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23 février 2025
INCENDIE AU MARCHÉ BOUCOTTE, DES MAGASINS RAVAGÉS SUR UN RAYON DE 4.000 MÈTRES CARRÉS
L’incendie qui s’était déclaré mardi au marché de Boucotte à Ziguinchor a ravagé des magasins et installations commerciales érigés sur une emprise de 4000 mètres carrés
Ziguinchor, 5 déc (APS) – L’incendie qui s’était déclaré mardi au marché de Boucotte à Ziguinchor a ravagé des magasins et installations commerciales érigés sur une emprise de 4000 mètres carrés, a déclaré à l’APS, Erasme Sambou, le commandant du groupe d’incendie et de secours de cette ville du sud du Sénégal
« Nous avons été alertés vers 7 heures du matin suite à un incendie au marché Boucotte de Ziguinchor. Plusieurs magasins avaient pris feu sur une emprise de 4000 mètres carrés dans ledit marché », a-t-il dit à l’APS.
L’officier des sapeurs-pompiers a signalé que nombreux éléments avaient été déployés en même temps que trois engins pour mener à bien l’opération.
‘’L’existence de bouches d’incendie au marché de Boucotte nous a permis d’avoir de l’eau en permanence pour éteindre le feu », a salué le commandant Erasme Sambou non sans déplorer les difficultés liées à l’accès au lieu de l’incendie.
De nombreux commerçants et responsables du marché ont déploré la perte de leurs biens.
« Les dégâts matériels sont considérables. Nous avons perdu beaucoup d’argent. Heureusement, il n’y a pas de pertes en vies humaines », a réagi Mandoumbe Seck, président de l’antenne locale de l’Union nationale des commerçants et industriels du Sénégal (UNACOIS Yessal).
Il a ainsi appelé les autorités administratives et locales à trouver des solutions pour la modernisation du marché de Boucotte.
« Il est difficile d’estimer les pertes. Les dégâts sont énormes. L’incendie a été très violent », a renchéri Ousmane Faye, un membre du Collectif des marchés de Ziguinchor.
« Nous remercions la population de Ziguinchor qui a aidé à éteindre le feu. Le marché est étroit. Les dégâts sont énormes. Beaucoup de magasins ont pris feu », a réagi le délégué marché de Boucotte, Aly Cissé.
« J’ai perdu au moins sept millions de francs. C’est vraiment désolant », s’est de son côté plaint Mory Guéye, un jeune commerçant du marché
39E SESSION DU COMCEC EN TURQUIE, ABDOU KARIM FOFANA PORTE LA VOIX DE L’AFRIQUE
Le ministre du Commerce, de la Consommation et des PME participe à la 39ème session du Comité permanent pour la Coopération économique et commerciale de l’OCI (COMCEC), ouvert ce lundi 4 décembre 2023, à Istanbul.
Le ministre du Commerce, de la Consommation et des PME participe à la 39ème session du Comité permanent pour la Coopération économique et commerciale de l’OCI (COMCEC), ouvert ce lundi 4 décembre 2023, à Istanbul.
Abdou Karim Fofana a prononcé un discours au nom des pays africains membres de cette organisation. Le Sénégal a ainsi tenu son rang de porte-voix de l’Afrique à ce grand évènement présidé par le chef de l’Etat turc Recep Tayyip Erdogan en sa qualité de Président du COMCEC.
Après avoir transmis à son hôte, les salutations du Président Macky Sall, M. Fofana a tenu à remercier particulièrement le groupe africain « pour la confiance placée en notre pays pour parler au nom de notre continent ».
Poursuivant son propos, il dira : « le monde est confronté présentement à de multiples défis, comme les changements climatiques, l’inflation induite par la hausse des prix de l’énergie, des matières premières, et la perturbation des chaînes d’approvisionnement due au contexte géopolitique international.
Ces crises multiformes récentes n’ont malheureusement pas manqué d’accentuer la vulnérabilité économique de notre continent et de constituer un frein à la dynamique de croissance et de développement économique enclenchée depuis quelques années. Toutefois, les économies africaines avancent, malgré tout, dans la bonne direction. »
Plus loin, Abdou Karim Fofana s’est fait porteur d’un plaidoyer en faveur de l’Afrique. « Notre organisation, a-t-il déclaré, devrait accorder plus d’attention, certes au développement de nos échanges mais également et surtout à la disponibilité des produits agricoles et alimentaires, notamment pour les pays les plus faibles, en soutenant davantage l’élimination des restrictions à l’exportation dans le cadre notamment du système commercial multilatéral. »
Le ministre du Commerce a aussi défendu l’idée d’un développement des entreprises africaines « pour créer des richesses et des emplois en assurant un meilleur accès réciproque aux pays membres de l’OCI et au développement de normes communes ».
En conclusion de son allocution, le porte-parole du gouvernement du Sénégal qui s’est mué pour l’occasion en porte-parole des gouvernements africains a, en vue de la session prévue l’année prochaine, invité les pays membres en terre africaine dans les termes suivants : « Le Sénégal, via son Agence nationale d’Encadrement et de Développement des PME (ADEPME), manifeste toute sa disponibilité à accueillir, en 2024, la poursuite des travaux sur le réseau des agences PME de l’OCI ».
Par Hamidou ANNE
LA GAUCHE LA PLUS BÊTE DU MONDE
Cette gauche accepte l’autoritarisme de certains régimes, les violations manifestes des libertés et des droits et les alliances avec des courants intégristes, si les mots-clés « anti-impérialiste » ou « anti-capitaliste » sont prononcés
C’est avec une grande gêne que j’ai vu au journal télévisé de l’Ortm, la chaîne nationale malienne, Dialo Diop, figure politique sénégalaise, chanter les louanges du Colonel Assimi Goïta, auteur de deux putschs, en 2020 et en 2021. Dialo Diop est un intellectuel et un homme courtois. Il a été une figure du Rnd de Cheikh Anta Diop avant de partir avec une frange du parti, à la suite d’une âpre querelle de ligne et de leadership avec le camp de son vieux compagnon Madior Diouf.
L’histoire peut être facétieuse car elle fait remonter à la surface certains souvenirs. En 2008, Dialo Diop reprochait à Madior Diouf une «allégeance ouverte au chef d’un autre parti», en l’occurrence Moustapha Niasse. Depuis 2017, Dialo Diop et ses amis se sont mis à la disposition d’un autre chef de parti, validant tous ses choix trempés dans l’encre de l’intégrisme et du populisme. Dans son soutien sans réserve, Dialo Diop n’a jamais dénoncé la violence, les postures extrêmes et les déclarations scandaleuses de son allié. Au contraire, il est allé plus loin que Madior Diouf, il a dissous sa faction du Rnd dans le Pastef, parti désormais lui-même dissous.
Aussi, Dialo Diop comme Madièye Mbodj et leurs amis, ont une responsabilité dans l’état actuel de la gauche et dans la polarisation qui conduit les Sénégalais à se faire face dans un affrontement mortifère. L’ont-ils fait au nom de la lutte pour des places, d’une ambition malsaine de revanche ou d’un cynisme militant qui met en avant le principe d’une fin qui justifie les moyens, même les plus immoraux ? Eux seuls peuvent répondre, mais ce qui est en revanche visible, c’est qu’ils sont dans une logique jusqu’au-boutiste au mépris des valeurs qu’ils disaient jadis défendre.
La démocratie comme principe de gouvernance pour la gauche est un absolu, car elle garantit l’exercice des libertés des citoyens et les préserve contre les tentations autoritaires de ceux qui exercent le pouvoir. Et c’est là où ma discorde avec Dialo Diop est la plus profonde, sur une conception de la démocratie qui manifestement nous oppose. Il représente une tradition de gauche totalitaire dont on peut voir quasiment partout les courants actifs qui séduisent dans certaines sphères de la société, notamment chez la jeunesse et dans certains corps professionnels. Cette gauche, au nom d’un idéal et d’une histoire, est hémiplégique et accepte l’autoritarisme de certains régimes, les violations manifestes des libertés et des droits et les alliances avec des courants intégristes, si les mots-clés «anti-impérialiste» ou «anti-capitaliste» sont prononcés.
Des figures de la gauche sénégalaise ont été à Bamako en février 2022 pour soutenir les putschistes. Guy Marius Sagna, Mamadou Diop Decroix et Pierre Sané ont été reçus par Choguel Maïga, Premier ministre de la junte, à qui ils ont manifesté leur soutien !
A l’issue de son audience avec Assimi Goïta, Dialo Diop, au micro de l’Ortm, fait une déclaration dans laquelle on peut entendre les vieilles marottes antifrançaises. Il souligne que la reprise de Kidal est une «raclée» contre la France. Un propos problématique pour un intellectuel de son rang car il est de nature conspirationniste. L’Armée malienne a repris la ville des mains de groupes armés maliens. Ensuite cette armée a combattu aux côtés d’un groupe privé de mercenaires russes payés sur les deniers publics des pays qui les emploient. En outre, cette milice a commis de graves exactions contre des civils en Afrique centrale. Des troupes européennes qui opèrent militairement sur le sol africain, semble être un angle mort du discours du très souverainiste Dialo Diop. Imaginons un instant si Wagner était une milice française…
La gauche se doit d’être un rempart contre les absolutismes, les obscurantismes et les intégrismes. Hélas, une partie de la gauche sénégalaise soutient les juntes au Mali, au Burkina et au Niger où, pour rappel, un Président et sa famille sont pris en otage depuis des mois. Voir en même temps cette gauche envahir la rue et la presse pour défendre la démocratie et la transparence des élections au Sénégal, c’est soit risible soit gênant. Voire les deux.
DEUX MILLIARDS F CFA DE FAUX BILLETS SAISIS À KEUR MASSAR
Au rythme où vont les choses, ce ne serait pas suicidaire de dire que le 46e département du Sénégal est sur le point de devenir une plaque tournante de faux billets.
Au rythme où vont les choses, ce ne serait pas suicidaire de dire que le 46e département du Sénégal est sur le point de devenir une plaque tournante de faux billets.
En effet, à Keur Massar, les saisies de faux billets se succèdent et ne se ressemblent guère. La dernière en date a été opérée par les pandores de la brigade de recherches de la gendarmerie qui ont procédé, hier, à la saisie de faux billets noirs d'une contre-valeur de deux milliards de francs F CFA.
Cette opération, selon nos informations, a permis de mettre la main sur deux suspects. Il s’agit d’un Gambien et d’un Sénégalais répondant aux initiales de M. T. et B. C.
Par ailleurs, selon une vidéo de la Division de la communication de la gendarmerie nationale rendue publique, dans le cadre de ses opérations de sécurisation des personnes et des biens, la gendarmerie nationale a interpellé trois individus, ce weekend. Un pour trafic de chanvre indien et deux pour association de malfaiteurs et contrefaçon de billets de banque.
Les malfaiteurs ont été respectivement appréhendés par la brigade territoriale de Hann et la brigade de recherches de Keur Massar avec 5 kg de chanvre indien et deux milliards de contrevaleurs et un véhicule.
MULTIPLE PHOTOS
TOUBA DOTÉ D’UNE UNITÉ DE PRÉTRAITEMENT DE DÉCHETS PLASTIQUES
Le ministre de l’Urbanisme, Abdoulaye Saydou Sow, a procédé, lundi, à l’inauguration de l’unité de prétraitement de déchets plastiques du Centre de regroupement et de commercialisation (CRM) installé à Mboukhatoul Moubarak à Touba
Touba, 5 déc (APS) – Le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdoulaye Saydou Sow, a procédé, lundi, à l’inauguration de l’unité de prétraitement de déchets plastiques du Centre de regroupement et de commercialisation (CRM) installé à Mboukhatoul Moubarak, un village de la commune de Touba (centre), a constaté l’APS.
L’unité de prétraitement est construite par l’Institut mondial pour la croissance verte (GGGI) avec l’appui financier de Gouvernement du Grand-Duché de Luxembourg à hauteur de 200 millions de francs CFA.
« Elle a une capacité de traitement de trois tonnes par jour et contribuera à réduire le péril plastique, à stimuler l’industrie, le recyclage dans la ville, à générer des revenus et des emplois verts (…) et à réduire les émissions de gaz à effet de serre liées à la condition plastique », a expliqué Abdoulaye Saydou Sow.
Le ministre s’exprimait en présence de la chargée de la coopération à l’Ambassade du Grand- Duché de Luxembourg au Sénégal, Tania Martins, de la Représentante résidente de GGGI au Sénégal, Assana Magazi Alio et du maire de la Commune de Touba, Abdou Lahat Ka.
« A Touba, plus de 24.000 tonnes de déchets plastiques sont générés quotidiennement, et cette unité pilote permettra de transformer ces déchets plastiques en granulés réutilisables », a-t-il précisé.
Pour sa part, la représentante de l’Institut mondial pour la croissance verte (GGGI), Assana Magazi Alio, a salué la collaboration ayant abouti à la mise en œuvre de ce projet et à l’acquisition de l’équipement qui a été mise en place à Touba.
« L’installation de cette unité va jouer un rôle important dans la composante de gestion des déchets plastiques dans la ville de Touba », a de son côté soutenu, Tania Martins, la représentante de l’ambassade du Grand-Duché de Luxembourg.
« Elle incarne une solution partielle certes mais essentielle aux problèmes actuels de la société en permettant la récupération, la transformation et le recyclage de tous ces déchets plastiques », a-t-elle ajouté.
LES LIBÉRAUX RÊVENT DE WADE
Réunis à Dakar, les Libéraux africains ont exprimé leur souhait de voir le pouvoir rester entre leurs mains au Sénégal. Leur président a lancé un appel à l'unité, s'inscrivant dans la vision d'Abdoulaye Wade de voir les siens régner 50 ans
La conservation du pouvoir au Sénégal par les Libéraux. Tel est le souhait du Réseau libéral africain émis hier par son président lors de l’ouverture du conclave de l’internationale libérale à Dakar. Une manière pour Gilbert Noël Ouédraogo de rappeler le rêve du mentor de ses camarades sénégalais, Abdoulaye Wade. Le Président Macky Sall se dit favorable, mais «dans le partage du pouvoir pour stabiliser les institutions en préservant l’espace politique».
L’ancien président de la République, Abdoulaye Wade, avait émis le vœu de voir les Libéraux régner au Sénégal pendant 50 ans. Ce souhait a trouvé preneur auprès de Gilbert Noël Ouédraogo, le président du Libéralisme africain. «Je demande aux partis libéraux sénégalais de faire la paix. A l’orée d’une campagne électorale, je voudrais saisir cette opportunité pour lancer un appel. Vous avez cette chance de garder le pouvoir depuis quelques décennies. Vous avez cette opportunité de conserver le pouvoir, mais cela ne dépend que de vous de conserver ce pouvoir. Donnez-vous la main de telle sorte que les Libéraux restent et conservent le pouvoir au Sénégal. C’est un appel du Réseau libéral africain», a déclaré M. Ouédraogo. «Nous voulons qu’un Libéral soit toujours au pouvoir au Sénégal», a-t-il demandé au chef de l’Etat, Macky Sall, à l’occasion du sommet Renewpac (Renew Europe, Pacifique, Afrique et les Caraïbes), organisé en collaboration avec les institutions libérales internationales de renom dont l’Internationale libérale et les organisations régionales africaines et européennes et qui se tient à Dakar.
De son côté, le président de la République ne dit pas non et donne une réponse nuancée. «Je suis pour la préservation du régime démocratique, mais aussi dans le partage du pouvoir pour stabiliser les institutions en préservant l’espace politique», a déclaré le Président Macky Sall.
Macky invite à combattre le populisme, le radicalisme et l’extrémisme violent
Par ailleurs, la situation politique tendue, la plupart du temps, du fait des violences qui ont secoué son pays, n’a pas manqué d’inspirer le chef de l’Etat sénégalais devant ses nombreux camarades membres de l’Internationale libérale, qui sont en conclave à Dakar depuis hier. Pour la stabilité des régimes en Afrique, le Président Macky Sall demande de combattre le populisme. «Comme nous avons des idéaux communs, nous avons aussi des ennemis communs. Ces ennemis, c’est le populisme, le radicalisme et l’extrémisme violent. Ce sont les pires menaces à la démocratie et à la stabilité des régimes. Ce sont ces menaces que nous devons combattre sans concession et sans répit, ensemble et solidairement.»
Toutefois, le Président Macky Sall n’a pas tari d’éloges à l’endroit de son prédécesseur et ancien mentor, l’ancien Président Abdoulaye Wade. «C’est l’occasion pour moi de rendre hommage au père du Libéralisme africain, le Président Abdoulaye Wade. Il nous a, en effet, inculqué les valeurs du Libéralisme. Je me souviens, à cette époque, l’idéologie était plutôt une idéologie marxiste et léniniste, le socialisme ancien. Sur le continent africain, il a osé porter la voie du Libéralisme. Tous ceux que vous voyez dans cette rangée ainsi que moi-même, nous sommes ses héritiers», a-t-il dit à l’endroit de son ancien mentor.
Les Libéraux ont décidé de faire de Macky Sall le président distingué des Libéraux africains. «Nous avons décidé de faire de vous le patron distingué de l’Equipe libérale africaine», a annoncé Gilbert Noël Ouédraogo.
LES «LIONNES» A 90 MINUTES D’UNE QUALIFICATION
Vainqueur à l’aller au stade Lat Dior de Thiès, (4-0), l’équipe nationale féminine de football du Sénégal retrouve, cette après-midi, l’Egypte pour la manche retour des éliminatoires de la can féminine Maroc 2024
Vainqueur à l’aller au stade Lat Dior de Thiès, (4-0), l’équipe nationale féminine de football du Sénégal retrouve, cette après-midi, l’Egypte pour la manche retour des éliminatoires de la can féminine Maroc 2024. A l’extérieur, les filles de Moussa Cissé seront attendues pour confirmer afin de décrocher leur qualification.
Le stade As Salam sera cette après-midi le théâtre d’une explication épique entre l'Égypte etle Sénégal chez les filles. Une rencontre alléchante, avec à la clé une qualification pour le second tour des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations de la catégorie (Maroc 2024). A domicile, l’Egypte se présente avec de solides arguments. Les joueuses auront comme objectif de faire la différence dans cette partie en éliminant l’équipe sénégalaise malgré leur défaite lors de la manche aller (4-0). Avec un jeu agressif et costaud en défense, les pharaonnes possèdent des attaquants qui vont vite, des milieux très mobiles et qui savent comment utiliser le ballon. A l’extérieur, les Lionnes seront attendues pour confirmer leur statut. Sur une bonne lancée depuis l’ouverture des éliminatoires, les Lionnes devront confirmer leur état de forme. Aujourd’hui, les filles de Mame Moussa Cissé devront tout faire pour éviter une surprise lors de cette rencontre. Pour l'entraîneur, cette manche retour ne sera pas une partie de plaisir. «Un match ne sera jamais facile surtout dans ce contexte où cette équipe vient de prendre quatre buts. On va jouer à l’extérieur pour la manche retour et ça ne sera pas facile. Le plus dur est à venir. On va jouer un match difficile dans un contexte hostile à l’extérieur. Mais il va nous falloir un mental très fort et les ressources physiques pour gagner en Egypte», avait déclaré le technicien sénégalais en conférence de presse.
Pour venir à bout de leur adversaire du jour, le technicien sénégalais et son staff technique devront composer une équipe forte capable de rivaliser avec l’équipe égyptienne. Après avoir pris connaissance de leur adversaire, le sélectionneur sénégalais ne devrait pas trop chambouler ses plans, même si des changements sont attendus dans le onze de départ. Le technicien sénégalais devra compter à nouveau sur ses cadres pour faire la différence dans cette rencontre.
La gendarmerie de Keur Massar saisit 2 milliards de billets noirs
Les éléments de la Brigade de Recherches (BR) de la compagnie de Gendarmerie de Keur Massar ont saisi des billets noirs d'une contre-valeur de 2 milliards francs CFA, par devers un ressortissant gambien et un Sénégalais. En effet, informés de l'existence d'un vaste réseau de faux-monnayeurs, les hommes du major Abdou Aziz Kandji ont réussi à infiltrer la bande, rapporte Dakaractu. C'est ainsi que le cerveau, de nationalité gambienne et son complice de nationalité sénégalaise ont été pris au piège par l’agent infiltré qui leur a fixé un rendez-vous. Ainsi le duo a été arrêté ce dimanche 03 décembre 2023 par les gendarmes de la Brigade de Recherches (BR) qui ont procédé en même temps à la saisie de 2 milliards FCFA en billets noirs.
La coalition «Dionne 2024» a déposé sa caution
C’est la ruée des mandataires des candidats à la candidature à l'élection présidentielle à la Caisse des dépôts et Consignations. Professeur Mouhamadou Mounirou Sy a déposé hier à la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) la caution de l’ancien Premier ministre, leader de la coalition «Dionne 2024». Le président de ladite coalition, Mouhammad Boun Abdallah Dionne, félicite et remercie l'équipe qui l’accompagne dans cet engagement de bâtir un Sénégal juste, dans la progression et le renouvellement.
Une trentaine de cases ravagées par un incendie à Bantako
Un incendie a ravagé dans la nuit de dimanche à lundi une trentaine de cases à Bantako, un village aurifère de la commune de Tomboronkoto, dans le département de Kédougou, a appris l’Aps de source sécuritaire. C’est à 4 heures du matin que le feu s’est propagé avec l’aide du vent, ravageant les cases de fortune des orpailleurs. Elle signale que l’intervention rapide de la brigade territoriale de Mako a permis de circonscrire le feu une heure après son déclenchement. Aucune perte en vie n’a été signalée mais d’importants dégâts matériels ont été enregistrés.
Les magistrats invités à travailler dans le strict respect des lois
Le président de la Cour d’appel de Saint-Louis, Ousmane Chimère Diouf, a réaffirmé, lundi, l’importance pour les juges intervenant dans le processus électoral de travailler dans le strict respect des lois. A l’en croire, le magistrat doit observer un certain recul par rapport aux représentants des candidats et des partis et faire son travail dans le strict respect des lois. Il invite ses collègues à se démarquer de certaines pratiques. Le magistrat intervenait à l’ouverture d’un atelier de renforcement des capacités des juges du ressort de la Cour d’appel de Saint-Louis, qui regroupe les régions administratives de Louga, Matam, et Saint-Louis. Il a tenu à regrouper les magistrats à la veille de l’élection présidentielle pour leur rappeler certains principes et échanger des expériences avec eux. Ousmane Chimère Diouf a ainsi invité ses collègues à privilégier les échanges dans les commissions où siègent des personnes qui ne sont pas des juristes, leur rappelant la nécessité de ne pas favoriser la prise de décision comme ils le feraient devant un justiciable.
Le Cardinal Sarah déplore une dénaturation du culte catholique
Le cardinal Robert Sarah, un traditionaliste dont le nom est cité parmi les possibles futurs papes, s'est élevé lundi à Dakar contre une « destruction » de la messe en occident et une dénaturation du culte catholique pour l'adapter aux coutumes locales en Afrique et en Asie. Le cardinal Sarah, prélat originaire de la Guinée voisine du Sénégal, a célébré la messe dans la cathédrale de Dakar. Il est venu au Sénégal pour participer à un colloque sur la liturgie dans la banlieue de Dakar jusqu'au 8 décembre. Il a consacré son homélie à ce sujet et défendu les vues traditionalistes pour lesquelles il est connu. A l’en croire, on assiste aujourd'hui, surtout en occident, à un démantèlement des valeurs de la foi et de la piété... et à une destruction des formes de la messe. «Nous travaillons à saupoudrer la liturgie d'éléments africains, asiatiques, dénaturant ainsi le mystère pascal que nous célébrons ; nous mettons tellement l'accent sur ces éléments culturels que nos célébrations durent quelquefois six heures», a-t-il dit selon l’Afp. Selon lui, les liturgies sont souvent trop banales et trop bruyantes, trop africaines et moins chrétiennes. La traditionnelle célébration du lundi soir a pris une coloration particulière pour la venue de l'éminent dignitaire, avec un organiste, une chorale et la présence autour de l'autel d'une quarantaine d'évêques et de prêtres. Fait rare, la bâtisse a résonné de chants en français mais aussi en latin, et pas en ouolof, la langue locale, comme c'est le cas un lundi ordinaire. «Si nous regardons la liturgie comme une question pratique d'efficacité pastorale (...), nous risquons de faire de la liturgie une œuvre humaine, un ensemble de cérémonies plus ou moins réussies», a dit le cardinal Sarah. Il a exalté la mémoire du pape Benoît XVI, chef de l'Eglise catholique de 2005 à 2013.
Habib Sy dépose 30 briques à la CDC
C’est la bousculade à la Caisse des dépôts et consignations (CDC) où nos très chers compatriotes qui désirent prendre la place de « ñangal » se ruent chaque jour pour faire du « battré », en décaissant chacun 30 briques en ces temps où les « goorgoorlu » peinent à joindre les deux bouts. Pour cette étape incontournable de la course au Palais, les vieux ne comptent pas laisser les jeunes occuper les premières places. Hier, tonton Habib Sy, connu pour son calme, a mis la main à la poche pour demander à son mandataire d’aller verser sa caution. Il faut rappeler que l’ancien président de la conférence des leaders de Yewwi n’est pas sûr de participer aux joutes électorales à venir. Car « buur jolof » a précisé que son destin politique est lié à celui d’Ousmane Sonko, privé de liberté et de parrainage.
30 personnes pour déposer le chèque de Pape Djibril Fall à la CDC
Venu tout fraîchement des champs de Khelcom, on peut dire que la récolte a été bonne pour l’ex-ami des militants de l’ex-Pastef, Pape Djibril Fall. Béni par l’ange de la prospérité, le patron des « Serviteurs » est passé à la caisse pour remettre ses 30 millions de francs CFA à la Caisse des dépôts et consignations (CDC). Cependant, il faut souligner que Djibril Fall n’aime pas faire les choses à moitié. Après mûre réflexion, il a envoyé une délégation de 30 personnes chez Issa Sall, rien que pour remettre son chèque. Il a quand même tenu à préciser que l’argent ne vient pas directement de sa poche mais que c’est le fruit de cotisations collectives et spontanées de concitoyens jeunes et moins jeunes, hommes et femmes de toutes les couches sociales qui partagent sa vision, son programme et ses projets.
Le message de Gallo Ba aux enseignants
Assis aux côtés de la colonelle Ndèye Khady Ndiaye et de la brillante et charmante journaliste Amy Sarr Fall, Gallo Bâ a saisi l’occasion idéale pour rassurer les enseignants sur l’une de leurs revendications les plus pressantes. Selon le ministre de la Fonction publique, il n’y a aucune raison de s’alarmer. Gallo Ba dit à qui veut l’entendre qu’il a été personnellement instruit par le Chef de l’État en chair et en os pour travailler autour de cette requête concernant le projet de décret portant modification du décret 74-347 sur les décisionnaires. « Et à cet égard, je puis vous assurer que les dispositions sont déjà prises pour que le projet soit signé. Le président de la République avait juste demandé à ce qu’on délimite le périmètre financier budgétaire qui nous permettrait, une fois le décret signé, de pouvoir définir l’impact budgétaire. Ce projet a été discuté en conseil des ministres. Le Premier ministre est en train de prendre les dispositions avec le ministre en charge des Finances et moi-même pour que cela puisse se réaliser », a-t-il expliqué.
Mansour Faye annonce un deuxième pont pour désenclaver l’Île
Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye, a annoncé, lundi, la construction d’un deuxième pont pour désenclaver la Langue de Barbarie, espérant sa réalisation dans les années à venir. A l’en croire, Saint-Louis a besoin d’un deuxième pont. C’est l’appel solennel que M. Faye a lancé à l’endroit du président de la République qui, d’abord, a effectivement donné son accord pour la réalisation de ce deuxième pont. Il s’exprimait en marge de la cérémonie consacrée à l’ouverture du pont Moustapha Malick Gaye. Il espère que ce projet fera partie des projets du Plan d’actions prioritaires (PAP3) du Plan Sénégal émergent, le référentiel des politiques publiques (PSE). Il a signalé que l’Ageroute est en train de travailler avec des partenaires, pour que ce deuxième pont puisse se réaliser dans les meilleurs délais. Il estime que cela va complètement changer et permettre de s’adapter par rapport au développement économique fulgurant de la ville de Saint-Louis. Ce pont sera érigé à hauteur du lycée Charles De Gaulle et permettra de renforcer le désenclavement de l’île de Saint-Louis. Il a expliqué que l’exploitation prochaine du gaz au Sénégal, notamment à Saint-Louis, doit plus que jamais être accompagnée de projets structurants, à l’image de ce futur pont qui va participer au désenclavement de la Langue de Barbarie. Il indique que l’activité autour du gaz va créer beaucoup d’investissements, donc créera aussi de la richesse non seulement au niveau du Sénégal, mais aussi au niveau de la ville de Saint-Louis. Selon lui, cela doit impérativement s’accompagner de projets structurants, dont le deuxième pont qu’on n’attend impatiemment, et dont il est sûr qu’il se réalisera d’ici deux ou trois ans
par Mamadou Ndiaye
REVERS ET AVERS
À vue d’œil, l’industrie décline dans notre pays. Peu s’en émeuvent pourtant. Une telle indifférence inquiète alors que le plongeon détruit des emplois, désarticule le marché où l’offre et la demande font pâle figure.
À vue d’œil, l’industrie décline dans notre pays. Peu s’en émeuvent pourtant. Une telle indifférence inquiète alors que le plongeon détruit des emplois, désarticule le marché où l’offre et la demande font pâle figure. Devant une inflation galopante, la contraction du pouvoir d’achat inflige à la consommation de sévères cures.
N’est-ce pas que toute hausse des prix a pour conséquence d’avantager ou de désavantager ? À fortiori quand il y a plus de désœuvrés que d’actifs ! Des gagnants et des perdants en quelque sorte ! Aussi vieux que le monde, le débat persiste sur le gain social d’une perte de revenus. Il n’ y a jamais de lecture uniforme d’une production de biens, des échanges et des conséquences.
Économes de leurs efforts, les Sénégalais observent ce repli avec étonnement. Toutefois, ils se montrent prudents. La grande boulimie, jadis apanage de nos compatriotes, recule. Elle n’est perceptible que chez de rares personnes aux poches profondes qui se cachent d’ailleurs pour vivre heureuses…
Les dépenses des familles se compriment. Pire, elles se contractent. Pour preuve : l’envol de la vente au détail qui s’étend aux couches sociales relativement aisées. En cas de pénurie, le coup est rude pour plus grand monde. Les voies de survie sont impénétrables. La peur du lendemain tétanise les foyers de plus en plus attentifs aux achats utiles et nécessaires et au demeurant très regardants sur la consommation passive.
Cet état d’esprit ne résulte pas d’une prise de conscience aiguë mais découle d’un réalisme dicté par la conjoncture qui sévit. Tout le monde s’ajuste par nécessité parce que tout le monde adopte des conduites raisonnables. La main-d’œuvre sénégalaise tourne au ralenti. Les investissements actifs fléchissent à cause des chutes de commandes auxquelles sont sensibles les industriels encore téméraires malgré les prévisions de baisse dans un contexte préélectoral plein d’incertitudes.
N’étant pas une nation prospère ce qui peut nous galvaniser viendrait des efforts de tous pour produire davantage ce dont nous avons besoin. Plus le pays produit, moins il a les yeux tournés vers l’extérieur. Prime à la manufacture de chez nous, sans chauvinisme aucun, soit dit en passant. L’impulsion devrait venir de l’État en accroissant la commande publique auprès des entreprises sans « allongement des délais de paiement. »
Les PME redoutent des défaillances du fait de la faiblesse de leurs trésoreries exposées à de « fréquents abus » provenant de la complexité des procédures administratives que rien ne justifie a priori. Or l’efficacité dans le paiement permettrait aux trésoreries d’être renflouées ce qui constituerait une aubaine pour des entreprises très essoufflées.
Elles produisent. Mais les acheteurs sont rares à cause des prix auxquels ils sont cédés. D’où la ruée vers des biens et des services de moindres qualités. Ce spectacle, pas du tout valorisant, nous interpelle. Comment assurer le regain industriel dans l’embellie qui s’annonce ?
La porosité de nos frontières laisse pénétrer toute sorte de marchandises qui, en inondant le marché, perturbent l’organisation au détriment des acteurs nationaux poussés à n’être que des grincheux. L’équilibre de marché est souvent rompu par des facteurs inattendus : achète-t-on moins lorsque les prix montent et plus quand ils baissent ?
Simple ? Pas si sûr. Néanmoins, la prudence doit gouverner nos actes dès lors que l’économie doive s’appréhender sous plusieurs angles. La meilleure posture consiste à faire des choix de cœur en privilégiant les productions intérieures. C’est un moyen sûr de domestiquer les plus-values : se préparer à être forts en ayant le soutien de consommateurs compréhensifs, patients et tolérants.
La réussite étant au bout de l’effort, la compétitivité de nos champions « nationaux » sera un jour brandie comme un trophée conquis de haute lutte. Le modèle sénégalais de performance doit se frayer un chemin au détour d’échecs retentissants qui prédisposent aux réussites de demain.
De fait, l’information suffisante guiderait consommateurs, acheteurs et vendeurs vers des rapports mieux assainis pour la prise de la bonne décision sur une base bien intentionnée.
Pas que des mots pour nous soulager de nos maux, récurrents et nocifs. Une nouvelle race d’entrepreneurs émerge. Ils progressent à pas feutrés et affichent des ambitions industrielles fort légitimes. Issus en majorité de l’univers des « daara », ils allient discrétion et mesure.
Loin d’être naïfs, ils flairent les opportunités, creusent leurs sillons et font appel à des compétences rompues aux techniques et aux tâches de management. Cette soudaine inversion des rôles dissipe bien des malentendus en rapprochant des extrêmes qui s’évitaient ostensiblement.
Ces capitaines d’industries évoluent dans la transformation avec des lignes de production maîtrisées de manière graduelle. Ils apprennent vite et comprennent les procès autant que les ingénieurs travaillant sous leurs ordres. Les uns sont dans les détergents et se distinguent. D’autres dans les boissons naturelles et, avec audace, titillent des « grands aux pieds d’argile ».
D’autres encore investissent dans les usines de montage automobiles, les assemblages complexes, la manufacture, la sous-traitance d’intrants industriels, les emballages et peut-être même le compostage de déchets industriels. Ils travaillent dur et restent intraitables en affaires.
En s’approchant d’eux, on découvre des « héros » empreints d’humanité et de modestie, ouverts et enracinés, modernes et conservateurs, soucieux de poser pieds sur terre ferme plutôt que d’être « hors sol » ! Loin d’eux toute idée de se détacher des réalités qui les environnent. Ils découvrent les monopoles au contact du réel et, avec habileté, ils s’en accommodent sans baisser les bras, convaincus que le temps est leur arme maîtresse.
Les positions qu’ils engrangent et les acquisitions qui tombent dans leur portefeuille laissent deviner leur cheminement vers plus de conquêtes en affichant de subtiles proximités aves les goûts et les préférences des Sénégalais.
Difficile dès lors de dresser le bilan économique de ces entrepreneurs que personne n’a vu venir. La ressemblance de leurs itinéraires de vie ouvre des perspectives de rassemblement.
A n’en pas douter, ces « modèles d’efficacité » ringardisent les patrons endimanchés qui peuvent les percevoir comme une menace par le renouvellement de l’offre de leadership. L’avers de la médaille ! Faut-il se réjouir qu’ils apportent une nouvelle dimension aux affaires ? Vivement…
Eux invoquent productivité, rentabilité ou investissement actif, les autres s’adonnent à la litanie de doléances ou manifestent une nette propension à l’exhibitionnisme et aux dépenses ostentatoires. Signe des temps. Projections et conjectures…! La différence n’est pas que visuelle voire artificielle. D’ailleurs les nouveaux hommes d’affaires ne fréquentent pas les prétendus cercles d’influence dans lesquels fleurissent les esprits connivents. Les actes plaident en leur faveur.
Par le silence, ils transforment le monde !
AVEC LE GAZ, ON A LA POSSIBILITÉ DE RÉDUIRE DE 30 À 40% LE PRIX DE L’ÉLECTRICITÉ
L’année prochaine, le Sénégal commencera à produire du Gaz. Ce qui pourrait faire baisser substantiellement la facture d’électricité des sénégalais, selon Manar Fall, Directeur général de Petrosen Trading & Services.
L’année prochaine, le Sénégal commencera à produire du Gaz. Ce qui pourrait faire baisser substantiellement la facture d’électricité des sénégalais, selon Manar Fall, Directeur général de Petrosen Trading & Services.
Le gaz que le Sénégal va produire pourrait faire baisser de 30 à 40% la facture d’électricité des ménages sénégalais. C'est ce qu'a déclaré Manar Fall Manar Fall, Directeur général de Petrosen Trading & Services.
«Tout le monde se plaint du fait que nos factures d’électricité sont élevées. En remplaçant le fioul qu’on utilise aujourd’hui, qui fait 70% du cout de l’électricité au Sénégal, par du Gaz, on a la possibilité de réduire d’à peu près à 30 à 40% le prix de l’électricité», a indiqué Manar Fall.
S’exprimant lors de la 5ème édition du du Gingembre littéraire, il ajoute que la production de gaz permettra aussi aux entreprises d’être un peu plus efficientes et productives et ainsi tirer le pays vers l’industrialisation.
Manar Fall expliquera aussi que le pays a un projet de fabrication d’urée à partir du gaz. Un projet de 1,5 milliards de dollars pour produire 1,2 millions de tonnes d’urée avec le gisement gazier de Yakaar-teranga.
L’idée, dit-il, c’est de pouvoir approvisionner nos agriculteurs et de leur permettre de produire plus tout en exportant. «On va pouvoir inverser la balance des paiements. Plutôt que d’importer de l’urée, on va exporter vers des pays comme les Usa, le Brésil et dans la sous-région. Et c’est cela le bon schéma», indique M. Fall.