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24 février 2025
LES MISES EN GARDE D'AÏSSATA TALL SALL
Création d’un juge des libertés et critiques contre la justice - Le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Me Aïssata Tall Sall, n’est pas en phase avec ceux qui défendent l’idée de la création d’un juge des libertés
Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Me Aïssata Tall Sall, ne juge pas opportun la création d’un juge des libertés. Elle estime que sa mise en place allonge les procédures judiciaires. Présente à l’Assemblée Nationale hier, dimanche 26 novembre, pour défendre le budget de son département, elle s’est aussi insurgée contre les critiques faites à la justice.
Le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Me Aïssata Tall Sall, n’est pas en phase avec ceux qui défendent l’idée de la création d’un juge des libertés. «Si vous mettez ce juge, il y a des risques que vous allongez la procédure», a-t-elle déclaré hier, dimanche 26 novembre, lors du vote du budget de son ministère pour l’exercice 2024.
Mieux, ajoute-t-elle, en créant le juge des libertés, «il y a des risques que le juge d’instruction décerne le mandat de dépôt, qu’on puisse se dire, au lieu d’aller vers la Chambre d’accusation et en finir, allons voir le juge des libertés, plaider là-bas avec une instance d’appel, avant de retourner ailleurs».
Selon toujours Me Aïssata Tall Sall, «la procédure devient ainsi très longue pour quelqu’un qui attend une liberté provisoire». La mise en place d’un juge des libertés nécessite de très longue réflexion, à son avis. «Je ne dis pas que ce n’est pas faisable, mais arrêtons-nous, réfléchissons sur le pourquoi du comment, voyons ce qui peut être la conséquence sur le temps de la détention et faisons pour le mieux».
DES MANDATS D’ARRET LANCES CONTRE DES SENEGALAIS «FUGITIFS»
A l’Assemblée Nationale, le ministre de la Justice, a annoncé que des mandats d’arrêt sont lancés contre des Sénégalais jugés être en marge de la loi. «Il est hors de question que des Sénégalais soient punis car étant sur le territoire national, que d’autres qui ont enfreint la loi ne le soient pas, sous prétexte qu’ils sont à l’étranger. On est en train d’y veiller et on fera le travail. La justice suit son cours», dit-elle.
Pour le Grade des Sceaux, ministre de la Justice, la critique selon laquelle la justice est partisane et est seulement dirigée vers des acteurs politiques est infondée. «Quand un politicien commet un délit de droit commun, comme tout Sénégalais, il est jugé par les mêmes juges, les mêmes juridictions, dans les mêmes conditions que tout Sénégalais. Il n’y a qu’une seule justice pour les grands, les petits, les célèbres ; c’est ça la vacation de la justice !»
AU SENEGAL, «IL N’Y A PAS DE DETENUS POLITIQUES, IL N’Y A QUE …»
Aussi assume-t-elle la position du gouvernement, notamment le chef de l’Etat Macky Sall, et son prédécesseur au département de la Justice, Ismaïla Madior Fall sur la question des prisonniers politiques. «Il n’y a pas de détenus politiques. Il n’y a que des détenus tout cours et ils sont tous égaux devant la loi. Ce sont les mêmes juges qui décident de leur carrière, jouissent de leur avancement, qui font leur propre discipline», clame Me Aïssata Tall Sall.
Par ailleurs, l’idée selon laquelle la justice sénégalaise est aux ordres, est également fausse, pense le Garde des Sceaux, ministre de la Justice. «Nous respectons les juges, y compris ceux-là qui nous déboutent comme ceux-là qui nous font gagner. En tant que Garde des Sceaux, ministre de la Justice, je découvre les décisions de justice en même temps que vous ; quand le juge rend la décision favorable comme défavorable, parfois, c’est à la radio que je l’entends», dit-elle, en défendant que les magistrats jugent selon leur indépendance et leur intime conviction.
ENVIRON 13.900 DETENUS, REPARTIS DANS 37 PRISONS
Parlant des prisons, le ministre de la Justice a indiqué que le Sénégal compte environ 13.900 détenus, répartis dans 37 établissements pénitentiaires, soulignant ainsi la nécessité d’entreprendre des efforts pour l’augmentation de ces lieux de privation des libertés.
A signaler que les députés ont adopté le projet de budget du ministère de la Justice pour l’exercice 2024. Il est arrêté à la somme de 92.161.262.422 de FCFA en crédits de paiement (CP) et 93.421.262.422 de FCFA en autorisations d’engagement (AE).
BAADOOLO : Fin de la 3e …transe !
Nii la key ! Cette haute tension dans les ménages ne pouvait continuer. On en est arrivé à ne pas fermer l’œil à cause d’un «tiit ! tiit !» des compteurs et du point rouge d’avertissement qui illuminait presque les quartiers. Ailleurs, on avait l’impression que les lampes étaient éteintes pour dormir alors que c’était faute de crédit Woyofal. Tout le monde, la majorité en tout cas, était en transe. A cause de la 3e tranche qui est désormais supprimée. Et voilà Antoine qui, comme un père Noël avant l’heure, baisse la tension sociale. Avec «Antoine de fond», la Présidentielle. N’est-ce pas !
MALADIES RESPIRATOIRES ENREGISTREES EN CHINE LE MINISTERE DE LA SANTE RECOMMANDE DES MESURES BARRIERES
Suite à une augmentation des maladies respiratoires en Chine, le ministère de la Santé et de l’action sociale du Sénégal lance l’alerte. Dans un communiqué publié hier, les services de Marie Khémesse Ngom Ndiaye, qui disent suivre l’évolution de la situation en Chine et dans le reste du monde à travers son système de surveillance épidémiologique en général, et de son réseau de surveillance sentinelle syndromique au Sénégal en particulier, ont ainsi donné quelques recommandations. Il s’agit du respect des mesures barrières préconisées lors de la Covid19, pour prévenir les maladies respiratoires. Le ministère a aussi conseillé le recours précoce aux structures de santé en cas de maladie respiratoire survenue de manière récente, en particulier chez les enfants, mais encore, la vaccination systématique des enfants, cible du programme élargi de vaccination (Pev), avec un respect rigoureux du calendrier vaccinal officiel.
PARTI DEMOCRATIQUE SENEGALAIS LA CAUTION DE KARIM WADE DEPOSEE CE LUNDI
En attendant le retour de Karim Wade au bercail, ce lundi, le Parti démocratique sénégalais (Pds) va déposer la caution pour la participation de son candidat à la Présidentielle de février. Une information donnée par leur Secrétaire national à la communication, Nafissatou Diallo. Le fait de déposer à la Caisse des dépôts et consignations (Cdc) la somme de 30 millions de francs Cfa est un pas vers Dakar pour le fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, en exil à Doha depuis 2015.
TOURNEE DE KALIDOU DIALLO ET SADA NDIAYE A MATAM DES PRIERES FORMULEES POUR LE RETOUR DE KARIM WADE
Après leurs retours au Pds, les deux barons politiques à Matam, Sada Ndiaye et Kalidou Diallo font bouger les choses dans le Fouta. Et pour le retour du candidat de la grande coalition «Sopi Dolima/Karim Président 2024», «des prières ardentes et ferventes ont été dites pour le retour sain et sauf» du fils de l’ancien président, selon un communiqué. Et surtout pour son «triomphe» dès le soir du dimanche 25 février 2024. Kalidou Diallo et Sada Ndiaye ont d’ailleurs organisé une tournée du 9 au 13 novembre 2023 dans «les 26 sections communales» du Pds de la région de Matam.
REOUVERTURE DES UNIVERSITES LE SAES DANS LA RUE
Le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) durcit le ton. Pour la réouverture des universités, ces enseignants ont décidé de battre le macadam ce jeudi 30 novembre dans l’enceinte du campus de l’Ucad. Le Saes demande à ses militants de se mobiliser et de se vêtir de leurs toges ou d’arborer ses couleurs.
LE FESNAC DU 9 AU 12 JANVIER A FATICK MACKY SALL A L’HONNEUR
La 12ème édition du Festival national des arts et de la culture (Fesnac) se tient du 9 au 12 janvier 2024 à Fatick. Le thème choisi cette année est : «Macky, les arts et le patrimoine» dans le but de rendre hommage au président de la République, informe une note. Le Royaume du Maroc et la communauté lébou sont respectivement le pays et la communauté invités d’honneur du festival. Plusieurs localités de la région de Fatick vont accueillir des événements du programme.