SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
1 mars 2025
AMADOU BA DE L’EX PASTEF ARRETE
La purge se poursuit - C’est un autre proche de Sonko qui va devoir prier pour se défaire de la Section de recherches. Amadou Ba a été arrêté vendredi soir, après l’émission de Sen Tv, selon Me Ciré Clédor Ly
Bés Bi le Jour |
Hamath KANE |
Publication 30/10/2023
Il va rallonger la liste des proches de Sonko qui ont maille à partir avec la justice s’il n’est pas libéré. Amadou Ba a été cueilli, vendredi soir, après l’émission de la Sen Tv par la Section de recherches de la gendarmerie. Son avocat, Me Ciré Clédor Ly dénonce une «politique de persécution» du régime et dit ignorer les motifs de cette arrestation.
C’est un autre proche de Sonko qui va devoir prier pour se défaire de la Section de recherches. Amadou Ba a été arrêté vendredi soir, après l’émission de Sen Tv, selon Me Ciré Clédor Ly. «La politique de persécution et de tentative de démantèlement d’une organisation politique par l’État du Sénégal continue. Tout le monde y passera avant le 25 février 2024», avait immédiatement réagi l’avocat. L’animatrice de l’émission, reprise par Senenews, décrit l’intervention de la gendarmerie. «On nous a signalé que la Section de recherche de la gendarmerie de Colobane est arrivée devant les locaux de la chaîne à bord d’un véhicule L200. Ils ont ensuite embarqué notre invité qui était venu participer à notre émission ‘’Ndoumbélane’’. C’est Amadou Ba qui a été arrêté. Il a tenté de contacter ses avocats et sa famille avant d’être interpellé. C’est pour cette raison que nous avons repris l’antenne pour vous informer. Nous tenons à dénoncer cet acte que nous ne comprenons pas. Être invité dans une émission et se faire arrêter ensuite est inédit. Nous ne savons pas si c’est à cause de ses déclarations pendant l’émission qu’il a été appréhendé, mais la manière dont l’arrestation a été menée nous préoccupe», a-t-elle dit.
Mystère sur les motifs de son arrestation
Samedi, l’avocat disait ignorer les motifs de cette arrestation. «Les droits de Amadou Ba sont déjà violés, parce que jusqu’à présent, les officiers de police judiciaire ne lui ont pas notifié les raisons de son interprétation, au mépris de l’article 5 du règlement numéro 5 de l’Uemoa et du droit interne», a-t-il écrit. Est-ce parce qu’il a publié le post de Pape Alé Niang qui révèle que le juge Sabassy Sy a été auditionné par l’Inspection générale de l’administration judiciaire (Igaj) ? Avec un commentaire : «Qu’en estil de ceux qui ont condamné Sonko ?». Mystère. Mais Me Ly rappelle que son client est le mandataire de Bassirou Diomaye Faye pour l’élection présidentielle du 25 février 2024 et que sa privation de liberté «participe de la décision de l’Etat d’étouffer et de détruire tout ce qui pourrait empêcher au successeur choisi par le chef de l’Etat de réussir le coup d’Etat constitutionnel savamment mûri, mais brutalement mis en exécution». Et que M. Ba «devait se rendre à Abuja déposer le dossier physique dans la procédure opposant Ousmane Sonko et le parti Pastef contre l’Etat du Sénégal programmé pour l’audience du mardi 31 octobre».
Par Assane SAADA
L’ORDONNANCE DU CHEIKH
Il nous faut respirer le parfum de l’ordonnance, la critique du Cheikh. Le pays est un et divers à la fois.
Bés Bi le Jour |
Assane Saada |
Publication 30/10/2023
Un concert semblait sublime. Tout portait vers l’extase… qu’une parole du Cheikh nous ramène à notre terroir de disciples fidèles et autres adorateurs irrationnels. Joies et angoisses nous figent. Du vrai et de l’illusoire, qu’est-ce qui charme ? Suivant des postures, des arguments font plus épouvantail. Une seule certitude : orgueil démesuré et excès de confiance produisent un effondrement. Et des signes d’une décadence sont manifestes. Et parce que tout s’affaisse, le Cheikh a parlé. Il ne pouvait pas continuer à souffrir un déferlement politicien, une incapacité à vivre dans des limites d’une décence et d’une convenance non seulement démocratiques mais simplement humaines. Plus une politesse, plus une opinion qui soient respectées. Et pour une exégèse détaillée de son message, le directeur de «l’école du parti» nous a servi de sa science. Son éclairage est sans ambiguïté. Selon lui, le Cheikh est un révolutionnaire. Il a prescrit une paire de lunettes correctives à des gens qui ne savent plus lire leur pays. Depuis, j’ai rangé mon chapelet. Je ne récite plus mon mantra : «Si le grain ne meurt.»
Une situation n’est sans doute plus soutenable pour qui refuse d’envisager l’avenir sous une forme du pire. Des déclarations et des comportements prouvent, au quotidien, que le déclin n’épargne même pas des émotions. Voire des capacités de penser ? Est-ce irréversible ? Depuis que le Cheikh a parlé, une seule évidence : «Allah n’est pas obligé.» Des âmes raisonnables en tremblent. Leur stupeur ne se voit et ne s’entend pas. Des bruits, des ronflements de «dormeurs» réveillent d’autres, «aveugles porteurs de flambeaux». Inconscients des menaces de leurs torches. Montent des chants de leurs désirs, «spectacle étrange, d’hommes et de femmes qui crient le vrai sans le comprendre, et qui, souvent, vous instruisent de ce qu’ils ignorent». Seulement, le Cheikh, lui, refuse de servir d’épave. Nous enjoint-il de refuser que nos imaginaires soient bridés et violés ? Le penser ne serait pas blasphème tant des politiciens forcent des populations à leur faire dire que leur jeu leur plaît. Quoi pour nous sauver, nous guérir et nous prémunir ?
Non à une imbécillité qui ravage un pays
Sous le grand baobab totémique, combien utile, nous autres ceddo qui vénérons le Cheikh, nous nous sommes retrouvés. Une retraite comme les ancêtres nous l’avaient enseignée. Par syncrétisme, une innovation autorisée par les esprits. Sous la conduite d’un sachant, nous avons d’abord écouté et répété L’ouverture et La 108. Nous nous sommes, ensuite, plongés dans une lecture des enquêtes de l’inspecteur Kopeck. Personne ne misait sur sa sagacité. Oh, qu’il vous prenne en haleine ! Il vous dit tout du rien de leurs vies. Il ne viole aucune loi sur un quelconque document et autres données. Il révèle leur mode opératoire. Une banalité ahurissante. Ils entrent en politique comme dans un mariage de plaisir et s’embourbent précocement dans un crime passionnel. Leurs peines, leurs douleurs, leurs afflictions, leurs souffrances dont ils rêvaient de se débarrasser à travers une «cure de jouvence» font scandale. À peine jaillit une clameur, un seul moyen de défense : l’incohérence. Un preux n’est plus lui-même. Comme «il n’est pas une vérité qui ne porte avec elle son amertume», le code de conduite du politicien interdit de parler vrai. Il ne faut point déplaire ni renforcer un camp adverse. Ainsi «la raison ne sert plus à douter». D’ailleurs, aujourd’hui, «la valeur d’un énoncé ne réside pas dans sa vérité ou dans sa sincérité, mais dans les systèmes de renvois qui font jouer tel ou tel groupe contre tel ou tel autre» (Gaspard Koenig). Loin de ce manichéisme, nous avons fini notre retraite avec un vieux tube de Abdou Ndiaye : «Boroom kër gi neena déet.» Point besoin de s’initier à une mystique du B pour savoir que le Cheikh dit non à une imbécillité qui ravage un pays.
Il nous faut respirer le parfum de l’ordonnance, la critique du Cheikh. Le pays est un et divers à la fois. Sa construction suffit à occuper des ardeurs et ne pas laisser place à l’édification de murs entre des personnes nourries aux mêmes festins et qui partagent un même destin. La lutte qui vaille, après le message du Cheikh, n’est-ce-pas de vaincre des egos ? Toute l’horreur, toute la malédiction ne viennent-ils pas de là ? Le miroir est devenu aveugle que la manière de voir l’autre n’est plus le reflet direct de celle dont l’on se voit. Dans le piège de la violence, hommes et femmes cherchent refuge. Que l’Assemblée nationale, plus que des querelles de borne-fontaine, une foire d’empoigne, devienne un ludus où école de gladiateurs. Que des populations, instruites par l’expérience, élisent des gens sur qui elles ne comptent plus pour changer ou gérer leur vie. Et le Cheikh dit la nécessité de retrouver ce que nous avons perdu.
LE SAES PASSE A LA VITESSE SUPERIEURE
Les autorités universitaires vont devoir faire avec deux fronts. Les enseignants membres du Saes ont décidé d’engager le bras de fer pour, comme les étudiants, une reprise des cours.
Bés Bi le Jour |
Hamath KANE |
Publication 30/10/2023
Les autorités universitaires vont devoir faire avec deux fronts. Les enseignants membres du Saes ont décidé d’engager le bras de fer pour, comme les étudiants, une reprise des cours. Ils annoncent déjà 48 heures de grève les 6 et 7 novembre prochains avec cessation des activités pédagogiques dans toutes les universités publiques.
Alors que les autorités universitaires n’en ont pas fini avec le courroux des étudiants qui réclament la reprise des cours à l’Ucad et d’autres universités, le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes), qui avait déjà prévenu, a haussé le ton ce samedi. Dans un communiqué, il annonce une grève de 48 heures, les lundi 6 et mardi 7 novembre 2023 avec cessation des activités pédagogiques (cours, soutenances, délibérations y compris pour les formations payantes), et l’arrêt de toute participation à des activités administratives et réunions. Les enseignants demandent en outre aux militants «l’arrêt immédiat des cours dispensés en ligne dans toutes les universités publiques construites sur le modèle de l’enseignement présentiel et fermées pour des motifs politiques, de regagner les universités et de signer les pétitions pour la convocation des assemblées de facultés pour exiger la réouverture sans délai et la sécurisation des universités». Les syndicalistes dénoncent la décision de fermeture des universités publiques «justifiée par le climat sociopolitique depuis le mois de juin 2023».
«UNE FERMETURE AU GRE DU SOCIAL ET DU CALENDRIER ELECTORAL»
David Célestin Faye, secrétaire général national du Saes, et ses camarades rappellent qu’un planning avait été retenu pour la reprise des enseignements en octobre. Or, regrettent-ils, ces décisions prises par les Conseils académiques, n’ont pas été respectées. Ils accusent les autorités de s’inscrire dans un «dilatoire orchestré sous prétexte que les œuvres sociales pourtant au service du pédagogique, ne seraient pas prêtes». Mieux, le Saes «rejette énergiquement le fallacieux alibi de la rénovation des infrastructures sociales sur lequel les autorités qui n’ont pas voulu se préparer à la reprise programmée des cours en présentiel s’agrippent pour annihiler les nombreux efforts consentis par les enseignants-chercheurs pour le retour à une année académique normale fragilisée par les fermetures quasi spontanées au gré du social tant évoqué et du calendrier électoral».
LES ACTES DE PROFANATION D’UNE TOMBE A KAOLACK A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE LUNDI
Les quotidiens parus ce lundi 30 Octobre se sont préoccupés de l’attitude des personnes ayant exhumé et incendié le corps d’un présumé homosexuel enterré dans un cimetière de la ville de Kaolack (centre).
Dakar, 30 oct (APS) – Les quotidiens se sont préoccupés de l’attitude des personnes ayant exhumé et incendié le corps d’un présumé homosexuel enterré dans un cimetière de la ville de Kaolack (centre).
Le procureur du tribunal de grande instance de Kaolack a annoncé l’ouverture d’une enquête, dans le but d’identifier et de poursuivre en justice les auteurs de ces faits survenus au quartier Léona Niassène.
‘’La tolérance brûlée’’, titre Bés Bi Le Jour, qui demande à un imam ce qu’en dit l’islam.
‘’Même s’il est considéré par le public comme un homosexuel’’, a dit le guide religieux, ‘’le musulman a toujours le droit d’être enterré dignement dans un cimetière, bien qu’il soit déconseillé à l’imam officiel de diriger la prière mortuaire’’.
L’info est abasourdi par le fait divers. ‘’Du jamais vu au Sénégal !’’ s’exclame-t-il.
‘’Comble de barbarie !’’ s’indigne EnQuête, ajoutant qu’‘’il est clair que les choses ne vont pas en rester là’’, dans la mesure où le procureur de la République a annoncé l’ouverture d’une enquête.
Selon Libération, le lieu de résidence du défunt a été incendié par les membres d’un ‘’dahira’’ (association de fidèles) qui ont empêché son inhumation à Touba (centre), où ses proches ont cherché à l’enterrer avant de ramener le corps à Kaolack.
‘’Les individus qui ont exhumé et brûlé le corps d’une personne qu’ils considèrent comme un homosexuel seront identifiés et punis pour cet acte barbare’’, jure Le Quotidien sur la foi de la décision annoncée par le procureur de Kaolack.
Le même journal s’inquiète de l’attitude des autorités du pays devant des faits pareils. ‘’Qu’est-ce qui arrive à ce pays ?’’ se demande-t-il, ajoutant que ‘’les autorités de l’État ont fini de faire montre de leur frilosité sur des questions de ce genre’’.
Il déplore ‘’l’ouverture de boîtes de Pandore dont les déflagrations risquent d’être fatales à notre communauté’’.
‘’Nous assistons de plus en plus à une sorte de justice privée qui tranche avec la justice de la République’’, s’inquiète Sud Quotidien.
‘’Coût de la vie en Afrique : le Sénégal en tête’’
Le Soleil s’est surtout intéressé à l’inauguration de l’avenue Macky-Sall, dimanche, à Dakar.
L’ex-avenue Faidherbe, du nom d’un célèbre administrateur colonial français, porte désormais le nom du chef de l’État, lequel a présidé la cérémonie au cours de laquelle son nom a été donné à cette artère de la capitale sénégalaise.
C’était l’‘’occasion pour le chef de l’État de saluer cette marque d’estime du conseil municipal de Dakar-Plateau’’, note Le Soleil.
Le taux d’abstention risque d’être très élevé à l’élection présidentielle du 25 février, ‘’beaucoup de Sénégalais se désintéress[ant] aujourd’hui de la politique à cause du dysfonctionnement du système de gouvernance actuelle’’, prévient Sud Quotidien en citant un enseignant-chercheur.
‘’L’Université perd ses facultés’’, titre WalfQuotidien, concernant la fermeture des campus universitaires.
En guise de protestation contre la fermeture des universités, le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur appelle ses militants à observer ‘’un arrêt immédiat des cours en ligne dans toutes les universités publiques construites sur le modèle de l’enseignement présentiel et fermées pour des motifs politiques’’, lit-on dans le même journal.
‘’Coût de la vie en Afrique : le Sénégal en tête’’, titre L’Observateur sur la base de données publiées par le Business Insider, un média américain.
Au même moment, la pêche, l’une des mamelles de l’économie sénégalaise, est confrontée à un ‘’effondrement’’, selon le même journal.
SALY «RAME» EN DIRECTION DES JOJ 2026
Pour dénicher des talents chez les jeunes, la Fédération sénégalaise de canoë-kayak et d’aviron a organisé, ce samedi à la plage de Saly Niakh-Niakhal, une compétition. Au total, 11 clubs venus de Dakar, Somone, Saly et Saint-Louis ont pris part
Le Sénégal va abriter les Jeux Olympiques de la Jeunesse (Joj) en 2026. En perspective de cette échéance sportive très importante, la Fédération sénégalaise de canoé-kayak et d’aviron se prépare activement pour mettre en place une équipe compétitive qui permettra au Sénégal de décrocher des médailles dans cette discipline
Pour dénicher des talents chez les jeunes, la Fédération sénégalaise de canoë-kayak et d’aviron a organisé, ce samedi à la plage de Saly Niakh-Niakhal, une compétition. Au total, 11 clubs venus de Dakar, Somone, Saly et Saint-Louis ont pris part à cette compétition.
D’ailleurs, Ady Fall, président de la Fédération sénégalaise de canoë-kayak et d’aviron, qui a assisté à cette compétition, en a profité pour décliner la feuille de route de la Fédération. «Nous sommes à Saly aujourd’hui pour organiser cette compétition afin de mettre en place le club, pour mieux les impliquer, les vulgariser pour que ce sport soit mieux connu. Le Sénégal va également organiser les Jeux Olympique de la Jeunesse en 2026. Saly fait partie des trois sites choisis par le Comité national, mais aussi par le Comité olympique pour abriter les Jeux de sports nautiques. Il est important que nos jeunes, nos entraîneurs puissent venir ici jauger le terrain pour mieux le connaître», a indiqué Ady Fall. Les jeunes ont ainsi rivalisé d’ardeur au niveau de la plage de Saly, qui est prête à accueillir les Jeux Olympiques de la Jeunesse. «Nous avons une belle plage à Saly. Je suis surpris par l’environnement, c’est très propre et bien entretenu. Il faut comprendre que pour naviguer ou pagayer, il faut le faire dans un environnement sain. Maintenant, sur le plan sportif, nous attendons que ces jeunes qui sont venus puissent montrer leur talent en toute sportivité.»
«Continuer à faire la promotion de ce sport mal connu des Sénégalais»
Pour mieux faire connaître ce sport, il a précisé que depuis quelques années, la Fédération fait la promotion de cette discipline en organisant des compétitions au niveau des plages. Un travail de détection qui va se poursuivre. «L’objectif, c’est 2026. Partout où la Dtn pourra dénicher des talents, nous sommes prêts à y aller pour enrôler des jeunes. Nous allons continuer le travail. Ces compétitions, c’est certes pour détecter des jeunes, mais c’est aussi pour faire la promotion de ce sport mal connu des Sénégalais. Pourtant le Sénégal a un palmarès très important. Nous sommes présents dans cette compétition. Nous avons des internationaux qui sont envoyés dans des centres en Europe, en Amérique. Tout cela, pour mieux les outiller et chercher la qualification en 2024.» En marge de cette compétition, le président de la Fédération sénégalaise de canoëkayak et d’aviron a également lancé la pratique de cette nouvelle discipline qui est le puddle. C’est une sorte de rame debout très connue sur le plan mondial que l’instance fédérale souhaite aussi promouvoir à travers le pays
Par Madiambal DIAGNE
LE PUTSCH RAMPANT DU F24 TROUVE UNE BEQUILLE RUSSE
Le F24 est un front de l’opposition qui a été mis en place pour lutter contre l’intention, qui était prêtée à Macky Sall, de briguer un mandat supplémentaire de président de la République du Sénégal en 2024.
Le F24 est un front de l’opposition qui a été mis en place pour lutter contre l’intention, qui était prêtée à Macky Sall, de briguer un mandat supplémentaire de président de la République du Sénégal en 2024. Mais cet objectif politique est tombé à l’eau, dès l’instant que Macky Sall a fini de dire n’avoir jamais songé à cela et qu’il a même désigné son candidat pour la Présidentielle, en la personne de son Premier ministre Amadou Ba. Le cri de rassemblement du F24 n’est plus donc audible et cette organisation, perdant du souffle, cherche à explorer de nouvelles pistes pour se relancer. C’est ainsi qu’elle a organisé une marche vendredi dernier à Dakar, regroupant quelques centaines de personnes. La manifestation s’est déroulée sans heurts. Les marcheurs exigent la libération «des détenus politiques», qu’ils disent emprisonnés par le «régime dictatorial de Macky Sall». Quelle est bien douce cette dictature au Sénégal, où des opposants peuvent organiser des marches, dans de grandes artères de la ville, crier leurs slogans accablant le «dictateur», au son de chants et danses, et rentrer tranquillement chez eux à la fin de la randonnée !
Mais le plus burlesque est que certains parmi eux avaient brandi des drapeaux russes pour montrer leur inclinaison ou leur béguin pour la Russie du «grand frère» Vladimir Poutine. Eh ben, dans une «dictature», comme celle du Sénégal, on peut bien manifester ses préférences les plus loufoques ou les plus saugrenues, en toute tranquillité ou quiétude. Mais demandez à des opposants russes de manifester publiquement dans leur pays et de traiter le Président Poutine de dictateur sanguinaire ? On verra ce qu’il leur adviendrait !
Honnêtement j’avais espéré entendre quelques réactions de la part d’organisateurs de la manifestation, pour se démarquer de l’exhibition de fanions russes ; j’avais voulu encore croire que ceux qui voudraient chasser la France du sol africain, parce que ce pays est dépeint sous les traits d’un dominateur, d’un exploiteur sans vergogne, d’un impérialiste, d’un suceur du sang des Africains, n’allaient pas prôner de remplacer la France par un nouveau maître, surtout pas la Russie. Encore que nul ne saurait ignorer ce que les Russes ont laissé comme désolation, dégâts et méfaits, partout où ils sont déjà passés avec leurs sinistres mercenaires de Wagner et autres. Je refuse de croire que ces «patriotes autoproclamés», à la sincérité si touchante (il faut le leur concéder), qui veulent l’indépendance politique, économique et financière de notre cher Sénégal, ne souhaiteraient point que leur pays tombe dans la catastrophique situation de la Centrafrique, du Mali, du Burkina Faso, du Niger, de la Guinée ou de la Lybie, partout où les Russes ont pignon sur rue.
LE F24, UN REPAIRE DE PUTSCHISTES EN PUISSANCE
Le 1er juin 2023, l’ex-parti Pastef de Ousmane Sonko a publié un communiqué appelant, sans ambages, à un coup d’Etat militaire. Ce communiqué a fait suite à une série de déclarations du genre et d’appels publics, sans équivoque, à l’insurrection, à la violence et au renversement des institutions démocratiques du Sénégal. Aucun responsable politique ou une personnalité membre des organisations de la Société civile affiliées au F24 n’a daigné relever cela pour le déplorer, encore moins le dénoncer. Au contraire, ils continuent tous à hurler avec les loups. Mais le meilleur aveu qu’ils sont des putschistes en puissance et des insurgés insurrectionnels, est qu’ils demandent la libération de personnes qu’ils affublent de la dignité de «détenus politiques». Pourtant, les personnes arrêtées et emprisonnées ont relayé les appels au putsch, à l’insurrection et/ou ont posé des actes pour la réalisation de tels funestes desseins fixés par Ousmane Sonko. Dans leur entendement, c’est encore faire de la politique, en grands démocrates sans doute, que d’appeler au coup d’Etat et à l’insurrection, de jeter des cocktails Molotov dans des bus bondés de passagers et ainsi causer des morts atroces, de brûler des universités et des édifices publics, des domiciles habités et des commerces, de saccager des infrastructures vitales du pays en vue de provoquer un chaos, de menacer les juges et les journalistes et autres adversaires politiques et d’attaquer les Forces de défense et de sécurité ! Dans tout autre pays au monde que le Sénégal, les auteurs de tels faits sont considérés comme des terroristes, et traités comme tels
Mais des membres du F24 se sont montrés plus vils. N’ont-ils déjà applaudi bruyamment les putschs militaires au Mali, en Guinée, au Burkina Faso, au Niger et la tentative de renversement du Président de la Guinée-Bissau au lendemain de son élection. Parmi eux, il y en a qui ont poussé l’indécence jusqu’à dire que le Sénégal risque de connaître les mêmes situations. Et ils s’y préparent. D’autres ont eu le culot de caricaturer l’Armée sénégalaise comme des troupes «peureuses» qui sont beaucoup trop dans les rangs. Jugeons-en ! Les putschs militaires dans ces pays se sont déroulés selon un schéma immuable. La propagande anti-française et de discrédit des autorités politiques démocratiquement élues est déroulée dans un premier temps. C’est après que des drapeaux russes sont brandis à l’occasion des manifestations publiques et l’idée d’un putsch imminent est distillé de manière insidieuse, pour préparer les esprits, les acclimater à la perspective d’un coup d’Etat, jusqu’à ce qu’enfin le forfait finisse par être réalisé. Au Sénégal, le même plan est en train de se dérouler. Lors de la marche du F24 de ce vendredi 27 octobre 2023, des drapeaux russes ont flotté sur la tête de marcheurs et l’apologie du coup d’Etat a été faite publiquement et sacrilège, d’aucuns ont osé lâcher : «Vaut mieux un régime militaire que la dictature de Macky Sall !» Le décor est bien planté. Ils ne se sont pas limités à cela. Avant la marche, les réseaux sociaux ont fait circuler la fausse rumeur de la mort de Ousmane Sonko, histoire de chauffer les esprits. Et pendant cette marche du F24, la folle rumeur d’un coup d’Etat en cours au Sénégal a gagné de nombreux milieux.
Un grand économiste sénégalais, qui se trouvait dans une conférence internationale à Nairobi, désemparé, a dû interrompre ses activités pour sortir de la salle et appeler au Sénégal pour être édifié sur le putsch qu’on disait en cours. Un de ses compatriotes, très connu dans les milieux du trading des hydrocarbures, a fait circuler ce message d’alerte sur un coup d’Etat qui serait en cours au Sénégal. L’émoi suscité est énorme, mais on peut considérer que c’était fait à dessein.
Dans le même sillage, il a été produit et publié sur le web africain, et notamment sur Facebook, une dizaine d’articles s’interrogeant sur l’exception sénégalaise, un pays «à l’abri des coups d’Etat, malgré le potentiel énorme en hydrocarbures» qui pourraient se révéler une étincelle pour mettre le feu aux poudres. Des vérifications de compatriotes, très actifs sur les réseaux sociaux, montreront que tous ces articles venaient des mêmes plateformes et avec les mêmes éléments de langage. De telles attitudes auraient laissé indifférent, s’il n’y avait pas eu des précédents comme Cambridge Analytica ou toutes les interférences pour détourner les opinions publiques aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et même en Afrique.
Le même jour, des milieux du F24 ont fait traduire et faire partager le chapeau d’un article du journal britannique «The Economist» qui s’inquiète de l’exposition du régime de Macky Sall à un coup d’Etat militaire. L’objectif de faire du «bashing» contre le Sénégal est évident. Lisons ces quelques lignes de ce magazine : «Macky Sall, Président du Sénégal depuis 2012, connaît de plus près que quiconque le fléau des coups d’Etat en Afrique depuis 2020 et les efforts visant à les inverser. Deux des premiers coups d’Etat ont eu lieu au Mali, le plus grand partenaire commercial du Sénégal. Puis il y en a eu un chez un autre pays voisin, la Guinée. Une tentative ratée a suivi en Guinée-Bissau voisine. M. Sall était président de l’Union africaine lorsque les putschistes ont frappé le Burkina Faso pour la deuxième fois en 2022. Et il a joué un rôle de premier plan dans la réponse de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), le bloc régional, à chaque coup d’Etat dont un au Niger en juillet 2023. Il est donc inquiétant que lorsqu’on lui demande ce qui peut être fait pour dissuader les coups d’Etat ou ramener les pays à la démocratie, il soit découragé. «C’est difficile, je ne sais pas», dit-il. «Parfois, on s’y perd.».» Qui va croire que cette concomitance de ces faits et actes est gratuite ou simplement fortuite ? Ces opposants, qui se prêtent à ce jeu ou qui se taisent pour ne pas se démarquer de tout cela, ont-ils conscience du grand tort qu’ils font à leur pays ? Leur stratégie est de salir à tout prix et de saper la crédibilité du Sénégal. Ils doivent trouver à qui parler !
Post scriptum : La dépouille d’un présumé homosexuel profanée et brûlée dans les rues de Kaolack
Qu’est-ce qui arrive à ce pays ? La semaine dernière, des associations islamistes ont mis en place une police privée, à l’université Gaston Berger de Saint-Louis, pour soumettre à une amende, des étudiantes qui portent des «bine-bine», des ceintures de perles. Demain, ils vont exiger de changer le nom de baptême de leur université !
La dépouille d’un homme n’a pu trouver une sépulture digne, ballotée entre Touba et Kaolack, où on lui refuse jusqu’à y être enterrée. Voilà que l’inhumanité a été poussée jusqu’à aller le déterrer et le brûler dans les rues de Kaolack, devant une foule joyeuse. Qui sait s’il n’y aurait pas dans la foule d’excités, des gens qui s’adonnent aux mêmes pratiques ? Les autorités de l’Etat ont fini de faire montre de leur frilosité sur des questions de ce genre. C’est peut-être trop demander aux organisations de défense des droits humains d’élever la voix pour s’indigner devant ce sordide spectacle ! J’allais oublier, ce n’est pas le cadavre d’un «détenu politique» qui a été ainsi profané !
Par Amadou Lamine SALL
PRESIDENT MACKY SALL, LE MEMORIAL DE GOREE VOUS DIT MERCI ET… SENGHOR AUSSI !
Un grand et bien triste flou entoure l’héritage du couple Senghor, pour ne pas oser dire qu’une terrifiante mafia s’est très tôt mise en œuvre pour organiser une razzia froide et cruelle.
En 2003, après deux années d’insoutenable et douloureux combat, le Président Abdoulaye Wade fait signer par le Porte-parole du Gouvernement, Souleymane Ndéné Ndiaye, un communiqué référencé « PRESIREP DAKAR AZ », abandonnant le site de la corniche ouest au projet du Mémorial de Gorée, par suite multiples et incroyables tentatives d’expropriation !
L’histoire est la suivante : dès son accession au pouvoir en 2000, le Président Wade, dithyrambique, avait béni le projet du Mémorial Gorée. Je lui avais expliqué la très forte symbolique et la grandeur historique d’un tel projet, véritable aubaine pour le Sénégal. J’avais insisté sur un projet non politique mais pensé et conçu par des intellectuels sénégalais et du monde noir, dont l’inoubliable Pathé Diagne.
Cette précision était utile, car qui connaît le Président Wade sait combien il accepte peu de ne pas être lui-même l’initiateur en toute chose. Qu’Abdou Diouf puisse être l’initiateur du projet du Mémorial Gorée, ne lui convenait point. Ce soupçon a dû tant peser, qu’après avoir béni le projet, il s’est vite renié et l’a rejeté ! En effet, quelques mois après sa déclaration d’amour au projet du Mémorial Gorée, avec surprise, la presse publiait un matin cette célèbre confidence publique du Président dont il avait malicieusement et maléfiquement le secret : « La fille est belle, mais je ne l’aime pas ». Respectueusement et avec toute l’affection que je lui portais, je lui avais alors répondu : « Quand une femme est belle, elle n’est jamais longtemps abandonnée. Elle a toutes les chances d’attirer de solides prétendants !»
Le site actuel du projet du Mémorial sur la corniche ouest a été acquis sous Abdou Diouf, quand pour les besoins d’un sommet de l’OCI, le « King Fahd Palace » fut construit sur le site dédié au projet du Mémorial Gorée, sur la pointe la plus avancée des Almadies vers l’Amérique ! Depuis, ce nouveau site sur la corniche ouest de Dakar ne cessa de faire l’objet de féroces convoitises. Nous connaissons tous ceux qui ont tenté de l’arracher, sans la manière, au projet du Mémorial Gorée. Ces personnages et puissants prétendants sont inoubliables. Ce ne fut jamais beau encore moins élégant de leur part de tirer une balle en pleine tête au projet du Mémorial Gorée reconnu par toute la communauté internationale. Mais Dieu s’y opposa toujours en enrayant tous les pistolets, à ce jour. Le Président Wade révéla alors son projet caché : le monument de la renaissance africaine ! Mais, en vérité, ce projet n’était point le sien. Il avait été plutôt pensé et créé par l’immense sculpteur Ousmane Sow, aujourd’hui disparu. Ousmane avait même fini de bâtir la statue qui devait prôner au sommet des mamelles. Il s’agissait d’un vieillard marchant et tenant son petit-fils. Le Président Wade finira par lui prendre son projet pour se l’approprier, en proposant lui-même de dessiner et de configurer la statue qui devait prôner sur les mamelles. On connait la suite de l’histoire et elle n’est pas belle !
Sans ce site dédié sur la corniche ouest d’où sont parties depuis 20 ans toutes les études géologiques, environnementales, maritimes il ne pourrait plus y avoir de Mémorial de Gorée ! Ce sera hélas là ou rien ! Au prince, chantre connu du Mémorial, d’en décider !
Un site dédié de la nature de celui qui doit accueillir le Mémorial de Gorée avec une desserte en chaloupe vers Gorée, une autre décidée par le Président Sall lui-même vers l’île des Madeleines, est un site «in situ » et non point une valise de projet que l’on promène ou l’on veut pour l’y poser, l’y adapter. Près de vingt ans ont été nécessaires pour pouvoir enfin être prêt à construire le Mémorial Gorée sur son site actuel de la corniche ouest après tous les sondages, études géologiques de sol conventionnelles, sans compter l’autre tenant incontournable : l’option politique ! Aurions-nous des milliards de dollars pour construire le projet mémoire du Mémorial de Gorée, il ne se construira pas sans volonté politique.
Pour ce qui est de son financement, un réputé ancien Premier ministre de renom me faisait sourire en m’avouant que c’est la volonté politique qui a le plus manqué pour enfin construire le Mémorial Gorée et pas l’argent ! Écoutez-le : « La seule rubrique des divers et imprévus du budget de l’État du Sénégal, pourrait bâtir vingt Mémorial de Gorée ! Il ne s’agit pas d’argent mais de volonté politique affirmée et exécutée !»
Les Chinois qui sont en train d’achever sur la corniche, en biais du site du Mémorial, ce que l’on pourrait appeler la tour infernale du Sénégal, constituée de bureaux et appartements à usage commercial de luxe, ont poussé de très puissants entrepreneurs et de terrifiants hommes d’affaires, à s’activer par tous les moyens permis à des voyous de grand chemin confortés à piller l’Afrique, pour accaparer le site du projet du Mémorial sur la corniche. Le Président, notre cher Président Macky Sall doit le savoir, se boucher les oreilles, résister aux lobbies, aux pressions machiavéliques de tous genres et empêcher le Trésor public d’engranger de l’argent à flot mais nauséabond !
Averti, informé comme il se doit, nous lui faisons confiance. Macky Sall c’est du Macky Sall. On ne joue pas avec ! Il est difficile de croire que des objectifs commerciaux, quelque que soit la puissance du pays qui sponsorise, dominent et gagnent sur un projet culturel international de l’envergure mondiale du Mémorial Gorée ! Le Président Macky Sall n’est pas et ne peut pas être de ce rang !
En effet, ce qui s’était passé sous Wade et qui a fini par échouer, semble pointer le nez, puisque nous avons été informés que le Mémorial sera relancé mais… sur un autre site que celui actuel, naturel et dédié de la corniche ouest ! Avec respect, un autre site n’existe pas et ne peut pas exister hic et nunc ! Faire ce choix, c’est faire le choix de renoncer au Mémorial, tout simplement.
Nous avons entendu de nous-mêmes un puissant et redoutable groupe international dire que le port de Dakar était l’idéal pour accueillir le Mémorial une fois le port de Ndayane achevé.
Comment est-ce possible de tenir un tel langage, une telle ignominie ? En quelle année de l’an 3000 sera donc construit le Mémorial de Gorée s’il faut aller chercher un autre site où le poser ? Que dire et que faire des toutes dernières directives en Conseil des ministres en ce mois d’octobre 2023 du Président Sall pour relancer au plus vite le Mémorial Gorée ?
Oui, tout est fin prêt Monsieur le Président pour mettre en œuvre vos directives sur le site dédié de la corniche ! Oui, le Mémorial peut cohabiter avec l’horrible et incompréhensible tour commerciale des Chinois sur son site actuel ! C’est plutôt cette tour chinoise qui n’aurait jamais dû être construite en cet endroit de la ville de Dakar !
Pour le Mémorial Gorée, rien dans ses missions et ses perspectives, ne sont remises en cause par cette surprenante tour chinoise insolite et monstrueuse qui insulte la politique d’urbanisme de notre cher pays dont le plateau de Dakar est douloureusement agressé par des prédateurs qui ne respectent aucun code de l’urbanisme. Des sondages publics l’auraient confortablement démontré. Les Sénégalais les plus avertis comme les étrangers vivant parmi nous ou de passage, ont du mal à croire à l’autorisation de construire cette tour et à cet endroit ! L’histoire le retiendra !
Monsieur le Président de la République, le Mémorial Gorée reste entier et son site de la corniche répond plus que jamais à sa mission. ! Vous-même n’avez cessé de dire et de répéter ce que le Mémorial va rajouter comme splendeur sur la corniche, pour notre capitale, notre pays.
Alors que personne, Monsieur le Président, ne vous fasse croire le contraire. L’architecte du projet Ottavio Di Blasi vous y convie. Je sais combien vous l’appréciez ! Ne suivez-pas les « terroristes » qui, depuis le Président Wade, fomentent sans cœur et sans foi des coups d’État fonciers pour éliminer ce projet de Mémorial que personne, personne n’a défendu autant que vous. Oui, « il vous attendait », selon votre formule historique et si touchante !
Lancez ce projet que personne ne célébrera autant que vous l’avez célébré. C’est votre projet et il vous survivra. Vous le méritez !
Votre cher Premier ministre Amadou Ba, malgré un agenda fou, a été saisi avec respect, pour mettre en œuvre vos directives en Conseil des ministres pour la relance rapide du projet du Mémorial dont les financements ont été déjà acquis par l’entreprise pilote du projet. L’admirable et si généreux ministre de la Culture et du Patrimoine Historique, le Pr Aliou Sow, y consacre toute son énergie. Le ministre des Finances, Monsieur Moustapha Ba, se tient prêt avec la rigueur et l’efficacité qu’on lui connaît pour faire aboutir vos directives. Il a d’ailleurs peu à faire, si ce n’est nous accompagner sur le chemin des acquis
Monsieur le Président, vous ne nous décevrez pas. Vous avez déjà tellement, tellement fait pour le Mémorial de Gorée !
Je vais conclure en migrant dans un autre cœur… pour vous dire merci, merci pour Senghor. Le Sénégal, l’Afrique, le monde des Blancs et des Jaunes, les Noirs de toutes les couleurs, ont salué votre geste de grandeur et de générosité en rachetant le patrimoine de Sédar étalé sur un marché aux enchères en France. Merci au professeur, ministre Aliou Sow pour son remarquable entregent. Merci à l’Ambassadeur El Hadji Maguette Sèye. Puissiez-vous mandater un notaire ou la personne juridiquement agréée, au nom de l’État du Sénégal, pour enquêter et établir la liste des détenteurs de certificat d’hérédité du couple Senghor-Colette. Ces héritiers connus et certifiés, nous permettront de savoir et de suivre ce fil d’Ariane vers qui détient quoi et au nom de qui et qui a légalité de vendre.
Un grand flou entoure la vente, il y a peu, à un million cinq cent mille euros, près de 983 millions CFA, le tableau du grand peintre Pierre Soulages, propriété de Senghor, enlevé de la maison de Verson et vendu aux enchères. Gérard Bosio, de son nom, veilleur et très impliqué dans le suivi des biens artistiques de Senghor, en Conseil d’Administration de la Fondation Senghor, invité par le président Moustapha Niasse, est venu nous donner la version des faits qu’il détenait sur la vente du Soulage. Pour ma part, je fus choqué et sans voix après son témoignage !
Un grand et bien triste flou entoure l’héritage du couple Senghor, pour ne pas oser dire qu’une terrifiante mafia s’est très tôt mise en œuvre pour organiser une razzia froide et cruelle. La bibliothèque du Président Senghor à Verson serait, vrai ou faux, nous annonce-t-on, prochainement programmée aux enchères. Mais où se trouve-t-elle donc aujourd’hui si elle a été déjà déménagée ? Son épée et sa robe d’académicien sont introuvables. Les autorités de la mairie de Verson à qui le couple Senghor-Colette a cédé leur propriété, n’auraient-elles pas des informations à nous donner pour nous ider à y voir clair ?
L’État du Sénégal, avec vous mon cher Président, doit veiller jusqu’au bout et anticiper dès à présent sur ce qui va encore arriver, en mandatant, sans tarder, un notaire pour nous mettre face à face avec ceux qui vendent légalement ou illégalement le patrimoine du couple Senghor-Colette. Juste savoir !
Comme vous avez été MA-GNI-FIQUE, Monsieur le Président !
PAR AMADOU LAMINE SALL - POètE
ABDOULAYE SAKHO LIVRE LES «ELEMENTS POUR LE CODE DU SPORT AU SENEGAL»
«Le droit au soutien de l’investissement dans le sport», «Eléments pour le code du sport du Sénégal» ! C’est le titre du livre publié par le professeur Abdoulaye Sakho, agrégé en droit et spécialistes à la fois du Droit du sport et du droit économique.
La cérémonie de dédicace du livre du Professeur agrégé en droit, Abdoulaye Sakho a eu lieu ce samedi 28 octobre au King Fahd Palace. Intitulé «le droit au soutien de l’investissement dans le sport», «Eléments pour le code du sport du Sénégal», elle a réuni un parterre d’autorités sportives, étatiques et du monde économique.
«Le droit au soutien de l’investissement dans le sport», «Eléments pour le code du sport du Sénégal» ! C’est le titre du livre publié par le professeur Abdoulaye Sakho, agrégé en droit et spécialistes à la fois du Droit du sport et du droit économique. Lors de la cérémonie qui a eu lieu ce samedi 28 octobre, au King Fahd Palace, le vice-président du Jaraaf de Dakar, a montré dans son ouvrage que «le statut du sport a considérablement changé en Afrique». En effet, progressivement, il est traité de la même manière que les autres secteurs d’activité économique. Si cette tendance se poursuit, il deviendra un puissant levier de développement économique et social.
Cet ouvrage propose une réponse très claire à tous ceux qui soutiennent que les gouvernements africains ne doivent pas investir dans le sport, car les priorités seraient ailleurs, notamment dans la lutte contre la pauvreté, la scolarisation des jeunes, l’amélioration des systèmes de santé, etc. À partir de l’examen minutieux du cas du Sénégal, il montre que le sport a conservé le sens ludique de son origine. Mais avec l’émergence de la pratique professionnelle pour les élites, il s’est transformé en une activité économique qui nécessite un soutien accru du gouvernement pour assurer son organisation, son développement, et promouvoir un meilleur accueil des investissements.
Abdoulaye Sakho encourage les pouvoirs publics à soutenir des acteurs, des structures, voire des manifestations sportives, propriétés des fonds d’investissement qui ont pris le relais des actionnaires traditionnels. Voilà pourquoi il insiste sur la nécessité de mettre en place un cadre institutionnel, juridique et fiscal, permettant d’offrir des garanties plus solides pour sécuriser les investissements dans le secteur et moderniser le sport.
Rédigé dans un style serein et bien documenté, ce livre offre des ébauches de décision et d’action à tous ceux qui s’intéressent au développement du sport au Sénégal. Il constitue aussi un outil indispensable pour les pays africains confrontés aux mêmes types de problèmes
Edité par l’Harmattan Sénégal, ce livre de 142 pages est vendu à 10.000 F CFA (16 euros).
«VERTS BLANCS» ET «CRABES» DOS A DOS POUR LE DEBUT DU MARATHON
Les Jaraaf de Dakar et Guédiawaye FC se sont partagés ce samedi 28 au stade Iba Mar Diop, le point du nul (1-1) en match comptant de la première journée du championnat de Ligue 1.
Les Jaraaf de Dakar et Guédiawaye FC se sont partagés ce samedi 28 au stade Iba Mar Diop, le point du nul (1-1) en match comptant de la première journée du championnat de Ligue 1. C’était au bout d’un match plaisant qui donne l’envol au marathon qui promet d’être disputé.
Le duel qui a opposé ce samedi au stade Iba Mar Diop, le Jaraaf à Guédiawaye FC comptant pour la première journée de Ligue 1 s’est finalement soldé par un score de parité. C’était au bout d’un match plaisant et que les «Vert et Blanc» ont d’entrée pris par le bon bout.
Avec une très bonne entame de jeu, ils se sont créés des occasions qui pouvaient leur permettre d’ouvrir le score dès les premières minutes de jeu. Surtout après ce corner repoussé par la Défense de Guédiawaye Fc ou encore ce coup franc aux alentours de la surface de réparation du camp adverse. Sur une frappe de Ethane Tendeng, c’est Idrissa Cessa qui reprend la balle qui finira derrière les camps adverses. Du côté des Crabes de Guédiawaye FC, la tentative de l’attaquant Lamine Mbengue à la 12ème minute de jeu n’était pas non plus loin de faire trembler les filets.
A la 29ème mn de jeu, les poulains de Mbaye Badji, coach de GFC vont trouver la faille après le avec le coup franc bien placé suite à un sévère tacle sur l’un de ses joueurs. Frappée victorieusement par Abdoulie Gassama l’ex-attaquant du casa sport, la balle va directement se loger dans les filets gardés par Cheikh Lo Ndoye (1-0). C’est l’ouverture du score par les visiteurs. Le Jaraaf pousse pour obtenir une égalisation en se créant des occasions. Mais c’est sur ce score de 1 but à 0 que les deux équipes vont rejoindre les vestiaires.
Au retour sur la pelouse, Guédiawaye FC mis sur sa défense pour maintenir sa courte avance. C’est à la 52e minute de jeu que le capitaine de Jaraaf, Assane Mbodj égalisera en reprenant un centre de Jean Rémi Bocandé (1-0). Assane Mbodj était encore à un doigt du doublé si sa tentative de frappe à la 60e était cadrée. Malgré plusieurs occasions de parts et d’autres, le score n’évoluera pas. Les deux équipes son dos à dos (1-1) au coup de sifflet final.
«C’est notre première journée à domicile, on a bien préparé ce match car on voulait le gagner. Nous avons bien entamé le match, mis le ballon sur le pied. On a créé quelques situations mais on n’a pas marqué de but. Il faut rester calme, serein, faire une bonne évaluation et préparer le second match car c’est le plus important», a déclaré Malick Daff coach du Jaraaf
Pour son vis-à-vis, l’absence des supporters dans les gradins, consécutive à la décision de la Ligue Pro, a limité ses joueurs. «Tactiquement, on s’est préparés pour ce match. Car, on savait que ça serait très difficile de jouer avec le grand Jaraaf. On s’est dits qu’on allait défendre bas et jouer en transition et on a eu un but sur coup de pied arrêté. Mais, on a bien défendu en 45 mn. Ils nous ont surpris à la reprise parce que je pensais que mes joueurs al laient défendre fort pour qu’on puisse marquer un 2ème but. L’absence de notre public a aussi été un handicap parce que s’il était là, il allait pousser l’équipe», confie l’entraineur Mbaye Badji de Guediawaye FC.
RÉSULTATS DE LA 1ÈRE JOURNÉE
Teungueth FC-Jamono Fatick (2-1)
Jaraaf-Guédiawaye DC (1-1)
Casa Sport-Linguère (2-2)
Us Gorée-Diambars (1-1)
As Pikine-Us Ouakam (1-0)
Stade de Mbour- Génération Foot : (0-0)
Lundi 30 octobre au Stade MunicipaL de Mbacké
16h30 : Sonacos- Dakar Sacré-Cœur
KHALIFA SALL SE FAIT AVOCAT DES FEMMES DU MONDE RURAL
Candidat déclaré à la présidentielle de 2024, Khalifa Ababacar Sall était dans le département de Foundiougne ce week-end dans le cadre de sa tournée dénommée « Mottali Yéené ».
L’ancien maire de Dakar et leader de la plateforme Taxawu Sénégal poursuit sa campagne de parrainage dans le Sine-Saloum.
Candidat déclaré à la présidentielle de 2024, Khalifa Ababacar Sall était dans le département de Foundiougne ce week-end dans le cadre de sa tournée dénommée « Mottali Yéené ».
Sur place, le leader de Taxawu Sénégal s’est fait l’avocat des femmes du monde rural en dénonçant les maux auxquels sont confrontées les populations du monde rural, notamment les femmes du Sine-Saloum. Et parmi les difficultés dénoncées par le candidat déclaré de la plateforme Taxawu Sénégal à la présidentielle de 2024, il y a entre autres, l’accès des populations à l’eau, le manque de semences de qualité pour les agriculteurs, une distribution tardive et insuffisante des engrais, l’arrêt de la subvention de l’iode pour les exploitants de sel et l’employabilité des jeunes. « Le département de Foundiougne souffre d’un déficit d’infrastructures sanitaires et scolaires. Cette zone manque de tout, et les problèmes d’insécurité qui découlent de l’absence d’électricité dans certaines communes entravent son développement économique et compliquent la vie quotidienne, malgré le potentiel et la détermination de la communauté », a-t-il déploré dans un message partagé sur son compte X (ex tweeter). « Je rappelle que l’accès à des soins de santé et à une éducation de qualité sont des droits fondamentaux. Il est urgent d’envisager des solutions inclusives afin de transformer ces défis en opportunités et d’ouvrir la voie à un avenir plus prometteur pour Foundiougne et ses habitants », a encore lancé Khalifa Ababacar Sall.