A seulement trois mois d’une échéance décisive, Sonko dont l’avenir présidentiel est toujours suspendu à la question de sa réintégration sur le fichier, refuse de capituler face au pouvoir en place. Il est entre offensive de ses avocats devant la Cour de justice de la Cedeao, le pourvoi de l’Etat à la Cour suprême, la Cena.
Comme annoncé par Bés bi, dans son édition du samedi, la Commission électorale nationale autonome (Cena) a répondu à Sonko, ce lundi. L’organe de contrôle et de supervision des élections a appris que la décision est pourtant tombée hier avec un courrier envoyé au ministère de l’Intérieur ou la Dge et aux avocats du maire de Ziguinchor. Seulement, la teneur est restée secrète jusqu’au moment où nous couchions ses lignes. Des deux côtés l’information n’avait pas suinté. Me Cledor Ly et Cie avaient demandé à Doudou Ndir et son équipe d’user de leurs prérogatives après le refus de la Dge de remettre des fiches de parrainage à leur client. L’avenir politique du plus célèbre détenu au Sénégal pourrait aussi prendre une autre tournure avec la sentence attendue du côté de la Cour suprême, saisie d’un pourvoi en cassation par l’agent judiciaire de l’Etat après la décision du juge du Tribunal d’instance de Ziguinchor ordonnant la réintégration de Ousmane Sonko sur les listes électorales.
Le Directeur général des élections, en dépit de cette décision de Sabassy Faye notifiée au préfet de Ziguinchor, n’a pas daigné recevoir le mandataire de Sonko, Ayib Daffé. Thiendella Fall estime que la décision n’est pas définitive puisque l’Etat a introduit un recours devant la Cour suprême. Dans quelques jours, il sera fixé puisque l’Aje a déposé son pourvoi et la défense de Sonko prépare son mémoire. Reste à savoir si la Cour suprême va confirmer ou infirmer la décision de Ziguinchor. L’autre front va se jouer à Abuja (Nigeria), ce mardi, où ses avocats Juan Branco et Ciré Clédor Ly vont plaider leur recours devant la Cour de justice de la Cedeao sur la radiation de Sonko des listes et la dissolution de son parti, le Pastef.
LEONA NIASSENE CONDAMNE ET S’EN LAVE LES MAINS
L’affaire du présumé homosexuel dont le corps a été exhumé et brûlé à Kaolack continue d’alimenter les débats.
Bés Bi le Jour |
Cheikh Moussa SARR |
Publication 31/10/2023
Les faits sont graves et se sont passés à Léona Niassène. Le Khalife Serigne Tidiane Khalifa Niass condamne fermement l’exhumation et l’incinération du présumé homosexuel et souligne que sa communauté n’est ni de près ni de loin impliquée dans cet «acte odieux».
L’affaire du présumé homosexuel dont le corps a été exhumé et brûlé à Kaolack continue d’alimenter les débats. C’est ainsi que Serigne Tidiane Khalifa Niass, Khalife de Léona Niassène a sorti un communiqué pour dénoncer «l’acte répréhensible» avant d’apporter des clarifications sur sa position. «En ma qualité de chef religieux et Khalife général de Léona Niassène, je tiens à exprimer notre profonde indignation et notre condamnation catégorique de l’acte répréhensible qui a été commis à l’encontre d’un individu, dont nous n’avons aucune responsabilité sur sa vie privée. Cet acte ne peut en aucun cas être justifié ni toléré. Nous souhaitons également informer l’opinion nationale et internationale que Léona Niassène n’est ni de près ni de loin impliqué dans cet acte odieux. Des informations erronées ont été relayées par des personnes dont les intentions nous sont inconnues, mais nous tenons à réaffirmer que notre communauté condamne toute forme de violence, d’intolérance et d’atteinte à la vie privée des individus», indique le document.
Selon le Khalife, le cimetière ne relève pas de la compétence de Léona Niassène. «Il ne nous incombe en aucun cas de décider qui doit être inhumé ou non dans les cimetières. Nous tenons à prendre l’opinion nationale et internationale à témoin, affirmant haut et fort que Léona Niassène ne prône en aucune manière un tel comportement. Notre foi est basée sur les enseignements de l’Islam, qui promeut la paix, la tolérance, la compassion et le respect des droits individuels. Nous condamnons toute interprétation déviante de notre religion qui justifierait de tels actes. Nous appelons à l’unité, à la compréhension mutuelle, et à la préservation de la paix et de l’harmonie au sein de notre communauté et dans le monde entier», a dit le religieux
Pour finir, le Khalife renseigne que leur engagement envers la foi et les enseignements de l’Islam reste inébranlable et ils continueront à œuvrer pour la promotion de ces valeurs fondamentales.
La Compagnie générale immobilière du Sahel (Cgis Sa) informe de la clôture du programme de commercialisation de parcelles viabilisées sur l’assiette foncière de 30 hectares prélevés sur le site de l’ancien aéroport Léopold Sedar Senghor, à distraire du titre foncier 23.463 /NGA.
Dans un communiqué, la société commercialisatrice exclusive pour le compte de la Caisse de dépôts et consignations (Cdc) révèle que les opérations de commercialisation ont généré un chiffre d’affaires global de 71 milliards de FCFA. La société dont Abdou Khafor Touré est le directeur général précise qu’à ce jour, «plus aucun lot n’est disponible».
La Cgis Sa rappelle que ce programme dénommé «La Cité du parc avait été lancé en juin 2021 et consistait à valoriser et à développer un lotissement composé de 536 lots pour des superficies de 175, 200, 300, 500 et 600 m²». Pour ce qui est de la livraison effective des parcelles et de la pleine jouissance pour les acquéreurs ayant soldé, elle informe également sa clientèle que le calendrier des formalités administratives et notariales est fixé.
«CETTE MEDAILLE DE BRONZE VAUT POUR NOUS SON PESANT D’OR...»
Le chef de l’Etat offre une prime de 5 millions de FCFA à chacun des joueurs de l’équipe nationale de football des malentendants, à leur encadrement et aux membres de la délégation officielle
Le président de la République, Macky Sall, a reçu, hier au palais, l’équipe nationale des malentendants. Ces derniers ont réalisé un parcours plus qu’honorable lors de la dernière coupe du Monde qui s’est tenu en Malaisie. Cette performance n’a pas échappé à la vigilance de son excellence le président Macky Sall qui a tenu à magnifier ce parcours. « Cette médaille de bronze vaut pour nous son pesant d’or », a-t-il soutenu devant une assistance sportive. Macky Sall a profité de cette occasion pour offrir à chacun des Lions une enveloppe de 5 millions FCFA.
Ils sont enfin honorés. Dans une de nos éditions, votre canard préféré avait insisté sur le fait que ces Lions malentendants méritaient tous les honneurs du fait de leur parcours historique et également héroïque lors de la dernière coupe du monde en Malaisie le mois dernier.
Au vu de la célèbre phrase prononcée par l’ex- président de la République du Sénégal, M. Abdou Diouf après le sacre des Lionnes du Basket, «Ku def lu reey, am lu reey», Macky Sall semble marcher dans le même sillage. Les Lions malentendants sont d’autant plus méritants qu’ils ont décroché pour la première fois le trophée continental de la catégorie en 2021 au Kenya.
En les recevant hier pour les honorer au palais de la République, Macky Sall n’a fait que perpétuer une vieille tradition républicaine. Devant une assistance sportive, le chef de l’État a surtout magnifié le parcours exceptionnel des Lions malentendants. «Je suis heureux de vous recevoir avec votre encadrement au Palais de la République après votre brillant parcours en Coupe du monde des malentendants, parcours couronné par une glorieuse médaille de bronze, une première dans l’histoire de notre football. Vous avez ainsi confirmé avec brio votre sacre continental de septembre 2021 au Kenya.
En vous recevant au Palais de la République, j’ai tenu à vous exprimer toute ma joie et ma satisfaction, et celles de la Nations tout entière. Nous sommes fiers de vous» a révélé Macky devant un parterre de sportifs. A l’en croire, les Lions ont tenu haut le flambeau des couleurs nationales match après match face à des adversaires de taille « notamment l’Argentine, la Thaïlande, les États-Unis et l’Ukraine, future championne du monde, que vous avez tenue en échec à deux reprises, ne cédant en demi-finale qu’après la fatidique séance de tirs au but (8-7)». «Puis, vous nous avez offert cette belle médaille de bronze à l’issue d’un match âprement disputé face à l’Egypte. Au regard de votre persévérance dans l’effort, cette médaille de bronze vaut pour nous son pesant d’or» a ajouté le chef de l’État.
A croire Macky Sall, «le handicap est une condition, mais pas un obstacle». «C’est pourquoi, tenant particulièrement à la justice sociale, j’ai établi la carte d’égalité des chances pour les personnes vivant avec un handicap ; parce que, quelles que soient nos conditions respectives, nous avons tous une humanité commune. Chacun doit avoir la chance de s’épanouir dans la vie (...) En reconnaissance de votre campagne réussie, j’ai le plaisir d’allouer une prime de 5 millions de F Cfa à chacun de vous : joueurs, membres de l’encadrement et de la délégation officielle» a conclu Macky Sall tout en les incitant à la persévérance.
MBAYE DIONE ELU VICE-PRESIDENT DE L’ABAO
C’est un grand honneur, assurément, qui vient d’être fait aux banquiers sénégalais ! Ce à travers l’élection de notre compatriote Mbaye Dione au poste de Deuxième Vice-président de l’Association des Banques de l’Afrique de l’Ouest
C’est un grand honneur, assurément, qui vient d’être fait aux banquiers sénégalais ! Ce à travers l’élection de notre compatriote Mbaye Dione au poste de Deuxième Vice-président de l’Association des Banques de l’Afrique de l’Ouest (ABAO). Cette élection a été notifiée le 19 octobre dernier au Directeur Général de la Banque des Institutions Mutualistes d’Afrique de l’Ouest (BIMAO) par M. Guy Laurent FONDJO, président de l’ABAO. Après lui avoir transmis ses sincères félicitations, M. FONDJO dit se réjouir dans ce courrier de travailler avec Mbaye Dione en étroite collaboration avec les autres membres du comité exécutif que sont, outre eux deux, M. Dela Alabi, premier vice-président, M. Thierno Sy, président honoraire, et Mme Shola Taylor-Pearce, secrétaire générale par intérim de l’Association des Banques de l’Afrique de l’Ouest.
Ancien de la Société générale de Banques au Sénégal (SGBS) où il a fait ses classes, Mbaye Dione a ensuite travaillé au Crédit International, une banque libanaise basée à Dakar, avant d’être appelé à la rescousse de la BIMAO qui était alors dans une situation difficile et qui a connu un redressement spectaculaire en renouant avec les bénéfices depuis qu’il en a pris les commandes. Le nouveau vice-président de la BIMAO est aussi le maire de Ngoundiane, une commune du département de Thiès. Nous lui exprimons toutes nos félicitations pour cette brillante élection !
LES PREMIERS RATS QUITTENT LE NAVIRE
Depuis la désignation d'Amadou Ba comme candidat, les défections se multiplient au sein du camp du pouvoir. Certains y voient le signe d'un naufrage électoral annoncé, d'autres évoquent des frustrations liées aux nouvelles orientations du Premier ministre
En septembre dernier, le président de la République sortant Macky Sall a confié le gouvernail du navire battant pavillon « Bby » à son Premier ministre Amadou Ba pour le conduire à bon port, c’est-à-dire à la présidentielle 2024. Malgré l’expertise managériale du nouveau capitaine, qui est chevronné et rassembleur, des rats quittent le navire les uns après les autres depuis sa désignation ! Des rats et pas des moindres puisqu’il s’agit de gros rats (ministres, anciens ministres, députés, directeurs de société, conseillers spéciaux et autres hauts cadres de l’Apr) comme s’ils avaient flairé un naufrage électoral. Pendant ce temps, les rats artistes, rats chanteurs et rats flagorneurs, qui durant 12 ans de traversée ont joué à fond la musique « Macky Dolima », se la « jouent » douce aujourd’hui le temps d’être orientés par la boussole financière.
Après 12 ans de traversée festive à bord du navire gouvernemental battant pavillon « Bby », le capitaine Macky Sall a finalement échoué dans sa tentative de prendre un troisième cap vers la présidentielle de 2024. Cette décision de « non-troisième » mandat a poussé le président de la République sortant Macky Sall à confier le gouvernail de son gigantesque, juteux et à l’équipage pléthorique à son chef du gouvernement Amadou Ba. A bien des égards, il est le mieux placé comme coach et capitaine pour maintenir le navire dans une mer très agitée afin de le conduire à bon port. C’est-à-dire les rivages de la présidentielle de février 2024. Malgré l’ouverture, l’assurance technique et l’expertise managériale du capitaine Amadou Ba, les rats quittent le navire ! Dans le lot des premiers départs, ceux qui espéraient être ministre ou Premier ministre dans son nouveau gouvernement. Un cadre en service au ministère du Commerce et de la Consommation, dirigé par Abdou Karim Fofana, dit s’attendre à d’autres défections compte tenu du mauvais système de gouvernance et de la politisation de l’administration centrale par les partis. Une politisation qui fait l’objet d’un débat permanent au sein de la fonction publique. « Et à chaque alternance du pouvoir, le débat s’amplifie au grand dam des conseillers techniques et hauts cadres qui ne seront jamais promus ministres alors qu’ils sont les chevilles ouvrières des départements ministériels. La preuve par le ministère du Commerce où le ministre a tout chamboulé pour des raisons politiques. Il ne s’occupe pas du ministère, plutôt il met en avant son statut de porte-parole pour avoir plus de visibilité politique. Ce qui justifie les nombreux échecs de la politique sociale de baisse des prix des denrées alimentaires. Car le prix d’aucun produit n’a connu une baisse, au contraire tout a augmenté » se désole ce fonctionnaire. Avant de s’emporter : « Malheureusement, pour être ministre au Sénégal, il faut faire de la politique politicienne ou s’activer dans des manœuvres médiatiques sur fond de grande gueule ! Je connais de hauts responsables politiques, hauts cadres de l’administration centrale et membres de Benno Bokk Yakaar (Bby) qui vont attendre la validation des candidatures par le Conseil constitutionnel pour mieux choisir et quitter la baraque » annonce-t-il mystérieusement.
Notre interlocuteur a sans doute dû oublier que d’autres « gros rats » s’adonnent aux jeux de trous en cas de deuxième tour au regard de la position des candidats. Ainsi, ils vont se tailler des croupières, et jouer aux faiseurs de roi, en se rangeant derrière le candidat le mieux placé.
Intelligents et bons nageurs, selon les experts navigateurs, les rats pressentent les catastrophes et se jettent à l’eau avant que le bateau ne coule. Une expression employée pour désigner les lâches et les traitres qui abandonnent leurs compagnons dans des moments difficiles. Justement, le navire « Bby » conduit par un équipage « Apr » semble être dans cette situation de détresse. Les gros rats y occupant des fonctions de ministres, députés, directeurs de société, conseillers spéciaux et autres hauts cadres de l’Administration sont les premiers à le quitter après s’être très bien servis et enrichis durant la longue traversée de 12 ans. Sans oublier l’orchestre des rats constitué d’artistes, de chanteurs et flagorneurs qui, durant toute cette période, ont joué à fond l’air du « Macky Dolima » et se la « jouent » douce aujourd’hui le temps d’être orientés à nouveau par la boussole financière des candidats en lice. Pourtant, le mariage en croisière était pour le meilleur lorsque le président Macky Sall prêtait serment pour devenir le quatrième président de la République du Sénégal indépendant. Une installation à la magistrature suprême à la suite du passage d’un ouragan électoral ayant coulé le navire du Parti démocratique sénégalais (Pds).
Au souvenir, le paquebot « Sopi » !
Un paquebot majestueux dont tous les météorologues et autres prévisionnistes politiques avaient juré qu’il allait résister pendant « 50 ans » à tous les vents, marées, ouragans et cyclones. Un bateau insubmersible, en somme. Autrement dit, ces devins avaient prédit que le régime du président Abdoulaye Wade allait battre le record du Parti socialiste (Ps) de Senghor et de Diouf en termes de longévité au pouvoir. Grâce à ces prédictions de longévité politique, les vastes prairies bleues wadiennes avaient attiré tout ce que le Sénégal compte comme leaders politiques, transhumants, marabouts de rang intermédiaire, hommes d’affaires, et autres forces opportunistes de la Nation.
Cette thèse de la longévité, bien qu’absurde, avait fini par convaincre l’univers des politologues sénégalais que le calcul politique n’est jamais une science exacte. Pour preuve, au lendemain du naufrage avec corps et bagages du navire « Sopi », la majorité écrasante des cadavres libéraux avait ressuscité dans les prairies beige-marron de l’Apr où ils ont trouvé encore toutes sortes de variétés d’herbes, en espèces et en nature : fonds politiques, passeports diplomatiques, lettres de recommandation, postes à « promouvoir », « diakhal », impunité judiciaire, marchés de gré à gré etc…Mais surtout, surtout, titres fonciers et autres baux pour accaparer le peu de terrains qui restent encore dans la région de Dakar.
A côté des transhumants officiels, il y avait aussi des truands à col blanc qui se refugiaient dans les étables de la présidence de la République pour se protéger des foudres du nouveau président de la République Macky Sall. Dommage que ce sont les mêmes responsables politiques, hommes d’affaires et hauts dignitaires de « Bby/Apr » au ventre infecté et ballonné de deniers publics qui quittent le navire, les uns après les autres, au lendemain de la désignation d’Amadou Ba comme dauphin suivie de la formation d’un nouveau et dernier gouvernement. Un gouvernement de campagne électorale, bien sûr. Ont-ils senti le vent tourner ? En tout cas, tous ces gens font comme si le navire « Amadou II » allait couler au soir du 24 février prochain !
IL FAUT ARRIVER A UN DISPOSITIF D’ADHESION SYSTÉMATIQUE
Le secrétaire général de l’Agence de la couverture maladie universelle, Mamadou Racine Senghor, insiste sur la nécessité de le revoir le cadre juridique régissant la CMU
Saly (Mbour), 31 oct (APS) – Le secrétaire général de l’Agence de la couverture maladie universelle, Mamadou Racine Senghor, insiste sur la nécessité de le revoir le cadre juridique régissant la CMU, en mettant en place « un dispositif d’adhésion systématique pour ne pas dire obligatoire », afin de relever le taux de couverture.
« Il est apparu que pour faire la CMU dans tous les pays du monde, il faut arriver à mettre en place un dispositif d’adhésion systématique pour ne pas dire obligatoire », a-t-il déclaré, lundi, à Mbour, en marge d’un atelier de restitution d’une étude sur le programme de la CMU.
L’objectif aujourd’hui désormais arrêté dans le cadre de la mise en œuvre du programme de la CMU au Sénégal, a relevé M. Senghor, « c’est de relever le taux de couverture, mais il faut revoir le cadre juridique pour que les Sénégalais adhèrent systématiquement à la CMU ».
Il a rappelé que le taux de couverture de la CMU, de 20% en 2013, est passé à 52% en 2022, grâce à « des efforts énormes » dans ce domaine, même si « défis subsistent », parmi lesquels la question du financement, « c’est-à-dire comment faire participer l’ensemble des acteurs, les partenaires, les collectivités territoriales dans le financement global de la CMU ».
« L’Etat du Sénégal fait des efforts énormes puisque tout le budget de l’agence de la CMU est financé à plus de 80% par l’Etat du Sénégal mais il faut aussi, au-delà des partenaires, voir comment mobiliser les financements participatifs des communautés du secteur privé et de l’ensemble des Sénégalais », a-t-il indiqué .
POLITISER L’EMIGRATION IRREGULIERE, C’EST LA MEILLEURE FAÇON DE NE PAS RÉGLER CE PROBLEME
Le directeur général de l’Office national de formation professionnelle (ONFP), Mamadou Ly, estime que politiser la problématique de l’émigration irrégulière est « la meilleure façon de ne pas régler » cette question qui reste « très complexe ».
Saly (Mbour), 31 oct (APS) – Le directeur général de l’Office national de formation professionnelle (ONFP), Mamadou Ly, estime que politiser la problématique de l’émigration irrégulière est « la meilleure façon de ne pas régler » cette question qui reste « très complexe ».
»La meilleure façon de ne pas régler le problème de l’émigration irrégulière, c’est de le politiser. Il ne faut pas politiser ce problème car ces jeunes qui partent sont nos enfants à nous », a-t-il dit en marge d’un atelier de finalisation du plan stratégique de développement (PSD) de l’ONFP, qui se tenait lundi, à Mbour.
Mamadou Mounirou Ly a évoqué, à cette occasion, les actions mises en œuvre par sa structure pour accompagner les migrants de retour.
« Au niveau de l’ONFP, nous avons essayé de récupérer 54 migrants de retour de Dubaï, aux Emirats arabes unis, en relation avec l’ONG Jamra. Ils étaient maltraités là-bas, aujourd’hui, ils sont en train d’être formés », a ajouté M. Ly.
À travers cette initiative, »il s’agit aussi de montrer qu’il est possible au Sénégal de prendre en charge toutes ces questions avec l’appui de l’ONFP », a relevé Mamadou Mounirou Sy.
Selon lui, la migration reste « un phénomène très complexe » dont la prise en charge nécessite l’implication de toutes les couches de la société, en plus de l’Etat, compte tenu de son aspect « psychologique et social »
Mamadou Mounirou Ly est revenu sur la vocation de l’ONFP, à savoir « l’exécution de la politique de formation professionnelle », soulignant que l’indicateur « principal » d’évaluation de l’action de la structure, « c’est le nombre de formés (…) ».
Dans cet ordre d’idées, le directeur général de l’Office national de formation professionnelle a signalé que »60% des métiers du futur ne sont pas encore connus » mais l’ONFP « est déjà dans cette prospective ».
Par Aissatou Sophie GLADIMA
JOAL, RECEPTACLE NATUREL DES RELIQUES DE SENGHOR
Le Sénégal a décidé d’acquérir les objets ayant appartenu au Président Léopold Sédar SENGHOR qui avaient été mis en vente aux enchères en France par un commissaire-priseur mandaté dit-on par une descendante de Colette SENGHOR qui aurait reçu en héritage
Le Sénégal a décidé d’acquérir les objets ayant appartenu au Président Léopold Sédar SENGHOR qui avaient été mis en vente aux enchères en France par un commissaire-priseur mandaté dit-on par une descendante de Colette SENGHOR qui aurait reçu en héritage les objets dont la place ne peut être que dans un musée tant leur valeur symbolique est incommensurable. En prenant la décision de stopper ce processus de vente, le Président de la République, Son Excellence Macky SALL a réaffirmé son attachement profond au patrimoine national car Léopold Sédar SENGHOR et ses reliques doivent appartenir pour toujours au patrimoine national Sénégalais. Par conséquent, aucune tierce personne ne saurait s’arroger ce trésor culturel. C’est pourquoi, la commune de Joal-Fadiouth, terre d’adoption et partie intégrante du royaume d’enfance du Président-poète salue ce geste o combien important de Monsieur le Président de la République et lui redit sa fierté d’avoir un chef d’Etat soucieux de la préservation de la mémoire vive de son pays et de son legs historico-culturel.
Pour nous de Joal-Fadiouth, Léopold Sédar Senghor, chantre de la civilisation de l’universel, constitue l’un des trésors culturels majeurs du Sénégal. A cet égard, son œuvre tout comme ses reliques, ses objets personnels représentent un héritage patrimonial et culturel qu’il faut d’avantage valoriser pour une transmission aux générations actuelles et futures. C’est dans ce sens que l’acquisition par l’Etat du Sénégal, de ces objets emblématiques, qui auraient pu se retrouver après-vente dans des salons privés ou des musées que les Sénégalais ne pourraient jamais visiter, est un symbole fort qui nous conforte dans notre engagement à lutter pour la préservation de notre patrimoine historique et culture.
En effet, la mairie de Joal-Fadiouth, depuis quelques années, a mis en œuvre un programme culturel dont l’une des activités phares est le festival Xemaan Jong Fa Fadiouth qui fait écho à l’appel de la civilisation de l’universel, de l’enracinement dans la culture sérère et de l’ouverture du Poète-Président Léopold Sédar SENGHOR. Une manière pour la commune, dont il a été maire, de lui rendre l’hommage mérité que notre commune réserve à ceux et celles qui l’ont porté dans leur cœur et qui se sont investis ou qui s’investissent encore pour son rayonnement et son développement. Ce festival, rendez-vous du donner et du recevoir à lieu chaque année et sera à sa 4ème édition en décembre prochain. Il est important de rappeler que Joal-Fadiouth est essentiellement une terre de culture, adossée à des valeurs ancestrales authentiques, qui permettent à ses habitants de s’enraciner solidement pour mieux s’ouvrir et apporter leur contribution au banquet de l’universel. Notre conviction profonde est qu’aujourd’hui, plus que par le passé, nous devons revisiter notre histoire, nous appuyer sur ce que nous avons de plus authentique, célébrer nos héros et anciennes gloires, défendre notre patrimoine contre la tentation du doute et de l’oubli, pour nous projeter plus résolument vers l’avenir.
C’est pour toutes ces raisons que la Mairie de Joal-Fadiouth se tiendrait prête à engager les discussions avec l’Etat du Sénégal pour accueillir, conserver et valoriser une partie des objets en question dans un musée de la culture sérère à Joal qu’il a aimé et chanté dans son légendaire poème Joal, je me rappelle. Joal aussi ne peut jamais oublier son fils SENGHOR. C’est donc tout naturellement qu’elle se positionne en réceptacle de tout ou partie des objets lui appartenant car leur retour au pays natal s’apparenterait à un pèlerinage et nul pèlerin sur les traces de l’Immortel ne peut occulter de son itinéraire l’étape de Joal, partie intégrante de son royaume d’enfance. Et comme les lamantins vont boire à la source, Léopold Sédar SENGHOR reviendrait ainsi aux sources ancestrales entre Mbine Diogoye son cocon familial devenu musée familial, pas loin de l’église presque deux fois centenaire de Joal, là où il a reçu son baptême et à quelques encablures de Ngazobil, où il a fait ses humanités.
LES DOSSIERS D’OUSMANE SONKO A LA COUR DE JUSTICE DE LA CEDEAO A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE MARDI
Les livraisons de ce Mardi 31 Octobre renseigne sur Les recours introduits par les avocats d’Ousmane Sonko auprès de la Cour de justice de la CEDEAO.
Dakar, 31 oct (APS) – Les recours introduits par les avocats d’Ousmane Sonko auprès de la Cour de justice de la CEDEAO sont le sujet le plus en vue dans les quotidiens parvenus mardi à l’APS.
Les recours portent sur la dissolution de Pastef, le parti politique de l’opposant, sa radiation du fichier électoral et d’autres litiges.
Selon plusieurs journaux, l’Agent judiciaire de l’État (AJE) a demandé le renvoi de l’audience de ce mardi censée se tenir par vidéoconférence.
‘’Il invoque des soucis techniques et des problèmes d’Internet’’, rapporte Vox Populi en ajoutant que Yoro Moussa Diallo demande à la juridiction régionale de tenir l’audience en présentiel, 8 novembre.
Selon Tribune, l’AJE a invoqué ‘’une connexion Internet instable’’.
‘’Ousmane Sonko, dont l’avenir présidentiel est toujours suspendu à la question de sa réintégration sur le fichier, refuse de capituler face au pouvoir’’, fait remarquer Bés Bi Le Jour.
‘’Ousmane Sonko face à un mur’’, titre WalfQuotidien, ajoutant : ‘’Le leader de Pastef […] risque de connaître le sort de Khalifa Sall et de Karim Wade. Ces derniers avaient remporté leur procès devant cette juridiction, mais l’exécution des décisions a toujours fait défaut.’’
Selon Sud Quotidien, la Cour de justice de la CEDEAO a été saisie de 11 affaires de violation présumée des droits de l’opposant sénégalais.
Le même journal, comme WalfQuotidien, pose la question de l’utilité de la décision de la juridiction internationale. ‘’Jamais le Sénégal n’a respecté les décisions de la Cour de justice [de la CEDEAO] sous la présidence de Macky Sall’’, soutient-il.
‘’Les cancers du sein et du col de l’utérus [seront] bientôt pris en charge’’ par le programme de couverture maladie universelle, annonce WalfQuotidien.
Le Quotidien continue de crier sa colère, après que le corps d’un présumé homosexuel a été exhumé et incendié à Kaolack (centre). ‘’Dans mon pays, le Sénégal, l’humanité a disparu’’, s’indigne un chroniqueur du journal.
C’est ‘’probablement la dernière’’ fois pour Messi
‘’Péril sur le patrimoine classé’’, note EnQuête, signalant qu’‘’il n’y a presque plus de bâtiments historiques au Plateau’’, le centre-ville de Dakar où ils sont censés exister en grand nombre.
‘’Pendant qu’il mobilise toute la République et beaucoup de ressources pour sauver le patrimoine de particuliers jusqu’à l’étranger, en l’occurrence celui de Léopold Sédar Senghor et de son épouse, l’État se déleste de biens importants et significatifs’’, écrit-il.
L’État est resté ‘’passif devant des transactions qui portent préjudice au Sénégal et aux populations’’ en matière de patrimoine classé, soutient EnQuête.
Les quotidiens ont également commenté le sacre de l’Argentin Lionel Messi, qui remporte le Ballon d’or pour la huitième fois.
‘’Messi cimente sa place dans l’histoire’’, titre Stades, Record estimant que c’est ‘’probablement la dernière’’ fois que le footballeur argentin, vainqueur de la Coupe du monde 2022, remporte cette prestigieuse distinction.
L’équipe nationale de football des sourds du Sénégal a été fêtée au palais de la République, rapporte Le Soleil en évoquant les récompenses remises aux joueurs, médaillés de bronze lors de la dernière Coupe du monde des sourds, par le chef de l’État et le président de la Fédération sénégalaise de football.