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2 mars 2025
OCTOBRE ROSE : 13000 FEMMES DÉPISTÉES AU SENEGAL
Au total, 1 644 activités de sensibilisation ont été réalisées et 13 076 femmes dépistées des cancers du sein et du col de l’utérus dans l’ensemble du pays, durant l’édition 2023 de la campagne « Octobre rose »
Diourbel, 29 oct (APS) – Au total, 1 644 activités de sensibilisation ont été réalisées et 13 076 femmes dépistées des cancers du sein et du col de l’utérus dans l’ensemble du pays, durant l’édition 2023 de la campagne « Octobre rose », a révélé, dimanche, la ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye.
‘’La mobilisation et l’abnégation des prestataires de la santé et des acteurs communautaires a permis, pendant cette campagne 2023, d’obtenir, au niveau national, d’importants résultats. On peut citer la réalisation de 1 644 activités de sensibilisation et le dépistage de 13 076 femmes sur les cancers du sein et du col de l’utérus’’, a-t-elle déclaré.
Le Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye s’exprimait ainsi à l’occasion de la cérémonie officielle de clôture de la campagne ‘’Octobre rose’’, organisée à Diourbel, en présence de plusieurs autorités administratives, locales et religieuses.
Elle a également fait état à cette occasion de la prise en charge de 953 lésions précancéreuses du col de l’utérus et de 103 cas suspects de cancer du sein, de même que la vaccination de 1476 filles au HPV 1 et 2, pour les prémunir de ces deux cancers.
‘’Octobre Rose, bien plus qu’une campagne, est un moment de ralliement, un appel à l’action, une lueur d’espoir pour toutes les personnes touchées par les cancers en général, et par les cancers du sein et du col de l’utérus en particulier’’, a-t-elle souligné.
Ce moins constitue ainsi, selon la ministre, ’’l’occasion de promouvoir la détection précoce, la prise en charge et le soutien aux patients atteints de cancer du sein ou de cancer du col de l’utérus, de même qu’aux familles affectées par ces maladies, qui constituent de véritables problèmes de santé publique.
A ce propos, elle est d’avis qu’à ce stade de la lutte, ‘’l’information, le soutien, le dépistage et la prise en charge précoces demeurent les armes les plus efficaces pour réduire les impacts de ces cancers qui touchent des femmes de tous âges, de tous milieux, et de toutes origines.’’
A l’en croire, ‘’l’Etat du Sénégal qui a fait de la lutte contre les cancers une priorité, a consenti beaucoup d’efforts pour prévenir et réduire le poids des cancers sur la population générale, avec un accent particulier pour la prise en charge des femmes’’’, à travers notamment ’’l’élaboration d’un plan national dont la mise en œuvre a permis des avancées significatives (…).’’
A ce sujet, elle a rappelé ‘’la résolution ferme des autorités à continuer à travailler pour un avenir où les cancers gynécologiques ne seront plus une menace pour la communauté’’. Toutefois, elle précise que ’’la lutte contre le cancer nécessite une approche multisectorielle impliquant toutes les forces vives de notre pays pour atteindre les objectifs.’’
HYDROCARBURES : DES RETOMBÉES DE 10 000 MILLIARDS ATTENDUES
Le Sénégal a ‘’investi 1000 milliards’’ de francs CFA dans l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures et espère des retombées d’environ 10 000 milliards de francs CFA
Le Sénégal a ‘’investi 1000 milliards’’ de francs CFA dans l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures et espère des retombées d’environ 10 000 milliards de francs CFA, a affirmé le président du conseil d’administration de Petrosen Holding, Aymerou Gningue.
‘’Le Sénégal a déjà investi 1000 milliards et s’attend à des retombées de 10 000 milliards’’, a dit M. Gningue, samedi, en marge d’un panel intitulé ‘’Les hydrocarbures au Sénégal ; quels impacts pour les populations ?’’.
Même si ‘’jusqu’ici aucune ressource tirée du gaz ou du pétrole n’est disponible’’, ‘’les retombées attendues bénéficieront forcément aux populations de Saint-Louis et du Sénégal d’une manière générale’’, a-t-il rassuré.
Et contrairement à une idée bien ancrée chez les populations, dit-il, ‘’les pêcheurs pourraient en bénéficier et voir même leurs activités évoluer de l’artisanat vers l’industrialisation’’. D’après lui, ils ‘’pourraient moderniser leurs activités et aller en haute mer pour les mener et s’orienter vers la transformation des produits halieutiques’’, a-t-il fait valoir.
Le secteur agricole pourrait lui aussi en tirer profit avec l’utilisation des engrais dont la production sera boostée par l’exploitation du gaz.
Il a rappelé que le gaz est une ‘’énergie de transition’’, rappelant que le Sénégal a fait des découvertes importantes qui, utilisées judicieusement, profiteront à toute son économie.
Aymérou Gningue indique que ‘’le Sénégal s’est doté d’une loi votée à l’Assemblée nationale pour garantir une répartition équitable des ressources issues de ces hydrocarbures’’.
‘’Les ressources pétrolières appartiennent au peuple Sénégal et les ressources qui seront issues de l’exploitation du pétrole et du gaz auront une traçabilité totale’’, a-t-il assuré. Il affirme même qu’il n’y a dans le monde aucun pays ayant une telle traçabilité concernant la gestion des hydrocarbures.
En plus de la ‘’traçabilité totale’’ dont elles feront l’objet, ces ressources seront aussi ‘’destinées aux générations futures’’.
HYDROCARBURES : DES RETOMBÉES DE 10 000 MILLIARDS ATTENDUES
Saint-Louis, 29 oct (APS) – Le Sénégal a ‘’investi 1000 milliards’’ de francs CFA dans l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures et espère des retombées d’environ 10 000 milliards de francs CFA
Le Sénégal a ‘’investi 1000 milliards’’ de francs CFA dans l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures et espère des retombées d’environ 10 000 milliards de francs CFA, a affirmé le président du conseil d’administration de Petrosen Holding, Aymerou Gningue.
‘’Le Sénégal a déjà investi 1000 milliards et s’attend à des retombées de 10 000 milliards’’, a dit M. Gningue, samedi, en marge d’un panel intitulé ‘’Les hydrocarbures au Sénégal ; quels impacts pour les populations ?’’.
Même si ‘’jusqu’ici aucune ressource tirée du gaz ou du pétrole n’est disponible’’, ‘’les retombées attendues bénéficieront forcément aux populations de Saint-Louis et du Sénégal d’une manière générale’’, a-t-il rassuré.
Et contrairement à une idée bien ancrée chez les populations, dit-il, ‘’les pêcheurs pourraient en bénéficier et voir même leurs activités évoluer de l’artisanat vers l’industrialisation’’. D’après lui, ils ‘’pourraient moderniser leurs activités et aller en haute mer pour les mener et s’orienter vers la transformation des produits halieutiques’’, a-t-il fait valoir.
Le secteur agricole pourrait lui aussi en tirer profit avec l’utilisation des engrais dont la production sera boostée par l’exploitation du gaz.
Il a rappelé que le gaz est une ‘’énergie de transition’’, rappelant que le Sénégal a fait des découvertes importantes qui, utilisées judicieusement, profiteront à toute son économie.
Aymérou Gningue indique que ‘’le Sénégal s’est doté d’une loi votée à l’Assemblée nationale pour garantir une répartition équitable des ressources issues de ces hydrocarbures’’.
‘’Les ressources pétrolières appartiennent au peuple Sénégal et les ressources qui seront issues de l’exploitation du pétrole et du gaz auront une traçabilité totale’’, a-t-il assuré. Il affirme même qu’il n’y a dans le monde aucun pays ayant une telle traçabilité concernant la gestion des hydrocarbures.
En plus de la ‘’traçabilité totale’’ dont elles feront l’objet, ces ressources seront aussi ‘’destinées aux générations futures’’.
HYDROCARBURES : DES RETOMBÉES DE 10 000 MILLIARDS ATTENDUES
Saint-Louis, 29 oct (APS) – Le Sénégal a ‘’investi 1000 milliards’’ de francs CFA dans l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures et espère des retombées d’environ 10 000 milliards de francs CFA
Saint-Louis, 29 oct (APS) – Le Sénégal a ‘’investi 1000 milliards’’ de francs CFA dans l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures et espère des retombées d’environ 10 000 milliards de francs CFA, a affirmé le président du conseil d’administration de Petrosen Holding, Aymerou Gningue.
‘’Le Sénégal a déjà investi 1000 milliards et s’attend à des retombées de 10 000 milliards’’, a dit M. Gningue, samedi, en marge d’un panel intitulé ‘’Les hydrocarbures au Sénégal ; quels impacts pour les populations ?’’.
Même si ‘’jusqu’ici aucune ressource tirée du gaz ou du pétrole n’est disponible’’, ‘’les retombées attendues bénéficieront forcément aux populations de Saint-Louis et du Sénégal d’une manière générale’’, a-t-il rassuré.
Et contrairement à une idée bien ancrée chez les populations, dit-il, ‘’les pêcheurs pourraient en bénéficier et voir même leurs activités évoluer de l’artisanat vers l’industrialisation’’. D’après lui, ils ‘’pourraient moderniser leurs activités et aller en haute mer pour les mener et s’orienter vers la transformation des produits halieutiques’’, a-t-il fait valoir.
Le secteur agricole pourrait lui aussi en tirer profit avec l’utilisation des engrais dont la production sera boostée par l’exploitation du gaz.
Il a rappelé que le gaz est une ‘’énergie de transition’’, rappelant que le Sénégal a fait des découvertes importantes qui, utilisées judicieusement, profiteront à toute son économie.
Aymérou Gningue indique que ‘’le Sénégal s’est doté d’une loi votée à l’Assemblée nationale pour garantir une répartition équitable des ressources issues de ces hydrocarbures’’.
‘’Les ressources pétrolières appartiennent au peuple Sénégal et les ressources qui seront issues de l’exploitation du pétrole et du gaz auront une traçabilité totale’’, a-t-il assuré. Il affirme même qu’il n’y a dans le monde aucun pays ayant une telle traçabilité concernant la gestion des hydrocarbures.
En plus de la ‘’traçabilité totale’’ dont elles feront l’objet, ces ressources seront aussi ‘’destinées aux générations futures’’.
LE CENTRE D’ONCOLOGIE DE DIAMNIADIO LIVRÉ FIN 2024
Le centre national d’oncologie, en construction à Diamniadio, sera livré en fin 2024, a annoncé le directeur de la lutte contre la maladie, Docteur Moustapha Diop.
Dakar, 28 oct (APS) – Le centre national d’oncologie, en construction à Diamniadio, sera livré en fin 2024, a annoncé le directeur de la lutte contre la maladie, Docteur Moustapha Diop.
‘’La prise en charge des cancers, c’est aussi des infrastructures de dernière génération. Le centre national d’oncologie sera livré d’ici fin 2024 au plus tard et sera un centre d’excellence et un hub dans la prise en charge et de façon intégrée’’, a-t-il précisé.
Il a souligné que le futur centre sera en mesure de « prendre la chimiothérapie, la radiothérapie, la chirurgie et l’accompagnement psycho- social dans un même espace avec des équipements de dernière génération ». Il a été financé par l’Etat du Sénégal à hauteur de 106 milliards de francs CFA.
‘’Dans la région de Thiès, à l’hôpital de Mbour, nous sommes en train de construire un centre de référence de prise en charge des cancers de l’enfant, car le cancer de l’enfant c’est une réalité’’, a-t-il révélé.
Il signale que « beaucoup de cas » de cancers de l’enfant, à peu près 200, sont recensés chaque année.
Il s’agit selon lui ‘’des cancers du rein ou des yeux, appelés rétinoblastome ». « Ce sont des cancers curables avec des résultats appréciables’’, a-t-il rassuré.
Dans le dispositif du plan cancer, dit-il, ‘’le ministère de la Santé est en train d’apporter une réponse, car jusque-là, Le Dantec était le centre de référence dans la prise en charge du cancer de l’enfant ». Il a rappelé qu’avec les travaux de reconstruction de cet hôpital, il a été délocalisé à Dalal Jamm, dans la banlieue dakaroise.
‘’Les travaux du centre de référence des cancers de l’enfant sont presque achevés. Ce qui reste, ce sont les ressources humaines qui bientôt vont être mises en place pour apporter le soutien nécessaire à ces enfants qui souffrent de cancer’’, a-t-il affirmé.
La première pierre du centre national d’oncologie de Diamniadio, bâti sur une surface de trois hectares, a été posée par le président de la République, Macky Sall, le 30 octobre 2021.
LA DOUBLE PEINE DES PÊCHEURS SÉNÉGALAIS
Selon un récent rapport de la Fondation pour la justice environnementale (EJF), les communautés de pêche artisanale au Sénégal voient leurs conditions de vie se détériorer en raison de la baisse des ressources halieutiques et de leurs revenus
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 29/10/2023
Selon un récent rapport de la Fondation pour la justice environnementale (EJF) consulté par l'AFP, les communautés de pêche artisanale au Sénégal voient leurs conditions de vie se détériorer en raison de la baisse des ressources halieutiques et de leurs revenus. Ce phénomène serait directement lié aux "pratiques non durables et destructrices de l'environnement" des chalutiers de fond opérant dans les eaux sénégalaises, souligne le rapport publié le 26 octobre dernier.
S'appuyant sur des entretiens menés entre septembre 2022 et mai 2023 avec des pêcheurs, transformateurs et mareyeurs (intermédiaires), l'étude révèle qu'"au-delà des pertes de revenus, les communautés de pêche artisanale voient leurs conditions de vie se détériorer" selon les termes de l'EJF. Ainsi, "88% des pêcheurs, 93% des transformatrices et 100% des mareyeurs ont déclaré avoir un accès plus limité au poisson pour leur propre consommation", indique le rapport.
De manière plus précise, près des deux tiers (65%) des pêcheurs sénégalais affirment gagner moins qu'il y a cinq ans, conséquence directe selon l'ONG des méthodes employées par les chalutiers industriels. "Les pratiques de pêche destructrices de l’environnement et non durables pratiquées par la flotte chalutière aggravent la crise du secteur de la pêche artisanale", estime l'EJF. En effet, "les pêcheurs artisanaux ont vu le volume de leurs captures diminuer considérablement et sont contraints de rivaliser" avec les chalutiers "pour des ressources qui s’amenuisent", cite le rapport.
Par ailleurs, les pêcheurs traditionnels sont aussi confrontés aux "incursions illégales" des bateaux industriels "dans la zone réservée à la pêche artisanale", ce qui entraîne "la destruction fréquente de leurs engins de pêche". Ainsi, le rapport précise que 76% d'entre eux ont vu leurs filets ou lignes endommagés par un chalutier.
LA DIPLOMATIE MODÉRÉE DE DAKAR DANS LA CRISE ISRAÉLO-PALESTINIENNE FAIT DÉBAT
Alors qu'une première manifestation pro-palestinienne a été récemment empêchée, de nombreuses voies accusent le Sénégal, soutien historique des Palestiniens, d'adopter une position trop neutre vis-à-vis d'Israël désormais
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 29/10/2023
D'après un reportage de France 24, la première manifestation de soutien aux Palestiniens prévue à Dakar le samedi 22 octobre a été interdite par le préfet "pour non respect des délais" de déclaration. Cette décision a alimenté les critiques d'une partie de l'opinion sénégalaise jugeant la position du pays "trop molle" dans ce conflit, alors que le Sénégal a historiquement défendu la cause palestinienne.
Mansour Ndiaye, militant pro-palestinien et membre de l'Alliance nationale pour la cause Palestinienne du Sénégal qui organisait l'événement, déplore cette annulation de dernière minute alors que "toutes les dispositions nécessaires" avaient été prises pour informer les autorités. "On ne va pas braver l'interdiction, mais on ira déposer une autre demande de manifestation pour le 4 novembre", dit-il.
Certains estiment que la diplomatie sénégalaise adopte une position de plus en plus "mitigée" et "neutre" qui ne reflète pas le soutien populaire aux Palestiniens. Cependant, Yoro Dia, ministre chargé de la Communication, rappelle que le Sénégal défend les Palestiniens à l'ONU depuis 40 ans et a toujours entretenu de bonnes relations avec les deux parties.
Pour Bakary Sambe, chercheur et directeur du Timbuktu Institute, "le langage diplomatique du Sénégal est devenu mesuré" en suivant "les variations dans le monde arabe" à l'égard d'Israël, notamment chez des alliés comme l'Arabie Saoudite et le Maroc. Tout en maintenant des "principes qui n’ont pas changé", le Sénégal chercherait à "pouvoir parler à tous" dans ce conflit.
Alors que les combats se poursuivent à Gaza, la position modérée défendue par Dakar sur la scène internationale continue de faire débat en son sein.
LA LD DEBOUT DEMANDE LA LIBÉRATION DE SONKO
Le parti «demande, en outre, à l’Administration sénégalaise de respecter l’Etat de Droit en assurant la réinscription de Ousmane Sonko sur les listes électorales, telle que décidée par le Tribunal de Ziguinchor»
La Ld Debout demande au Président Macky Sall «de procéder à la libération de Ousmane Sonko dont la vie est actuellement en danger, et éviter de porter la responsabilité historique de la disparition d’un grand leader de l’opposition sénégalaise». Dans un communiqué, le Secrétariat exécutif de la Ld Debout, qui s’est réuni en session ordinaire avant-hier jeudi, a lancé cet appel. Le parti «demande, en outre, à l’Administration sénégalaise de respecter l’Etat de Droit en assurant la réinscription de Ousmane Sonko sur les listes électorales, telle que décidée par le Tribunal de Ziguinchor».
La direction de la Ld Debout «a analysé la situation nationale caractérisée par la persistance du régime de Macky Sall dans la manipulation des institutions à des fins partisanes, avec à la clé la violation éhontée et continue des libertés démocratiques et de l’Etat de Droit». C’est ainsi que la Ld Debout «condamne la dernière provocation du mandat de dépôt contre le leader de Y’en a marre et du F24, Aliou Sané, et réitère l’exigence de la libération des centaines de détenus politiques».
«Analysant le drame de l’émigration clandestine des jeunes du Sénégal», la Ld Debout «ne peut que faire le constat, avec le Peuple sénégalais, de l’échec des orientations économiques du Président Macky Sall». «Depuis toujours, le parti a alerté qu’une politique économique basée sur des investissements de prestige (Ter, stades, Brt, etc.), avec en appui des statistiques agricoles tronquées, ne pouvait que créer une croissance artificielle qui, au mieux, ne profite qu’aux grandes entreprises étrangères réalisatrices de ces grands travaux. Au passage, le régime de Benno bokk yaakaar aura, cerise sur le gâteau, réalisé un «tong tong» sur nos ressources naturelles avec des contrats désavantageux pour notre pays, toujours avec des entreprises étrangères», déclare le Secrétariat exécutif de la Ld Debout. «Ainsi, la grande souffrance dans laquelle vit le Peuple sénégalais», souligne la Ld Debout, «est le vrai bilan du Président Macky Sall et de Benno bokk yaakaar, avec son lot de centaines de jeunes Sénégalais qui meurent chaque jour dans l’océan et le désert, des prisons remplies de détenus politiques, des libertés de réunion et de manifestation bafouées, des prix des denrées alimentaires et de logement à des niveaux record jamais égalés, des factures d’électricité qui étranglent les chefs de famille, et une école publique et un système de santé déliquescents».
«Concernant cette école publique», la Ld Debout déclare que «la situation de l’Université de Dakar interpelle particulièrement le parti, qui exige son ouverture immédiate pour ne pas aggraver la situation de désespoir dans laquelle se trouve notre jeunesse».
«Le Peuple sénégalais est certainement surpris d’entendre que c’est cette politique, qui a conduit à cette souffrance, dont Benno bokk yaakaar veut assurer la continuité, avec son nouveau candidat, Amadou Ba, un des piliers bien reconnus du système de la mal gouvernance et de la prédation de Benno bokk yaakaar. La Ld Debout appelle le Peuple sénégalais à refuser la continuité de la mal gouvernance et de la prédation. Le parti appelle en particulier les jeunes et les femmes à se mobiliser et à exprimer leur mécontentement au régime de Benno bokk yaakaar en refusant de parrainer leur candidat, et à plutôt parrainer les candidats de l’opposition», lit-on dans le communiqué de ce parti.
La Ld Debout «rappelle son choix porté sur la candidature de Khalifa Ababacar Sall pour la réalisation du projet politique inspiré des Assises nationales, avec comme priorités la refondation des institutions et la reconstruction d’un tissu social national apaisé, et une gouvernance politique, économique et sociale transparente et inclusive». «Aussi», le parti «appelle tous les militants et sympathisants à participer activement à la campagne de parrainage du candidat Khalifa Ababacar Sall».
La Ld Debout «réitère son appel à toute l’opposition à s’élever au-dessus des petits conflits basés pour la plupart sur des divergences d’options stratégiques et tactiques au demeurant inhérentes à la politique, et à s’investir collectivement dans le travail de préparation de la surveillance du processus électoral, sans lequel aucune victoire de l’opposition en février 2024 ne serait possible». «Le parti encourage vivement les efforts du F24 dans ce sens», selon toujours le communiqué.
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UN HOMME BRÛLÉ POUR SON ORIENTATION SEXUELLE PRÉSUMÉE
Le défunt, soupçonné d’être homosexuel, a été exhumé et brûlé après son enterrement à Kaolack dans la nuit du samedi 28 au dimanche 29 octobre. L'incident rappelle un cas similaire survenu en 2008 à Guinguinéo
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 29/10/2023
Selon les informations de Seneweb, un événement choquant s’est produit à Léona Niassène, une cité religieuse dans la commune de Kaolack. Un homme, soupçonné d’être homosexuel, a été exhumé de sa tombe et brûlé par les résidents locaux après son inhumation.
Le défunt, identifié par les initiales C.F., avait été transporté à Touba pour son enterrement le samedi 28 octobre 2023, comme le souhaitait sa mère. Toutefois, après avoir appris l’orientation sexuelle présumée du défunt, les membres du Dahira Moukhadimatoul Khidma, responsables de la gestion de la Grande mosquée et des cimetières de Touba, ont renvoyé le cortège funèbre.
De retour à Kaolack, la famille a procédé à l’enterrement en secret. Cependant, des jeunes du quartier de Ndagane à Kaolack, qui s’étaient rassemblés pour protester contre l’inhumation du présumé homosexuel dans leur ville, ont découvert l’emplacement de la tombe. Ils ont exhumé le corps et l’ont brûlé, à en croire le récit des événements restitué par Seneweb.
Au Sénégal, où 95% de la population est musulmane, l’homosexualité est un délit puni d’une peine de prison allant d’un à cinq ans en vertu de l’article 319 du Code pénal. Cet incident rappelle un cas similaire survenu en 2008 à Guinguinéo, où la tombe d’un homme soupçonné d’être homosexuel avait été profanée.
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LE SÉNÉGAL MALADE DE SES DÉFICIENCES STRUCTURELLES
Le sociologue Pascal Oudiane évoque les défis du développement économique, soulignant des problèmes comme le manque d'industrialisation, le détournement des profits d'entreprise à des fins personnelles plutôt que leur réinvestissement au pays
Dans cette édition de l'émission Objection sur Sud FM, le sociologue Pascal Oudiane offre une analyse critique de la situation socio-économique et politique au Sénégal. Il pointe du doigt les déficiences du développement économique, comme le manque d'industrialisation et la dépendance financière de l'étranger.
Sur le plan politique, il déplore le dysfonctionnement des partis et les risques d'instabilité.
À l'approche de la présidentielle de 2024, l'invité de Baye Omar Gueye espère la transparence et appelle à écouter les citoyens. Pour l'avenir, selon lui, de nouveaux modèles s'imposent, axés sur l'innovation, la bonne gouvernance et la justice sociale.