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24 février 2025
RÉCEPTION DE BUS ARTICULÉS DU BRT, MARDI
Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Amadou Mansour Faye, réceptionne, mardi, les bus articulés du Bus rapid transit (BRT)
Dakar, 27 nov (APS) – Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Amadou Mansour Faye, réceptionne, mardi, les bus articulés du Bus rapid transit (BRT), selon un communiqué reçu à l’APS.
Le chantier du Bus rapid transit (BRT) a été lancé en octobre 2019 pour améliorer la mobilité urbaine à Dakar, après le Train express régional (TER).
Il pourrait transporter jusqu’à 300 000 passagers au quotidien entre le centre-ville de Dakar et la ville de Guédiawaye, en banlieue.
Le coût du projet est évalué à 300 milliards FCFA.
ALERTE SUR UNE HAUSSE DE LA MORTALITÉ LIÉE AU PALUDISME À DAKAR
Le Coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) a alerté lundi, sur une augmentation des cas de mortalité liés à cette pathologie à Dakar avec 71 décès recensés.
Dakar, 27 nov (APS) – Le Coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) a alerté lundi, sur une augmentation des cas de mortalité liés à cette pathologie à Dakar avec 71 décès recensés.
‘’La mortalité est en train d’augmenter dans la grande capitale Dakar parce que les gens sont longtemps restés sans connaître le paludisme et par conséquent, il y a une baisse de l’immunité’’, a déclaré Doudou Sène.
Il s’exprimait lors de la cérémonie de signature d’une convention avec l’Alliance d’épargne et de crédit et d’épargne pour la production (ACEP) dans le cadre de l’initiative ‘’Zéro palu, les entreprises s’engagent’’.
‘’ (….) ces deux dernières années, depuis l’apparition de la Covid, on a tendance à remarquer un déplacement de cette morbidité », a expliqué le docteur Sène.
Sur les quelque vingt mille cas recensés à Dakar, il y a eu ‘’71 décès’’, a signalé le médecin.
‘’Comparé à Kédougou qui a 120 mille cas, nous avons eu 71 décès. Quand on fait le ratio, Dakar porte une forte charge de mortalité’’, a alerté le docteur Sène.
Pour le coordonnateur du PNLP, il est ‘’inadmissible’’ que quelqu’un puisse mourir de paludisme à Dakar parce qu’il y a un réseau de postes de santé très détaillé et proche des populations.
‘’Le paludisme est avant tout une maladie qui se manifeste par une fièvre et le diagnostic est gratuit et le traitement est gratuit. Donc cette maladie ne doit pas tuer quelqu’un’’, a estimé Doudou Sène.
Concernant les moyens de lutte, le coordonnateur du PNLP estime qu’ils sont ‘’insuffisants’’ par rapport au plan de stratégie élaboré avec un coût, pour les 5 prochaines années, de plus de 256 milliards de FCFA.
‘’Nous avons avec un gap de près de 76% sur le financement pour les prochaines années’’, a-t-il dit, soulignant que c’est tout le sens de la convention quadri partite qui entre dans le cadre ‘’Zéro palu, les entreprises s’engagent’’.
‘’50% des financements des programmes de paludisme viennent de l’extérieur’’
Il a relevé que le financement que tous les Programmes nationaux de lutte contre le paludisme reçoivent à travers l’Afrique, vient de l’extérieur la plupart, a informé M. Sène.
‘’Il est tout à fait logique et cohérent que les Africains se mettent à la première ligne pour combattre cette maladie qui concerne la plupart l’Afrique’’, a dit le coordonnateur du programme de lutte contre le paludisme.
L’évaluation globale des interventions en nature et en liquidité s’élèvent à plus de 500 millions de francs CFA, a-t-il signalé.
Pour sa part, Souleymane Sarr, directeur adjoint de l’Alliance d’épargne et de crédit et d’épargne pour la production (ACEP) a invité les entreprises du secteur privé à rejoindre l’initiative »Zéro Palu! Les entreprises s’engagent », pour éliminer le paludisme en 2030 par la mobilisation de ressources domestiques.
MACKY SALL PRÔNE UNE MISE EN COMMUN DES INTELLIGENCES AFRICAINES
Macky Sall, a prôné, lundi, la mise en commun des intelligences africaines dans une perspective d’aller vers des prospérités partagées dans la paix pour le développement et l’intégration du continent.
Dakar, 27 nov (APS) – Le chef de l’Etat, Macky Sall, a prôné, lundi, la mise en commun des intelligences africaines dans une perspective d’aller vers des prospérités partagées dans la paix pour le développement et l’intégration du continent.
‘’Le thème de cette neuvième édition du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique +l’Afrique des potentiels et des solutions face aux défis sécuritaires et à l’instabilité institutionnelle+, c’est aussi l’Afrique qui met en commun ses forces, ses intelligences et ses ressources pour son développement et son intégration’’, a-t-il déclaré à l’ouverture du forum de Dakar.
En ce sens, Macky Sall a ainsi rappelé quelques exemples de partenariats économiques et politiques qui encouragent ‘’le partage des prospérités dans la paix’’.
Évoquant le raffermissement des relations entre États africains, Macky Sall a notamment fait allusion à l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) et à l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (OMVG).
Devant son homologue mauritanien Mohamed Ould Ghazouani, il a aussi cité en exemple le champ pétrolier appelé Grand Tortue Ahmeyim, qui vise un partage de ressources pétrolières et gazières entre Dakar et Nouakchott.
Le président de la République a aussi mis en exergue le Pont de Rosso sur le fleuve Sénégal pour relier le Sénégal et la Mauritanie.
Pour le président sénégalais, il s’agit d’autant de réalisations, parmi d’autres, ‘’qui nous feront avancer sur le chemin du développement dans la paix et la sécurité, en restant conscients de l’histoire multiséculaire de notre continent’’.
Citant l’historien et anthropologue sénégalais, Cheikh Anta Diop, le président de la République a rappelé la nécessité de ‘’veiller à ce que l’Afrique ne fasse pas les frais du progrès humain (…) froidement écrasée par la roue de l’histoire… L’ignorance de l’histoire de son peuple est une forme de servitude’’.
‘’A l’ère moderne, je suis fermement convaincu que rien ne doit nous condamner à vivre en marge du progrès. L’Afrique des solutions est à notre portée’’, a-t-il encore fait valoir.
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UNE GUERRE AUX RELENTS COLONIAUX
Le leader de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, livre une analyse sans concession de la situation à Gaza, qualifiant la guerre menée par Israël de "guerre totale d'extermination" visant à éliminer ou déplacer la population palestinienne
Dans un discours prononcé le 27 novembre, le leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon a livré une analyse sans concession de la situation à Gaza, qualifiant la guerre menée par Israël de "guerre totale d'extermination" visant à éliminer ou déplacer la population palestinienne.
Selon Mélenchon, cette guerre reprend le vieux schéma colonial de conquête territoriale et s'appuie sur le racisme et la théorie du « choc des civilisations » pour rendre tout débat impossible. "Le gouvernement israélien a décidé de mettre en place le Grand Israël, virant toutes les populations gênantes", at-il déclaré.
Mélenchon appelle la France à condamner sans équivoque les crimes de guerre commis à Gaza, exiger un cessez-le-feu immédiat et travailler à la solution à deux États, seule question crédible fondée sur le droit international. Il l'invite également à soutenir des sanctions et des poursuites judiciaires contre Israël devant des instances comme la Cour pénale internationale, en s'affranchissant de la position biaisée des États-Unis qui empêche toute résolution équitable du conflit.
Plus largement, le chef de file des insoumis voit dans cette guerre l'illustration des tendances destructrices inhérentes au capitalisme contemporain, générant des rapports de force et des conflits pour le contrôle des ressources et du territoire. En fin de discours, il prône la « créolisation des peuples » - le métissage des cultures - comme antidote à cette logique mortifère et comme moyen de construire l'unité populaire nécessaire pour vaincre le racisme et le rouleau compresseur de la mondialisation néolibérale.
PLAIDOYER POUR L’ADOPTION DU PROJET DE LOI PORTANT STATUT DES DAARAS
Seydi Gassama a invité les maîtres coraniques, les acteurs de la société civile et les parlementaires à travailler ensemble pour amener le gouvernement à transmettre à l’Assemblée nationale, le projet de loi portant statut des écoles coraniques.
Dakar, 27 nov (APS) – Le directeur exécutif de la section sénégalaise d’Amnesty international, Seydi Gassama, a invité les maîtres coraniques, les acteurs de la société civile et les parlementaires à travailler ensemble pour amener le gouvernement à transmettre à l’Assemblée nationale, le projet de loi portant statut des écoles coraniques (daaras), adopté en Conseil des ministres depuis 2018.
»Ensemble, maîtres coranique, société civile et parlementaires, nous devront travailler pour amener le gouvernement à transmettre à l’Assemblée nationale le projet de loi portant statut des daaras adopté en conseil des ministres depuis 2018″, a-t-il plaidé.
Le directeur exécutif d’Amnesty international, Seydi Gassama, prenait part ce week-end à une réunion de concertation entre société civile, maîtres coraniques et parlementaires portant sur l’adoption du texte de loi sur le statut des daaras.
« Depuis 2018, la loi portant statut des daaras a été adoptée en conseil des ministres, mais elle tarde toujours à être transmise à l’Assemblée nationale », a déploré Seydi Gassama.
L’élaboration de ce projet de loi, a-t-il rappelé, « a fait l’objet d’une large concertation entre la société civile, les maîtres coraniques et toutes les familles religieuses du Sénégal ».
Après « ces larges concertations, dit-il, un projet de loi a été produit et a fait l’objet de restitution auprès de toutes les parties concernées, dont les familles religieuses ».
« Ce texte de loi vise à organiser l’enseignement coranique, à créer des passerelles entre l’école coranique et l’enseignement technique, professionnel, mettre fin au phénomène des enfants de la rue et l’exploitation des enfants qui est une honte pour le Sénégal », a-t-il dit.
Seydi Gassama précise que « la loi prend en compte toutes les questions liées à la mendicité, au financement des daaras, à la formation et à l’encadrement du secteur ».
»Les bailleurs de fonds ne mettrons jamais leur argent dans un secteur qui n’est pas organisé, comme celui des daaras’, a-t-il souligné. Aujourd’hui, a-t-il ajouté, « il y a beaucoup de gens qui se réclament maîtres coranique alors qu’en réalité ils ne le sont pas ».
Le président de la Commission des lois, de la décentralisation du travail et des droits humains à l’Assemblée nationale, Moussa Diakhaté, a souligné l’importance d’avoir une « meilleure organisation du secteur des daaras au Sénégal, à travers le vote de la loi sur leur statut ».
« Amnesty international et les maîtres coranique ont compris le management qu’il faut pour structurer le secteur des daaras’’, a-t-il estimé.
‘’Si nous comprenons les enjeux et les contours de la loi, une fois votée, tous ensemble nous allons nous y mettre pour être efficaces dans l’application, car notre mission est de porter le combat d’un Sénégal meilleur », a assuré le député.
Selon lui, « Amnesty international est en train de faire un travail qui va permettre d’harmoniser, de comprendre les enjeux, les contours de cette loi pour pouvoir éviter les malentendus ».
par Moustapha Diakhaté
RÉPONSE À MARY TEUW NIANE
Notre laïcité est sénégalaise. Elle n’est pas une religion d’État. Elle ne signifie pas une négation du fait religieux. La proposition anticonstitutionnelle de Mary Teuw, en plus de son caractère populiste, est le résultat d’une inculture historique
De l’absence du fondement historique, culturel sénégalais de la laïcité et de la proposition de sa suppression : le professeur Mary Teuw Niane a tout faux
La laïcité sénégalaise n'est pas d’origine coloniale française. Il ne s’agit pas non plus du placage de la Loi française de 1905 sur les textes d’un nouvel État indépendant. Notre laïcité ne signifie pas la séparation des mosquées et églises de l'État mais une collaboration entre le religieux et le séculier. Le texte fondateur de la laïcité de la République, c’est la Constitution du Sénégal en son article 24 et non la Loi française de 1905. Notre laïcité assure la liberté de conscience. C’est une garantie constitutionnelle du libre exercice de culte, de tous les cultes. Notre laïcité n’est pas le fruit de l’assimilation encore moins de l’acculturation coloniale. La Constitution du Sénégal n’a pas aboli le régime des cultes et l'État continue à les appuyer et les soutenir.
A ce propos, le programme de modernisation des cités religieuses relève de ce régime de financement du culte par l’argent public. Toutefois, la religion demeure une affaire privée, voire intime au sens où elle n'est pas organisée par l'État et relève de la liberté personnelle à la foi et à la pratique. Faire de la religion une affaire privée, c'est garantir la liberté individuelle et permettre en même temps aux différents cultes de se constituer, dans la sphère de la société civile, comme force sociale pouvant exercer librement leur développement. Le Professeur Mary Teuw Niane fait preuve d’une curieuse ignorance pour un savant de son rang lorsqu’il remet en cause les fondements historiques et culturels de la laïcité au Sénégal.
Aux territoires historiques correspondant à l’actuel Sénégal, l’islam a connu un fulgurant développement depuis plus de 1000 ans. Toutefois, il est à noter que, contrairement aux pays de la péninsule arabique, en dépit de l’islamisation très avancée, la légitimité des régimes royaux sénégalais était fondée sur l’alliance des lignages régnants et non sur une quelconque religion. Ici l’autorité légitime n’appartenait qu’aux familles régnantes et non aux confessions religieuses.
Les rois et princes exerçaient le pouvoir au nom des familles régnantes. Leur légitimité ne découlait pas d’un droit divin comme ce fut le cas de l’Ancien-Régime en France, où les rois étaient sacrés dans les cathédrales. Les confréries sénégalaises, pour ce qui les concerne, n’ont jamais prôné le remplacement de l’ordre princier traditionnel régnant par une légitimité théocratique musulmane. Bien au contraire, elles ont toutes collaboré avec l’ordre royal. Ce faisant, contrairement aux affirmations gratuites du Professeur Niane, les royaumes qui constituent ce qu’il est convenu d’appeler l’actuel Sénégal, n’ont pas attendu la colonisation pour pratiquer la laïcité.
D’ailleurs, les rares tentatives de prise du pouvoir par des insurrections théocratiques s’étaient soldées par des échecs : qu’ils s’agissent des mouvements « Buur julitt », « Tuub nann» ou « la révolution Torodo ». Les royaumes du « Sénégal précolonial » étaient laïques. Et le Sénégal l’est resté depuis 1960. Ainsi, dès son accession à l’indépendance, le nouvel État, après avoir proclamé sa laïcité, assure et garantit « le respect de toutes les croyances, la liberté de conscience, les libertés et les pratiques religieuses ou cultuelles. »
Mieux, l’article 24 de la Constitution dispose que « Les institutions et les communautés religieuses ont le droit de se développer sans entrave. Elles sont dégagées de la tutelle de l’État. Elles règlent et administrent leurs affaires d’une manière autonome ». Cette disposition, en ladite forme, n’existe qu’au Sénégal. Elle est le fruit de notre propre génie politique, d’un art sénégalais de la synthèse et de la volonté de préservation de la nation plurielle et du vivre-ensemble. Notre laïcité est donc sénégalaise. Elle n’est pas une religion d’État. Elle ne signifie pas une négation du fait religieux. Elle ne combat non plus aucune religion. Bien au contraire !
La proposition anticonstitutionnelle, dangereuse et inopportune du Professeur Mary Teuw Niane, en plus de son caractère populiste, électoraliste et démagogique, est le résultat d’une inculture historique. Pour la présidentielle de 2024, il est attendu des candidats des propositions concrètes de transformations politique, économique et culturelle profondes visant à bâtir un nouveau Sénégal, à créer une nouvelle citoyenneté, une nouvelle identité nationale progressiste et non l’étalage de mesures dangereuses et rétrogrades qui flirtent de bas instincts obscurantistes. Il est incompréhensible que Monsieur Mary Teuw Niane, un éminent professeur de mathématiques des universités, ancien Recteur et ancien ministre de l’Enseignement supérieur, puisse, pour des raisons politiciennes et électoralistes, ose affirmer une si grossière contre-vérité sur l’absence de fondement historique et culturel de la laïcité au Sénégal.
Le régime républicain libéral et démocratique du Sénégal doit continuer à tirer sa légitimité du seul suffrage universel, du seul principe de la souveraineté nationale et non d’une quelconque confession.
Vive la République !
Vive le Sénégal !
LA PROMESSE DE THÉRÈSE FAYE DIOUF
Thérèse Diouf Faye, a fait part aux députés de sa disponibilité à mener son action avec « fierté, engagement et détermination », pour le bien des populations.
La ministre du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Equité territoriale, Thérèse Diouf Faye, a fait part aux députés de sa disponibilité à mener son action avec « fierté, engagement et détermination », pour le bien des populations.
« Honorables députés, nous sommes à votre disposition. Nous comptons mener notre travail avec fierté, engagement et détermination », a-t-elle déclaré lors de son intervention devant les députés, à l’occasion de l’examen du projet de budget de son département pour l’exercice 2024.
Le budget de son ministère adopté par les députés, est arrêté à la somme de 273 milliards 049 millions 028 mille 302 francs Cfa en autorisations d’engagement et à 163 milliards 889 millions 470 mille 318 francs Cfa en crédits de paiement.
Elle a rappelé que le président de la République, Macky Sall, tient « à la justice sociale » et à » l’équité territoriale », ce qui explique selon elle la mise en œuvre de plusieurs projets et programmes pour réaliser des infrastructures sociales de base et dans le domaine de l’assistance sociale.
Elle a défendu le projet de budget de son département, en présence du ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, et de Samba Sy, ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les institutions.
Lors des échanges, plusieurs députés l’ont interpellée sur plusieurs questions, notamment la couverture maladie universelle (CMU), la multiplication des forages pour un meilleur accès des populations à l’eau potable.
Des intervenants ont aussi demandé à la ministre de favoriser, dans le cadre du Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC), l’accès à l’électricité des zones reculées du pays.
De nombreux autres députés ont plaidé pour la modernisation des villes, dans le cadre du Programme d’urgence de modernisation des villes (PROMOVILLES).
Le Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (PUMA), la Bourse de sécurité familiale ont aussi été au cœur des préoccupations de certains députés.
LE MANQUE DE FINANCEMENT, PRINCIPAL OBSTACLE AU DÉVELOPPEMENT DE L’AQUACULTURE
Le financement demeure le principal problème qui entrave le développement de l’aquaculture, a déploré, lundi, à Dakar, la directrice de l’agence nationale de l’aquaculture (ANA), Tening Séne.
Dakar, 27 nov (APS) – Le financement demeure le principal problème qui entrave le développement de l’aquaculture, a déploré, lundi, à Dakar, la directrice de l’agence nationale de l’aquaculture (ANA), Tening Séne, notant que dans beaucoup de pays africain comme les Sénégal, cette activité reste encore à l’état de projets à petite échelle de subsistance.
»Le problème principal qui freine le développement de l’aquaculture est le manque de financement. Les structures de financement ont besoin de projet banquable, de business plan clair et d’apport personnel pour pouvoir procéder au financement », a-t-elle déclaré au cours d’un atelier de formation des acteurs du secteur, pour une meilleure appropriation de la chaine de valeur.
Avec le soutien de la FAO, qui a développé un outil appelé OTIDA, conçu pour la prise de décision des investissements dans l’aquaculture, les acteurs seront mieux outillés pour une meilleure approche des structures de financement, espère Mme. Sène
Au cours de cet atelier de trois jours, cet outil sera mis à la disposition des pisciculteurs, a t-elle dit.
»Et nous allons leur montrer comment l’utiliser et ce dont ils ont besoin pour approcher les banques », a expliqué la directrice de l’ANA.
Cet atelier va permettre aux porteurs de projets d’être d’avantage outillés pour avoir plus de chance d’accéder au financement.
Aussi, les pisciculteurs qui veulent accéder aux financement sauront comment prouver leurs capacités à payer si les banques leur accordent un financement.
Dans beaucoup de pays africain comme les Sénégal, l’aquaculture est encore restée à l’état de projets à petite échelle de subsistance, selon Tening Séne, qui soutient que la FAO veut amener les populations à comprendre que l’aquaculture peut être une entreprise privé, une agro-industrie, ou encore des fermes agricoles de grande envergure.
LE TRIOMPHE DE FALLY IPUPA, 25 ANS DE RÉUSSITE MUSICALE
Fally Ipupa une figure emblématique de la musique africaine, a célébré ce samedi 25 novembre 2023, 25 ans d’une carrière exceptionnelle avec un record impressionnant.
iGFM - (Dakar) Fally Ipupa une figure emblématique de la musique africaine, a célébré ce samedi 25 novembre 2023, 25 ans d’une carrière exceptionnelle avec un record impressionnant. En effet, l’artiste congolais a conquis toute la France en remplissant la mythique salle de La Défense Arena à Paris. C’était plus de 40 000 fans réunis lors de ce concert exceptionnel qui fait de “L’aigle”, le premier artiste africain a remplir la salle la plus grande d’Europe.
À 45 ans, il se distingue par une trajectoire impressionnante, marquée par l’innovation, la rigueur et la reconnaissance internationale.
Débuts et Ascension Rapide
Né en 1977, Fally Ipupa a débuté sa carrière en 1998. Sa rencontre avec Koffi Olomidé a été déterminante, intégrant le groupe Quartier Latin pour une collaboration fructueuse de sept ans. Durant cette période, il a participé à six albums, jetant les bases de son succès futur.
Une Carrière Solo Florissante
En 2006, Fally Ipupa entame sa carrière solo avec l’album “Droit Chemin”, marquant le début d’une série de sept albums studios. Ces projets reflètent son talent et sa capacité à évoluer, attirant l’attention des majors de l’industrie comme AZ (Capitol/UMG) et Elektra France (Warner Music France).
Avec plus de 18 singles à son actif, Fally Ipupa s’est imposé comme une figure de proue de la musique africaine. Ses collaborations avec des artistes de renom tels que Youssou N’dour, Booba, et Aya Nakamura témoignent de son influence et de son ouverture artistique.
Une Carrière Récompensée
Fally Ipupa a été honoré par plus de 60 trophées internationaux, reconnaissant son impact et son succès. Des récompenses telles que les All Africa Music Awards et les MTV Awards soulignent sa contribution à la musique mondiale.
Sa performance à l’AccorHotels Arena en février 2020 devant 20 000 spectateurs illustre son charisme et son pouvoir de rassemblement. Le nouveau succès devant 40 000 fans confirment sa suprématie et la ferveur qu’il transmet à travers ses chansons douces et mélodieuses. Fally Ipupa a su captiver les stades en Afrique et au-delà, affirmant son statut d’icône.
Renouvellement de la Rumba Congolaise
Fally Ipupa a su intégrer les éléments de la pop mondiale dans la rumba congolaise, créant un style unique et contemporain. Cette innovation lui a valu un disque d’or SNEP en France en 2022 pour son album “TOKOOOS” et deux singles disques d’or.
Fally Ipupa se distingue par une gestion exemplaire de sa carrière, avec des relations publiques et une réputation sans scandale, soulignant sa rigueur et sa discipline.
Le parcours de Fally Ipupa est un cas d’école, reflétant son talent, sa persévérance et son impact sur la musique africaine. Son succès continu en fait une fierté africaine et une source d’inspiration pour les artistes du monde entier.
FORUM DE DAKAR, MACKY SALL INTERPELLE LES CHEFS MILITAIRES
"L’Afrique a besoin de pause pour travailler pour le développement. Il ne faut pas que tous les matins, on nous annonce une mutinerie des militaires qui prennent une base ou libèrent des prisonniers."
Le 9e Forum international de Dakar sur la Paix et la Sécurité en Afrique a démarré ce lundi 27 novembre, pour deux jours. Le chef de l’État, Macky Sall, a présidé la cérémonie d’ouverture au niveau du Centre international de conférence Abdou Diouf (Cicad), en compagnie, entre autres personnalités, de son homologue mauritanien. Mohammed Ould Ghazouani a relevé « la pertinence » du thème retenu : « L’Afrique des potentiels et des solutions face aux défis sécuritaires et à l’instabilité institutionnelle ».
Celui-ci « met en lumière les contrastes de notre continent d’une Afrique grande et riche, qui aspire à l’émergence mais, toujours en retard sur les processus de développement. Une Afrique qui progresse sur la voie de la démocratie mais encore secouée par l’instabilité institutionnelle. Une Afrique engagée à faire taire les armes, mais toujours sous le feu ravageur des conflits et du terrorisme. L’Afrique, on le sait, est un vaste continent, plus de 30 millions de km2, plus de 60% de terres arables, d’importantes ressources en eau, en hydrocarbures, etc. La liste n’est pas exhaustive. Assurément l’Afrique est riche par son immense potentiel mais, les règles et pratiques d’échanges inégales contribuent à l’appauvrir. C’est une réalité », a justifié l’hôte sénégalais.
« C’est pourquoi, nous réclamons une gouvernance politique, économique et financière mondiale plus juste et plus équitable », a-t-il réitéré avant de poursuivre : « Parmi nos priorités figurent, premièrement, la réforme du Conseil de sécurité des Nations Unies, et celle de l’architecture financière mondiale y compris les institutions de Bretton Woods, Fonds monétaire et Banque mondiale. Qui sont des institutions importantes héritées de la Seconde guerre mondiale. Il faut qu’elles soient plus représentatives des réalités de nos temps. Deuxièmement, la révision des règles de l’Ocde sur l’accès au crédit, sur la durée des délais de grâce et sur les périodes de remboursement. Ce qui permettrait de mobiliser davantage de ressources pour financer les besoins de développement du continent. Troisièmement, la lutte contre les pratiques fiscales anormales notamment l’évasion fiscale et les projets fiscaux abusifs pour que l’impôt soit dûment payé là où la richesse est créée surtout en ce qui concerne les industries extractives (mines, pétroles et gaz). »
Il enchaine : « Il faudra lutter contre la corruption également et favoriser les réformes dans les gouvernances des États notamment en matière d’administration pour développer le financement privé » dans la mesure où indique-t-il : « Une gouvernance mondiale plus juste et plus équitable contribuerait à faire émerger l’Afrique des solutions c’est-à-dire une Afrique qui compte davantage sur ses propres ressources pour financer ses efforts de développement et offrir des nouvelles opportunités de commerce et d’investissements à l’ensemble de ses partenaires. »
Poursuivant, il a salué « les acquis déjà réalisés » dans l’amélioration de la gouvernance depuis ces deux dernières années avec d’abord pour l’Ocde l’adoption en octobre 2021 de l’accord historique sur un impôt minimum de 15% afin de lutter contre l’évasion de la base d’imposition et le transfert des bénéfices par les multinationales. « Maintenant, préconise-t-il, il faut rendre cet accord applicable aussi sur le continent africain. »
« L’autre décision à saluer, a-t-il relevé, c’est l’adhésion de l’Afrique au G20. Cette décision a été vraiment un progrès dans la lutte que nous menons pour plus d’inclusion et plus d’ouverture dans la gouvernance mondiale. Mais également, je salue la décision du Fonds monétaire international (Fmi) lors du sommet de Marrakech d’octroyer au continent africain un troisième siège au Conseil d’administration du Fonds. »
« Cette dynamique pourrait être renforcer par la réforme du Conseil de sécurité des Nations Unies et la mise en place du pacte de Paris pour les peuples et la planète qui comprend entre autres préoccupations la réforme de l’architecture financière mondiale et la justice climatique », souhaite-t-il avant de faire remarquer : « Alors que la Cop 28 démarre cette semaine à Dubaï, l’enjeu principal pour nous, c’est de pouvoir exploiter la ressource disponible pour satisfaire nos besoins d’industrialisation et d’accès universel à l’électricité dont plus de 600 millions d’Africains sont encore privés », a-t-il indiqué. « Il ne faudrait pas qu’on subisse encore cette injustice climatique. »
« C’est mon combat. Combat que nous continuerons à mener puisque c’est tout simplement injuste, et il n’est pas acceptable de supporter cette injustice », a-t-il appuyé.
Macky Sall de poursuivre : « Le thème choisi nous rappelle aussi notre part de responsabilité dans les défis sécuritaires et instabilité institutionnelle qui agitent le continent. A ce propos, « je ne sais pas ce qui se passe avec nos frères militaires. L’Afrique a besoin de pause pour travailler pour le développement. Il ne faut pas que tous les matins, on nous annonce une mutinerie des militaires qui prennent une base ou libèrent des prisonniers. On ne peut pas développer l’Afrique dans ces conditions », a-t-il regretté.
Comme solution, il a préconisé la tenue d’une rencontre entre l’Union africaine (Ua) et les chefs militaires, expliquant : « En plus du coût humain et matériel, les conflits armés plombent totalement nos efforts sur la voie du développement économique et social. Toutes ces perceptions contribuent à renchérir le crédit à l’Afrique. Il faut qu’il y ait une rencontre entre (l’Ua) et les chefs militaires. Cela ne peut pas continuer. Autrement, on va continuer à reculer. Il est temps de faire taire les armes, et de privilégier le dialogue pour le règlement des conflits. C’est aussi par le dialogue que nous surmonterons les clivages partisans pour bâtir des coalitions nécessaires à la stabilité des Institutions. C’est dans chaque pays qu’on doit développer une philosophie du dialogue national. Il faut que les gens se parlent. Il faut qu’ils trouvent des compromis parce que nos pays sont très fragiles ».