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25 février 2025
LE DÉNI FRANÇAIS FACE AU DÉCLIN DE SON INFLUENCE EN AFRIQUE
En prétendant que Paris n'est "absolument pas chassée d'Afrique", le ministre français délégué au Commerce extérieur Olivier Becht cherche à détourner le regard du Sahel souverainiste où les revers diplomatiques se sont multipliés ces dernières années
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 23/11/2023
Alors que le modèle français de partenariats avec l'Afrique suscite le débat en France, le ministre du Commerce Olivier Becht s'est livré à un exercice de déni selon l'éditorialiste Damien Glez. Interpellé sur l'érosion de la place de la France sur le continent, le ministre a catégoriquement nié tout déclin.
Pourtant, souligne Damien Glez dans sa chronique, cette posture relève davantage de "la méthode Coué" que de l'analyse lucide. En prétendant que la France n'est "absolument pas chassée d'Afrique", Olivier Becht cherche avant tout à "détourner le regard du Sahel souverainiste" où les revers diplomatiques se sont multipliés ces dernières années.
Plus qu'une réorientation assumée des partenariats, c'est un déni persistant que relève l'éditorialiste. En mettant l'accent sur sa visite économique au Nigeria plutôt que sur les crises politiques, le ministre esquive le cœur du problème selon Damien Glez: le rejet croissant de l'ingérence perçue de la France dans de nombreux pays africains.
Ce déni du déclin de l'influence politique s'accompagne d'un simple glissement vers le commerce, jugé plus consensuel. Mais comme le souligne la chronique, cela suffira-t-il à redorer durablement le blason de la France sur le continent, alors que sa parole y est de plus en plus contestée? Le gouvernement continue de faire mine de ne pas voir les faits.
SONKO REPREND DES FORCES DANS LA BATAILLE
Le maire de Ziguinchor lève temporairement sa grève de la faim. Il n'abdique pas face à sa situation, qui la prive pour l'instant de participer à la présidentielle, même avec le parrainage annoncé de Bassirou Diomaye Faye
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 23/11/2023
'opposant sénégalais Ousmane Sonko, emprisonné depuis juillet, a mis fin à sa grève de la faim entamée mi-octobre, ont annoncé jeudi deux responsables de son parti Pastef qui lui ont rendu visite en prison. Mais l'opposant reste dans une course contre-la-montre pour obtenir sa candidature à la présidentielle de 2024.
«Il a suspendu l'utilisation de cette arme pour l'instant», a déclaré à l'AFP Guy Marius Sagna, député et membre de Pastef, citant les propos de Sonko. Habib Sy, autre responsable du parti, a confirmé l'information sur sa page Facebook, précisant que Sonko «reprendra sa grève de la faim, au gré des contextes».
Les deux hommes ont assuré que l'opposant de 49 ans était «en excellente forme» et avait le moral. Pourtant, selon ses avocats, il avait dû être admis en réanimation fin octobre, dans un état «très faible», après avoir perdu connaissance.
Pour se présenter à la présidentielle, Ousmane Sonko doit obtenir le parrainage de députés ou d'élus locaux, étape indispensable selon le code électoral. Or la Cour suprême a récemment cassé un jugement qui lui permettait de se porter candidat, remettant en cause sa participation.
Pastef appelle désormais à parrainer également Bassirou Diomaye Faye, autre responsable du parti emprisonné. «Parrainer Diomaye, c'est parrainer Sonko», précise le parti sur les réseaux sociaux. Si Ousmane Sonko reste le «plan A», la formation politique tente par tous les moyens de le maintenir dans la course à la présidentielle.
REMETTRE LES ASSISES NATIONALES AU CENTRE DE LA PRÉSIDENTIELLE
EXCLUSIF SENEPLUS - Un séminaire citoyen d'experts et de militants veut souligner l'actualité des Assises et des recommandations de la CNRI face au péril démocratique. Leur esprit de consensus représente une boussole pour une meilleure gouvernance
À trois mois de l'élection présidentielle sénégalaise de février 2024, la société civile s'empare des Assises nationales de 2009 et des conclusions de la Commission Nationale de Réforme des Institutions (CNRI) pour alimenter le débat politique, dans un contexte national tendu marqué par des entraves à la liberté, la répression des voix dissidentes, les arrestations de militants, le refus d’exécution des décisions de justice.
C'est l'objet du séminaire citoyen d’une journée organisé ce samedi 25 novembre 2024 dans les locaux de l’éditeur L’Harmattan, à l’entrée de la VDN à Dakar par le site d’information SenePlus, les organisations de la société civile Sursaut Citoyen et Demain Sénégal. Ces acteurs entendent notamment mettre en lumière les conclusions issues d'un processus participatif et consensuel qui a réuni de manière tout à fait historique l'ensemble des forces vives du pays.
Au programme, des sessions animées par d'éminentes personnalités telles que l'ancien Premier ministre Mamadou Lamine Loum, la juge Dior Fall Sow, l’économiste Jean-Louis Corréa, l’universitaire Abdoulaye Dieye et le leader de la société civile Moussa Mbaye. Il s'agira d'analyser en profondeur la méthodologie, les approches et le contenu des Assises et du travail remarquable de la CNRI, afin d'en diffuser une compréhension commune au sein des forces vives de la société.
Cette initiative se propose ainsi de réactiver l'esprit et la lettre des Assises face aux défis actuels de l'État de droit, en fournissant aux citoyens des éléments permettant d'exiger des engagements concrets des prétendants à la magistrature suprême sur ces questions cruciales.
Au-delà de la présidentielle à venir, les organisateurs du séminaire entendent promouvoir dans la durée, les valeurs démocratiques de consultation, de participation et de redevabilité mises en avant par cet acquis majeur du débat national sénégalais.
En un mot, il s’agit de mettre la démocratie participative au centre de la gouvernance au Sénégal. Certainement le meilleur moyen pour sortir le pays d’un hyperprésidentialisme décrié depuis plus de six décennies par de bien nombreux acteurs de la vie publique.
UN PRÉSIDENT NE DEVRAIT PAS… BRANDIR ÇA !
Retournées spectaculaires de la tournée économique. Le chef d’Etat est sans états d’âme. Fofana, il dit que ce Karim n’est pas de la «Génération du concret» parce qu’aérien dans ses explications.
Retournées spectaculaires de la tournée économique. Le chef d’Etat est sans états d’âme. Fofana, il dit que ce Karim n’est pas de la «Génération du concret» parce qu’aérien dans ses explications. À Atépa, il jette une grosse Pierre. Parce qu’architecte de «l’escroquerie». Et puis aux «candidats» au chaos, il promet un K.O. À son pire ennemi, il n’a «aucun regret» pour son sort. Moom daal kou niémé nieuweul… un Président ne devrait pas… brandir ça. Lii tamit…
90 NOUVEAUX BUS DAKAR DEM DIKK ATTENDUS
Le président de la République Macky Sall a annoncé, au Conseil des ministres du mercredi 22 novembre, la réception prochaine de 90 nouveaux bus de dernière génération sur 370 attendus.
Le président de la République Macky Sall a annoncé, au Conseil des ministres du mercredi 22 novembre, la réception prochaine de 90 nouveaux bus de dernière génération sur 370 attendus.
Ces véhicules sont destinés au renforcement du parc de Dakar Dem Dikk, dans le cadre du Plan de modernisation de la société nationale de transport public.
Il a aussi évoqué l’urgence d’accélérer avec les opérateurs privés du secteur et les établissements financiers de la place, le programme intégré de renouvellement des parcs de véhicules de transports urbains et interurbains (cars, minicars et taxis), et des gros porteurs.
LE "TACLE" DE MACKY SALL AUX PUTSCHISTES
En Guinée, au Mali, au Burkina et au Niger, dans tous ces pays de l’Afrique règnent des putschistes. Le président Macky Sall, qui n’a jamais caché son aversion pour les coups d’Etat, a encore évoqué la question.
En Guinée, au Mali, au Burkina et au Niger, dans tous ces pays de l’Afrique règnent des putschistes. Le président Macky Sall, qui n’a jamais caché son aversion pour les coups d’Etat, a encore évoqué la question dans son entretien avec «Jeune Afrique».
«Ce n’est pas parce que des foules vous acclament dans les rues de la capitale que vous êtes réellement populaires. Les présidents déchus aussi avaient des partisans qui les applaudissaient dans leurs meetings», a déclaré Macky Sall dans les colonnes de "JeuneAfrique", parlant des présidents putschistes de la sous-région.
Évoquant les facteurs qui expliquent cette résurgence des coups d’État en Afrique de l’Ouest, Macky Sall souligne que dans tous les pays touchés par les putschs, il y a eu régulièrement des interruptions de l’ordre constitutionnel depuis les indépendances. «À chaque fois, on dit : ‘‘Il faut aller immédiatement aux élections’’, mais ce n’est visiblement pas la solution», concède-t-il.
«On l’a vu au Mali, avec Ibrahim Boubacar Keïta, ou au Burkina, avec Roch Marc Christian Kaboré, tous deux élus après des processus de transition post-putsch. Aucun n’a pu terminer son mandat. Au Niger, le président Mohamed Bazoum aussi a été élu après Mahamadou Issoufou, qui a quand même pu, lui, aller au terme de ses deux mandats. Je me souviens d’ailleurs d’une discussion avec ce dernier, qui craignait en permanence un coup de force», révèle le président sénégalais.
Pour lui, la crise du terrorisme au Sahel, est pour beaucoup dans cette instabilité. Car, explique-t-il, quand des militaires meurent au front, «on a tôt fait d’accuser le pouvoir en place d’être faible ou de ne pas donner assez de moyens aux soldats». De ce fait, «les gens pensent parfois que la voie militaire est la mieux indiquée».
Pour réduire ces coups de force, Macky Sall estime qu'il ne faut pas que les acteurs politiques eux-mêmes poussent les militaires à prendre le pouvoir. De son avis, les militaires doivent aussi «refuser d’exercer le pouvoir politique».
LA COALITION DIONNE 2024 RÉPOND AUX 5 DÉLÉGUÉS RÉGIONAUX DÉMISSIONNAIRES
Mercredi, 5 délégués régionaux ont fait des vidéos informant avoir quitté le camp de Boun Dionne pour rejoindre le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakar, Amadou Ba.
Mercredi, 5 délégués régionaux ont fait des vidéos informant avoir quitté le camp de Boun Dionne pour rejoindre le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakar, Amadou Ba. Cela a fait réagir la coalition de l’ancien Premier ministre à travers un communiqué dont nous avons reçu copie. « La corruption est la recette favorite des poltrons ». Depuis quelques heures, le Sénégal est témoin de pratiques ubuesques orchestrées par le camp du candidat Amadou BA qui cherche vainement à débaucher les délégués régionaux de la grande coalition DIONNE 2024. Loin d’être un effarement, ces piètres actes d’un autre temps sont, pour la Coordination nationale de DIONNE 2024, un amusement. Le candidat de BBY cherche désespérément à acheter la conscience des délégués de Mahammed Boun Abdallah DIONNE avec de l’argent et des promesses de promotions professionnelles et d’acquisition de biens fonciers », renseigne le document.
Avant de continuer : « face à la résistance renouvelée et au rejet catégorique des alliés de la Coalition DIONNE 2024, BBY investit hideusement et maladroitement le champ de l’intox et l’infox en présentant sous un faux jour, des faux-délégués inconnus de la Coalition comme étant des démissionnaires et rejoignant le candidat Amadou BA. Les vrais délégués de Tambacounda et de Louga sont et restent avec Mahammed Boun Abdallah DIONNE. Les auto-proclamés dans une vidéo ont parjuré et tronqué la vérité. La Coalition DIONNE 2024 ne les connait point. S’agissant de Saint-Louis, sans l’apport de l’ex-délégué, le parrainage de la région a déjà été collecté et validé par la Coalition DIONNE 2024 dans ses bases de données informatiques.
« C’est de la confiance que naît la trahison », dit-on. Ceux qui ont cédé à la corruption et à la tentation ne méritent pas d’être membres de la Coalition pour un Sénégal juste. Entre le camp de l’argent et celui du Sénégal, ils ont choisi. Toutefois, leur départ n’est qu’un coup d’épée dans l’eau. La dynamique DIONNE 2024 est lancée. Elle a atteint sa vitesse de croisière. Rien ou personne ne peut l’arrêter ».
Le document de poursuivre, la Coalition DIONNE 2024 arrivera à bon port puisqu’elle a déjà bouclé plus que les parrainages requis dans chacune des 14 régions et détient par devers elle et sans erreur aucune les parrainages nécessaires (le maximum requis) sans aucun achat de conscience. « La Coalition DIONNE 2024 sera de la compétition électorale puisque les sénégalais la portent déjà dans leur cœur et c’est cela qui fait peur à BENNO.
Le Président Mahammed Boun Abdallah DIONNE et sa coalition restent sereins et n’ont qu’un seul cap, Février 2024 qui verra naitre la 3ème alternance démocratique au Sénégal. Tout le reste n’est que distraction et gageure », rassure la coalition.
CHEIKH TIDIANE DIEYE PARLE D’UN NOUVEAU SONKO
J’étais encore à Paris, en route pour Genève et d’autres destinations, lorsqu’il m’a fait appeler pour me dire qu’il souhaitait me voir. Il nous a reçu ce jour avec d’autres leaders, chacun son tour, pour une discussion amicale mais sérieuse.
J’étais encore à Paris, en route pour Genève et d’autres destinations, lorsqu’il m’a fait appeler pour me dire qu’il souhaitait me voir. Il nous a reçu ce jour avec d’autres leaders, chacun son tour, pour une discussion amicale mais sérieuse sur l’état de notre pays, les difficultés que vivent les sénégalais, mais aussi les perspectives d’un avenir radieux lorsque nous réussirons, avec l’aide de Dieu, à conquérir le pouvoir pour installer une gouvernance alternative et vertueuse qui transforme positivement le Sénégal.
J’ai revu l’ami, le frère, l’alter ego, le compagnon de lutte.
Je ne suis pas seulement soulagé de constater qu’il a bonne mine et recouvre la plénitude de sa santé. Je suis aussi soulagé parce que je l’ai vu mentalement solide. Il est solide comme un roc. Ceux qui pensaient le neutraliser l’ont libéré. Ils souhaitaient le casser mais l’ont fortifié. Ils rêvaient de l’anéantir mais l’ont fait revivre.
Le pouvoir politique réel, celui qui naît et grandit dans les cœurs, n’est pas ailleurs à Dakar. Il est dans la prison du cap manuel où croît, se bonifie, se renforce. Sonko n’abdiquera jamais!
Nous avons revu les contours de nos stratégies avec lucidité et réalisme et nous sommes accordés sur la marche à tenir. Nous serons plus intelligents que nos adversaires. Nous valoriserons tous nos atouts et nos avantages. Je poserai des actes, dans ce sens, dans les prochains jours.
Merci PROS pour ta marque d’amitié, de reconnaissance, de fidélité et de loyauté ».
Cheikh Tidiane DIEYE
5 DÉLÉGUÉS RÉGIONAUX LÂCHENT BOUN DIONNE
« Nous délégués régionaux de Kolda, Matam, Saint-Louis, Tamba et Louga actons notre démission de la coalition Dionne 2024 pour rejoindre, avec nos bases respectives, le candidat Amadou BA et la coalition Benno Bokk Yaakar »,
« Nous délégués régionaux de Kolda, Matam, Saint-Louis, Tamba et Louga actons notre démission de la coalition Dionne 2024 pour rejoindre, avec nos bases respectives, le candidat Amadou BA et la coalition Benno Bokk Yaakar », telle est la décision prise par Aliou Kandé, Délégué régional Kolda, Ciré Talla, Délégué régional Matam, Mohamet El Bachir Ndiaye, Délégué régional Saint-Louis Abdoul Aziz Diongue, Délégué régional de Tamba, El Hadj Abdoulaye Ndour, Délégué régional de Louga et Modou Bara Kassé, Délégué de Louga Commune.
Dans un communiqué transmis, ils indiquent que : « notre démarche est purement guidée par l’amour du Sénégal et notre ferme volonté de participer à la marche de notre nation vers des lendemains meilleurs. C’est d’ailleurs ce que nous promettait le chef de file de la coalition Dionne 2024 mais à notre grande surprise, nous avons constaté que toute sa communication et toutes ses actions étaient basées sur un ressentiment tenace que nous ne comprenons pas. Mahammed Boun Abdallah Dionne ne nous a pas proposé un programme sur lequel nous pouvons nous appuyer pour convaincre les sénégalais du bien-fondé de sa candidature et de l’intérêt de voter pour lui ». Et d’ajouter : « au contraire, il passe son temps à dénigrer le Président Macky Sall et un bilan dont il est pourtant l’un des principaux artisans. Un bilan qu’il a défendu urbi et orbi.
Nous avons également noté que notre ex-candidat se donnait beaucoup de peine pour peindre un tableau sombre de ses adversaires politiques notamment le Premier Ministre Amadou BA alors que les valeurs et les convictions qui sont à la base de la coalition nous dictent une démarche basée sur une politique saine ».
C’est forts de ces constats et rassurés par la posture d’homme d’État du Premier Ministre Amadou BA, qu’ils ont décidé de le soutenir sans condition en rejoignant la coalition Benno Bokk Yaakar. Un choix réfléchi et validé par leur base. « Une base qui nous a d’ailleurs demandé de veiller à la sauvegarde de ses données personnelles. Ainsi nous mettons en garde Monsieur Mahammed Boun Abdallah Dionne contre toute utilisation d’une partie des parrainages qu’il a en sa possession. Même si nous détenons la grande majorité des fiches, nous tenons à préserver les données de nos électeurs qui ont choisi Amadou BA pour être leur Président au soir du 25 février 2024. Ainsi, l’objectif de 2000 à 3000 parrains que nous avions dans notre ex-coalition, nous le portons à 5.000 parrainages minimum par région, au profit de Amadou BA », ont-ils déclaré. Toutefois, ils invitent les Sénégalaises et Sénégalais, soucieux du devenir de la nation, à rejoindre Amadou BA pour un Sénégal de paix, de tolérance, de stabilité et de prospérité.
DES CHANGEMENTS NOTOIRES À L’OFNAC
Le Conseil des ministres a examiné et adopté deux projets de loi, hier. Il s’agit de celui modifiant la loi n° 2012 – 30 du 28 décembre 2012 portant création de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac).
Le Conseil des ministres a examiné et adopté deux projets de loi, hier. Il s’agit de celui modifiant la loi n° 2012 – 30 du 28 décembre 2012 portant création de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac). Le second projet est celui modifiant la loi n° 2014 – 17 du 02 avril 2014 relative à la déclaration de patrimoine. Pour ce dernier projet de loi, il faut noter que la déclaration de patrimoine a fait l’objet de beaucoup de supputations et même d’incompréhensions. L’on se souvient que l’ancienne présidente Nafi Ngom Keita n’avait pas manqué de s’offusquer de la réticence de certaines personnalités qui géraient des budgets de plus d’un milliard et qui refusaient de s’y soumettre. Cette réforme reste une grosse curiosité.