Diamniadio, 23 nov (APS) – Le président de la République, Macky Sall, a réaffirmé jeudi sa vision de faire de Diamniadio, dans le département de Rufisque, “une ville moderne, verte, intelligente et économe’’, énumérant les nombreuses infrastructures modernes réalisées dans cette partie de la région de Dakar .
“Diamniadio, j’ai voulu en faire une ville moderne, une ville conçue et dessinée sur carte avant de poser les bâtiments. C’est pourquoi, Diamniadio va être une ville verte, intelligente et économe. Pour cela il faut des logements qui soient en harmonie avec ce que nous voulons bâtir dans cette société’’, a fait valoir le chef de l’Etat.
Le Chef de l’Etat intervenait lors de la cérémonie d’inauguration de la Maison des Nations Unie construite dans la nouvelle ville de Diamniadio, non loin de la sphère ministérielle, Ousmane Tanor Dieng.
La cérémonie s’est déroulée en présidence du président de la Roumanie Klaus Werner Iohannis, et e la vice-secrétaire générale de l’Organisation des Nations unies, Amina J. Mohammed.
Le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, le président du Conseil économique, social et environnement, Abdoulaye Daouda Diallo, des membres du Gouvernement sénégalais, des parlementaires, élus territoriaux et notables ont aussi assisté à la cérémonie.
Il a rappelé que Diamniadio “un, terrain quasiment vague il y a moins de dix ans, conforte progressivement son standing de ville moderne aux vocations multiples’’.
“Aujourd’hui, il y a Diamniadio, la diplomate à travers cette Maison des nations unies, Diamniadio, l’Administrative avec ses sphères ministérielles, Diamniadio l’industrielle et commerciale avec son Parc industriel, son centre des expositions, son marché d’intérêt national et sa Gare des Gros porteurs’’, a soutenu le chef de l’Etat.
Macky Sall a aussi rappelé les investissements dans le domaine de la science et de la technologie à Diamniadio qui “abrite l’Université Amadou Makhtar Mbow, l’Institut supérieur d’enseignement professionnel, le Dater center, le super calculator, le parc de technologie numérique, le laboratoire IRESSEF et le complexe biotechnique de l’Institut Pasteur de Dakar qui est en cours de finalisation’’.
“Diamniadio, la sportive avec son Dakar Aréna et le Stade Abdoulaye Wade, l’un des meilleur au monde. Diamniadio, l’internationale avec son centre international de Conférence Abdou Diouf. Et désormais, la Maison des Nations Unies’’, a ajouté Macky Sall.
Le chef de l’Etat a aussi salué une ville de Diamniadio “au diapason des exigences de transport moderne, rapide et fiable avec l’autoroute et surtout le Train express régional dont la phase 2 en chantier avancé, va connecter Diamniadio et l’aéroport international Blaise Diagne de Diass’’.
PLAIDOYER POUR LE RENFORCEMENT DES THÉMATIQUES ENVIRONNEMENTALES À L’ÉCOLE
Les thématiques environnementales doivent être renforcées dans les programmes scolaires et universitaires pour éduquer et sensibiliser les apprenants sur un mode de vie plus respectueux de l’environnement.
Dakar, 23 nov (APS) – Les thématiques environnementales doivent être renforcées dans les programmes scolaires et universitaires pour éduquer et sensibiliser les apprenants sur un mode de vie plus respectueux de l’environnement, a indiqué jeudi, le directeur du Centre d’éducation et de formation environnementale (CEFE), Dr Gora Niang.
‘’Il nous faut passer aujourd’hui à l’action. Il nous faut passer à des actions véritablement de grande envergure sur les programmes scolaires et universitaires ’’, a-t-il dit.
M. Niang s’exprimait lors d’un forum national axé sur les défis et les opportunités de promotion de l’initiative nationale sur l’Education au développement durable (EDD) à l’horizon 2030 au Sénégal.
‘’Il faut que les décideurs politiques s’engagent dans la préservation de cette planète pour les générations futures’’, a-t-il ajouté, relevant que ‘’l’éducation l’environnementale et le renforcement de capacités restent des piliers essentiels pour un changement de comportement’.
‘’La planète, a-t-il rappelé, souffre à cause de la pollution plastique et d’autres facteurs’’. ‘’Raison pour laquelle, l’homme doit prendre ses responsabilités et se souvenir que cette planète n’est pas sa propriété’’, a déclaré Dr Gora Niang.
La doyenne de l’Inspection générale de l’Education et de la formation (IGEF) du ministère de l’Education nationale, Aïssatou Léna Sène a plaidé pour »une montée en puissance des thématiques environnementales et de développement durables dans les programmes scolaires ».
‘’Ce qu’il faut maintenant, c’est de monter en puissance, en révisant les curricula des programmes scolaires, pour faire plus simple’’, a-t-elle suggéré.
‘’Nous allons, au cours de la révision des programmes scolaires identifier un socle de compétences en allant du secondaire au préscolaire en passant par l’élémentaire’’ a promis Mme Sène.
La cheffe d’équipe Développement durable du bureau régional de l’UNESCO, Yoshie Kaga a relevé que »le moment est venu d’agir dans les programmes scolaires vu l’urgence environnementale qui se présente au Sénégal et sur l’international ».
Pour elle, ‘’ l’éducation est une stratégie fondamentale pour apporter aux enfants et aux adultes les compétences, les comportements, et connaissances utiles à un changement de mode de vie, et de comportement au quotidien vis-à-vis de la planète ’’.
Organisé par le ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique en collaboration avec ministère de l’Education nationale, et l’Unesco, ce forum national a permis aussi de recueillir des propositions d’actions à inclure dans l’initiative nationale sur l’éducation au développement durable (EDD) à l’horizon 2030 au Sénégal.
LES TRAVAUX DU MÉMORIAL DE GORÉE VONT DÉMARRER AVANT LA FIN DU MANDAT DE MACKY SALL
Aliou Sow a réaffirmé, jeudi, à Dakar, la volonté de l’État d’ouvrir le chantier du mémorial de Gorée avant la fin du mandat du président de la République, Macky Sall.
Dakar, 23 nov (APS) – Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, a réaffirmé, jeudi, à Dakar, la volonté de l’État d’ouvrir le chantier du mémorial de Gorée avant la fin du mandat du président de la République, Macky Sall.
C’est ‘’un projet qui tient à cœur le chef de l’État’’, qui souhaite lancer les travaux de cette infrastructure avant de transmettre le pouvoir à son successeur en avril prochain, à la suite de l’élection présidentielle du 25 février, a assuré M. Sow.
Il a fait cette promesse aux députés, lors de l’examen du budget alloué par le gouvernement au ministère de la Culture et du Patrimoine historique pour l’année 2024.
‘’Les services de l’État sont mis à contribution pour trouver les voies et moyens de démarrer au plus vite ce chantier’’, a répondu Aliou Sow lorsqu’il a été interrogé par les députés sur le mémorial de Gorée.
Le poète Amadou Lamine Sall est le commissaire général du mémorial de Gorée qui, initialement, devait être construit sur la corniche ouest de Dakar.
C’est un important projet culturel, dont on parle depuis plusieurs décennies.
Les autorisations d’engagement du ministère de la Culture et du Patrimoine historique pour 2024 s’élèvent à 21 milliards 244 millions 470 mille 137 francs CFA.
Le gouvernement a prévu 20 milliards 748 millions 470 mille 137 pour les crédits de paiement de ce département pour l’année prochaine.
VERS L’INTRODUCTION DU FONIO DANS LES CANTINES SCOLAIRES À KOLDA
Le PAM, en partenariat avec l’inspection d’académie de Kolda (sud), expérimente le projet ‘’Initiative insertion professionnelle’’ (DIP) pour introduire le fonio dans sept établissements scolaires dudit département.
Kolda, 24 nov. (APS) – Le Programme alimentaire mondial (PAM), en partenariat avec l’inspection d’académie de Kolda (sud), expérimente le projet ‘’Initiative insertion professionnelle’’ (DIP) pour introduire le fonio dans sept établissements scolaires dudit département, dans le but d’améliorer les conditions d’apprentissages des élèves, à travers les cantines scolaires.
L’introduction de cette ‘’céréale nutritive pour accompagner les cantines scolaires dans l’alimentation des élèves, va contribuer à améliorer les conditions d’apprentissages de ces derniers et accroître leurs performances’’, a dit l’inspecteur d’académie de Kolda, Samba Diakité, ce jeudi, lors du lancement du projet.
William Diatta, le chef du PAM de la zone sud-est, précise que cette phase expérimentale va toucher sept des quatre-vingt-quatre écoles de la région de Kolda dans lesquelles intervient le PAM.
‘’Nous avons ciblé pour la phase expérimentale sept écoles du département de Kolda où le fonio va être introduit dans le programme des cantines scolaires’’, a-t-il déclaré.
Il a rappelé que le PAM intervient ‘’dans 84 écoles de la région’’. Il a souligné que ‘’l’objectif, c’est d’abord de mettre en connexion les acteurs qui interviennent dans la production et la transformation des céréales, à travers ce partenariat avec le projet +Initiative insertion professionnelle (…)’’.
L’introduction du fonio dans les établissements scolaires est un moyen de booster les performances des élèves, dont la grande majorité s’alimente à l’école, mais aussi de diversifier l’alimentation des élèves bénéficiaires du Programme alimentaire mondial, indique-t-on.
BUCAREST MAGNIFIE LA TRADITION DE DAKAR POUR UNE DIPLOMATIE MULTILATERALE ACTIVE
Le président de la Roumanie, Klaus Werner Iohannis, a salué jeudi à Diamniadio, dans le département de Rufisque la longue tradition de participation active du Sénégal à la diplomatie multilatérale.
Diamniadio, 24 nov (APS) – Le président de la Roumanie, Klaus Werner Iohannis, a salué jeudi à Diamniadio, dans le département de Rufisque la longue tradition de participation active du Sénégal à la diplomatie multilatérale.
« (…) Le Sénégal qui rassemble de manière heureuse la famille des pays, membres de Nations Unies, vient de confirmer une fois de plus, sa longue tradition, sa tradition importante, d’appui et de participation active de la diplomatie multilatérale » a estimé le chef de l’Etat de la Roumanie.
Il intervenait lors de la cérémonie d’inauguration par le Chef de l’Etat, Macky Sall, de la Maison des nations unies, construite dans la nouvelle ville de Diamniadio, non loin de la sphère ministérielle, Ousmane Tanor Dieng.
La cérémonie s’est déroulée en présence de la vice-secrétaire générale de l’Organisation des Nations unies, Amina J. Mohammed.
Le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, le président du Conseil économique, social et environnement, Abdoulaye Daouda Diallo, des membres du gouvernement sénégalais, des parlementaires et élus territoriaux ainsi que des notables ont aussi assisté à la cérémonie.
« Les défis communs avec lesquels, nous sommes confrontés peuvent être gérés de manière adéquate seulement par le multilatéralisme efficace. En ce sens il faut être impliqué pour les générations futures dans l’esprit de solidarité et de responsabilité communes », a déclaré M. Iohannis.
Le président roumain a estimé « qu’il faut appuyer l’ordre international basé sur des règles et le respect complet du droit international ».
«La Roumanie sera aux côtés de ses partenaires y compris ceux d’Afrique. Notre pays investit et contribue à la résilience institutionnelle africaine, au maintien de la paix et au renforcement des capacités institutionnelles des Etats Africains. L’identification de solutions durables et efficaces est la seule voie pour un développement durable. L’ONU joue un rôle central dans ce domaine », a-t-il souligné.
Pour sa part, le président sénégalais, Macky Sall a indiqué « tout le sens que cette Maison des nations unie symbolise entre l’ONU et le Sénégal ».
« Cela marque une fois l’attachement renouvelé de notre pays, aux nations unies qui incarnent l’idéal de paix, et l’aspiration des peuples à collaborer pour un monde meilleur. C’est tout le sens de l’édification de ce somptueux complexe qui conforte la longue tradition de coopération conviviale entre le Sénégal et l’ONU », a déclaré le président Sall.
LA CHERTÉ DES DENRÉES DE CONSOMMATION PRÉOCCUPENT LES DÉPUTES
La cherté des denrées de consommation courante, la modernisation des marchés et la compétitivité des entreprises sénégalaises au sein de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) ont dominé le débat parlementaire.
Dakar, 23 nov (APS) – La cherté des denrées de consommation courante, la modernisation des marchés et la compétitivité des entreprises sénégalaises au sein de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) ont dominé le débat parlementaire préalable à l’adoption du budget du ministère du Commerce, de la Consommation et des Petites et moyennes entreprises, jeudi, à Dakar.
Le budget 2024 de ce ministère s’élève à 24 milliards 58 millions mille 915 (24.058.001.915) francs CFA.
Lors du débat, les députés ont interpellé le ministre Abdou Karim Fofana sur la cherté des denrées de consommation courante et la modernisation des marchés en vue de la prévention des incendies.
Les députés ont également tenté d’attirer l’attention de M. Fofana sur la nécessité d’une assistance et d’un encadrement des entreprises sénégalaises en vue de leur compétitivité, dans la concurrence au sein de la ZLECAf.
Cette question a surtout préoccupé Ibrahima Diop, un élu de Wallu Sénégal, un groupe parlementaire dominé par le PDS (opposition). M. Diop a relevé les ‘’faiblesses structurelles’’ des économies des pays africains et a insisté sur la nécessité de ‘’préparer le secteur privé sénégalais’’ à la concurrence qu’exige l’émergence d’une zone de libre-échange africaine, afin qu’il puisse bénéficier des opportunités offertes.
Le ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et moyennes entreprises a dit aux députés que lui-même et son collègue chargé des Finances et du Budget travaillaient de concert à un ‘’programme d’accompagnement et de mise à niveau des 325 entreprises [sénégalaises] ciblées, sur une période de cinq ans’’.
‘’Un arrêt des subventions des produits de grande consommation’’
Le but de ce programme est de permettre à ces entreprises d’‘’être compétitives sur le marché local et [international]’’, a ajouté Abdou Karim Fofana.
Le président de la commission des mines et de l’énergie de l’Assemblée nationale, Abass Fall, membre du groupe Yewwi Askan Wi (YAW), a proposé au ministre du Commerce de réfléchir à une collaboration de son ministère avec celui chargé du Pétrole et des Énergies, en vue d’une bonne politique de contenu local.
La notion de contenu local désigne le fait, pour les entreprises multinationales, comme celles opérant dans la nouvelle industrie pétrolière au Sénégal, d’intégrer des entreprises et de la main-d’œuvre locales dans leurs activités de production.
Le fait de travailler ensemble devrait permettre à ces deux ministères d’encourager la création de PME spécialisées dans les métiers pétroliers et gaziers, selon M. Fall.
Et ces départements rendraient ces PME compétitives par le simple fait de les aider tous les deux, a-t-il dit.
En ce qui concerne la cherté des denrées de consommation courante, le député Mohamed Ayib Daffé, membre de YAW, a fait part de ses ‘’inquiétudes’’ quant à la baisse de près de 100 milliards de francs CFA sur le budget du ministère du Commerce.
Cette baisse laisse présager, a-t-il dit, ‘’un arrêt des subventions des produits de grande consommation’’.
Sokhna Mbodj, une élue du groupe Benno Bokk Yaakaar (BBY), a invité les pouvoirs publics à travailler à la ‘’sincérité’’ des instruments de mesure en vue d’une vente correcte du carburant.
Elle a évoqué la nécessité de contrôler le volume des bonbonnes de gaz destinées à la consommation des ménages.
Sa collègue Sokhna Ba, du groupe YAW, a invité le ministre du Commerce à faire faire une évaluation des prix des denrées de consommation courante, à la suite du conseil présidentiel qui leur a été consacré, lequel avait permis au gouvernement de prendre 11 mesures.
Revoir la facturation de l’électricité
‘’L’inflation est mondiale. Nous ne vivons pas en vase clos. Le Sénégal fait face à des chocs exogènes qui se répercutent sur le pouvoir d’achat des Sénégalais’’, a signalé le président du groupe BBY, Abdou Mbow.
Bara Gaye, membre du groupe YAW, a demandé au ministre du Commerce et à ses collègues concernés de revoir la facturation de l’électricité, dont la récente hausse tarifaire inquiète plus d’un consommateur.
La conjoncture internationale est difficile et n’épargne aucun pays, a signalé Abdou Karim Fofana.
L’État a fourni des efforts qui ont permis d’arriver à une stabilité des prix de certains produits, a fait valoir M. Fofana.
Il a tenu à signaler que le gouvernement a fait des efforts sur le plan budgétaire en vue de la rénovation des marchés, dans le but de les moderniser et de réduire les risques d’incendie.
Le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, a réfuté l’idée selon laquelle une injonction faite à l’État par des institutions internationales, dont le Fonds monétaire international, serait à l’origine de la baisse de près de 100 milliards du budget du ministère du Commerce.
Le gouvernement n’a reçu de ses partenaires économiques et financiers aucun ordre visant à réduire les subventions faites par les pouvoirs publics au profit des ménages et des consommateurs, a soutenu M. Ba.
GRÈVE DE 48 HEURES DES TRAVAILLEURS DE LA JUSTICE
Les travailleurs de la justice affiliés au Sytjust ont décidé d’exécuter leur mot d’ordre de grève dont le préavis avait été déposé sur la table des autorités, le 19 octobre dernier.
Les travailleurs de la justice affiliés au Sytjust ont décidé d’exécuter leur mot d’ordre de grève dont le préavis avait été déposé sur la table des autorités, le 19 octobre dernier. «Le Sytjust a décidé d’observer une grève de 48 heures, à partir de demain (ce jeudi 23 novembre), pour s’insurger contre le dilatoire du ministre de la Fonction publique et contre le sabotage de la réforme du statut particulier du cadre des fonctionnaires de la justice», indique un communiqué du syndicat des acteurs judiciaires.
Les syndicalistes du secteur de la justice sont vent debout contre le ministre de la Fonction publique, qu’ils accusent de bloquer le reclassement des greffiers à la hiérarchie A2 et le reclassement du personnel dans le corps des assistants des greffes et parquets. Le Sytjust s’insurge contre ce qu’il appelle une «dénaturation» des délibérations du gouvernement commise par des juristes du ministère de la Fonction publique. Pour les syndicalistes, ces derniers ont falsifié le projet de décret portant statut particulier des fonctionnaires de la justice.
Plusieurs rencontres liant les ministères de la Justice, de la Fonction publique et des représentants du Sytjust, ont été tenues pour tenter d’arrondir les angles. Elles n’ont pas eu l’effet escompté. Me Aïssata Tall Sall, ministre de la Justice avait reçu le secrétaire général du Sytjust et son chargé des revendications. Au cours des débats, elle avait promis de porter le combat de ces derniers auprès du gouvernement et du président de la République.
Du côté du département de la Fonction publique, l’on se défend crânement contre les accusations de blocage du reclassement des greffiers à la hiérarchie A2 et le reclassement du personnel dans le corps des assistants des greffes et parquets. «Les travailleurs de la justice doivent aller faire une formation en 14 mois. Finalement, le séjour de formation a été réduit à 12 mois. Tout le monde l’a fait. Les acteurs de l’éducation et de la santé l’ont fait», avait avancé une source de WalfQuotidien.
NIT DOFF RENVOYÉ EN PRISON APRÈS 32 JOURS DE LIBERTÉ
Interpellé le 17 novembre dernier, Mor Talla Gueye alias Nit Doff retourne en prison. Après deux retours de Parquet, il a fait face, ce jeudi 23, au procureur de la République qui l’a inculpé avant de le placer sous mandat de dépôt.
Interpellé le 17 novembre dernier, Mor Talla Gueye alias Nit Doff retourne en prison. Après deux retours de Parquet, il a fait face, ce jeudi 23, au procureur de la République qui l’a inculpé avant de le placer sous mandat de dépôt.
Le maitre des poursuites reproche au rappeur une de ses sorties et a brandi les lourdes accusations qui suivent : « offense au chef de l’État, outrage envers les autorités et les dépositaires de la force publique, appel à l’insurrection, actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique et à entraîner des troubles politiques graves ».
Ainsi, relâché 16 octobre dernier après que la chambre d’accusation de la cour D’appel de Dakar lui a accordé une liberté provisoire, Nitt Dof retourne en prison, après 32 jours de liberté.
ARCOP EN EXEMPLE DE LA LUTTE ANTI-CORRUPTION
Le Sénégal se distingue sur la scène internationale pour ses efforts en faveur de l'intégrité de la commande publique. Son projet phare ambitionne d'assurer une participation accrue des femmes aux marchés publics au moyen de réformes innovantes
Au Sénégal, le projet portant «accès des femmes à la commande publique» de l’Autorité de Régulation de la commande publique (ARCOP) a été retenu par le partenaire Open Contracting Parternship pour figurer parmi les dix propositions mondiales choisies, sur plus de 100 candidatures à travers le monde, à bénéficier de l’appui technique et financier du programme d’accélération d’impact Lift. L’objectif du projet est de concevoir des réformes et de mettre en œuvre des stratégies innovantes pour établir une meilleure collaboration dans les marchés publics en vue de s’assurer d’une inclusion équitable des femmes. Il s’agit aussi d’améliorer l’utilisation des données ouvertes pour gérer, suivre et faire progresser l’accès aux services publics et aux acquisitions.
Dix projets du Brésil, du Chili, de la Lituanie, des Philippines, du Sénégal, de la Thaïlande, de l’Ouganda, du Royaume-Uni et des États-Unis ont été sélectionnés pour créer des communautés justes, inclusives et plus vertes en faisant progresser les réformes de la commande publique dans le cadre du programme d’accélération d’impact de l’Open Contracting Partnership, le programme Lift.
Chaque année, les gouvernements mondiaux dépensent 13 000 milliards de dollars en commande publique. Les marchés publics sont essentiels pour assurer l’éducation publique, les transports, les soins de santé et pour lutter contre le changement climatique. Pourtant, les systèmes de commande publique défaillants ont exacerbé les inégalités et la corruption.
L’accélérateur d’impact Lift aide les équipes de l’administration publique et de la société civile à apporter un changement transformationnel bâtissant des communautés plus fortes pour des millions de personnes en réformant la commande publique grâce à de meilleures données, des processus ouverts et participatifs, et une assistance technique et financière.
«Nous sommes fiers de travailler auprès de visionnaires de première ligne qui souhaitent utiliser la commande publique comme levier pour atteindre des objectifs d’impact social plus larges», déclare Kathrin Frauscher, directrice exécutive adjointe de l’Open Contracting Partnership.
Les dix équipes de cette année ont été sélectionnées parmi plus de 150 propositions provenant de 70 pays, soit une augmentation de 50% par rapport au dernier cycle de candidatures. Le programme débutera par un atelier en septembre 2024. Chaque équipe reçoit jusqu’à 35 000 $ de soutien financier et 200 heures d’assistance technique personnalisée sur la gestion du changement, l’inclusion, les stratégies de commande publique ouverte, et bien plus encore.
Au cours des 18 prochains mois, l’Open Contracting Partnership soutiendra les équipes sélectionnées dans l’ouverture et l’amélioration de leurs systèmes de commande publique et dans le renforcement de leur capacité à atteindre leurs objectifs.
«Les solutions et les approches développées par ces équipes de réforme serviront d’inspiration et fourniront des conseils pratiques qui permettront à d’autres de mettre à l’échelle des pratiques de commande publique innovantes et efficaces», déclare Kaye Sklar, responsable principale du programme Lift de l’OCP.
Les équipes Lift précédentes ont eu recours à la commande publique ouverte pour relever des défis tels que la transparence et la responsabilité du gouvernement, l’accessibilité financière des médicaments et la gestion des secours en cas de catastrophe. Ils ont obtenu des résultats remarquables dans des pays asiatiques et dans certains États américains.
DÉBATS TENDUS EN FRANCE SUR LES RELATIONS FRANCO-AFRICAINES
Vives critiques de La France Insoumise sur la politique incarnée par Emmanuel Macron sur le continent africain. Les députés Panot et Le Gall ont notamment étrillé le "paternalisme" de l'Elysée et pointé les "interventions désastreuses" comme en Libye
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 23/11/2023
À l'Assemblée nationale mardi 21 novembre 2023, La France Insoumise (LFI) n'a pas mâché ses mots à l'occasion du débat sur les relations franco-africaines. Dénonçant depuis des années le "mépris" d'Emmanuel Macron et son "paternalisme", le groupe parlementaire a une nouvelle fois secoué la politique française sur le continent.
Interrogée par l'agence Anadolu avant les débats, Mathilde Panot a vivement critiqué l'attitude du président français, évoquant son fameux épisode au Burkina Faso. "Cela abîme la voix de la France à l'international", a fustigé la présidente du groupe LFI.
Lors de la séance, Arnaud Le Gall n'a pas mâché ses mots. Selon lui, "à l'Elysée, on n'a pas rompu avec le vieil imaginaire colonialiste". Le député a également dénoncé les "blagues condescendantes" d'Emmanuel Macron qui "ont laissé de mauvais souvenirs en Afrique".
Mathilde Panot est même allée plus loin dans ses accusations, évoquant le "deux poids deux mesures" de l'exécutif français qui "dénonce certains coups d'État et en adoube d'autres". Pour LFI, la politique de la France n'est que contradictions.
Le groupe d'opposition a également pointé du doigt les "interventions militaires désastreuses" comme en Libye, responsables selon Arnaud Le Gall de la déstabilisation du Sahel.
LFI entend ainsi pousser le gouvernement à modifier en profondeur sa relation avec les pays africains.