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25 février 2025
OFNAC, LE OUI-MAIS DE BIRAHIME SECK DU FORUM CIVIL
La loi portant création de l’Ofnac va connaître un changement. Idem pour celle relative à la déclaration de patrimoine. Au forum civil, ils espèrent que les parlementaires vont suivre cette initiative gouvernementale en adoptant ces deux projets de textes
La loi portant création de l’Ofnac va connaître un changement. Idem pour celle relative à la déclaration de patrimoine. Au forum civil, ils espèrent que les parlementaires vont suivre cette initiative gouvernementale en adoptant ces deux projets de textes.
Le projet de loi modifiant la loi n° 2012 – 30 du 28 décembre 2012 portant création de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) et celui modifiant la loi n° 2014 – 17 du 02 avril 2014 relative à la déclaration de patrimoine vont connaitre des changements. De quelle nature ? Le coordonnateur général du Forum civil attend de voir les différents contenus avant de pouvoir s’épancher davantage. Mais Birahime Seck fait un rappel : «Après une évaluation de la loi sur la déclaration de patrimoine, nous avons constaté qu’il y avait une faiblesse au niveau de la sanction, mais également qu’il n’y a pas mal d’assujettis qui n’étaient pas pris en compte dans le cadre de cette
loi. Il y a des propositions qui ont été effectuées. En ce qui concerne la loi sur l’Ofnac, en réalité, l’Ofnac n’avait pas d’officier de police judiciaire en tant qu’instance qui doit effectuer des investigations et des enquêtes. Ce sont ces faiblesses qui ont été constatées. Et, il y en a d’autres. Ensuite, nous avons porté le plaidoyer par des déclarations, des rencontres avec les autorités, des séances de travail avec l’Ofnac au niveau opérationnel, mais également au niveau stratégique».
En attendant de «disposer du contenu des deux lois», il applaudit et crie victoire après leur adoption en Conseil des ministres, ce mercredi. Il rappelle que récemment, le Forum civil avait produit une déclaration suite au prêt consenti par le Fmi à l’Etat du Sénégal pour demander au Gouvernement de respecter ses engagements en matière de lutte contre la corruption et la promotion de la bonne gouvernance.
«Le Gouvernement vient de poser un pas important dans ce sens. Nous espérons que les parlementaires vont suivre cette initiative gouvernementale en adoptant ces deux projets de textes. Nous
voyons un plaidoyer du Forum Civil qui a porté ses fruits», a-t-il ajouté. Birahime Seck promet de revenir «en profondeur» sur les enjeux de la redevabilité en matière de déclaration de patrimoine. Une vieille revendication du Forum civil puisque Birahime Seck en avait fait état dans un entretien avec Bès bi.
MACKY SALL INTRONISÉ GRAND LAMTORO
"Finalement Macky Sall est le plus senghorien de nos Présidents".
« Finalement Macky Sall est le plus senghorien de nos Présidents. L’intronisation de Macky Sall comme Grand Lamtoro International relève de l’enracinement alors que le prix que lui a décerné la Ligue Islamique mondiale pour contribution exceptionnelle à l’Islam relève de l’ouverture ». C’est ce que nous apprend un communiqué parvenu à Emedia. Au-delà de la tradition, précise le texte, « ce titre de Grand Lamtoro est un facteur d’intégration car le Grand Lamtoro règne sur un territoire qui s’étend sur 7 pays dont le Sénégal, la Gambie, la Mauritanie, les 2 Guinées, le Mali et le Bukina Faso. Les pays de la sous-région étaient représentés à la cérémonie. Nous pouvons signaler, entre autre, la présence de Oumou Sall, maire de Goudam au Mali ». Dans son premier discours en tant que Grand Lamtoro, le Président de la République a insisté sur les vertus de la tradition qui fondent notre africanité.
EMPLOI, LE GOUVERNEMENT ITALIEN CONTRIBUE AU FINANCEMENT DE DEUX PROJETS SÉNÉGALAIS
Le Sénégal a signé avec l’Italie deux accords en vertu desquels ce pays d’Europe va fournir une contribution de 4 milliards de francs CFA au financement de deux initiatives gouvernementales sénégalaises dédiées à l’emploi et à la protection de l’enfance.
Dakar, 24 nov (APS) – Le Sénégal a signé avec l’Italie deux accords en vertu desquels ce pays d’Europe va fournir une contribution de 4 milliards de francs CFA au financement de deux initiatives gouvernementales sénégalaises dédiées à l’emploi et à la protection de l’enfance, a constaté l’APS, vendredi, à Dakar.
Le financement italien sera destiné au Projet d’appui à la territorialisation des politiques d’insertion professionnelle des jeunes et des femmes (PATIP-JF).
Le Programme d’amélioration de l’accès et de la qualité des services socioéducatifs de protection de l’enfant (PAQ-SPE) va également en bénéficier.
‘’C’est un grand honneur pour moi de signer les accords de financement pour deux nouvelles initiatives de coopération entre le Sénégal et l’Italie’’, a dit Giovanni Umberto De Vito, l’ambassadeur d’Italie au Sénégal.
En signant les accords de financement avec le ministre sénégalais de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Doudou Ka, il a décrit le Sénégal comme ‘’un partenaire prioritaire’’ pour son pays.
L’ambassadeur salue en même temps la ‘’stabilité politique’’ et la ‘’tradition démocratique’’ du Sénégal.
Les fonds alloués par l’Italie seront destinés à l’éducation, à l’insertion professionnelle, à la création d’emplois et à la protection des enfants mineurs, a précisé Giovanni Umberto De Vito.
L’Italie prévoit 68 milliards de francs CFA pour le financement de projets sénégalais, de 2024 à 2026
Le financement destiné au PAQ-SPE, d’un montant de près de 2 milliards de francs CFA, va renforcer les services socioéducatifs fournis aux ‘’mineurs en danger et/ou en conflit avec la loi’’, a-t-il ajouté.
La contribution financière italienne va servir en même temps à ‘’améliorer les services d’accueil et la qualité de la prise en charge’’ de ces enfants par le ministère de la Justice, selon l’ambassadeur d’Italie au Sénégal.
Le PATIP-JF bénéficie, en vertu des accords signés, d’une ‘’donation’’ de plus de 2,5 milliards de francs CFA de l’Italie.
Ce projet va permettre à l’État du Sénégal de créer des opportunités d’emplois dans plusieurs régions et d’aider à administrer les collectivités territoriales, a dit Giovanni Umberto De Vito.
Un programme de coopération sénégalo-italien pour la période 2024-2026 a été élaboré, a-t-il annoncé, précisant qu’il prendra en charge l’‘’insertion professionnelle des jeunes Sénégalais’’.
Doudou Ka s’est réjoui des ‘’efforts’’ fournis par le gouvernement italien pour venir en aide à celui du Sénégal dans l’exécution de ses politiques publiques.
Selon M. Ka, l’Italie a prévu un budget de 68 milliards de francs CFA pour le financement des projets publics qu’il va soutenir au Sénégal de 2024 à 2026.
VERS L’ÉRECTION D’UN LABORATOIRE D’ANALYSES MÉDICALES DE RÉFÉRENCE DANS CHAQUE RÉGION
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale souhaite ériger dans chaque région du pays un laboratoire d’analyses médicales de référence pour éviter aux populations les longs déplacements
Dakar, 24 nov (APS) – Le ministère de la Santé et de l’Action sociale souhaite ériger dans chaque région du pays un laboratoire d’analyses médicales de référence pour éviter aux populations les longs déplacements, a indiqué vendredi le directeur des laboratoires, Pr Amadou Moctar Dieye.
‘’La volonté du ministère de la Santé et de l’Action sociale, c’est de développer encore un peu plus le système médical avec l’érection de laboratoire d’excellence dans chaque capitale régionale, afin que personne ne quitte une région pour aller dans une autre pour faire des analyses médicales’’, a déclaré le professeur Amadou Moctar Diéye.
Il présidait le Congrès international de la biologie portant sur le thème »Le laboratoire, outil de décision incontournable pour la détection et le contrôle des menaces sanitaires ». Cette rencontre s’est ouverte au Centre de recherche et de la formation en génomique appliquée et de surveillance sanitaire (Cigass) de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Pour instaurer la couverture sanitaire universelle et atteindre les objectifs de développement durable liés à la santé, ‘’il est indispensable d’améliorer la disponibilité des services de diagnostic et d’en élargir l’accès’’’, a préconisé Pr Dièye.
Il a rappelé que les ressources humaines de qualité demeurent l’un des piliers fondamentaux du système des laboratoires. Les techniciens en biologie médicale, dit-il, sont ‘’incontournables pour assurer la réalisation technique des analyses, la gestion des réactifs, la maintenance surtout préventive des équipements ».
Il a affirmé que c’est »grâce aux laboratoires d’analyses médicales que la plupart des maladies sont diagnostiquées, traitées et guéries efficacement ».
La détection des maladies à potentiel épidémique est essentielle, dans le cadre de la veille sanitaire et de la riposte face aux épidémies, a-t-il déclaré.
Le directeur des laboratoires au ministère de la Santé et de l’Action sociale assure que »le Sénégal dispose d’un réseau dense de laboratoires biomédicaux publics et privés, civils, militaires et paramilitaires, à tous les niveaux de la pyramide sanitaire ».
Ces structures sont implantées essentiellement dans les centres de santé, les établissements publics de santé de niveaux 1,2 et 3, les universités et les instituts de recherche, avec comme principales activités, le diagnostic, la recherche, la formation et la surveillance épidémiologique, a-t-il précisé.
Le directeur du Centre de recherche et de la formation en géomatique appliquée et surveillance sanitaire (CIGASS), Daouda Ndiaye, a plaidé pour le renforcement de la direction des laboratoires, afin qu’elle puisse assurer les missions qui lui sont dévolues.
‘’Si la direction des laboratoires est plus appuyée par le système et que les moyens sont disponibles, on peut aller vers les normes qui permettront d’avoir assez de ressources humaines au niveau des structures de santé’’, a-t-il soutenu.
»Il faut essayer de pousser le système pour prouver son leadership en Afrique en mettant autant de ressources humaines et un système technique de plateforme normé, de haut niveau qui nous permet de diagnostiquer toutes les pathologies’’, a-t-il suggéré.
LE FORUM DE DAKAR, UN ESPACE DE RENCONTRE DES ACTEURS DES RELATIONS INTERNATIONALES
Le Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique, dont la neuvième édition s’ouvre lundi, à Dakar, est un « espace de rencontre des acteurs des relations internationales ».
Dakar, 24 nov (APS) – Le Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique, dont la neuvième édition s’ouvre lundi, à Dakar, est un « espace de rencontre des acteurs des relations internationales », a soutenu, vendredi, le coordonnateur de sa commission scientifique, l’ancien recteur de l’université de Dakar, Saliou Ndiaye.
‘’Depuis son lancement en 2013, le Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique est devenu une agora, un arbre à palabres de la coopération internationale, un espace de rencontre des acteurs des relations internationales’’, a-t-il expliqué.
Selon lui, cet évènement mondial en terre africaine constitue un ‘’investissement sur la paix de la part du président Macky Sall’’. ‘’Qui dit paix, dit stabilité et qui dit stabilité dit état de droit’’, a-t-il ajouté.
Cette neuvième édition du forum, qui aura lieu lundi et mardi, est placée sous le thème ‘’L’Afrique des potentiels et des solutions face aux défis sécuritaires et l’instabilité institutionnelle’’.
‘’Ce forum est une occasion pour l’Afrique de montrer qu’elle est une force de propositions de solutions aux problèmes globaux qui assaillent le monde’’, a indiqué le président de la commission scientifique du Forum, le général de brigade Jean Diémé, par ailleurs directeur du Centre des hautes études de défense et de sécurité (CHEDS).
Deux sessions plénières, dont un panel de haut niveau qui verra la participation du chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, et six ateliers thématiques sont au menu de ces deux jours de réflexion.
Les thèmes débattus porteront sur la cybersécurité, l’instabilité institutionnelle, l’extrémisme violent, la sécurité, la gouvernance, etc.
‘’Les recommandations issues des travaux seront consignées dans les +Actes du forum+, qui seront publiés d’ici deux mois’’, a indiqué le directeur du CHEDS, chargé de l’animation de la Commission scientifique.
LA CULTURE EST INDISPENSABLE AU DÉVELOPPEMENT DES TERRITOIRES
Le développement territorial passe par la culture, à travers la valorisation de toute une chaîne de métiers gravitant autour d’elle, ont souligné, vendredi, des experts du secteur réunis autour d’un panel
Dakar, 24 nov (APS) – Le développement territorial passe par la culture, à travers la valorisation de toute une chaîne de métiers gravitant autour d’elle, ont souligné, vendredi, des experts du secteur réunis autour d’un panel axé sur le thème de ‘’l’impact de la culture dans une collectivité territoriale’’, organisé dans le cadre de la quatrième édition du Carnaval de Dakar.
‘’Ce panel pose le diagnostic des contraintes qui freinent l’envol de la culture tout en invitant à l’identification des pistes pertinentes pour une meilleure prise en charge’’, a déclaré Abdoulaye Ba, représentant de la direction du patrimoine du ministère de la Culture et du Patrimoine historique à la rencontre.
Il estime que le développement territorial est avant tout culturel. ‘’Le sujet fournit aux experts et acteurs culturels un moyen de réfléchir aux voies et moyens idoines, pour faire de la culture un véritable moteur de développement territorial’’, a-t-il indiqué.
Selon lui, l’Etat du Sénégal semble l’avoir compris en dotant chaque région d’un équipement culturel digne de ce nom. »Un développement territorial porté par la culture offre d’innombrables opportunités car étant vecteur de paix, outil de transmission de savoir et de savoir-faire, écosystème économique pourvoyeur d’emplois décents », déclare-t-il.
Vydia Tamby, conseillère culturelle à la maire de Dakar, a plaidé pour un ‘’renouvèlement de nos politiques culturelles’’.
‘’Nous avons la conviction que pour une prise en charge de nos nouvelles réalités spatiales, sociales, sociétales et économiques, il ne faut plus mettre la culture aux marges des priorités publiques mais en faire une priorité de politique publique’’, a-t-elle suggéré.
‘’Promouvoir la culture pour penser et accompagner les changements de société, c’est introduire une forte rupture et une rupture de cette sorte ne se résume pas à un crédo idéologique, elle suppose aussi de mettre en place des outils, a-t-elle soutenu.
Le secrétaire exécutif de l’Ong « Ndef Leng », Babacar Diouf, a insisté sur le ‘’déphasage entre nos réalités culturelles et la façon dont ce secteur est géré par les autorités’’.
Administration souvent calquée sur le modèle occidental
‘’Nous avons souvent une administration calquée sur le modèle occidental, chargée de ne gérer essentiellement que quelques aspects de la culture, en l’occurrence les arts et lettres, à l’exclusion des rapports intercommunautaires’’, a-t-il déploré.
Il souligne aussi que malgré le transfert de compétences aux collectivités territoriales, les services existants pour le financement ne sont pas équitablement distribués dans l’espace culturel.
« La culture, c’est cette lumière que l’homme projette sur le monde pour le révéler, le recréer et le transfigurer selon sa sensibilité’’, a indiqué Abdou Khadre Gaye, président de l’Entente des mouvements et associations de développement (EMAD). Il estime que la force de l’art et de la culture, c’est aussi de créer des passerelles.
Une conviction partagée par Patricia Diagne, directrice de la Fondation Sococim pour qui « la culture était considérée comme une chose à part ».
« On se rend compte que la culture, c’est ce que nous sommes tous, car la manière dont on se salue est culturel, ce qu’on mange est culturel, notre habillement aussi’’, a-t-elle dit.
‘’C’est un levier de développement qui permet à d’autres secteurs d’exister’’, a-t-elle conclu.
La quatrième édition du Carnaval de Dakar, qui prend fin dimanche, démarre officiellement ce vendredi dans la commune de Yoff, sous le signe de la diversité des terroirs.
LES JOURNÉES SCIENTIFIQUES DE SÉDHIOU ONT DÉMARRÉ CE VENDREDI
Les journées scientifiques de Sédhiou (sud) ont démarré ce vendredi, à l’initiative de l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS), avec l’objectif de faire la promotion des matières scientifiques dans les lycées et collèges
Sédhiou, 24 nov (APS) – Les journées scientifiques de Sédhiou (sud) ont démarré ce vendredi, à l’initiative de l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS), avec l’objectif de faire la promotion des matières scientifiques dans les lycées et collèges, a constaté l’APS.
La cérémonie d’ouverture s’est tenue en présence du préfet du département de Sédhiou, de l’inspecteur d’académie, du professeur Balla Moussa Daffé, membre fondateur de l’ANSTS, des acteurs du système éducatif et des parents d’élèves des lycée Ibou Diallo et Balla Moussa Daffé.
« Nous sommes venus pour offrir, apprendre et réfléchir avec vous sur les maux de notre système éducatif, et surtout, sur l’érosion des matières scientifiques dans les lycées de manière générale », a déclaré dans son discours d’ouverture le président de l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal, Professeur Moctar Touré.
Ce dernier pense que ces journées apporteront leur contribution pour relever le niveau de culture scientifique des élèves et des enseignants.
Cette rencontre de deux jours vise, entre autres, à susciter des vocations de scientifiques chez les jeunes des lycées et collèges, a-t-il précisé. Il estime qu’aucun pays ne peut se développer sans accepter d’investir dans le développement des sciences, donnant l’exemple de la Chine qui, dit-il, a fait d' »excellents bonds » dans les domaines des sciences et techniques.
« Notre académie attend beaucoup de cette première sortie d’ampleur hors de Dakar pour avoir une base solide au sortir de ces journées pour mieux promouvoir les sciences », a-t-il ajouté. Il dit espérer que les élèves qui se sont mobilisés pour assister aux conférences pourront devenir de futurs académiciens pour maintenir le flambeau des sciences.
Selon un document remis aux journalistes, « pendant ces deux jours, quatre conférences grand public sur l’utilité des sciences fondamentales seront animées par d’éminents professeurs ainsi que des ateliers de production et panels avec les clubs et les autorités académiques. »
Les statistiques sont très faibles, Sédhiou faisant partie des six régions où on a moins d’élèves dans les filières scientifiques, a pour sa part souligné le secrétaire général de l’inspection d’académie (IA), Lamine Sylla.
Pour ces filières, sur les 16 académies du pays, l’IA de Sédhiou figure à la treizième place. Toutefois, il espère que la donne va changer avec la construction du Lycée d’intégration nationale pour l’équité et la qualité de Sédhiou dont les travaux sont en cours.
« Avec le lycée d’intégration nationale, nous espérons pouvoir renverser la tendance pour faire de Sédhiou un temple d’apprentissage des sciences, mathématiques et techniques. », déclare-t-il
MACKY A BESOIN DE REPOS, SELON MIMI
Après ses propos musclés lors de conseils des ministres décentralisés, Macky Sall se voit diagnostiquer un "traumatisme post-pouvoir" par son ancienne Première ministre. Celle-ci juge le président méconnaissable
Aminata Touré a analysé les sorties jugées musclées du Président Macky Sall, ces derniers temps. L’ex-Pm, devenue opposante au régime, estime que «le chef de l’Etat a besoin d’un suivi psychologique». D’après Aminata Touré, le président de la République, qui va terminer son dernier mandat le 2 avril prochain, vit «un traumatisme post-pouvoir». C’est pourquoi, renseigne-t-elle, «il est méconnaissable et s’en prend à ses ministres». Et Mme Touré d’ajouter : «J’ai été très étonnée par le ton, les propos, la généralisation à toutes les régions. Au vu de tout cela, je crois qu’il a besoin de repos et de redevenir le Macky Sall que nous avons connu. Celui qui nous avait encouragés à l’accompagner dans la vision de servir le Sénégal.»
Poursuivant ses propos, la candidate de «Mimi 2024» fait savoir que «c’est dur de quitter le pouvoir». Et celle-ci d’expliquer : «Car, imaginez, vous êtes au pouvoir et vous savez que nous sommes dans un régime hyper-présidentiel. Vous avez tous les pouvoirs, un droit presque de vie ou de mort sur les citoyens, et la perspective de redevenir un citoyen ordinaire peut générer beaucoup de stress. C’est difficile de se dire que c’est fini (…).»
Pour celle qui a accompagné Macky Sall pendant presque 12 ans au pouvoir, ce dernier «a besoin d’être accompagné tout au long de sa magistrature pour qu’il comprenne qu’en démocratie, il y a un début et une fin d’exercice du pouvoir, et ça, tout le monde ne peut pas l’admettre». Et Mimi Touré de conclure : «C’est, peut-être, ce qui justifie son comportement.»
Lors des conseils des ministres décentralisés à Kaffrine, Kaolack et Fatick, le chef de l’Etat a fait preuve d’une communication «virulente et radicale». Les réponses qu’il a servies à la ministre de la Santé, Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye, et au ministre du Commerce, porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana, en sont deux exemples, qui suscitent des commentaires sur la toile.
Cette attitude, Macky Sall ne l’a pas seulement eue à l’égard de ses ministres. A Kaolack, Ahmed Khalifa Niass a eu une réponse salée de la part du président de la République. Macky Sall, à Fatick, a été encore plus dur avec les cadres casamançais, qui lui ont écrit pour demander la libération de Ousmane Sonko, président de l’ex-parti Pastef, et des autres «prisonniers politiques». Macky Sall avait, alors, attaqué les auteurs de cette lettre en ces termes : «Ces escrocs, soi-disant cadres casamançais, qui m’écrivent, je ne vais pas leur répondre. D’abord, il n’y a aucun cadre. C’est seulement une personne qui a signé cette lettre. Puffff, je n’ai pas votre temps, respectez les gens.»
KIDAL AUX COULEURS DE WAGNER
Alors que le discours officiel malien mettait en avant le rôle exclusif de l'armée dans la reprise de Kidal, une vidéo venue contredire cette version émane directement des mercenaires du groupe Wagner. Leur drapeau flotte désormais sur le fort de la ville
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 24/11/2023
Une semaine après leur entrée dans la ville de Kidal, dans l'extrême-nord du Mali, les mercenaires russes du groupe Wagner ont fait flotter leur étendard noir orné d'une tête de mort sur le fort de la localité. C'est ce que révèle une vidéo publiée le 22 novembre sur la chaîne Telegram du groupe, et analysée par Jeune Afrique.
"Le drapeau de notre orchestre a été hissé sur la ville de Kidal. Les habitants nous aiment.", peut-on lire en légende de la vidéo, venant contredire le discours officiel du régime malien affichant une reconquête exclusivement menée par l'armée malienne.
Pourtant, les hommes de Wagner ont joué un rôle majeur dans la reprise de Kidal aux mains depuis dix ans des rebelles du MNLA, selon plusieurs sources militaires maliennes. "Plusieurs unités de l’armée ont été impliquées dans l’opération. Elles étaient sous la supervision directe des hommes de Wagner. Ce sont eux qui ont été aux avant-postes à Kidal", confie un officier malien sous couvert d'anonymat.
Dès le lancement de l'offensive le 2 octobre, un important convoi mêlant militaires maliens et mercenaires russes avait quitté Gao, avec les seconds "qui avaient pris la direction des opérations", selon ce même officier. Avant l'entrée dans Kidal, leur soutien aérien a également été déterminant, avec les frappes de drones Bayraktar TB2 et d'avions de chasse ayant contraint les combattants du MNLA à se retirer.
Ces éléments, tus par les autorités maliennes qui ne mentionnent que le rôle de "l'armée malienne", viennent donc contredire le discours officiel du colonel Assimi Goïta, pour qui la reconquête de Kidal était cruciale concernant la souveraineté nationale. Mais la vidéo publiée par le groupe Wagner démontre clairement leur ascendant sur le terrain, à travers ce symbole de leur étendard hissé au sommet du fort de la ville.
ALIOUNE SOW ANNONCE L’INSTAURATION D’UNE JOURNÉE NATIONALE DE LA RESISTANCE
Aliou Sow a annoncé, jeudi, l’instauration pour bientôt d’une »journée nationale de la résistance » dont l’objectif est de faire connaître aux jeunes ‘’le Sénégal de la gloire et de la fierté’’, à travers différents sites et monuments historiques du pays
Dakar, 24 nov (APS) – Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow a annoncé, jeudi, l’instauration pour bientôt d’une »journée nationale de la résistance » dont l’objectif est de faire connaître aux jeunes ‘’le Sénégal de la gloire et de la fierté’’, à travers différents sites et monuments historiques du pays.
S’exprimant devant les députés lors du vote du budget 2024 de son département, le ministre a indiqué qu’un décret relatif à cette journée est en préparation. ‘’Les groupes de travail s’y penchent pour choisir les meilleures dates’’, a-t-il dit.
Parmi les sites historiques à faire connaître aux jeunes, il a cité Pathé Badiane, dans le département de Birkilane (Kaffrine), où une coalition de résistants africains considérée comme une armée sénégambienne affronta victorieusement les Français durant la colonisation.
« C’est le symbole du triomphalisme sénégalais et de la victoire de la gloire sénégalaise en matière de résistance », a déclaré le ministre qui annonce également qu’un musée national sera construit à Dékheulé, « un lieu de synthèse de l’ensemble de nos héros » visité récemment par le chef de l’Etat Macky Sall.
Lat Dior (1842-1886), le Damel du Cayor et héros national du Sénégal, est mort en 1886 dans la bataille de Dékheulé contre les colons français.
Aliou Sow a promis qu’une telle infrastructure sera réalisée dans l’ensemble des foyers religieux et culturels du pays.
Il y a également, selon le ministre, toutes ces grandes figures « emblématiques » à valoriser, notamment la famille Fall avec ses 33 Damels, Abdou Quadiri Kane, chef religieux et conquérant, qui fut le premier Almamy du Fouta Toro, un ancien royaume de la vallée du fleuve.
Le ministre a annoncé l’organisation, « sous peu de temps », de la grande semaine du patrimoine de l’œuvre de Serigne Touba. Ses enseignements et son patrimoine visuel, notamment ses photos, seront mis en exergue à cette occasion.
Un comité national d’organisation mis en place par le khalife général des mourides travaille déjà en étroite collaboration avec le ministère de la Culture, a dit Aliou Sow.
Il a expliqué que l’appellation ministère de la Culture et du Patrimoine historique n’est pas une « coquetterie intellectuelle », mais plutôt « une orientation, une directive et une affirmation d’une préoccupation idéologique majeure » du chef de l’Etat.
Le ministre a souligné que pour Macky Sall, « la racine de la culture doit être explorée à travers le patrimoine historique, le Sénégal d’hier, le Sénégal de la gloire et de notre fierté ».
Les autorisations d’engagement du ministère de la Culture et du Patrimoine historique pour 2024 s’élèvent à 21 milliards 244 millions 470 mille 137 francs CFA.
Le gouvernement a prévu 20 milliards 748 millions 470 mille 137 pour les crédits de paiement de ce département pour l’année prochaine.