Edwy Plenel de Mediapart parle de la question morale et politique du conflit israélo-palestinien. Il critique l'injustice perpétuée envers les Palestiniens, et met en garde contre le colonialisme israélien
Edwy Plenel de Mediapart parle de la question morale et politique du conflit israélo-palestinien. Il souligne l'importance de l'égalité des droits, critique l'injustice perpétuée envers les Palestiniens, et met en garde contre le colonialisme israélien.
Le journaliste appelle à la condamnation des violences de toutes les parties et à la fraternité dans la lutte pour l'émancipation. Il exprime des préoccupations quant à la politique française dans ce contexte.
Retour sur l'histoire du mouvement féminisme sénégalais des années 1980 avec ses membres fondatrices. Elles racontent avec fierté et émotion leur lutte pour les droits des femmes, dans un contexte politique et religieux hostile
Le 8 mars 1984, un petit groupe de femmes courageuses a créé un mouvement qui allait marquer l'histoire du Sénégal : Yewou-Yewwi. Réunies ce week-end au Musée de la Femme à Dakar, leurs héritières ont retracé le parcours semé d'embûches de ces militantes intrépides, à travers un nouveau film.
Sous la houlette de Marie-Angélique Savané, elles ont secoué les mentalités et bravé les insultes pour défendre l'émancipation des femmes. Leurs combats font écho aux luttes actuelles contre le patriarcat, les violences et les discriminations.
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PASSION D'UN ÉLEVEUR D'AUTRUCHES À POUT
Issa Seck est l’un des rares éleveurs d’autruches au Sénégal. Il s'est installé à Pout, dans la région de Thiès, à quelques 42 km de la capitale Dakar. Il nous parle de sa passion et de son business lucratif.
Issa Seck est un éleveur de volaille qui s'est découvert une passion pour les autruches. Installé à Pout à quelques 42 KM de Dakar, Issa élève ses oiseaux de coeur. Un business qui nourrit bien cet homme qui a été déjà été candidat à l'émigration clandestine.
Issa a épousé une femme, construit sa maison et acheté ses voitures grace aux revenus de son business avec les autruches. Il se permet même de temps en temps, de céder à sa passion pour les deux roues en acquérant des bécanes qui avoisinent les dix millions de FCFA. Il nous parle de son parcours.
MACKY SALL REÇU PAR ALASSANE OUATTARA A ABIDJAN
En tête-à-tête samedi à Abidjan, le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall et son homologue ivoirien, Alassane Dramane Ouattara ont évoqué « plusieurs sujets d’ordre bilatéral, régional et international ». C’était au cours A l’issue de cette « visite d’ami
En tête-à-tête samedi à Abidjan, le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall et son homologue ivoirien, Alassane Dramane Ouattara ont évoqué « plusieurs sujets d’ordre bilatéral, régional et international ». C’était au cours A l’issue de cette « visite d’amitié », les deux présidents ont, en effet, rappelé « la solidité des relations entre les deux pays et surtout la convergence de vues sur les questions régionales, africaines et internationales », d’après la présidence ivoirienne.
« Dans leurs déclarations à la presse, ils ont rappelé et magnifié la tradition d’excellence des relations entre leurs pays, marquées par une parfaite convergence de vues sur toutes les questions régionales, africaines et internationales », relève, de son côté, la présidence sénégalaise.
Même note ajoute que « le président Ouattara a exprimé toute sa joie de recevoir son homologue sénégalais qui, à son tour, l’a chaleureusement remercié pour l’accueil fraternel qu’il lui a réservé ».
Pour rappel, le président Macky Sall a été reçu la veille à l’Elysée par son homologue français Emmanuel Macron avec qui il a abordé également des « questions de coopération bilatérale ».
Ces visites ont été effectuées après un séjour à Bruxelles, dans le cadre du premier forum de l’initiative Global Gateway, auquel il a pris part mercredi et jeudi.
ISRAËL-HAMAS : UNE ‘‘NOUVELLE PHASE’’ DANS LA GUERRE
Le ministre de la Défense israélien Yoav Gallant a affirmé samedi que la guerre contre le mouvement islamiste palestinien Hamas était "entrée dans une nouvelle phase"
Le ministre de la Défense israélien Yoav Gallant a affirmé samedi que la guerre contre le mouvement islamiste palestinien Hamas était "entrée dans une nouvelle phase", trois semaines après le début d'une guerre déclenchée par l'attaque la plus meurtrière de l'histoire d'Israël.
L'ONU a dit craindre une "avalanche de souffrances humaines" dans la bande de Gaza où s'entassent quelque 2,4 millions d'habitants qui manquent d'eau, de nourriture, d'électricité, et qui se retrouvent depuis vendredi sans communications ni internet.
Depuis le 7 octobre, l'armée israélienne pilonne sans répit le petit territoire palestinien en représailles à l'attaque du Hamas depuis laquelle plus de 1.400 personnes ont été tuées en Israël, essentiellement des civils, selon les autorités locales.
Le Hamas, qui contrôle Gaza, a affirmé que 7.703 personnes, en majorité des civils, avaient été tuées dans les bombardements israéliens, le bilan le plus lourd depuis le retrait israélien du territoire palestinien en 2005, après 38 ans d'occupation.
L'armée israélienne a bombardé sans interruption dans la nuit de vendredi à samedi la bande de Gaza et mené une incursion terrestre sur le territoire d'environ 360 m2.
En tout, "150 cibles souterraines" ont été frappées dans le nord de la bande de Gaza où, selon l'armée, le Hamas dirige ses opérations depuis un gigantesque réseau de tunnels sous-terrain.
Elle a fait état de "plusieurs terroristes du Hamas tués" dont un responsable "ayant pris part à l'organisation du massacre du 7 octobre" qui a profondément traumatisé la société israélienne.
Selon le porte-parole de la Défense civile à Gaza, Mahmoud Bassal, "des centaines d'immeubles et de maisons ont été entièrement détruits" dans les raids nocturnes.
Les bombardements les plus violents, selon des témoignages, se sont concentrés sur des zones aux alentours de deux hôpitaux, al-Shifa à Gaza-ville et un autre dans le secteur de Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza.
"Nous avions l'habitude d'appeler nos proches pour savoir comment ils allaient mais la nuit dernière, nous n'avons pas pu le faire. Dans les rues, les gens sont devenus des corps sans vie qui marchent", raconte Jihad Mahdi, habitant de la ville de Gaza.
Ça bombardait de partout"
Dans le camp de réfugiés de Chati, dans les limites de Gaza-ville, les bombardements ont provoqué d'importants dégâts.
"Ce qui s'est passé à Chati est pire qu'un tremblement de terre", a déclaré à l'AFP un habitant, Alaa Mahdi, 54 ans. Ça bombardait de partout, la marine, l'artillerie et les avions. Qui frappent-ils, la résistance ? Non, les pauvres gens."
Les bombardements se sont poursuivis samedi contre Gaza après des frappes sur le sud d'Israël qui ont fait trembler la ville d'Ashkelon, proche de Gaza, selon des journalistes de l'AFP.
La fumée et une odeur âcre de brûlé ont envahi l'air au lever du soleil à Ashkelon et Sderot, tandis que les avions de combat ont continué à voler à basse altitude et que l'on entendait des détonations en provenance de Gaza.
Dans la nuit, le Hamas, qui s'est dit "prêt" à faire face à une offensive terrestre israélienne annoncée depuis des jours, a fait état d'affrontements entre ses combattants et des soldats à Beit Hanoun (nord) et al-Boureij (centre), et a tiré des salves de roquettes vers Israël.
Après avoir annoncé une intensification de ses "frappes de manière significative" vendredi soir, l'armée a confirmé samedi que ses forces étaient "entrées dans Gaza et y avaient étendu leurs opérations", après deux incursions avec des blindés au cours deux nuits précédentes.
"Nous continuerons de bombarder depuis les airs et la mer", a indiqué le porte-parole de l'armée, Daniel Hagari.
PRIX CENACLE DU LIVRE, PAPE SAMBA KANE ET FATIMATA DIALLO BA PRIMES
Le jury du Prix Cénacle national du livre a décerné, samedi, le prix du roman à l’écrivaine Fatimata Diallo Ba pour son livre ‘’Rouges silences’’ (L’Harmattan Sénégal, 2022) et celui de la poésie au journaliste Pape Samba Kane pour son recueil ‘’Je suis
Dakar, 29 oct (APS) – Le jury du Prix Cénacle national du livre a décerné, samedi, le prix du roman à l’écrivaine Fatimata Diallo Ba pour son livre ‘’Rouges silences’’ (L’Harmattan Sénégal, 2022) et celui de la poésie au journaliste Pape Samba Kane pour son recueil ‘’Je suis un ange’’ (Nouvelles éditions africaines du Sénégal), a appris l’APS des organisateurs.
Les lauréats ont reçu leur prix au Musée des civilisations noires, en présence de plusieurs invités, parmi lesquels le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow.
Le roman de Fatoumata Diallo Ba évoque les ‘’secrets qui empêchent les gens d’être ce qu’ils sont’’ et le ‘’silence des secrets de famille’’.
La lauréate a devancé la magistrate Aminata Ly Ndiaye qui était finaliste avec son livre ‘’Solitudes’’ (L’Harmattan Sénégal, 2022).
Pour la catégorie poésie, Pape Samba Kane a devancé Papa Moussa Sy avec son recueil ‘’D’ombres et d’échos’’ (Al Fàruq Éditions, 2022).
Le jury, présidé par le critique littéraire Abdoulaye Racine Senghor, président du conseil d’administration du Musée des civilisations noires, compte aussi dans ses rangs les journalistes Papa Alioune Sarr (E-Media Invest) et Astou Mbène Thioub (TFM).
L’écrivain Djibril Diallo ‘’Falémé’’ et le professeur de français, Harouna Dior Fanaye, en sont également membres.
Selon le Cénacle des jeunes écrivains du Sénégal qui en est l’initiateur, le but de ce concours littéraire organisé depuis 2021 est d’‘’encourager la communication autour du livre et [de] soutenir la valorisation de l’édition au Sénégal’’.