de développement, je suis fondé à croire en la sincérité de sa position. De plus, il n’a pas tort. Il a même raison. Cette posture courageuse de leadership mérite d'être amplifiée et soutenue pour devenir tout simplement : LA POSITION du Sénégal.
Si elle ne l'est pas davantage, la question d'une transition énergétique juste et équitable est tout au moins aussi importante que la transparence du processus électoral, l'inclusivité de l'élection présidentielle à venir, l’indépendance de la justice, la garantie des droits et libertés ou le respect de l'Etat de droit. Le prochain président de la République héritera à coup sûr de ce brûlant dossier énergétique. Inévitablement. Le développement du Sénégal en dépend.
Le combat n'est pas gagné d'avance. Il n'est pas non plus perdu d'avance. Il requiert à la fois transpiration, inspiration et détermination. Evidemment c’est un combat qui ne se mène pas seul. Parmi les alliés potentiels, figurent des producteurs de pétrole et de gaz qui ne se reconnaissent pas dans la marche vers l’abandon des énergies dites fossiles que certains souhaitent ici et maintenant. L’Arabie Saoudite est de ceux-là. Les pays africains, producteurs ou non producteurs, de même que tous les autres à travers la planète qui aspirent au développement ne devraient pas être en reste. La société civile d’ici et d’ailleurs a également un rôle non négligeable à jouer, nonobstant son attachement au développement durable.
Entendons-nous bien : il n’est pas question ici, de soutenir que les énergies fossiles n’ont aucun impact sur le réchauffement climatique. Il s’agit plutôt de dire sans détour que les pays nouvellement producteurs comme le nôtre, ont le droit d’aller à leur rythme dans la marche vers une transition énergétique qui ne saurait être confondue avec une course de vitesse vers une sortie des énergies fossiles. Une exploitation raisonnable et raisonnée des énergies dites fossiles, tel est l’enjeu. En outre, l’alternative au fossile que sont les énergies renouvelables, coûte très cher. D’où un autre enjeu : celui du financement et de l’accès au financement qui n’est pas des moindres dans le débat sur la transition énergétique.
La transition énergétique est par excellence un bon thème de campagne quand on sait que l'exploitation « des ressources naturelles (qui) appartiennent au peuple » est inscrite dans notre Constitution. Voilà un sujet qui mérite pour aujourd’hui et demain, une CO-CONSTRUCTION avec les Sénégalais.
Macky Sall et la transition énergétique : je soutiens le combat.
MAMOUDOU IBRA KANE
Leader du Mouvement "DEMAIN C’EST MAINTENANT"
Ancien candidat déclaré à l’élection présidentielle
CAF AWARDS 2023, DÉCOUVREZ LE TOP 12 DES BUTS DE L'ANNÉE
Un panel d'experts a sélectionné 12 buts extraordinaires issus des différentes compétitions de la CAF qui seront soumis au vote du public sportif. Le vote du public représente 70 % du processus
iGFM (Dakar) Un panel d'experts a sélectionné 12 buts extraordinaires issus des différentes compétitions de la CAF qui seront soumis au vote du public sportif. Le vote du public représente 70 % du processus, ce qui rend le prix spécial par rapport à d'autres catégories. Les 30 % restants sont décidés par les experts techniques de la CAF.
Un panel d'experts a sélectionné 12 buts extraordinaires issus des différentes compétitions de la CAF qui seront soumis au vote du public sportif. Le vote du public représente 70 % du processus, ce qui rend le prix spécial par rapport à d'autres catégories. Les 30 % restants sont décidés par les experts techniques de la CAF.
Le vote s'ouvre aujourd'hui sur le site web de la CAF et se termine le 8 décembre 2023.
Le lauréat sera révélé lors de la cérémonie des CAF Awards le lundi 11 décembre 2023, au Palais des Congrès Movenpick de Marrakech, au Maroc.
Voici les nominés :
1. Alex Ngonga (RD Congo, TP Mazembe) - TP Mazembe vs AS Real
iGFM (Dakar) Pape Gueye est sur le point de faire son retour sur les terrains de football, après avoir été suspendu par le Tribunal Arbitral du Sport (TAS).
C'est ce qu'on appelle une très bonne nouvelle. Après avoir été suspendu par le Tribunal Arbitral du Sport (TAS), le milieu international sénégalais de l'Olympique de Marseille, Pape Gueye (24 ans, 17 sélections), est sur le point de faire son retour sur les terrains de football.
Le champion d'Afrique et joueur de l’Olympique de Marseille a purgé une suspension de quatre mois pour avoir rompu unilatéralement son contrat avec le club anglais de Watford, peu de temps après son transfert en provenance du Havre à l’été 2020.
Fin de suspension, ce mardi
Ce mardi marque la fin officielle de la suspension, permettant au Lion de commencer à jouer à partir du weekend du 9 et 10 décembre. Gennaro Gattuso, l'entraîneur de l’OM, avait récemment confirmé en conférence de presse : « Pape (Gueye), sa suspension devrait finir le 5 décembre. Il s’est entraîné avec nous, il a joué avec l’équipe B en amical."
Cependant, le joueur de 24 ans devra suivre le “match en retard” entre l’OM et l’OL depuis les tribunes le mercredi 6 décembre, car il n'était pas éligible à la date initiale du match. Pape Gueye retrouvera le terrain à l'occasion de la 15e journée de Ligue 1 face à Lorient.
3 ou 4 matchs pour convaincre Aliou Cissé avant la CAN
En vue de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) prévue du 13 janvier au 11 février, l’international sénégalais pourrait être rappelé pour représenter son pays. Mais avant cela, il devra retrouver sa meilleure forme physique après avoir été éloigné des matchs officiels pendant quatre mois. Avant le début de la compétition, Pape Gueye aura 3 ou 4 matchs pour prouver au sélectionneur Aliou Cisse qu’il en a toujours sous les crampons, et ce malgré l'éclosion de Lamine Camara et de Pape Matar Sarr durant son absence.
Pape Gueye a rejoint la sélection du Sénégal en 2021 malgré des passages dans de nombreuses catégories jeunes (U18, U19) en équipe de France. À l’époque, Aliou Cisse avait pesé dans la balance. Ce retour suscite l'attention des fans qui espèrent que Pape Gueye brillera de nouveau sur le terrain.
LITIGE SUR LE BLOC PÉTROLIER ATTRIBUE À TOTAL, L'ÉTAT DU SÉNÉGAL ÉVITE UNE CONDAMNATION
L’Etat du Sénégal vient d’éviter une condamnation au Centre l'International pour le règlement des différends relatifs aux investissements (Cirdi).
iGFM - (Dakar) L’Etat du Sénégal vient d’éviter une condamnation au Centre l'International pour le règlement des différends relatifs aux investissements (Cirdi). Il y avait été attrait par African Petroleum (Apsl) de Frank Timis qui était attributaire des blocs Rufisque Offshore Profond et Sénégal Offshore Sud Profond.
African Petroleum reprochait à l’Etat du Sénégal d’avoir offert Rufisque Offshore profond à Total et mis en compétition Sénégal Offshore Sud Profond dans un cycle d'attribution. Deux blocs qui lui avaient été octroyés en 2011. La compagie avait saisi le Centre l'International pour le règlement des différends relatifs aux investissements (Cirdi). La procédure d’arbitrage vient de connaître son épilogue.
En effet, le juge a rejeté les demandes d’African Petroleum. Pis, la compagnie pétrolière a été condamnée à payer environ 3 millions de dollars pour couvrir 90% des frais d’arbitrage et des frais de justice de la République du Sénégal, renseigne Apsl.
Mais African Petroleum n’a pas dit son dernier mot. «Nous étudions toutes les options disponibles concernant cette décision décevante, y compris le dépôt d'une demande d'annulation comme le prévoit la Convention Cirdi», annonce la compagnie.
Pour comprendre cette affaire, il faut remonter à plusieurs années auparavant. En novembre 2011, le régime de Wade octroyait les deux blocs à Frank timis et sa Compagnie. Mais, en mai 2017, lors de la visite d’Etat du Président Macky Sall en France, le gouvernement du Sénégal octroie Rufisque Offshore profond à Total. Ce qui avait soulevé une vive polémique, notamment sur les conditions d’attribution, jugées nébuleuses.
Puis, l'Etat a inscrit Sénégal Offshore Sud profond sur la liste des blocs à attribuer dans le cycle d’octroi de licences. Dès le 5 mai, African Petroleum réagit à travers un communiqué pour dénoncer le deal avec Total. La compagnie a porté l’affaire au centre international pour le règlement des différends de paris.
Entretemps, en Mars 2019, African Petroleum de Frank Timis a fusionné avec PetroNor E&P Ltd, après avoir racheté l’essentiel de ses actions. African Petroleum deviendra, ainsi, PetroNor E&P Limited.
ANTOINE DIOME EXPOSE À DUBAÏ LA POLITIQUE ÉNERGETIQUE DU SÉNÉGAL
Le Ministre du Pétrole et des Énergies, Antoine Félix Abdoulaye Diome, participe à la COP28, qui se tient actuellement à Dubaï, mettant ainsi en avant la politique énergétique du Sénégal.
Le Ministre du Pétrole et des Énergies, Antoine Félix Abdoulaye Diome, participe à la COP28, qui se tient actuellement à Dubaï, mettant ainsi en avant la politique énergétique du Sénégal. Il a pris part à plusieurs événements et rencontré d’éminentes personnalités du secteur.
Parmi ses activités notables, il a représenté le Président de la République, Macky Sall, lors d’un panel sur les efforts mondiaux pour limiter l’augmentation de la température à 1,5°C. Il a profité de cette opportunité pour réaffirmer la position du Sénégal dans la lutte contre les changements climatiques, citant le Chef de l’Etat qui a insisté sur la compatibilité entre développement et préservation de l’environnement.
Antoine Diome a aussi animé un panel sur la mise en œuvre du JETP (Partenariat pour une transition énergétique juste) du Sénégal, soulignant l’importance du respect des engagements financiers, du transfert de technologies et du contenu local.
Le ministre a pris part à un panel sur le charbon, mettant en avant la politique énergétique du Sénégal, basée sur le gaz naturel comme énergie de transition.
Par ailleurs, le ministre du Pétrole a participé à un panel organisé par l’Allemagne sur la dimension sociale de la transition énergétique, insistant sur son caractère social et humain, notamment en favorisant l’accès à une électricité abordable et la compétitivité des entreprises, pour le bien-être des travailleurs et la promotion de l’emploi des jeunes.
Il a par ailleurs rencontré le Dr Fatih Birol, Directeur Exécutif de l’Agence internationale de l’Énergie (AIE).
«L’APOCALYPSE SALVATRICE» DE SIDY LAMINE, UN REGARD POSTHUME SUR LE MONDE CONTEMPORAIN
Le dernier livre de Sidy Lamine Niass, fondateur du groupe de presse Wal Fadjri, paru à titre posthume, a été présenté, hier, à l’occasion de l’anniversaire des cinq ans de sa disparition.
Le dernier livre de Sidy Lamine Niass, fondateur du groupe de presse Wal Fadjri, paru à titre posthume, a été présenté, hier, à l’occasion de l’anniversaire des cinq ans de sa disparition. L’occasion a été saisie par différents intervenants, journalistes, écrivains, critiques littéraires, politiques, pour décortiquer «L’apocalypse salvatrice », titre de l’ouvrage.
Cinq ans après son décès, Sidy Lamine Niass continue de faire parler de lui. Cela a été le cas, hier, à l’occasion de la cérémonie de dédicaces de son livre posthume intitulé «L’apocalypse salvatrice». Durant plusieurs tours d’horloge, des critiques littéraires, leaders politiques, des avocats, entre autres, ont débattu sur les recommandations prodiguées par le fondateur du groupe de presse de Front de terre pour endiguer la crise qui secoue le monde dans son ouvrage de 146 pages repartis en six chapitres. «C’est un livre prémonitoire. Des prédictions ont été faites dans le livre. L’auteur évoque la situation que vit l’humanité. Il aborde l’universalité. L’auteur invite un retour à l’orthodoxie», décortique Ndèye Nogaye Babel Sow, épouse de Me Cheikh Niass, Président directeur général de WalFadjri.
Présentant le livre, elle indique que toutes les questions de l’heure ont été abordées par l’auteur. En procédant ainsi, feu Sidy Lamine Niass a voulu offrir à son ouvrage un caractère universel. Pour se prémunir, explique-t-elle, l’auteur posthume invite un retour à la case départ, pour sauver la société en déperdition. «L’individu est devenu étranger chez lui, dans son propre pays. L’apocalypse est la seule issue de cet obscurantisme. Elle ne peut être que porteuse d’une justice sociale pour tous», analyse-t-elle. Non sans manquer d’apporter des éclairages sur les réponses adressées à de grands penseurs. Selon elle, le livre se veut également géopolitique.
Pour l’écrivain Elie Charles Moreau qui a lu un texte en hommage à Sidy, la mort n’est que le prolongement de la vie ailleurs. «Sidy Lamine Niass est bien parmi nous. Son livre est une manière de continuer un dialogue entre nous», explique-t-il. Ce dialogue instauré, dit-il, indique les solutions aux problématiques du monde contemporain. Après des mots de bienvenue, Oustaz Assane Diouf, directeur des programmes de Walf Tv indique que Sidy a toujours cru à des institutions fortes. «Il a toujours été un visionnaire. Il n’a de cesse de poser des débats constructifs sur l’économie, la justice sociale, les droits humains. Cette question de chômage des jeunes occasionnant des départs massifs vers l’Europe a pendant longtemps attiré son attention», dit-il. «Plusieurs personnes pensaient que, après le départ de Sidy, Walf allait s’écrouler. Par contre, il y a eu plus de proximité entre le groupe de presse et les sans voix. Walf va poursuivre sa ligne éditoriale qui est contre-pouvoir et non contre le pouvoir», espère-t-il.
ATTRIBUTION D’UN MARCHÉ DE PLUS DE 71 MILLIARDS À UN FOURNISSEUR, LE MINISTÈRE DE LA SANTÉ ACCUSÉ
L’Association des fournisseurs de matériels médicaux est en colère. Elle dénonce l’attribution d’un marché de plus de 71 milliards francs attribués à un fournisseur sénégalais.
L’Association des fournisseurs de matériels médicaux est en colère. Elle dénonce l’attribution d’un marché de plus de 71 milliards francs attribués à un fournisseur sénégalais. Dans un communiqué, l’association «dénonce de manière ferme et rigoureuse le lot d’imagerie médicale inclut dans ce marché de plusieurs lots (construction d’un hôpital, construction d’un centre de diagnostic et d’imagerie médicale, acquisition d’ambulances, acquisition d’équipements en imagerie médicale)». Le document souligne que «le lot d’équipement en imagerie médicale est composé de plusieurs scanners, des IRM, d’appareils de radiologie, de reprographe d’un montant d’environ 40 milliards et qui va générer annuellement entre 15 et 20 milliards qui sera détenu par une seule marque à savoir Siemens représenté par Acd».
A noter aussi qu’aujourd’hui le marché d’imagerie est ouvert et est géré par plusieurs entreprises sénégalaises pour la maintenance et la fourniture de consommables. Or, expliquent les membres de l’association, «l’attribution de ce lot sur l’imagerie médicale à une seule société conduira inéluctablement toutes les autres structures qui s’activent dans le secteur, vers la faillite du fait de l’absence de prestations de leurs services de maintenance et fourniture de consommables pour lesquels des efforts financiers considérables ont été déployés en termes de formation du personnel, et d’investissement en équipements, non sans compter les goulots d’étranglement et contraintes liées à leurs engagements bancaires».
Le bureau de l’association des fournisseurs de matériels médicaux se dit «convaincu que le chef de l’Etat n’est pas au courant de ces manœuvres et des graves dangers au triple plan social, économique et sanitaire encourus». C’est pourquoi, l’association sollicite auprès du président de la République, «l’annulation de ce marché ou à tout le moins qu’il en écarte le lot relatif à l’imagerie médicale et ceci pour les risques encourus dans le système sanitaire et pour rester dans sa dynamique d’une gouvernance vertueuse».
L’ADMINISTRATION AUTORISÉE À REPOUSSER L’HEURE DE FERMETURE DES BUREAUX DE VOTE
C’est habituel pour chaque élection que l’heure de la fermeture des bureaux de vote soit repoussée. Par contre, Pastef demande aux représentants des candidats de l’opposition à rester extrêmement vigilants.
C’est habituel pour chaque élection que l’heure de la fermeture des bureaux de vote soit repoussée. Par contre, Pastef demande aux représentants des candidats de l’opposition à rester extrêmement vigilants pour parer à toute tentative de détournement du choix des Sénégalais.
Ceux qui doutaient encore de la volonté du président de la République d’organiser la présidentielle à la date du 25 février 2024 doivent changer d’opinion. Après le Conseil des ministres, le président de la République a signé un décret qui confirme cette date. Mieux, le décret autorise l’administration à repousser l’heure de fermeture des bureaux de vote. «Le scrutin est ouvert à 8 heures et clos à 18 heures. Toutefois, pour faciliter aux électeurs l’exercice de leur droit de vote, le gouverneur, le préfet ou le sous-préfet peut prendre un arrêté afin de retarder l’heure de clôture du scrutin dans l’ensemble ou une partie de la circonscription électorale», lit-on dans le décret.
«A l’étranger, le chef de la représentation diplomatique ou consulaire peut prendre une décision afin d’avancer l’heure d’ouverture ou de retarder l’heure de clôture du scrutin, selon les spécificités locales», poursuit le document. «C’est habituel pour chaque élection», affirme Abdoul Mbaye, candidat de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (Act). «Le Président n’a pas consulté l’opposition à laquelle j’appartiens. C’est quelle histoire ça? On n’a jamais vu de telles dispositions depuis qu’on organise des élections. Ça sent la tentative d’influencer les résultats. Ça veut dire qu’il serait possible de voter au Fouta jusqu’à minuit et d’arrêter le vote à Ziguinchor ou Dakar à 18h pile. Tous les bureaux de vote doivent ouvrir et fermer à la même heure on est un seul Sénégal avec les mêmes fuseaux horaires du nord au sud et de l’est à l’ouest. Tout cela ressemble encore une fois à de la provocation», affirme Aminata Touré.
El Malick Ndiaye, le Secrétaire national à la communication de Pastef rappelle que les bureaux de vote pour les différentes élections nationales (dont la présidentielle) ou territoriales sont ouverts le jour du scrutin de 08h à 18h sur tout le territoire national et à l’étranger. Toutefois, selon lui, le dépouillement des bulletins qui doit aussitôt commencer peut être légèrement différé par l’autorité déconcentrée s’il y a la présence d’un nombre d’électeurs conséquents qui peut justifier la fermeture tardive des bureaux de vote conformément à une heure précise, fixée par le représentant de l’État.
«Par contre, nous attirons l’attention de tous les représentants des candidats de l’opposition à rester extrêmement vigilants pour parer à toute tentative de détournement du choix des Sénégalais», affirme El Malick Ndiaye. Un classique, selon El Hadji Ibrahima Mbow, candidat de la coalition Bunt-bi qui souligne que c’est la règle depuis des années. «Le président de la République n’a contacté personne avant de prendre sa décision. Mais je considère que c’est une bonne chose pour l’opposition. Plus on laisse les gens voter, mieux c’est pour nous», dit-il.
LES RISQUES QUI PÈSENT SUR L’OBJECTIF DE L’ACCORD DE PARIS
À Dubaï, l’objectif de l’accord de Paris sur le climat est plus que jamais dans le rouge. Ce qui ressort des conclusions du réseau international de recherche sur le carbone.
À Dubaï, l’objectif de l’accord de Paris sur le climat est plus que jamais dans le rouge. Ce qui ressort des conclusions du réseau international de recherche sur le carbone. D’après ses conclusions, le seuil critique 1.5 degrés Celsius pourrait être atteint et ce, dès 2030. Un seuil qui avait été fixé en 2015 pour éviter d’accélérer la destruction de la planète. Une étude révèle, ce mardi matin et en présence sans doute de certains lobbyistes du pétrole. Près de 2500 ont déposé leur valise dans la ville émiratie.
La presse mondiale a braqué sur eux ses projecteurs. En cause : les scientifiques du réseau international de recherche sur le carbone ont publié ce mardi 5 décembre à Dubaï leur rapport sur la question. Et le tableau est peu reluisant. D’après leurs conclusions, le seuil critique de 1.5 (degrés Celsius) pourrait être atteint dès 2030. Le seuil critique, c’est quoi exactement ? c’est un seuil fixé par les scientifiques et approuvé par 194 pays en 2015 dans le cadre de l’accord de Paris sur le climat pour limiter les conséquences du changement climatique. Huit ans plus tard, cet objectif risque d’être, principalement noyé par les énergies fossiles, ont alerté les scientifiques. Elles pèsent 90 % sur la balance du bilan carbone, note le réseau de plus de 120 experts, composé d’une centaine d’instituts de 17 pays.
Il souligne que la courbe des dioxydes de carbone devrait augmenter de 1, 1 % par rapport à l’année 2022. Parmi les principaux émetteurs et première ligne : la Chine. Sa part dans la balance des CO2 est estimée à 31 %. Elle est suivie par l’inde et d’ailleurs ses émissions ont été également revues à la hausse avec 8 %.
Dans cette course contre le réchauffement climatique, le charbon est au cœur. Il règne en maître avec 41 %, le pétrole se signale également avec 14 %. Des chiffres qui battent des records à l’image de la COP 28 au rythme des énergies fossiles. Un dossier qui cristallise les négociations en présence des lobbyistes.
Selon une ONG « Kick Big Polluters Out » (« Expulser les gros pollueurs », près de 2500 lobbyistes ont déposé leur valise de pétrole à Dubaï.
BIGNONA, 4 PERSONNES BLESSÉES DANS UN BRAQUAGE DANS LE NORD SINDIAN
Quatre personnes ont été blessées dans un braquage perpétré par des assaillants ce mardi matin, sur l’axe Biti-Biti-Mongone, des localités situées dans le Nord Sindian, dans le département de Bignona (sud), a appris l’APS de source sécuritaire.
Ziguinchor, 5 déc (APS) – Quatre personnes ont été blessées dans un braquage perpétré par des assaillants ce mardi matin, sur l’axe Biti-Biti-Mongone, des localités situées dans le Nord Sindian, dans le département de Bignona (sud), a appris l’APS de source sécuritaire.
« Ce matin, des assaillants se sont attaqués à un véhicule de transport en commun en ouvrant le feu sur des passagers qui étaient à bord. Le bilan fait état de quatre blessés qui sont tous admis au centre de santé de Diouloulou », a précisé la même source.
L’armée est actuellement sur les lieux pour rétablir le calme.
Ce braquage intervient après une longue accalmie qui a vu au moins 250 combattants du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) déposer leurs armes, le 13 mai dernier, lors d’une cérémonie organisée à Mongone, une localité du département de Bignona qui abritait par le passé une importante base du mouvement irrédentiste.
Ces armes et munitions détenues depuis plusieurs années par les combattants de la base de Diakaye, dans la zone des palmiers, ont été rendues au Mouvement contre les armes légères en Afrique de l’Ouest (Malao). Le Malao est une structure indépendante choisie pour conduire le processus de récupération et de destruction de ces armes composées principalement de AK47 (kalachnikovs), d’obus, de mines-antipersonnel, entre autres.