LE MANQUE DE FINANCEMENT, PRINCIPAL OBSTACLE AU DÉVELOPPEMENT DE L’AQUACULTURE
Le financement demeure le principal problème qui entrave le développement de l’aquaculture, a déploré, lundi, à Dakar, la directrice de l’agence nationale de l’aquaculture (ANA), Tening Séne.

Dakar, 27 nov (APS) – Le financement demeure le principal problème qui entrave le développement de l’aquaculture, a déploré, lundi, à Dakar, la directrice de l’agence nationale de l’aquaculture (ANA), Tening Séne, notant que dans beaucoup de pays africain comme les Sénégal, cette activité reste encore à l’état de projets à petite échelle de subsistance.
»Le problème principal qui freine le développement de l’aquaculture est le manque de financement. Les structures de financement ont besoin de projet banquable, de business plan clair et d’apport personnel pour pouvoir procéder au financement », a-t-elle déclaré au cours d’un atelier de formation des acteurs du secteur, pour une meilleure appropriation de la chaine de valeur.
Avec le soutien de la FAO, qui a développé un outil appelé OTIDA, conçu pour la prise de décision des investissements dans l’aquaculture, les acteurs seront mieux outillés pour une meilleure approche des structures de financement, espère Mme. Sène
Au cours de cet atelier de trois jours, cet outil sera mis à la disposition des pisciculteurs, a t-elle dit.
»Et nous allons leur montrer comment l’utiliser et ce dont ils ont besoin pour approcher les banques », a expliqué la directrice de l’ANA.
Cet atelier va permettre aux porteurs de projets d’être d’avantage outillés pour avoir plus de chance d’accéder au financement.
Aussi, les pisciculteurs qui veulent accéder aux financement sauront comment prouver leurs capacités à payer si les banques leur accordent un financement.
Dans beaucoup de pays africain comme les Sénégal, l’aquaculture est encore restée à l’état de projets à petite échelle de subsistance, selon Tening Séne, qui soutient que la FAO veut amener les populations à comprendre que l’aquaculture peut être une entreprise privé, une agro-industrie, ou encore des fermes agricoles de grande envergure.