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26 février 2025
PAR Tamsir Anne
LE COMPTE À REBOURS
EXCLUSIF SENEPLUS - Comment une élection apaisée pourrait-elle se tenir dans un climat de suspicion et de défiance entre principaux acteurs ? Fermer les yeux et se taire ne peut être une réponse à la détresse de plus des trois-quarts de la population
Au beau milieu d’une représentation théâtrale l’incendie un soir se déclara. Les acteurs pris de panique accoururent précipitamment sur la scène pour avertir le public que le théâtre avait pris feu. En cœur celui-ci à se mit rire de joie. Non ce n’est pas une blague reprirent les acteurs, le théâtre a bien pris feu, sauvez-vous dirent-ils en s’échappant de la scène. Les applaudissements fusèrent de nouveau. Cette histoire empruntée au philosophe danois Soeren Kierkegaard décrit bien malheureusement à peu près la situation actuelle du Sénégal. Depuis deux ans au moins le pays est plongé dans une crise qui a ouvert une grande brèche dans tout le corps social. Ni les alertes de toutes parts, ni les appels incessants au dialogue, ni même le sang versé ne semble impressionner outre mesure ceux dont la responsabilité est de préserver et de garantir la paix civile. Cette attitude répond-elle d’une volonté forcenée de rester à tout prix au pouvoir ou est-ce le signe que ceux qui ont laissé le malin génie s’échapper de la bouteille ne peuvent plus désormais le contrôler.
Tout ou presque est parti d’un pari on ne peut plus paradoxal dans une démocratie de réduire l’opposition à sa plus simple expression. Pourquoi et comment ce dessein a pu se former est une question fastidieuse à laquelle l’histoire politique du Sénégal trouvera peut-être un jour une réponse rationnelle. En attendant l’imbroglio politico-juridique née de cette volonté a fini de plonger le Sénégal dans une impasse politique dont il sera difficile de sortir. En effet à trois mois d’une élection plus que déterminante pour l’avenir du pays plusieurs graves questions restent encore sans réponse.
Quand et comment le thriller qui a fini de jeter le discrédit sur les deux piliers de notre architecture démocratique à savoir la justice et l’administration de se dénouera t- il ? Comment une élection apaisée pourrait-elle se tenir dans un climat de suspicion et de défiance instinctives entre les principaux acteurs ? Quelle serait la légitimité d’un gouvernement issu de telles élections et comment compterait-elle gouverner au-delà de février dans la stabilité et la confiance nécessaires pour relever les énormes défis qui attendent le pays ?
À toutes ces questions angoissantes vient s’ajouter le contexte tragique des départs massifs et suicidaires d’une jeunesse désemparée, désabusée et férocement désespérée qui cherche par tous les moyens à quitter la barque : au prix presque certain de leur vie. Tout sauf continuer de vivre dans son propre pays… même la mort vaut mieux à ses yeux que de rester. La tragédie de ces milliers de jeunes qui empruntent les chemins d’une mort certaine n’est pas une question de choix ou de convenance personnelle mais le symbole patent d’un formidable échec collectif. Ni la froide rationalité des chiffres qui tentent de prouver la réussite de la politique économique et sociale de l’état, ni l’indifférence ne pourront l’effacer. Ils sont bien là ces millions de jeunes qui pour paraphraser Mallarmé tètent le désespoir comme ils tétaient le rêve il y’a juste une douzaine d’années.
Fermer les yeux et se taire, fermer les yeux et sévir ne peut être une réponse à la détresse de plus des trois-quarts de la population sénégalaise ! Pour combien de temps encore pourra-t-on continuer de feindre l’indifférence, d’ignorer, voire de nier l’évidence du danger de désagrégation sociale qui menace le Sénégal. Ses signes avant-coureurs se manifestent dans des scènes de barbarie et de violence extrême allant jusqu’à la profanation des morts, des affrontements meurtriers sur fonds de discours sectaire, ... Tant de dérives ont mené le pays à l’impasse politique et au risque d’implosion sociale. L’urgence de trouver une issue commande d’aller au-delà des calculs politiques à court terme pour enfin briser le cercle vicieux des espoirs brisés et l’éternel apprentissage du b.a.-ba de la démocratie. Il faudra bien prendre le mal à la racine dont le diagnostic est connu de tous : la démocratie sénégalaise ou l’idée qu’il en reste souffre de l’hypertrophie des pouvoirs de l’exécutif notamment du président de la République qu’il urge de limiter et contrôler. Une réelle séparation des pouvoirs et des réformes conséquentes pour cimenter et pérenniser l’indépendance de la justice qui est l’épine dorsale de toute démocratie s’imposent plus que jamais. C’est à cela en priorité que tous ceux qui aspirent à diriger ce pays devraient solennellement s’engager. Sinon les mêmes causes produisant les mêmes effets on risque encore une fois de retraverser le désert de l’indifférence. Indifférence devant l’injustice, indifférence devant la destruction systématique de tous les acquis démocratiques que des générations de sénégalais ont conquises dans une longue et âpre lutte. Indifférence devant l’extrême souffrance du peuple qui a fini même de désespérer d’un discours d’apaisement et de réconciliation.
Mais peut-être est-il encore temps, dans un sursaut de lucidité et de grandeur, que ceux qui ont la lourde de responsabilité de mener le destin de ce pays se ressaisissent enfin. Le peuple sénégalais au nom de qui tout jugement est rendu n’attend ni plus ni moins que le droit prévale, que les libertés individuelles et collectives, notamment le droit de manifester, garanties par notre constitution à tous les citoyens sans discrimination aucune soient rigoureusement respectés. L’horloge tourne déjà… et à grand coups…
LE SENEGAL CHUTE DE TROIS PLACES
Marchés financiers africains les plus développés en 2023 - «Absa Africa Financial Markets Index 2023» est l’étude qui mesure les progrès réalisés par 28 marchés financiers sur le continent
Le groupe de services financiers sud-africain Absa Group et le forum officiel des institutions monétaires et financières (oMfif) viennent de publier le rapport «Absa Africa financial Markets index 2023». L’étude révèle que le Sénégal chute de trois places et se classe à la 23e position. L’Afrique du Sud continue d’occuper la tête du classement.
«Absa Africa Financial Markets Index 2023» est l’étude qui mesure les progrès réalisés par 28 marchés financiers sur le continent. Elle compare leurs performances en se basant sur plus de quarante indicateurs regroupés en six catégories : la profondeur du marché, l'accès aux devises étrangères, l’environnement fiscal et réglementaire et la transparence du marché, les capacités des investisseurs locaux, l’environnement macroéconomique et les normes juridiques et leur force exécutoire. Pour chaque catégorie d’indicateurs, les marchés financiers étudiés sont notés sur une échelle allant de 0 à 100 points. Le score global de chaque marché représente la moyenne des notes de toutes les catégories.
Pour cette année, révèle l’enquête exploitée par l’Agence Ecofin, le Sénégal est classé à la 23e position. Il perd ainsi trois places. Avec une note de 40 en 2022, il se retrouve avec une note de 38 en 2023. Pour autant, le Sénégal continue de faire partie de la liste des 28 pays dont les marchés financiers sont les plus développés en Afrique.
Il faut noter par ailleurs que le rapport intègre cette année pour la première fois la Tunisie et le Cap-Vert dans le classement. Et que l’Afrique du Sud continue d’occuper la première place du classement avec un score de 88. Malgré une baisse d’un point par rapport à l’édition 2022, le marché sud-africain reste mature. Il maintient ses solides performances malgré l'environnement économique mondial difficile qui a provoqué des sorties massives de capitaux étrangers et une détérioration des indicateurs macroéconomiques de la nation arc-en-ciel. L’Afrique du Sud est classée en première position dans trois catégories d’indicateurs : la profondeur du marché (100 points), l'accès aux devises étrangères (88 points) et l’environnement fiscal et réglementaire et la transparence du marché (98 points). Elle figure également dans les Top 5 des pays étudiés pour les trois autres catégories d’indicateurs pris en considération.
Le rapport repris par l’agence Ecofin révèle en outre que le Zimbabwe et le Rwanda ont réalisé les plus fortes améliorations de leur score par rapport à l’édition 2022 du classement, grâce notamment aux progrès réalisés dans l'adoption de politiques intégrant des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG).
AU TOTAL, NEUF PAYS ONT AMELIORE LEUR SCORE PAR RAPPORT A L’ANNEE ECOULEE, ALORS QUE HUIT L’ONT MAINTENU AU MEME NIVEAU
Sur l’ensemble des pays pris en considération, douze seulement ont cependant obtenu cette année un score supérieur à 50 points sur une échelle de 100 points, et cinq pays seulement affichent des scores supérieurs à 60 points. A en croire l’étude exploitée de fond en comble par Ecofin, cela suggère qu'il existe une grande marge de progression pour l’ensemble des marchés financiers du continent.
Oustaz Oumar Sall arrêté
Le prêche de trop. Le célèbre prêcheur Oustaz Oumar Sall a été arrêté et placé en garde à vue par la Division spéciale de la cyber sécurité de la police nationale. Le maître coranique est accusé d'avoir dénigré des pratiques cultuelles de la confrérie des Tidianes, dont la Wazifa et le Hadaratoul Jumma. Oustaz Oumar Sall a été arrêté après une plainte du collectif international des talibés Cheikh qui a saisi le procureur «pour diffamation et insulte commises par le biais d’un système informatique envers un groupe de personnes se distinguant par la religion, et provocation par un moyen de diffusion publique, d’actes d’intolérance entre des personnes de sectes religieuses différentes»
Me Juan Branco convoqué par la Cour suprême
Après avoir joué au chat et à la souris pendant plusieurs mois avec les autorités étatiques, Juan Branco va-t-il finalement entrer tranquillement au Sénégal pour défendre son client Ousmane Sonko ? En tout cas, l’avocat français a annoncé sur les réseaux sociaux qu’il est convoqué demain par la Cour suprême du Sénégal. « J'ai été convoqué par le Président de la Cour suprême du Sénégal à une audience, ce vendredi 17 novembre 2023, qui déterminera la possibilité pour M. Ousmane Sonko de se présenter à l'élection présidentielle de février 2024. M. Sonko est le principal opposant du pouvoir en place et de la Françafrique. Un homme qui veut libérer son peuple de ses chaînes. Fin du Franc CFA, des bases militaires et des accords de coopération, re-souverainisation des ressources halieutiques et hydrocarbures, fin de l'immigration massive...Il est l'homme politique le plus populaire et espéré du Sénégal. Il vient d'être transféré en prison. Il m'a demandé de l'assister et de me rendre à ses côtés. Cette audience est à trois mois des élections », a-t-il écrit.
Le Forum du justiciable exige des soins appropriés pour Sonko
Le transfèrement d’Ousmane Sonko à la prison du Cap manuel sur recommandation de son médecin traitant ne laisse pas indifférent le Forum du justiciable. Dans un communiqué parvenu à L'As, il dit prendre acte de cette décision des autorités conformément au respect des droits fondamentaux, en particulier du droit à la santé. Le Forum du justiciable demande ainsi aux autorités judiciaires de prendre toutes les mesures nécessaires pour permettre à M. Ousmane Sonko de bénéficier des soins appropriés pour la sauvegarde de son intégrité.
Déficit d’enseignants au collège Mamadou Bousso Cascas
Le déficit d’enseignants impacte lourdement l’enseignement dans certains établissements. C’est le cas au collège Mamadou Bousso de Cascas, dans le département de Podor. Selon une source, l’établissement a enregistré plusieurs départs dans certaines disciplines, notamment l’espagnol et l’arabe, entre autres. Par conséquent, les élèves menacent de se faire entendre dans les prochains jours pour exiger un effectif complet de professeurs.
La région de Kédougou renforcée sur le plan médical
La région de Kédougou a été fortement renforcée sur le plan médical avec la mise en place des ambulances médicalisées, notamment à Salémata, à Saraya, à l'hôpital de Kédougou. Cette couverture est particulièrement nécessaire dans une zone accidentogène comme Kédougou, où les localités peuvent être éloignées les unes des autres. De plus, l'installation d'un SAMU dans la zone de Saraya permettra une meilleure régulation des références et contre-références des patients. Cela contribuera à une coordination plus efficace des interventions. Il y a aussi des véhicules de liaison qui ont été mis à la disposition de la direction régionale de la santé. Cela facilitera les missions de supervision sur le terrain et améliorera la réactivité des services de santé. Dans cette même logique, un véhicule réfrigéré est disponible pour le transport des vaccins et autres produits nécessitant une chaîne de froid. Cela permettra d'éviter les déplacements coûteux et difficiles pour les ICP (Intervenants Communautaires Polyvalents) de la région. Ainsi, l'offre de services de soins est renforcée à Kédougou, dans le but de rapprocher les services de base et les services de référence des populations. La future construction d'un centre de santé à Salémata contribuera également à une meilleure couverture sanitaire de la région. Enfin, l'ambition de démarrer la télémédecine à Kédougou en tant que région pilote est très prometteuse. La télémédecine peut jouer un rôle essentiel pour améliorer l'accès aux soins de santé, en particulier dans les zones d'accès difficile.
Situation critique de l’école de la cité Gendarmerie II
Étudier dans des conditions décentes au niveau de la Cité Gendarmerie 02 de Keur Massar-Nord est un rêve. Car, dans ce quartier qui ne dispose que d’une seule école élémentaire publique polarisant 04 quartiers, les élèves souffrent le martyre pour étudier correctement. Car l’école en question ne dispose que d’une seule classe construite. Le reste est constitué d’abris provisoires. Pire encore, l’école n’a pas de mur de clôture. Ce qui pose un problème de sécurité avec les animaux domestiques mais aussi sauvages dont serpents et varans qui y font leurs lieux de prédilection. Selon une parente d’élève du nom d’Aïda Coly, leurs enfants étudient dans des risques énormes ; parfois, ce sont des serpents et des varans qui se présentent en plein cour dans ces abris provisoires. Et Imam Alassane Sow de cité Almadies se désole de l'insécurité et du manque de salles de classe. Pour ce qui est des autres difficultés, le président de l’Association des parents d’élèves (Ape), Pape Ousmane Ndao, dénonce l’absence de mur de clôture d’où la divagation des animaux. En plus, il n’y a ni eau, ni électricité. Pour les toilettes, elles ne sont pas praticables. Ces parents d’élèves ont profité de notre visite pour déplorer le mutisme de leur maire Adama Sarr et des autorités préfectorales malgré les multiples correspondances. Pape Ousmane Ndao rappelle que l’éducation est une compétence transférée. Il devrait au moins faire quelque chose. Ce sont les parents d’élèves qui se sont cotisés pour mettre en place ces abris provisoires. Il invite l’Etat du Sénégal à intervenir de même que le maire Adama Sarr.
Les craintes du SUDES de perturbations de l’école
A peine démarrés, tous les acteurs de l’éducation s’accordent sur les menaces réelles de perturbations des cours, liées à l'élection présidentielle. Le syndicat unitaire et démocratique des enseignants (SUDES) estime que les réponses évasives et tatillonnes des autorités académiques concernant la réouverture des universités ne rassurent pas sur un retour rapide à la normale. Il exige la réouverture sans délai des universités publiques pour essayer de rattraper le temps perdu, d'autant que les chevauchements des années académiques ont sérieusement érodé le temps d'apprentissage. Dans le moyen secondaire et dans l’élémentaire, le Sudes relève le déficit criard d’enseignants sur toute l’étendue du territoire national. Le syndicat déplore une absence d’anticipation et une planification réaliste dans le recrutement d’enseignants qui a fini de créer un désordre total dans la gestion du personnel. Le syndicat regrette le fait que dans l’IEF de Linguère, plus de 20 écoles sont fermées pour défaut d’enseignants. Il s’y ajoute l’apparition d’une monstruosité : les ECU (Ecoles à classe unique) où l’enseignant a en charge quatre niveaux, dans le cadre d’un établissement scolaire. Là gît le sabotage aggravé de l’école publique, dénonce le Sudes. Dans la perspective d’une année scolaire sans perturbations majeures, le Sudes exige du gouvernement la résolution sans délai du lancinant problème des décisionnaires.
Décès du journaliste Ibrahima Dacosta
Ibrahima Dacosta, ancien correspondant de l’Agence de presse sénégalaise (APS) à Touba, est décédé mercredi dans l’après-midi à Diourbel, à l’âge de 72 ans, des suites d’une longue maladie, a-t-on appris d’un proche. L’enterrement est prévu jeudi à partir de 17 heures au cimetière Keur Gou Maag, un quartier de la commune de Diourbel, a précisé la même source. Ibrahima Dacosta a collaboré durant une vingtaine d’années avec l’Aps. En dehors du journalisme, il a également été pendant plusieurs années le directeur technique régional de football de la Direction technique nationale (DTN). Sportif dans l’âme, il a joué au football dans sa jeunesse au club SEIB (Société électrique et industrielle du Baol) de Diourbel avant d’embrasser une carrière d'entraîneur.
La cheffe de mission de l’OIM sur les flux migratoires0
Les répercussions socio-économiques de la pandémie de Covid-19, combinées à l’augmentation de l’insécurité alimentaire et aux effets des changements climatiques, constituent des facteurs ayant dernièrement accentué le phénomène migratoire, a souligné, mercredi à Dakar, la cheffe de mission de l’OIM au Sénégal, Valeria Falaschi. Elle intervenait lors de la signature de la deuxième phase du projet de consolidation des acquis en matière de réintégration des personnes migrantes de retour au Sénégal, à travers un appui intégré aux micro- et petites entreprises. Le projet financé par le gouvernement de la République Tchèque, doté d’une enveloppe de 642 millions de francs CFA, sera mis en œuvre dans la région de Kolda, devenue celle qui compte le plus grand nombre de migrants de retour au Sénégal depuis 2017. Il s’agit de former 200 jeunes et migrants de retour de cette région dans le secteur de l’agroalimentaire pour une durée de trois à six mois, a expliqué Valeria Falaschi. Elle a insisté sur le fait que ce programme vise à prévenir la migration irrégulière, renforcer et développer l’autonomie économique des jeunes. L’humanitaire considère que la lutte contre les facteurs défavorables des mouvements migratoires passe notamment par la création d’opportunités économiques accessibles et d’emplois productifs et durables.
Keur Massar donne 25 525 parrains à Bougane Guèye Dany
La coalition Gueum Sa Bopp confirme son ancrage dans le département de Keur Massar. Les délégués de Bougane Guèye Dany ont collecté 25 525 parrains obtenus dans les 6 communes du département. Des quartiers comme Médina Kell, Sotrac, les Parcelles Assainies, Boune, entre autres, viennent ainsi de montrer leur attachement au leader de Gueum Sa Bopp. Le professeur de philosophie Landing Diatta est d’avis que la coalition Gueum Sa Bopp est la seule solution et que Bougane est encore source d'espoir. Malgré ce résultat, les délégués de Gueum Sa Bopp poursuivent l’opération de collecte pour 50 000 parrains d'ici le mois de décembre et le début du dépôt des parrainages.
Macky Sall attendu à Kaffrine aujourd’hui
Après les étapes de Kédougou et de Kaolack, le Président Macky Sall poursuit sa tournée économique. Il est attendu aujourd’hui dans la région de Kaffrine. Dans la capitale du Ndoucoumane, il va également mener plusieurs activités dont l’inauguration de la sphère administrative régionale de Kaffrine. D’importants investissements ont également et́é consentis par le Chef de l’Etat et son gouvernement pour améliorer les conditions de vie des populations de Kaffrine.
KREPIN ET JAKOBS «IMPOSENT» A CISSE UNE DEFENSE A 3 !
Quand on a sous la main deux pistons qui font le job proprement, forcément ça donne des idées à tout entraîneu
Quand on a sous la main deux pistons qui font le job proprement, forcément ça donne des idées à tout entraîneur. Avec la dernière victoire tactique du Sénégal face au Cameroun en amical et qui a révélé Krépin Diatta et Ismail Jakobs dans leur nouveau rôle, Aliou Cissé s’offre d’autres certitudes. Et on le voit mal «cracher» sur de tels acquis, surtout à deux mois de la Can et au moment où les sélectionneurs sont en plein réglage concernant leur système de jeu préférentiel.
Les tacticiens aiment souvent répéter : «On ne change pas un système qui gagne.» Ils aiment aussi rappeler : «Le système ne fait pas les joueurs, ce sont les joueurs qui font le système.» Des vérités tactiques que Aliou Cissé semble avoir bien assimilées. En effet, souvent critiqué quand il s’est agi de relooker son organisation défensive, en virant d’une défense classique à 4 à un axe à trois têtes, le sélectionneur national a cette fois-ci réussi un coup tactique contre le Cameroun (1-0) en amical, le 16 octobre dernier. C’est en effet, une Equipe sénégalaise bien en place qui a dominé les Lions Indomptables, avec la manière. Et laissant apparaître un comportement tactique très intéressant, à partir d’un dispositif de base à trois défenseurs et sur les côtés des pistons qui ont brillé dans leurs couloirs respectifs. Un 3-4- 3 (modulable en 4-3-3) opté par Cissé et qui a surtout révélé les nouveaux rôles de Krépin Diatta et Ismail Jakobs. Les deux Monégasques ont en effet bien «pistonné» le jeu des Lions. Evidemment, on peut dire qu’ils sont en terrain connu car évoluant aux mêmes postes en club. Mais on sait que les réalités ne sont pas les mêmes quand on joue en Equipe nationale. Et c’est là que se situe le mérite du sélectionneur qui a «osé» contre le Cameroun, en titularisant dans l’axe 3 défenseurs centraux : Koulibaly, Niakhaté et surtout un Kouyaté «ressuscité» par son coach, après avoir été renvoyé sur le banc, à cause d’une forte concurrence.
Pour des latéraux pistons qui s’adaptent à n’importe quel système
A l’arrivée, brillants dans leur couloir, Krépin et Jakobs avaient survolé le match de Lens. Au grand bonheur de leur coach qui a de quoi se frotter les mains à deux mois de la Can. En effet, au moment où tout sélectionneur cogite sur des stratégies gagnantes, quand on a sous la main deux pistons qui font le job proprement, forcément ça donne des idées à tout entraîneur. Et cela vient renforcer certaines certitudes glanées lors des derniers matchs et concernant surtout un système de jeu préférentiel pour «Côte d’Ivoire 2023». Justement, on sait que «El Tactico» est un adepte du 4-3- 3. Mais avec ce qu’on a vu contre les Camerounais, on est tenté de se demander s’il n’a pas trouvé, avec cette défense à trois, une stratégie défensive sécurisée dans son animation à deux pistons. Avec comme alternative, des latéraux-pistons qui s’adaptent à n’importe quel système.
Aliou Cissé «cache» son système aux espions
Justement interpellé sur l’avenir d’un tel système par rapport aux prochaines sorties des Lions, Cissé a semblé cacher son jeu. «Il n’y a pas de système imperfectible ou perfectible. Chaque système a ses avantages et inconvénients. Depuis le match contre le Bénin, on est en train d’apporter une nouvelle façon de jouer qui s’est confirmée contre le Brésil et l’Algérie. On essaie de changer. Mais j’ai envie de dire que nous restons toujours sur notre 4-3- 3 initial. Bien sûr, on l’a modulé par rapport à l’animation. Ce qui est important, ce n’est pas vraiment le poste, c’est le positionnement. Je ne vais pas m’aventurer sur notre tactique parce que nos adversaires nous regardent… Je ne veux pas entrer dans certains détails. Cette conférence de presse est regardée par tous les adversaires. Il est difficile pour un entraîneur d’entrer dans certains détails tactiques», a-t-il lâché, avec malice. Il est vrai qu’effectivement les «espions» rodent partout en cette veille de Can. Comme quoi, le comportement tactique des Lions, contre Soudan du Sud et Togo, sera scruté de près par… les drones des adversaires de la bande à Sadio Mané. Mais avec un Cissé bon dribbleur et habile dans les fausses pistes…
NAISSANCE DU PREMIER ENFANT, UN BAPTEME DU FEU COMPLEXE
Le premier enfant est enfin là après neuf mois d’attente. Mais ce cadeau du ciel est livré sans mode d’emploi et laisse place à une pléthore d’émotions et de chamboulements au sein du couple.
Le premier enfant est enfin là après neuf mois d’attente. Mais ce cadeau du ciel est livré sans mode d’emploi et laisse place à une pléthore d’émotions et de chamboulements au sein du couple.
« Un des plus beaux jours de la vie, et peut-être le plus beau de toute notre existence, est celui où la naissance d’un enfant ouvre notre âme à des émotions qu’elle ignorait encore hier », écrivait le philosophe Français Joseph Droz. Assurément !
La venue de son enfant laisse « un sentiment indescriptible » pour Mame Fatou Ly. « Dès que tu vois ce bout de chou, tu oublies toutes les douleurs de l’enfantement », dit-elle émue. La jeune femme a accueilli son ainé en décembre mais reste marquée au fer rouge par cet événement unique. « J’étais aux anges et étais fascinée par lui », confie-t-elle. Une expérience unique au monde.
Il y a trente ans de cela, Abdou Diop serrait dans ses bras son ainée pour la première fois. Il ne put cacher sa joie et avoue avoir laissé couler quelques larmes. Le temps est passé et sa fille est devenue une épouse épanouie. Cependant, le sexagénaire ne peut oublier cet instant et cette émotion indescriptible. L’image de sa femme sur un lit d’hôpital est mémorable. « Quand j’ai vu ma femme enveloppée dans son drap et grelottant sur le lit, je me suis senti coupable. J’ai eu le sentiment d’être à l’origine de sa souffrance », se remémore-t-il. Mais, il finit par prendre son courage à deux mains et savourer cet instant unique. La venue au monde de son ainée signe ainsi le début des responsabilités et de la maturité. « Il faut entretenir, nourrir, être aux petits soins de bébé et de maman », dit-il.
Un nouveau rôle qui appelle de nouveaux enjeux. Après la joie et l’euphorie, le papa a dû faire face à la réalité. « J’avais peur de ne point être à la hauteur en tant que père », confie-t-il avec un sourire en coin. Ce dernier commence à jongler entre vie de famille et vie professionnelle.
La vie professionnelle réaménagée
« C’était fini les descentes tardives. J’avais hâte d’arriver à la maison pour embrasser mon bébé et le cajoler », confie-t-il. Abdou Diop a aménagé son emploi du temps afin de passer plus de temps avec « les femmes de sa vie ». Par contre, les pleurs nocturnes du bébé ont fatigué les jeunes parents contribuant à raffermir le couple. « Je me suis senti plus proche de ma femme. J’ai développé un sentiment de gratitude envers d’elle », narre-t-il d’un air enjoué.
Seynabou Baldé a eu du mal à reprendre le boulot à la suite de la naissance de sa fille. Après deux mois de congé maternité, la trentenaire peine à retrouver le chemin du bureau. La téléopératrice se sent « coupable » de laisser son enfant.
Les grands parents, ces « nounous » gratos
Elle a dû trouver une combine pour s’en sortir. Seynabou ne veut surtout pas confier sa fille à des inconnus. « Je la confiais à ma mère et la reprenais le soir. Mais j’appelais tout le temps pour prendre de ses nouvelles », avoue-t-elle. Un mode de fonctionnement au poil pour la jeune maman. Les grands-parents jouent aussi un rôle crucial dans le soutien de la famille lors de l’arrivée d’un premier enfant, d’après Kiné Ndiaye. La coach spécialisée dans la gestion du couple explique que leurs expériences passées et leur sagesse peuvent apporter un soutien émotionnel et pratique aux nouveaux parents. « Ils peuvent aider en gardant le bébé pour permettre aux parents de se reposer ou de passer du temps ensemble, et en partageant leurs connaissances sur l’éducation des enfants », rappelle-t-elle.
« Il fut un moment, ma femme était obligée d’aller chez ses parents, histoire d’apprendre comment gérer un nouveau-né, une sorte de stage », confie Babacar Mbaye. Les pleurs de leur aîné sont vite devenus sources d’inquiétude. « Nous ne sommes pas expérimentés, parfois cela suscitait des angoisses notamment chez sa maman. Elle était souvent sur les nerfs », avoue-t-il. Les grands-parents ont pu « sauver » le jeune couple.
Marie Guèye a eu son premier enfant étant étudiante au département de géographie de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. « J’avais vraiment peur de ne pas être à la hauteur. Heureusement que j’avais des personnes à qui demander conseils et soutien en cas de besoin », relativise-telle. La femme de 25 ans peut compter sur sa mère pour s’occuper de sa fille. « Ma mère en prenait soin et elle s’en est bien occupé », dit-elle. Une « nounou » qui a permis à la jeune maman de vivre sans tracas.
Une naissance avec son lot de complications
La venue au monde de son premier enfant est « un rêve devenu réalité » pour Penda Thiam. Mais, ce sentiment de joie indescriptible a laissé place à des angoisses. « Mon enfant a le spasme du sanglot. C’était compliqué au début, car je n’arrivais pas vraiment à gérer », confie-t-elle. Ce trouble est un épisode au cours duquel l’enfant arrête involontairement de respirer et perd connaissance. Il se produit chez les enfants en santé de six à 48 mois. La femme de 28 ans a dû se résoudre à mettre sa carrière en suspens. « J’ai dû arrêter de travailler pour m’occuper de mon enfant. Je n’ai personne pour la garder », révèle la femme au foyer. Cela a même suscité des tensions au sein de son ménage.
« Nous avons interné ma fille après quelques mois car elle était très malade », dit Mamadou Diallo sur le ton de la confidence. En effet, son enfant est arrivé plus tôt que prévu soit au huitième mois. « Mes proches pensaient qu’elle n’allait pas survivre », révèle le journaliste. Ce dernier fait la navette entre l’université et l’hôpital pour assister sa femme. « J’étais étudiant à l’époque et y allais après chaque cours. Je voyais que sa maman était fatiguée physiquement et moralement », dit-il. Cette épreuve passée, le couple a pu profiter pleinement de leur fille saine et sauve loin des hôpitaux.
Intime mais pas trop
L’arrivée d’un bébé est un travail à temps plein. Ce dernier polarise toutes les attentions au risque de créer des frustrations. Trop absorbés, les parents voient leur intimité chamboulée. Les moments privilégiés où ils laissent leurs corps s’exprimer sont difficiles à trouver. « Dans la vie intime, tout est chamboulé », révèle Seynabou Baldé. Cette dernière confie avoir eu du mal à apprécier son corps et les changements. « Cela a mis notre couple à rude épreuve. Le bébé prenait énormément de temps et mon mari me faisait souvent des reproches », confie-t-elle. Avec le temps et quelques réaménagements, le couple a pu retrouver une vie intime.
« Les trois premiers mois étaient difficiles à vivre au niveau de la sexualité », révèle Mamadou Diallo. Le nouveau papa a également dû s’adapter à cette nouvelle situation. « Ce n’était pas évident, car c’était la première fois que je vivais cela en tant que jeune marié. Mais, nous avons su gérer avec une bonne organisation », relativise-t-il.
KINE NDIAYE, COACH SPECIALISÉE EN VIE DE COUPLE
« La fatigue accumulée peut affecter la communication et l’intimité dans le couple »
L’arrivée d’un premier enfant dans un couple est une étape majeure de la vie qui apporte avec elle de nombreux changements. Alors que la joie et l’excitation de devenir parents sont palpables, il est important de reconnaître que ces changements peuvent également mettre à l’épreuve la dynamique du couple. Coach spécialisée en vie de couple, Kiné Ndiaye livre un « mode d’emploi » pour faire face à ce baptême de feu.
Comment l’arrivée d’un premier enfant peut-elle fragiliser le couple ?
Elle peut exercer une pression sur la relation de couple car, être parent demande beaucoup de temps et d’énergie, ce qui peut réduire le temps consacré à la relation de couple. Les nuits blanches et les responsabilités constantes liées aux soins du bébé peuvent créer une fatigue accumulée qui peut affecter la communication et l’intimité dans le couple. Les priorités du couple changent avec l’arrivée d’un enfant. Les besoins du bébé deviennent la principale préoccupation, ce qui peut entraîner une perte d’attention et d’investissement dans la relation de couple. La femme peut se retrouver à ne plus reconnaître son corps et à être complexée. Ceci peut créer des baisses de libido qui peuvent affecter la sexualité du couple.
Comment faire donc pour trouver l’équilibre entre le rôle de nouveaux parents et l’intimité à préserver ?
Il est essentiel de trouver un équilibre entre le rôle de nouveaux parents en maintenant une communication ouverte et en exprimant les besoins, préoccupations et attentes envers le partenaire. Il faut trouver des moments pour discuter de sujets autres que le bébé afin de maintenir la connexion émotionnelle, s’accorder du temps de qualité en couple, même si cela signifie réduire le temps consacré à d’autres activités, organiser des sorties en amoureux, des dîners romantiques à la maison ou des moments de détente ensemble. Il est également primordial de partager les soins du bébé, les tâches ménagères et les responsabilités financières afin de soulager le stress et de garantir une meilleure harmonie dans le couple.
Quelles sont les clés pour gérer ce quotidien chamboulé ?
Les parents doivent accepter que leur vie a changé et s’adapter à ce nouveau rôle de parents, être flexibles et surtout accepter que ce changement puisse avoir des répercussions chez l’autre. Le couple ne doit pas se sentir coupable de déléguer certaines tâches ou de chercher du soutien. Les parents doivent aussi trouver des moments pour cultiver la complicité, créer des rituels, partager des moments de tendresse et de rires car, l’enfant a besoin de sentir cet amour pour évoluer dans une atmosphère saine et épanouie. La communication et un bon équilibre entre le rôle de parents et l’intimité, et le soutien peuvent aider à préserver la santé de la relation et construire une famille épanouie.
Par Ibou FALL
MACKY SALL, LA VIE APRES LE 2 AVRIL 2024
Quand Macky Sall, le prophète du Plan Sénégal émergent, remet à son successeur les clés de son ancien pied-à-terre de l’avenue Léopold Sédar Senghor, il n’a qu’une fixation : sa grasse matinée du lendemain. I
Quand Macky Sall, le prophète du Plan Sénégal émergent, remet à son successeur les clés de son ancien pied-à-terre de l’avenue Léopold Sédar Senghor, il n’a qu’une fixation : sa grasse matinée du lendemain. Il se voit déjà, le lendemain 3 avril, battre ses lourdes paupières vers treize heures, histoire de s’habituer à la lumière du jour, avant de s’étirer paresseusement et réclamer d’une voix ensommeillée, le petit casse-croûte gargantuesque qui le trouvera sur son lit…
A quoi bon surveiller sa ligne, dorénavant ?
Les propositions de carrière internationale s’amoncellent sur sa table de chevet et il se donne un trimestre pour y jeter un premier coup d’œil ; pourquoi pas une petite croisière à travers l’Atlantique, loin des vicissitudes sénégalaises, pour y réfléchir durant un autre trimestre, avant de choisir le maroquin moelleux d’une institution internationale à pile ou face ?
Pour le moment, tout ce qu’il sait, c’est qu’à soixante-trois piges, il peut desserrer la ceinture et la cravate, passer la journée en pyjama et arrêter de se teindre les cheveux toutes les semaines.
Le stress, les angoisses, les réunions du matin au soir, sept jours sur sept, il a tout refilé à son successeur, lequel n’a pas l’air de savoir ce qui l’attend vraiment. Le nouveau Président est plutôt pressé de prendre ses aises au Palais, faire le décompte des fonds secrets et éponger les quelques dettes que sa longue traversée du désert le force à contracter alors que tout semble perdu, fors l’honneur.
Macky Sall ne compte pas se gêner pour rattraper ses centaines d’heures de sommeil en retard…
Et donc, quand il se couche, ce soir du 2 avril 2024, il n’y a dans sa chambre ni alarme ni réveil. Rien qu’un silence de cathédrale et quelques ronflements voisins. La prière du petit matin, s’il en a la force, c’est bien ; sinon, ben, ça attendra.
Il a tout faux, le pauvre !
Il est à peine six heures du matin lorsqu’un brouhaha de fin de monde le réveille en sursaut. Dans la rue, il y a comme des bruits de soulèvement populaire. L’ancien Président a à peine le temps de sortir du lit que Marième Faye Sall déboule dans la chambre, le foulard en bataille, l’air atterré. Il a intérêt à se secouer : dehors, il n’y a pas moins d’un millier d’âmes en peine qui retiennent leur souffle en attendant de revoir sa figure rassurante, entendre ses propos réconfortants. Certains menacent de s’immoler par le feu s’il ne sort pas ; d’autres, moins violents, arborent des pancartes qui demandent par où se trouvent les chemins du Nicaragua.
Il n’y a, dans cette petite foule amassée sous sa fenêtre à Mermoz, que des tronches familières. La veille, jusqu’à vingt heures, ce sont encore des ministres avec ou sans portefeuille, des secrétaires d’Etat, des présidents de Conseil d’administration, des directeurs généraux, des ministres-conseillers, des conseillers spéciaux, des conseillers techniques, des chargés de mission, des envoyés spéciaux, des Dage, des Sg…
C’est la Rts, dans son édition de vingt heures, qui balance la tuile dès l’ouverture du Journal télévisé : en un seul décret, le nouveau chef de l’Exécutif met une croix définitive sur douze années de bamboula, malheureusement trop courtes.
A vingt-et-une heures tapantes, des fonctionnaires à la mine patibulaire et la parole rare, débarquent chez ces malheureux nouveaux pauvres pour reprendre les clés de leurs bureaux et véhicules, assortis d’un préavis de déménagement des logements de fonction.
Ils ont une semaine pour vider les lieux de bon gré. Passé ce délai, des huissiers accompagnés de gendarmes harnachés de la tête aux pieds viendront défoncer les portes et jeter jusque leurs matelas dans la rue.
Quand l’Administration veut faire vite, son efficacité en devient redoutable…
Et donc, ils sont là parce qu’à part le Bon Dieu, ils ne peuvent compter que sur Macky Sall. D’ailleurs, tout ça est de sa faute : ils lui en veulent même, parce qu’il est fortement responsable de cette tragédie… On le lui ressasse depuis 2019, il a droit à un deuxième mandat de cinq ans, qui courrait de 2024 à 2029. Qu’est-ce qu’il a à lâcher l’affaire comme ça, sans prévenir : avec une rallonge de cinq ans, ils planqueraient de quoi voir venir sereinement, au moins une retraite méritée et paisible.
Certes, la majorité à l’Assemblée est perdue, de même que quelques grandes villes depuis 2022. Mais avec Macky à l’affiche, ça se retrouve au moins au deuxième tour, si ça ne passe pas par «coup Ko» au premier, en, euh, tripatouillant un peu. Un miracle, ça peut toujours survenir quand on s’y attend le moins, n’est-ce pas ? Quoi, sa parole d’honneur ?
Le parrainage, ils n’en feraient qu’une bouchée ; la caution également : au pire des cas, ça se puise dans les caisses à portée de mains… Qu’est-ce qui lui passe par la tête quand l’ancien ambassadeur du «Yonou Yokouté» décide de passer la main poliment au lieu de batailler le couteau entre les dents jusqu’au dernier bulletin de vote ?
On soupçonne un lobbying de sa famille, Marième Faye Sall en tête.
Ces gens-là ne pensent qu’à leur petit confort. Trop facile : lui, il est déjà casé avant même de rendre le tablier. Mais eux, les pontes du régime Bby, qui pense à leurs familles, leurs nouvelles habitudes, leurs obligations ?
De 2012 à aujourd’hui, il y en a qui muent entre-temps de monogames contrariés à polygames sans limites. Ils sont accros depuis à la climatisation permanente dans le salon, la chambre, la voiture, le bureau. Leur vie mijote depuis une décennie à basse température, dixsept degrés de préférence : ils font quoi maintenant ? Ça fait pas mal de temps qu’ils voyagent naturellement en business, se sapent et se chaussent sur les grands boulevards parisiens et exhalent des parfums haut de gamme…
Les plus âgés de leurs progénitures, qui connaissent les affres de fins de mois compliquées, et ont la mémoire courte, auront du mal à revenir à la vie frugale d’avant-. Ce sont les enfants de la âwo (mais dont ça se fout comme de son premier caleçon) qui connaissent ça dans une vie antérieure et y retourneront au besoin à grands coups de pieds dans le postérieur.
êl, les dôm’ou madame nés après la honte, sous la clim, en clinique et ne connaissent de vacances qu’à Dubaï, parlent fkhonçais avec l’accent wèsh-wèsh, on leur explique quoi ? Macky Sall gàddou na àkh !
DAKAR SPORT SUMMIT, DANS L’UNIVERS DU SPORT ET DE L’ENTREPRENEURIAT
La première édition du Dakar Sport Summit a officiellement ouvert ses vannes ce mercredi à Dakar Arena de Diamniadio. Un événement prévu les 15 et 16 novembre dont le but est booster l’économie sportive et de l’entrepreneuriat.
La première édition du Dakar Sport Summit a officiellement ouvert ses vannes ce mercredi à Dakar Arena de Diamniadio. Un événement prévu les 15 et 16 novembre dont le but est booster l’économie sportive et de l’entrepreneuriat. La cérémonie d’ouverture devant un parterre d’invités dont l’ancien Pm, Abdoul Mbaye, a été l’occasion pour Malick Diouf, co-fondateur de Prim’s (Agence organisatrice de cet événement), pour réitérer cet objectif de «célébrer notre passion commune, le sport». «Le sport n’est pas seulement un passe-temps mais un moteur économique puissant qui crée des emplois tout en étant un outil pour la paix, l’unité et le développement social. Nous sommes là pour étirer ses limites avec comme cause commune : accroitre le potentiel du sport au Sénégal. Les débats passionnants nous attendent, mais gardez à l’esprit l’importance du travail. Apprenons des uns des autres pour partager nos idées, succès et défis, pour un sommet productif, enrichissant et inspirant», a déclaré Malick Diouf.
Un Dakar Sport Summit salué par le représentant du ministre des Sports qui pose les jalons d’une collaboration féconde entre le secteur privé et le secteur public. «Je salue la portée et la pertinence de ce salon car le chef de l’Etat a placé le sport au rang des secteurs durables. Le sport offre des opportunités exceptionnelles en termes d’employabilité et d’insertion des jeunes. Les problématiques du financement, du marketing, de la gestion des infrastructures sont autant de leviers qui permettront de franchir un pas important. D’où l’apport du secteur privé dans la stratégie de développement. Le département des Sports attend les conclusions des travaux qui feront l’objet d’une attention particulière», a souligné Paul Dionne, secrétaire général ministère des Sports.
Présent au lancement de ces 48 heures où Dakar sera le hub de l’économie sportive et tout ce qui tourne autour de son essor, Me Augustin Senghor, président de la Fédération sénégalaise de football (Fsf), a exposé, en clôture de la cérémonie d’ouverture, sur l’entrepreneuriat sportif comme moteur de développement économique en Afrique.
Plusieurs activités sont au menu de cet événement de 48 heures qui permettra à rendre visibles les opportunités autour de l’industrie sportive. Pas moins de dix panels qui vont porter sur le cadre institutionnel et juridique de l’économie du sport au Sénégal, la création et la stimulation de l’entreprenariat du sport, le développement de la place des femmes dans le sport, la monétisation du digital, les Joj comme moyen de création d’emplois durables, l’impact des Gesi dans les pays en développement ou encore la création d’un environnement favorable au développement du Esport en Afrique sont quelques-uns des thèmes qui seront exposés durant ces deux jours à Dakar Arena.
En marge de la cérémonie d’ouverture, les trois lauréats du Hackaton qui se tenait à la mairie de Yoff il y a une semaine, ont été décorés. Des jeunes qui ont mis en place des plateformes comme Géo-déchets (gestion des déchets) ou encore Sama Coach (sport, nutrition) et ont respectivement été récompensés d’enveloppes de 1 million Fcfa, 600.000 Fcfa et 300. 000 Fcfa.
CLIMAT BI
Kenn xamul lii lanla ! Des fois mu tang. Des fois mu sedd. Le climat de Dakar est comme celui qui a soufflé entre mars et juin derniers, entre Sonko et l’Etat.
Kenn xamul lii lanla ! Des fois mu tang. Des fois mu sedd. Le climat de Dakar est comme celui qui a soufflé entre mars et juin derniers, entre Sonko et l’Etat. Entre-temps, l’homme de Keur Gorgui est envoyé au frigo, très chaud de Sébikotane. Ce vendredi aussi, avec cette montée de la tension, on ne sait pas ce qu’affichera le thermomètre après les verdicts de la Cour suprême et de la Cour de justice de la Cedeao. Mais puisque ndox mu tang fait l’affaire de Woyofal, nasi Yalla sotti ndox mou sedd ! Amine !
par Bamba Thiobane
LA RECREATION EST TERMINEE, LE CHANTAGE NE PASSERA PAS !
Les sorties malencontreuses, infondées et injustifiées de tenants du régime en l’occurrence Souleymane Jules Diop et Abdoulaye Bibi Baldé relèvent de tentatives suicidaires de messieurs en mal de légitimité
Les sorties malencontreuses, infondées et injustifiées de tenants du régime en l’occurrence Souleymane Jules Diop et Abdoulaye Bibi Baldé relèvent de tentatives suicidaires de messieurs en mal de légitimité et qui, par le biais de ces élucubrations espèrent un repositionnement au sein de la taskforce « mackyste », maître d’œuvre de l’élection future d’Amadou Ba à la magistrature suprême!
Le Premier ministre Amadou Ba assure et rassure. Nul n’est mieux outillé que le Président Sall pour apprécier sa stature d’homme d’État, d’homme de valeurs, de consensus, très expérimenté car l’ayant pratiqué de 2012 à 2023!
Amadou Ba fait partie des hommes qui ont généré le PSE et participé à sa mise en œuvre. Quoi de plus logique que d’accompagner le Premier des ministres pour parachever l’énorme travail entamé depuis l’avènement de la seconde alternance qui, sans nul doute, vivra les dix glorieuses, une manière de qualifier cette période 2024-2034, une décennie qui verra le Sénégal quittait la zone des pays moins avancés (PMA) pour celui des pays émergents avec une croissance à deux chiffres matérialisée par un développement infrastructurel, technologique et industriel sans précédent avec un plein emploi au profit de cette jeunesse vaillante, désireuse d’un mieux-être.
Très loin des turpitudes et autres comportements malhonnêtes et inopportuns d’un trotskiste et autres responsables de l’Apr mal en point, le candidat Amadou Ba est résolument tourné vers l’accomplissement des missions à lui assignées par le chef de l’État à la tête du gouvernement et d’assurer la continuité de l’œuvre de construction nationale à la tête du Sénégal une fois élu au soir du 25 février 2024!
REPORT AGITE DE LA PRESIDENTIELLE, LA GROSSE COLERE DE ABDOURAHMANE DIOUF
Un «pseudo-débat, malsain, nauséabond et antirépublicain». Ce sont là les qualificatifs que Abdourahmane Diouf a donnés au report de la présidentielle agité ces derniers temps.
Un «pseudo-débat, malsain, nauséabond et antirépublicain». Ce sont là les qualificatifs que Abdourahmane Diouf a donnés au report de la présidentielle agité ces derniers temps. «Ne même pas entrer en matière aurait été la meilleure attitude. Ne pas y réagir aurait été peut-être sage. Mais laisser les bulles prendre de l’ampleur n’est pas aussi responsable. Personne ne peut empêcher à personne de débattre dans une démocratie. Mais la démocratie place aussi le Sénégal au-dessus de nos personnes et de nos intérêts partisans», a dit le leader de Awalé et candidat à la Présidentielle dans un message à ses «chers compatriotes». Car, pour lui, parler de report d’une élection présidentielle au Sénégal est «une atteinte à la République», et «que cela vienne de l’opposition ou du pouvoir». Ass rappelle que ce calendrier républicain est «intangible».