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24 février 2025
GUY MARIUS SAGNA MENACE DE DEVOILER LA VERITE AU SUJET DU TRAITEMENT SALARIAL DES ASP
Le déput a rappelé, dès le début de ses propos, les conditions des agents de sécurité de proximité (ASP). D’après le député de la coalition Yewwi Askan Wi, « il y a une discrimination salariale dans ce corps des agents de sécurité
Le député Guy Marius Sagna a rappelé, dès le début de ses propos, les conditions des agents de sécurité de proximité (ASP). D’après le député de la coalition Yewwi Askan Wi, « il y a une discrimination salariale dans ce corps des agents de sécurité de proximité ».
« Mr le ministre, je vous ai interpellé à travers une lettre transmise le 14 avril dernier (même si Sidiki n’est pas encore été ministre de l’intérieur). Mais 7 mois plus je reçois une réponse me disant qu’il n’y a pas de discrimination salariale chez les chefs de division des ASP.
Nous avons constaté que certains d’entre eux ont 400 mille francs au minimum contrairement à d’autres qui ont le même grade. Et vous me dites qu’il n’y a pas de discrimination » s’étonne le député qui donne « un ultimatum de 24h pour publier tous les éléments montrant qu’il y a bien une discrimination qui ne dit pas son nom chez les chefs de division des ASP.
PRÉSIDENTIELLE 2024 : DR CHEIKH TIDIANE DIÈYE, PLAN C DE SONKO ?
Après Bassirou Diomaye Faye, Secrétaire général de l’ex-Pastef, c’est au tour du Dr Cheikh Tidiane Dièye d’annoncer le lancement (tardif) de la collecte de ses parrainages, à quelques jours de la fin du délai imparti (le 11 décembre).
Après Bassirou Diomaye Faye, Secrétaire général de l’ex-Pastef, c’est au tour du Dr Cheikh Tidiane Dièye d’annoncer le lancement (tardif) de la collecte de ses parrainages, à quelques jours de la fin du délai imparti (le 11 décembre). Ce, après avoir rencontré son « ami » et « allié » Ousmane Sonko, en prison depuis quelques mois, pour plusieurs chefs d’inculpation.
« Dans la perspective de l’élection présidentielle de février 2024, le président de la plateforme Avenir Senegaal Bi Ñu Bëgg, le Dr Cheikh Tidiane Dièye, lance ses opérations de collecte du parrainage citoyen, ce lundi 27 novembre 2023 », lit-on dans une note.
Celle-ci relève que « porteur de la fiche de parrainage n°116, le docteur Cheikh Tidiane Dièye avait annoncé, après sa rencontre cordiale et stratégique avec son frère et allié le président Ousmane Sonko, qu’il poserait des actes tendant à garantir toutes les chances de victoire au camp de la souveraineté, de la refondation, du panafricanisme et du patriotisme ».
Alors pourquoi cette déclaration tardive ? Le juriste est-il le plan C du maire de Ziguinchor ? Nous avons posé ces questions à des responsables de l’ex-Pastef. L’un d’eux préfère rester prudent.
« Aujourd’hui, personne ne doute plus de leur rapprochement et de leur amitié sincère, mais on ne peut pas affirmer que Dièye est le plan C de Sonko. Seulement, nous sommes en politique et il y a toujours des tactiques et des manœuvres, surtout à l’approche de ces élections à multiples enjeux », a-t-il précisé.
En tout cas, dans son communiqué, le Dr Dièye s’est engagé à tout faire pour « la victoire du camp de la souveraineté, de la refondation, du panafricanisme et du patriotisme ».
« L’essentiel est que le pouvoir sorte des mains de Macky Sall »
Un autre responsable de la formation politique (dissoute) est certain qu’« Ousmane Sonko choisirait la victoire du Dr Cheikh Tidiane Dièye à celle de l’actuelle mouvance présidentielle.
Tout comme la coalition Benno, qui a ses candidats, Ousmane Sonko aussi peut avoir ses candidats. L’essentiel, c’est que le pouvoir ne reste pas entre les mains de Macky Sall et ses hommes ».
Quoi qu’il en soit, le fait que le leader de la plateforme Avenir Senegaal Bi Ñu Bëgg décide d’attendre ce lundi pour lancer ses opérations de parrainages signifie, aux yeux de bon nombre d’observateurs, qu’il est sûr d’en avoir le nombre requis. « Il peut aussi bénéficier du parrainage des députés de Yewwi Askan Wi », sourit notre interlocuteur.
Bassirou Diomaye Faye a été arrêté, en mi-avril 2023, par les agents de la Division des investigations criminelles (DIC) devant les locaux de la Direction générale des Impôts et des Domaines, à Dakar.
Inculpé pour « outrage à magistrat » et « diffamation à l’encontre d’un corps constitué », il est désormais poursuivi pour une multitude de nouvelles charges, dont « atteinte à la sûreté de l’État » et « association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste ».
Les mêmes charges pèsent sur Ousmane Sonko, également condamné en juin à deux ans de prison ferme pour « corruption de la jeunesse » dans une affaire distincte.
Mais contrairement à Ousmane Sonko, Bassirou Diomaye Faye n’a pas été jugé, encore moins condamné. Il peut donc légalement être candidat – et éventuellement être élu – à la Présidentielle du 25 février 2024.
par Cheikh Tidiane Sy
FIABILISER LES STATISTIQUES AGRICOLES
Au Sénégal, on conteste souvent les statistiques de production agricole que cela soit sur le riz ou sur l’arachide. En effet, les productions déclarées semblent souvent être en décalage avec la réalité des importations et des consommations nationales
Emédia |
Cheikh Tidiane Sy |
Publication 27/11/2023
Au Sénégal, on conteste souvent les statistiques de production agricole que cela soit sur le riz ou sur l’arachide. En effet, les productions déclarées semblent souvent être en décalage avec la réalité des importations et des consommations nationales.
1er biais
La production de riz paddy est de l’ordre de 1,3 millions de tonnes soit 780.000 tonnes de riz blanc (si on considère un rendement moyen de 66% après décorticage) alors que les rendements au décorticage peuvent descendre jusqu’à 55%.
Les impuretés du riz et son taux d’humidité constituent une seconde source d’erreur sur l’estimation des rendements à l’usinage.
2eme biais
Les méthodes d’évaluation des rendements à la parcelle surestiment souvent la production de paddy à l’hectare en irrigué comme en pluviale. Les rendements de plus de 5 tonnes par hectare avancés pour l’irrigué sont nettement moins importants.
Finalement, quand on vous dit que le Sénégal a produit 1,3 millions de tonnes de riz ou 1,8 millions d’arachides vous êtes en droit d’en douter scientifquement.
Solutions
1. Évaluer les productions de riz ou sur la base des quantités transformées dans les rizeries.
2. Revoir les méthodes d’évaluation des rendements à la parcelle
3. Tenir compte des niveaux d’importation et de consommation par tête d’habitants pour éviter l’excès de « Mafé »
LA MACHINE BENNO SE RETOURNE CONTRE SES EX-ALLIÉS
Les candidats dissidents de BBY sont victimes d’un acharnement de la majorité présidentielle qui veut faire le vide autour d’Amadou Ba. Diverses astuces sont ainsi mises en place pour éviter le fractionnement de l’électorat de la coalition au pouvoir
Les candidats dissidents de Benno sont victimes d’un acharnement de la majorité présidentielle qui veut faire le vide autour d’Amadou Ba. Et diverses astuces et autres mesures de sabotage sont mises en place pour éviter le fractionnement de l’électorat de la coalition au pouvoir.
La précampagne et la collecte des parrainages sont loin d’être un long fleuve tranquille pour les candidats dissidents de la majorité présidentielle. Ainsi, entre débauchage de responsables, sabotage de la collecte de parrainages et révélations explosives, rien ne semble être épargné à Aly Ngouille Ndiaye, Mame Boye Diao et Boun Abdallah Dionne. Ces dissidents de l’APR et candidats déclarés de la majorité semblent sont victimes de la realpolitik de Benno bien décidé à faire le vide autour d’Amadou Ba. Le mentor de l’ancien grand argentier de l’État est bien résolu à mettre tout l’appareil de BBY au service de son “poulain”.
Ainsi, le vol de la clef USB contenant des parrainages du candidat Mame Boye Diao, ancien DG de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), le débauchage des délégués régionaux de la grande coalition Dionne2024 et boule puante à l’endroit d’Aly Ngouille Ndiaye cité dans une sombre affaire de blanchiment d’argent en Pologne… Autant d’actions qui semblent concourir à la mise en place de cette stratégie de déstabilisation de ces ex-alliés.
Dans le cas de Mame Boye Diao, ce coup rude porté par le responsable politique à la Médina, Adama Fall, peut anéantir toutes les chances du maire de Kolda de valider son ticket pour la Présidentielle à travers le parrainage.
De son côté, Mahammed Boun Abdallah Dionne a été aussi victime de débauchage à marche forcée de plusieurs de ses responsables. Des agissements dénoncés par le camp de l’ex-PM qui, à travers un communiqué rendu public, parle de tentatives de corruption. Une opération qui finalement va occasionner quelques départs dans les rangs de Boun Dionne. Six de ses délégués régionaux chargés de la coordination de la campagne de collecte de parrainages à Kolda, Matam, Saint-Louis, Tamba et Louga lui ont tourné le dos pour rejoindre Amadou Ba.
Aly Ngouille Ndiaye, lui aussi, n’est pas épargné par cette offensive contre les dissidents du pouvoir.
En effet, le responsable politique de Linguère a été cité dans une affaire de blanchiment d’argent en Pologne. Face à ces accusations, les membres de la coalition Aly2024 de Touba et de Mbacké ont dénoncé une cabale montée de toutes pièces contre leur leader politique pour l'empêcher de gagner la Présidentielle 2024.
Des procédés dénoncés par les dissidents de l’APR qui ont longtemps été l’apanage de la coalition au pouvoir qui, à la veille d’élections, allait à la pêche aux cadres de l’opposition. Des responsables de l’opposition attirés par des émoluments et des promesses de nomination à des postes administratifs.
Ainsi, lors des élections locales de janvier 2022, le parti au pouvoir avait pris dans ses filets le coordonnateur de Yaw dans le département de Matam. Ce dernier, chargé de la confection et du dépôt des listes des investitures de sa coalition, s’est évaporé dans la nature avant la date de dépôt, provoquant la forclusion de la liste de Yaw dans le département. Comme ultime acte de défiance envers ses anciens camarades de l’opposition, il apparaissait quelques jours après, lors d’un entretien avec le chef de l’État Macky Sall pour finalement officialiser son ralliement à l’APR.
En avril 2022, Mouhamed Djibril Wade, maire de Niary Tally Grand-Dakar Biscuiterie avait décidé de quitter le PDS au profit de l’APR, après avoir conquis la commune sous la bannière de la coalition Wallu Sénégal lors des Locales de janvier 2022. Sans oublier les opérations de ralliement des responsables de l’opposition la veille et après les élections pour s’assurer le maximum de représentativité au sein des collectivités locales.
Selon plusieurs observateurs, cette guéguerre entre frères ennemis vise surtout à éviter une dispersion de l’électorat de la majorité présidentielle. En effet, parmi les dissidents, Aly Ngouille, maire de Linguère, et Mame Boye Diao, maire de Kolda, s’ils venaient à passer l’étape des parrainages, pourraient constituer un danger pour Amadou Ba. Ces deux cadres ‘’apéristes’’ font partie des rares leaders de Benno à avoir résisté à la vague de Yaw lors des Locales. D’autant plus qu’ils paraissent solidement ancrés dans leur fief et Mame Boye Diao qui était sur une liste dissidente s’est même payé le luxe de s’imposer face au candidat de Benno à Kolda. Aly Ngouille Ndiaye, très populaire dans le Djolof, a conduit la victoire de ses troupes aux Législatives de juillet 2022. Ces zones pourraient manquer dans le décompte final des voix recueillies par Amadou Ba en février 2024.
De son côté, la candidature de Mahamad Boun Dionne pourrait constituer une candidature de refuge pour les ‘’apéristes’’ déçus du choix d’Amadou Ba. Si sa candidature venait à être validée par le Conseil constitutionnel, il pourrait constituer une épine au pied du Premier ministre. Ce technocrate, compétent et discret peut aussi séduire au-delà de l’APR.
LE FORUM DE DAKAR TRADUIT L’ENGAGEMENT D’UN CONTINENT DÉCIDÉ À SE PRENDRE EN CHARGE
Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, a salué lundi l’actualité et la pertinence du thème du neuvième Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique.
Le président de la République islamique de Mauritanie, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, a salué lundi l’actualité et la pertinence du thème du neuvième Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique, estimant qu’elles traduisent l’engagement d’un continent résolument décidé à se prendre en charge.
« C’est une thématique pertinente et d’une brûlante actualité », a notamment déclaré le chef de l’Etat mauritanien lors de son adresse aux participants.
Cette rencontre de deux jours (27 et 28 novembre), ouverte à Diamniadio, est axée sur le thème ‘’L’Afrique des potentiels et des solutions face aux défis sécuritaires et à l’instabilité institutionnelle’’.
La cérémonie d’ouverture a vu la présence du président de la République islamique de Mauritanie, du Premier ministre de la République de Guinée-Bissau, Gerarldo Martins, du ministre délégué aux Affaires étrangères du Japon, Horri Iwao.
Des autorités militaires et universitaires, des diplomates et experts des questions de paix et de sécurité participent également au Forum.
Saluant la pertinence et l’actualité du thème de cette année, Mohamed Ould El-Ghazaouaia a relevé qu’il traduit « l’engagement d’une Afrique résolument décidée à se prendre en charge ».
Il s’agit selon lui, d’une Afrique qui n’attend plus les solutions conçues ailleurs.
Le chef de l’Etat mauritanien a aussi affirmé que la lutte contre l’insécurité et l’instabilité en Afrique devrait » s’accompagner d’une amélioration de la gouvernance politique et sociale ».
« L’investissement dans la formation des jeunes et l’emploi décent devrait permettre d’éviter aux jeunes de devenir des proies faciles pour des mouvements prônant un extrémisme violent », a-t-il estimé.
Insistant sur la nécessité d’un « apaisement de la vie politique », Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani pense que l’amélioration de la gouvernance politique et sociale devrait également permettre d’éviter le corollaire immédiat de l’insécurité, l’instabilité institutionnelle.
Le ministre délégué aux Affaires étrangères du Japon, Horii Iwao, a réaffirmé l’engagement et le souhait de son pays d’être un « partenaire pour réfléchir avec l’Afrique en vue de co-créér des solutions aux défis africains et mondiaux ».
Se félicitant de la coopération du Japon avec les pays d’Afrique de l’Ouest pour contribuer à la stabilité régionale, le diplomate nippon a aussi fait part du souhait de son pays d’aller vers une « représentation africaine plus accrue dans diverses instances internationales ».
A cet égard, il a indiqué que son pays salue la décision formalisant l’adhésion de l’Union africaine au G20 comme membre permanent.
‘’Le Conseil de sécurité des Nations unies devrait refléter les réalités mondiales actuelles et le Japon soutient la position africaine commune et travaillera ensemble pour réformer le Conseil de sécurité’’, a-t-il poursuivi.
Le président Macky Sall a réaffirmé son plaidoyer pour une « gouvernance mondiale plus juste et plus équitable ».
En cela, il s’est attardé sur la nécessité de réformer le Conseil de sécurité de l’ONU et l’architecture financière des institutions comme le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale, pour ‘’une grande représentativité de l’Afrique dans les réalités de notre temps’’.
Il s’agira également selon le président sénégalais d’aller vers une ‘’réforme de la fiscalité mondiale’’, devant permettre que ‘’l’impôt soit payé là où la richesse est créée’.
‘’Tout cela contribuera à faire émerger l’Afrique des solutions’’, a martelé Macky Sall.
MULTIPLE PHOTOS
LE PUMA, LAURÉAT DU PRIX AFRICA PLACE MARKETING AWARDS 2023
Le Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (PUMA) a annoncé avoir remporté le Prix Africa Place Marketing Awards 2023 à la quatrième édition du forum international Africa place marketing à Casablanca (Maroc).
Dakar, 27 nov (APS) – Le Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (PUMA) a annoncé avoir remporté le Prix Africa Place Marketing Awards 2023 à la quatrième édition du forum international Africa place marketing à Casablanca (Maroc).
Le forum était organisé récemment par la ville de Casablanca à travers Casablanca-évents, indique le PUMA dans un communiqué transmis à l’APS, lundi.
Le thème de la rencontre était ‘’L’identité territoriale : vecteur d’une attractivité résiliente et soutenable’’.
Elle a vu la participation de professionnels, chercheurs, experts africains et internationaux à travers des panels scientifiques pour ‘’sortir de fortes résolutions à l’attractivité territoriale du continent’’.
Africa Place Marketing Awards a pour objectif de ‘’communiquer partager, primer et récompenser les meilleures pratiques du marketing territorial en Afrique’’, explique-t-on dans la même source.
Le prix a pour mission ‘’d’identifier les initiatives africaines inspirantes qui répondent aux enjeux et problématiques auxquels sont confrontés les territoires’’.
Selon le communiqué, les candidats présélectionnés ont présenté leurs territoires devant un jury composé d’experts africains et internationaux chargés de désigner ‘’la meilleure expérience des territoires en Afrique notamment sur les stratégies développées pour booster le marketing territorial, la prise en charge des besoins des populations et leur appropriation aux projets, ainsi que les facteurs d’attractivité (…)’’
Il souligne que ‘’la meilleure expérience, d’Africa Place Marketing Awards 2023 a été décernée au PUMA, qui a communiqué sur la thématique +Le puma, un instrument de mise en œuvre du PSE pour le renforcement de la résilience et de l’attractivité des territoires frontaliers+’’.
Le jury a salué ‘’le rôle joué par le PUMA dans le marketing territorial notamment en interconnectant les localités enclavées avec le reste du pays, en renforçant le sentiment d’appartenance de ces populations au pays sénégalais, etc.’’.
Le communiqué rappelle que le Sénégal, à travers le PUMA, remporte, pour la deuxième fois, le prix Africa Place Marketing Awards, après la ville de Dakar en 2022.
KARIM WADE FRANCHIT UNE ÉTAPE VERS LA PRÉSIDENTIELLE
L'opposant en exil depuis 2015 a déposé ce lundi la caution financière de 30 millions de FCFA exigée par le code électoral pour pouvoir déposer sa candidature au scrutin de février 2024
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 27/11/2023
L'opposant sénégalais Karim Wade a déposé ce lundi la caution financière de 30 millions de FCFA (près de 45.000 euros) exigée par le code électoral pour pouvoir déposer sa candidature à l'élection présidentielle du 25 février 2024, a appris l'AFP auprès de son parti.
"Karim Wade a fait déposer la caution à la Caisse des dépôts et consignations (CDC)", a indiqué Nafissatou Diallo, responsable de la communication du Parti démocratique sénégalais (PDS). Il franchit ainsi une étape importante vers une potentielle candidature, même si des doutes persistent sur sa capacité effective à se présenter.
Âgé de 55 ans, Karim Wade est le fils et ancien ministre de l'ex-président Abdoulaye Wade (2000-2012). Il avait été désigné candidat du PDS dès le mois d'août. Mais sa situation judiciaire pose question. Condamné en 2015 à six ans de prison pour "enrichissement illicite", il a été gracié en 2016 par le président Macky Sall et vit depuis en exil au Qatar.
Sa condamnation l'avait empêché de se présenter à la présidentielle de 2019 remportée par Macky Sall. Une loi votée en août a rendu son éligibilité ainsi que celle de l'ex-maire de Dakar Khalifa Sall. Emprisonné en 2017, ce dernier a également bénéficié d'une grâce présidentielle en 2019 après une condamnation pour détournement de fonds publics.
Reste à savoir si Karim Wade, qui nie les faits reprochés, pourra effectivement rentrer au Sénégal et obtenir du fisc le quitus de candidature indispensable. Plus de 200 personnes ont déjà déclaré leur candidature à ce scrutin crucial pour l'avenir politique du pays.
QUATRE PAYS DU MONDE ARABE S’OPPOSENT À L’EMBARGO PÉTROLIER CONTRE ISRAËL
Quatre pays se sont opposés à l’imposition de l’embargo pétrolier à Israël, comme le relate le journal Hürriyet. Une intention qui a été évoquée lors des sommets de la Ligue arabe et de l’Organisation de la coopération islamique
Les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite, le Maroc et Bahreïn se sont opposés à l’imposition de l’embargo pétrolier à Israël, comme le relate le journal Hürriyet. Une intention qui a été évoquée lors des sommets de la Ligue arabe et de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) sur Gaza qui ont eu lieu à Riyad les 11 et 12 novembre.
“La proposition contenant des éléments tels qu’un embargo pétrolier, l’impossibilité pour les avions israéliens d’entrer dans l’espace aérien arabe et le gel de toutes les relations a été rejetée par les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite, le Maroc et Bahreïn. Les dirigeants, qui ne voulaient pas perdre leur “pouvoir” et leurs “intérêts” personnels, ont préféré garder le silence au sens littéral, sans faire un seul pas contre le génocide à Gaza”, note le journal Hürriyet.
D’après le média turc, ils ont exprimé ces intentions lors des sommets de la Ligue arabe et de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) sur Gaza qui se sont tenus à Riyad les 11 et 12 novembre.
VIDEO
TV5MONDE EN ÉBULLITION APRÈS UNE INTERVIEW CHOC SUR GAZA
La chaîne de télévision publique française s'est publiquement désolidarisée de son journaliste Mohamed Kaci après un entretien diffusé avec un porte-parole de l'armée israélienne, suscitant la colère des salariés
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 27/11/2023
La direction de l'information de la chaîne de télévision publique TV5Monde a publié un communiqué le 20 novembre se désolidarisant de son présentateur Mohamed Kaci après un entretien diffusé lors du journal quotidien « 64', Le Monde en français » avec un porte-parole de l'armée israélienne, selon des informations publiées par Le Monde.
Dans son communiqué, la direction juge que « les règles journalistiques, applicables à toute interview, n’ont pas été respectées » à la fin de l'entretien mené par Mohamed Kaci avec Olivier Rafowicz. Elle estime que les propos du journaliste « donnent l’impression (...) que les modalités d’intervention de l’armée israélienne étaient équivalentes à la stratégie du Hamas ». La direction « regrette profondément » la fin « trop abrupte » de l'interview et annonce qu'elle « prendra toutes les mesures nécessaires » pour assurer un traitement « factuel et équilibré » de la situation selon elle.
Ce communiqué a suscité la colère des syndicats de journalistes de la chaîne. Dès le lendemain, le SNJ a déploré un « désaveu » de Mohamed Kaci, estimant qu'il n'est « pas admissible de considérer qu’un journaliste est partisan quand il pose une question qui dérange son interlocuteur ». Le syndicat SNME-CFDT a également affiché son « total soutien » à Kaci.
Cette affaire a pris une ampleur inédite au sein de la rédaction. Dans une lettre interne au management consultée par Le Monde, 128 salariés, pigistes et collaborateurs se disent « très préoccupés » par ce désaveu public de Mohamed Kaci, notamment parce que cette mise en cause de son nom « le met significativement en danger ». Une cinquantaine de personnes se sont également rassemblées jeudi pour soutenir leur confrère.
Selon Le Monde, Mohamed Kaci est convoqué pour un entretien mardi prochain qui pourrait donner lieu à une sanction. La direction affirme vouloir « protéger » le journaliste tout en rappelant les « règles » qui s'appliquent dans un « contexte extrêmement sensible ».
VERS LA CRÉATION D’UN OFFICE DE GESTION DES INFRASTRUCTURES SPORTIVES
Le ministre des Sports, Lat Diop, a annoncé, lundi, qu’un projet de décret portant création de l’Office de gestion des infrastructures sportives (OGIS) était dans le circuit.
Dakar, 27 nov (APS) – Le ministre des Sports, Lat Diop, a annoncé, lundi, qu’un projet de décret portant création de l’Office de gestion des infrastructures sportives (OGIS) était dans le circuit.
‘’(…) il y a un projet de décret portant création de l’Office de Gestion des Infrastructures Sportives (OGIS) qui est dans le circuit’’, a-t-il déclaré lors du vote du budget 2024 de son département.
Répondant aux préoccupations des députés, M. Diop, a expliqué que cet office permettra de rentabiliser les infrastructures sportives au Sénégal.
À tour de rôle, les parlementaires ont interpellé le ministre des Sports sur les courses hippiques, la diversification des sports pratiqués dans les communes, l’équité dans les infrastructures sportives, etc.
Ils ont aussi évoqué des problèmes liés à l’insécurité pendant le déroulement de certaines rencontres, les fan zone lors de la Can Côte d’ivoire 2024, l’équité dans le traitement de toutes les disciplines sportives et la participation du Sénégal aux compétitions internationales.
Les députés ont aussi abordé la gestion des infrastructures sportives, leur entretien, le programme de réalisation de 26 stades départementaux ou encore le statut du sport.
Concernant les infrastructures sportives, le ministre a indiqué que la société de gestion des infrastructures publiques (SOGIP) a en charge le stade Abdoulaye Wade et le Dakar Aréna de Diamniadio.
Selon lui, l’utilisation des infrastructures ne peut continuer à titre gracieux à cause de ‘’tous ces énormes frais de fonctionnement pris en charge par le département’’ des sports.
Il a à ce propos soutenu que des concertations seront menées avec toutes les parties prenantes de la lutte pour une révision complète des règles de fonctionnement de l’Arène nationale.
Le ministre a annoncé l’élaboration d’un projet de loi sur le statut du sport.
‘’Nous sommes également en train de travailler avec le ministère des finances et d’autres partenaires au développement pour la création d’un fonds national dédiés aux sports’’, a-t-il dit.
Sur l’équité de traitement de toutes les disciplines sportives, le ministre a souligné la nécessité d’un arbitrage.
Il a toutefois fait état de l’impossibilité d’en faire autant pour tout le monde, car cela dépend de l’attractivité et du poids de chaque discipline sportive.
Au sujet de la CAN qui se tient en janvier en Côte d’Ivoire, M. Diop a assuré que son département va accompagner les fan zone.
‘’On a prévu également de créer des fan zone dans les 46 départements du pays pour permettre aux Sénégalais de participer à cette fête du football’’, a-t-il annoncé, estimant que c’est une question d’honneur et de dignité.
Voté à l’unanimité, Le projet de budget 2024 du Ministère des Sports est arrêté à 42 408 634 815 FCFA en autorisation d’engagement (AE) et à 37 883 634 815 en crédits paiements (CP) contre 23 382 368 555 FCFA en 2023 soit une hausse de 14 501 266 201 FCFA en valeur absolue et 62,02% en valeur relative.