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24 février 2025
UCAD, DANS LE SILENCE DE LA CITÉ UNIVERSITAIRE
À ses débuts en 1957, l’Université de Dakar était la 18ème université française. Elle est aujourd’hui la 1ère université d’Afrique francophone. Le chemin parcouru fut jalonné de gloire et de troubles.
À ses débuts en 1957, l’Université de Dakar était la 18ème université française. Elle est aujourd’hui la 1ère université d’Afrique francophone. Le chemin parcouru fut jalonné de gloire et de troubles. Dès le départ, elle a servi de pépinière d’élites pour les pays africains nouvellement indépendants. La qualité de l’enseignement et de la recherche qui y sont menés a résisté aux vicissitudes du temps si bien que l’Université conserve encore une réputation d’excellence en Afrique. Toutefois, le chaos, la violence et le désenchantement ont été de fidèles compagnons de route. A travers des témoignages d’historiens et de chercheurs ainsi que les confidences d’archives dépoussiérées. L’Université de Dakar tarde à rouvrir ses portes. Une petite incursion dans cette immensité silencieuse et déserte permet de prendre pleinement conscience du sentiment mitigé qui doit animer l’Université. D’un côté, elle jouit d’une tranquillité dont elle a rarement droit. Et de l’autre, elle est temporairement dessaisie de sa mission. Bés bi fait une plongée spacio-temporelle au cœur de ce temple du savoir… et du bazar.
Depuis sa création en 1957, l’Université de Dakar a accueilli des centaines de milliers d’étudiants mais en cette matinée, cet endroit verdoyant est désert. L’Institution est encore fermée si bien qu’à la place du bourdonnement habituel, un silence impérial s’est emparé des lieux. De temps en temps, on croise çà et là un individu ou deux. Mais pour l’essentiel, l’environnement est dominé par une nature flamboyante, d’imposantes bâtisses et des arbres dont le feuillage touffu atténue l’omniprésence du soleil. Ce sont là des témoins séculaires muets qui ont vu se succéder des générations d’étudiants et assisté aux grands évènements qui ont secoué l’espace universitaire. S’il leur avait été donné la possibilité de s’exprimer, ils nous auraient sûrement narré des moments clés.
La Faculté de médecine maintient le flambeau
En 66 ans d’existence, l’Université a connu troubles et gloires mais rarement un silence aussi assourdissant en période d’ouverture. Quelques instants plus tard, on arrive au niveau de la Faculté de médecine et là on tombe sur un attroupement. «Il s’agit d’une soutenance», précise-t-on. Quel subtil clin d’œil de l’histoire ! Dans une Université au point mort, la Faculté de médecine reste debout comme elle l’a été depuis 1918. L’école de Médecine a été la première institution d’enseignement supérieur en Afrique coloniale française. Avant cette date, c’est l’École normale William Ponty qui préparait les populations autochtones aux trois métiers qui leur étaient accessibles : instituteurs, administrateurs et aide-médecins. Le niveau des apprenants devenant de plus en plus élevé, on a dû créer une école de Médecine pour former des médecins auxiliaires devant assister les médecins coloniaux. C’est le Docteur Aristide le Dantec qui inaugure et dirige cette école qui va devenir la Faculté de Médecine après la création de l’Université de Dakar en 1957. L’école continue de former des générations de médecins africains dont le premier Président ivoirien, Félix Houphouët Boigny.
COLLECTE DE PARRAINAGES, LE PLAIDOYER D’ABDOURAHMANE DIOUF
Abdourahmane Diouf puisque c’est de lui qu’il s’agit s’est prononcé sur la collecte de parrainages qui va prendre fin dans quelques jours
Le leader du parti Awalé et candidat déclaré à l’élection présidentielle de février 2024 était l’invité du Jury du Dimanche. Dr Abdourahmane Diouf puisque c’est de lui qu’il s’agit s’est prononcé sur la collecte de parrainages qui va prendre fin dans quelques jours. Abordant la question de la modification de la loi sur le parrainage, Dr Abdourahmane Diouf soutient : « (…) maintenant, en la changeant, nous attendions un certain nombre d’améliorations. Ce sont deux ou trois points, essentiellement. Le premier point, c’est la mise à disposition du fichier électoral. On en a parlé depuis cinq ans, ce problème n’est pas réglé. Et le ministère de l’Intérieur et la direction générale des élections ne mettent pas ce fichier à notre disposition. Donc, vous allez devoir chercher des parrains en référence à un fichier électoral que vous n’avez pas par devez-vous. Ça, c’est le problème. Deuxièmement, il y a ce fameux logiciel. J’ai l’habitude de les railler un peu en leur disant qu’ils ont fait faire aux juristes, un travail d’informaticien.
Les juristes ne connaissent rien à l’informatique. Le Conseil constitutionnel est dirigé par des magistrats, des savants, mais qui n’ont pas forcément des compétences en matière informatique ». Suffisant donc pour lui de dire qu’il ne fait pas confiance au logiciel. « Nous n’avons absolument pas confiance. Et il n’est pas trop tard. Nous demandons encore que ce logiciel soit présenté. Que ce logiciel soit présenté publiquement, que nos informaticiens y aient accès pour que cela ne devienne pas un flou, une nébuleuse. Tous ceux qui ont le nombre de parrain requis doivent pouvoir passer sans pour autant que l’informatique soit un problème. Parce que si vous regardez les résultats des différents procès-verbaux, des parrainages,
ce qui fait « peur » à tout le monde, je mets peur entre guillemets, c’est ce qu’on appelle les rejets pour autres motifs. Vous pouvez vous retrouver avec 10 000, 15 000, 20 000 parrainages rejetés sans avoir de problème. Mais si vous regardez les résultats des parrainages rejetés, vous allez voir que c’est une anomalie qui doit être réglée. En fin de compte, et là aussi, j’espère que ce n’est pas trop tard, vous savez que maintenant, tout le monde nous parle des doublons externes. C’est-à-dire que vous pouvez avoir le nombre de parrain requis, vous pouvez ne pas avoir d’erreur matérielle, mais en fonction de votre ordre de passage, vous allez avoir des doublons externes », dénonce-t-il.
À la question de savoir à qui imputer la faute des doublons externes ? Il a rétorqué : « il y a trois acteurs au niveau du doublon externe. Il y a l’électeur, il y a l’Etat et il y a le candidat. Et parmi ces trois acteurs, il y en a deux qui sont fautifs. L’électeur, on lui a dit, vous avez le droit de parrainer qu’un seul candidat. Il a choisi d’en parrainer deux ou trois. Il est fautif.
Dans la loi, c’est même un délit. Mais j’imagine que le gouvernement du Sénégal ne va pas mettre des milliers de personnes en prison parce qu’ils ont parrainé deux ou trois candidats. C’est le genre de loi qui tombe en désuétude très facilement. Mais le deuxième acteur aussi, c’est l’Etat et nous avons la solution. La solution, c’est qu’au lieu de faire dépendre une élection présidentielle des désidératas ou du hasard d’un tirage au sort, est-ce que vous vous rendez compte qu’il y a des des gens qui vont être tirés au sort au Sénégal pour être président de la République? Une grande partie de vos chances dépend du tirage au sort. Aujourd’hui, vous pouvez être un excellent candidat avec un bon profil, vous avez le nombre de parrains requis, mais vous allez être sans vaincu dans l’ordre du tirage au sort qui relève du hasard et votre destin va s’en trouver changé parce que vous allez avoir un certain nombre de doublons externes qui feraient que vous n’avez pas le nombre de parrainages. Mais c’est ce qui, pour certains candidats, a quand même une certaine marge. Il y a une solution. La solution, c’est qu’au lieu de sanctionner le candidat, parce qu’on dit aux candidats si vous venez en dernier lieu et que vous avez des doublons externes, on vous enlève ces doublons externes, celui qui est passé avant profite de ces parrainages, mais il faut enlever les doublons externes pour tout le monde. Il faut dire à chaque fois qu’il y a un parrain qui a parrainé plusieurs candidats, ce parrainage-là ne compte pas pour tous les candidats. Cela fait qu’il n’y aura plus d’enjeu sur l’ordre de passage », a-t-il déclaré.
AMADOU BA APPELLE À PRIVILÉGIER L’EMPLOI LOCAL
Amadou Ba, a invité samedi les entreprises en charge de l’exécution des travaux d’aménagement et d’élargissement de la route des Niaye à privilégier dans leurs recrutement les localités traversées par les projets.
Dakar, 26 nov (APS) – Le Premier ministre Amadou Ba, a invité samedi les entreprises en charge de l’exécution des travaux d’aménagement et d’élargissement de la route des Niaye et du Programme d’amélioration des accès routiers à Dakar à privilégier dans leurs recrutement les localités traversées par les deux projets.
“J’encourage les entreprises en charge d’exécution des travaux à recruter au niveau des localités traversées par ce programme, cela est extrêmement important“ a-t-il dit en présidant , samedi, aux Parcelles Assainies, la cérémonie de lancement des grands travaux de Dakar, en présence du ministre des Transports terrestres, des Infrastructures et du Désenclavement, Mansour Faye, et de l’ambassadeur de la République populaire de Chine à Dakar.
“J’adresse ainsi mes félicitations aux entreprises CSE, Henan Chine et China First et les exhorte à veiller au respect de la qualité, du coût et des délais d’exécution des travaux et à privilégier l’emploi local“, a-t-il-ajouté.
L’objectif de ce programme est de trouver une solution durable pour décongestionner le trafic à Dakar, améliorer la mobilité urbaine au niveau des villes de Dakar et Diamniadio, faciliter la liaison entre les deux villes et leur raccordement à l’aéroport international de Diass.
L'OPPOSITION MONTE AU CRÉNEAU CONTRE MACRON
La récente nomination de Macky Sall à un poste international par Macron scandalise l'opposition. Le Fite dénonce dans une lettre au vitriol, le caractère "précipité" de la décision, pointant le bilan "mitigé" du président sénégalais sur la démocratie
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 26/11/2023
L'opposition sénégalaise monte au créneau contre la décision du président français Emmanuel Macron de nommer son homologue sénégalais Macky Sall au poste d'envoyé spécial et président du comité de suivi du Pacte de Paris pour la planète et les peuples (4P). Dans une lettre ouverte publiée vendredi et adressée à Emmanuel Macron, le Front pour l'inclusivité et la transparence des élections (Fite) critique vivement cette nomination annoncée il y a quelques jours.
Pour le Fite, une partie importante de l'opposition, cette désignation est "une humiliation" pour le peuple sénégalais. Selon les 36 signataires du courrier, dont les propos sont cités, le chef d'État français "ne devait pas se hâter de proposer ce poste" à Macky Sall qui n'a pas encore terminé son mandat, même s'il ne se représente pas.
Le front de l'opposition estime également qu'Emmanuel Macron "s'immisce dans la politique intérieure du Sénégal" en faisant "les éloges du président sénégalais et de la démocratie dans le pays", ce qui dénote selon lui "une méconnaissance des différents rapports des missions électorales déployées au Sénégal en 2021 et 2022". Ces enquêtes auraient fait état de "manquements dans les processus électoraux".
Dans leur lettre, les membres du Fite rappellent aussi au président français "les nombreuses victimes des manifestations de mars 2021 et juin 2023". Selon eux, dont les propos sont à nouveau cités, "au moins 100 personnes ont été tuées par balles" lors de ces mouvements populaires. Plus d'un millier de détenus seraient encore incarcérés dans les geôles sénégalaises.
Ils reprochent également à Macky Sall le refus "sous son régime" de transmettre les fiches de parrainage d'un candidat de l'opposition malgré une décision de justice, comme le rapporte RFI.
Le Fite annonce la tenue dimanche d'une conférence de presse pour préciser la suite réservée à cette correspondance adressée à Emmanuel Macron.
QUATRE CENT PARTICIPANTS ATTENDUS AU FORUM DE DAKAR
La 9e édition du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique se tiendra, les 27 et 28 novembre 2023, à Diamniadio.
La 9e édition du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique se tiendra, les 27 et 28 novembre 2023, à Diamniadio. Placée sous le thème : "l'Afrique des potentiels et solutions face aux défis sécuritaires et à l'instabilité institutionnelle", elle réunira, selon un communiqué reçu à notre rédaction, des experts et des acteurs clés pour explorer des solutions innovantes et promouvoir la stabilité du continent.
Depuis son lancement en 2014, renseigne la même source, ‘’cet important rendez-vous annuel est un cadre privilégié d'analyse des tendances lourdes de l'Afrique en matière de paix, de sécurité et de développement. En 2022, la 8ème édition avait permis de faire le diagnostic des chocs exogènes face aux défis de stabilité et de souveraineté de l'Afrique, mais également une analyse prospective d'une Afrique résiliente’’.
"La présente se tient, souligne-t-on, dans un contexte africain encore marqué par la persistance des effets négatifs de la pandémie de la Covid-19 et de la guerre russo-ukrainienne sur les économies des États. S'y ajoutent la persistance des défis sécuritaires institutionnels, socio-économiques et environnementaux susmentionnés, ainsi que les reconfigurations des alliances en matière de politique de défense et de sécurité. Ces vulnérabilités sont aggravées par les dysfonctionnements du multilatéralisme et d'une politique mondiale qui maintiennent l'Afrique dans une position de dépendance’’.
Or, indiquent les initiateurs, le Forum international de Dakar sur la Paix et la Sécurité en Afrique s'est, au fil des années, confirmé comme un espace informel de réflexion stratégique favorisant le diagnostic mais surtout la proposition de solutions aux défis à la paix, à la sécurité et au développement du continent. Il vise à mobiliser et à valoriser les ressources humaines ainsi qu'à proposer des solutions africaines aux défis sécuritaires et à l'instabilité institutionnelle du continent.
Ainsi, un ensemble de recommandations concrètes et applicables pour les décideurs politiques, les forces de défense et de sécurité et les acteurs de la société civile est attendu ainsi que l'établissement de partenariats et de collaboration pour les initiatives futures favorisant la paix et la stabilité du continent africain.
Cette 9eme édition, d'après la note, ambitionne de regrouper environ 400 participants, dont des décideurs civils et militaires, des experts et des chercheurs provenant de tous les continents. Il sera également ouvert au secteur privé, aux organismes d'étude et de recherche, au monde des arts et de la culture, à travers l'organisation et l'animation d'activités scientifiques (Side events), de stands et d'expositions qui se dérouleront parallèlement au programme du Forum.
Le ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l'Extérieur (Maese), maître d'œuvre du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique, a confié au Centre des hautes études de défense et de sécurité (Cheds) l'animation de la Commission scientifique depuis 2016 sur la base d'une convention. Cette Commission a pour but de garantir la pertinence des thèmes traités et la qualité scientifique des prestations.
LES RAISONS DU DÉPART DE BP
On en sait un peu plus sur les raisons du départ de British Petroleum (BP) du champ gazier Yaakaar Teranga.
On en sait un peu plus sur les raisons du départ de British Petroleum (BP) du champ gazier Yaakaar Teranga. A entendre le ministre du Pétrole, il y avait beaucoup trop de désaccords entre la compagnie britannique et l’Etat du Sénégal.
Antoine Diome liste les désaccords : ‘’Nous ne sommes pas alignés sur la capacité de production attendue journalièrement ; nous ne nous sommes pas entendus non plus sur la date du first gas ; nous ne sommes pas d’accord sur la stratégie commerciale par rapport à l’exploitation de ces ressources. Tandis que BP privilégiait l’exportation du gaz, nous, nous avons privilégié la consommation parce que nous avons des centrales à alimenter.’’
LE POLICIER QUI A TUÉ GEORGE FLOYD POIGNARDÉ EN PRISON
Le policier américain Derek Chauvin, condamné pour le meurtre de l'Afro-américain George Floyd, provoquant un grand mouvement antiraciste aux États-Unis, a été poignardé et blessé par un autre détenu dans une prison fédérale de l'Arizona.
Le policier américain Derek Chauvin, condamné pour le meurtre de l'Afro-américain George Floyd, provoquant un grand mouvement antiraciste aux États-Unis, a été poignardé et blessé par un autre détenu dans une prison fédérale de l'Arizona, selon des médias américains.
Derek Chauvin «a été poignardé vendredi dans une prison fédérale à Tucson, en Arizona, selon deux personnes au fait de cette affaire», écrit le New York Times. Les autorités pénitentiaires fédérales américaines ont transmis une déclaration à l'AFP confirmant une «agression» sans toutefois préciser le nom de la victime.
Des employés de la prison «ont pris des mesures pour sauver la vie d'une personne incarcérée» et les services médicaux d'urgence «ont été sollicités», ont-elles déclaré. Le détenu a été transporté «vers un hôpital local pour y être soigné et examiné», ont-elles ajouté.
LE BUDGET DU MINISTÈRE DES SPORTS CONNAÎT UNE HAUSSE
Au Sénégal, le budget du ministère des Sports pour 2024 a connu une hausse de 14 501 266 201 FCFA, selon un rapport du département dirigé par le ministre Lat Diop.
iGFM (Dakar) Au Sénégal, le budget du ministère des Sports pour 2024 a connu une hausse de 14 501 266 201 FCFA, selon un rapport du département dirigé par le ministre Lat Diop.
"Le projet de budget 2024 du Ministère des Sports est évalué à trente-trois milliards deux-cent douze millions cent-six mille cinq cent trente-six (33 212 106 536) FCFA, contre vingt-trois milliards trois cent quatre-vingt-deux millions trois-cent soixante-huit mille cinq cent cinquante-cinq (23 382 368 555) FCFA ;soit une hausse de 14 501 266 201 FCFA en valeur absolue et 62,02 % en valeur relative", peut-on lire dans le rapport de présentation du projet de budget 2024 du Ministère des Sports devant la Commission des Finances et du Contrôle budgétaire élargie à la Commission de l’Education, de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs.
Les Investissements exécutés par l'État
"Les crédits d’investissement sont évalués à vingt-cinq milliards neuf cent soixante quatre F CFA (25 964 231 951) F CFA contre quatorze milliards quatre cent quatre millions deux cent trente-un mille neuf cent cinquante-un (14 404 231 951) F CFA pour l’exercice 2023, soit une hausse de onze milliards cinq cent soixante millions (11 560 000 000 F) CFA en valeur absolue et de 80,25 % en valeur relative. Cette hausse se justifie par la prise en charge des décomptes des projets d’infrastructures sportives dont le plus important est le projet de réhabilitation de 04 stades que sont : Léopold Sédar Senghor, Aline Sithoé Diatta, Lamine Gueye et Elimanel Fall", justifie le document.
JE M’ENGAGE AUPRÈS DU PEUPLE, JE PARRAINE BDF
Candidat à la candidature à la Présidentielle de 2024, l’ancien ministre a-t-il renoncé à la course ? En tout cas, Habib SY a décidé de parrainer Bassirou Diomaye FAYE. Il l’a annoncé lui-même après avoir porté sa signature sur les fiches de parrainage.
Candidat à la candidature à la Présidentielle de 2024, l’ancien ministre a-t-il renoncé à la course ? En tout cas, Habib SY a décidé de parrainer Bassirou Diomaye FAYE. Il l’a annoncé lui-même après avoir porté sa signature sur les fiches de parrainage.
« S’engager aux côtés du peuple, c’est s’engager aux côtés de SONKO. Parrainer Bassirou Diomaye FAYE le Choix de SONKO C’est parrainer Ousmane SONKO. Je m’engage auprès du peuple, je Parraine BDF », écrit l’ancien président de la conférence des leaders de la Coalition Yewwi askan wi (YAW).
Peut-être qu’ayant déjà obtenu les signatures nécessaires pour passer, Habib SY a décidé de donner sa signature au candidat désigné par SONKO.
AMADOU BA FACE AUX DÉMONS DE LA DIVISION
Le siège national de l’Alliance Pour la République (APR) sis à Mermoz a vibré sous le son des Assico et vuvuzela, ce vendredi.
Le siège national de l’Alliance Pour la République (APR) sis à Mermoz a vibré sous le son des Assico et vuvuzela, ce vendredi après-midi, 24 novembre. Les 19 communes du département de Dakar ont répondu à l’appel du ministre du Commerce, Abdou Karim Fofana, mobilisant les troupes autour du candidat de Benno, Amadou Ba. Le mot d’ordre est de faire du candidat désigné par le chef de l’État, Macky Sall, le 5e président de la République du Sénégal.
Sur place, après avoir remis 223 mille 118 parrains au délégué national au parrainage, Abdoulaye Diagne, Abdoulaye Dièye et son équipe venues de Thiès, ont cédé la place aux responsables des 19 communes du département de Dakar, qui ont répondu à l’appel du ministre du Commerce Abdou Karim Fofana pour parachever les opérations de collectes de parrainages au profit du candidat de la Coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), Amadou Ba.
En effet, l’occasion devait être saisie pour lancer « Ndakaru ak Amadou Ba », une nouvelle dynamique pour la victoire en 2024. La tournée pour la collecte des parrainages a démarré à Grand-Yoff où le coordonnateur El Karim Ndiaye a remis 20 000 parrains à Abdou Karim Fofana pour le candidat de Benno.
Donnant le ton, il déclare : « Nous devons prendre nos responsabilités parce que le candidat de Benno est de Dakar. Nous devons donner le signal en gagnant les premiers. »
A sa suite, le coordonnateur de la Sicap, Aliou Mara a salué « la détermination » des militants avant de lancer : « A partir de la semaine prochaine, il faut que les responsables descendent au niveau de la base pour vendre notre candidat. »
Samba Ndong de la commune de Biscuiterie, est allé plus loin, indiquant que ces parrainages devront se matérialiser en votes au soir du scrutin présidentiel fixé le 25 février 2024.
Pour ce faire, les jeunes sont invités à « taire les démons de la division », et « travailler dans l’unité. »
Abdou Karim Fofana fera son entrée à 19h43, accueilli par des militants galvanisés, et trouvant sur place le ministre d’Etat, Mbaye Ndiaye.
Dans son discours prononcé quelques ministres avant, ce dernier a signalé qu’il avait été dépêché pour réceptionner les parrainages pour les transmettre au Président Macky Sall, le temps de « trancher » le différend entre Abdou Karim Fofana et le délégué régional du parrainage de Benno à Dakar, Abdoulaye Diouf Sarr.
Finalement, des scènes de violence ont éclaté, interrompant la séance.