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3 mars 2025
LES ETATS MEMBRES DE L’OMVG MUTUALISENT LEURS FORCES
Les sociétés nationales d’électricité des pays membres de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (Omvg) signent des contrats des services et transports en vue à la mise en service de la ligne d’interconnexion du projet énergie de l’Omvg
Après une longue période de négociation, les sociétés nationales de l’électricité des Etats membres de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (Omvg) se sont retrouvées hier, jeudi 26 octobre, à Dakar, pour procéder à la signature des contrats des services et transports en prélude à la mise en service de la ligne d’interconnexion du projet énergie de l’Omvg longue de 1677Km. Ce qui permettra, avec la fin des travaux prévue sur la partie Bissau Guinéenne à la fin de cette année, de pouvoir matérialiser le marché électrique de l’Omvg.
Les sociétés nationales d’électricité des pays membres de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (Omvg) ont procédé hier, jeudi 26 octobre, à la signature des contrats des services et transports en prélude à la mise en service de la ligne d’interconnexion du projet énergie de l’Omvg. Cette signature est l’aboutissement d’une longue période de négociation entre les différentes sociétés de l’électricité des pays de l’Omvg. Elle permettra avec la fin des travaux prévue sur la partie Bissau Guinéenne, à la fin de cette année, de pouvoir matérialiser le marché électrique de l’Omvg. « Les quatre pays membres de l’Omvg que sont le Sénégal, la Gambie, la Guinée Bissau et la Guinée vont pouvoir échanger de l’énergie entre eux. On pourra mettre en commun les productions disponibles pour pouvoir se secourir mutuellement et disposer les meilleurs tarifs d’électricité pour nos clients. On aura un réseau beaucoup plus robuste et des sources de production beaucoup plus diversifiées», a fait savoir le directeur général de Senelec Papa Mademba Bitèye. Selon lui, ce système d’échange permettra également de contourner pour regagner la ligne Côte d’Ivoire –Sierra Léone-Libéria-Ghana. Il soutient que dans le cadre de ce marché, le Sénégal se positionne comme donneur, un pays qui sera prêt à vendre de l’énergie. « C’est un marché qui est ouvert. Ce sera le rendez-vous du donner et du recevoir. Et nous nous positionnons en donneur pour vendre de l’électricité au lieu d’en acheter. Parce que suffisamment d’investissements ont été faits dans ce pays », a-til laissé entendre.
Adama Moussa, chef de division énergie Afrique de l’Ouest de la Bad et Chef de file des partenaires techniques et financiers du projet énergie de l’Omvg a formulé quelques recommandations. Il s’agit de l’achèvement des travaux restants notamment en Guinée Bissau pour permettre de raccorder ces pays au système énergique de l’Omvg et en même temps au système d’échange d’énergie électrique Ouest Africaine. Ensuite, Il recommande le recrutement de l’opérateur de maintenance permanant dans les meilleurs délais.
L’ALERTE DE L’ADMINISTRATION PÉNITENTIAIRE SUR L’ETAT DE SANTE DE OUSMANE SONKO A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE VENDREDI
Les livraisons de vendredi 27 Octobre 2023 traitent de l’alerte de la Direction de l’Administration pénitentiaire sur la dégradation de l’état de santé de l’opposant Ousmane Sonko et les difficultés que vit la filière avicole
Dakar, 27 oct (APS) – L’alerte de la Direction de l’Administration pénitentiaire sur la dégradation de l’état de santé de l’opposant Ousmane Sonko et les difficultés que vit la filière avicole sont entre autres sujets au menu des quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
»Gravité de la maladie de Sonko : la preuve par des documents officiels’’, titre Le Témoin, qui souligne qu’une lettre adressée ‘’par le directeur de l’Administration pénitentiaire au ministre de la Justice et un document interne de l’Hôpital Principal révèlent la gravité de l’état de santé du leader de Pastef’’..
La lettre ayant fuité décrit la situation médicale d’Ousmane Sonko, dont l’état de santé est déplorable, selon ses avocats. M. Sonko, maire de Ziguinchor (sud) et candidat à l’élection présidentielle de 2024, a repris la grève de la faim. Arrêté depuis le 28 juillet dernier, il est accusé de nombreuses infractions.
‘’Lettre au ministre de la Justice sur la santé de Sonko, l’alerte du médecin’’, affiche à la Une le quotidien Bës Bi.
‘’C’est un bulletin de santé qui fait de plus en plus trembler. Le médecin-chef de l’Administration a envoyé une lettre au ministre de la Justice avec des inquiétudes puisque Sonko commence à tenir des +propos délirants et incohérents+, entre autres soucis’’, écrit la publication qui parle de ‘’ diagnostic sans complaisance du médecin-chef’’.
Le journal relève que dans la foulée, le parquet a décidé d’ouvrir une enquête pour ‘’identifier les auteurs de cette publication et toutes personnes impliquées aux fins d’engager des poursuites judiciaires à leur encontre’’.
Le Quotidien se fait également écho de ‘’l’alerte de la Direction de l’administration pénitentiaire’’ sur l’état de santé de Ousmane Sonko.
‘’L’état de santé du leader de l’ex-parti Pastef ne cesse de se dégrader. La situation est même alarmante et préoccupe les autorités de l’Administration pénitentiaire. Cette fois- ci, c’est le Colonel Abdoulaye Diagne, le tout nouveau Directeur général de l’Administration pénitentiaire, qui sonne l’alerte en adressant une note d’information à la Garde des sceaux, ministre de la Justice, Me Aissata Tall Sall, sur l’état de santé de Ousmane Sonko. Ce dernier a en effet repris sa grève de faim depuis quelques jours, en guise de solidarité avec les détenus +politiques+, qui observaient la diète et qui se plaignaient ainsi de leurs conditions de détention’’, lit-on dans Le Quotidien.
Selon Vox Populi, ‘’le procureur traque ceux qui ont fuité les données médicales de Sonko’’.
‘’Tout est allé vite. Très vite même. Le procureur de la République, Abdoul Karim Diop, n’a pas perdu du temps. Il a tenu à réagir à chaud, suite à la mise sur la place publique hier, d’une lettre du Colonel Abdoulaye Diagne, Directeur général de l’Administration pénitentiaire, adressée au Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Aïssata Tall Sall, sur la situation médicale de l’opposant Ousmane Sonko, en service de Réanimation à l’Hôpital Principal de Dakar (….)’’, écrit L’Observateur.
WalfQuotidien se fait écho des ‘’souffrances’’ de la filière avicole. ‘’Le secteur de l’aviculture est en souffrance. Il traverse une crise sans précédent. Ses acteurs, réunis autour de l’Interprofession avicole du Sénégal (Ipas) sont montés au créneau pour tirer la sonnette d’alarme. Ils alertent les autorités sur le trafic des carcasses de poulets et autres produits importés de la filière’’, rapporte Walf.
»C’est une alerte rouge’’, selon L’As, qui écrit : ‘’ Elle émane des acteurs de la filière avicole. Selon les acteurs, l’aviculture sénégalaise qui, depuis plus de 20 ans est devenue une filière émergente, vit probablement ses derniers jours. Car elle est gravement menacée par des facteurs de tous ordres. De prime abord, la filière avicole est fortement touchée par la Covid-19 et les perturbations des marchés internationaux avec la crise en Ukraine. (…). En outre, l’aviculture sénégalaise fait face à des importations frauduleuses de poulets’’.
LA CGF BOURSE A ATTEINT 8000 MILLIARDS EN SEPTEMBRE DERNIER
La capitalisation boursière de la Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm) a franchi le 12 septembre 2023 la barre des « 8 000 milliards de FCFA », soit un doublement sur les 10 dernières années
Être à l’heure de l’Intelligence artificielle pour booster davantage le marché financier régional de l’Union économique monétaire ouest africaine (Uemoa), c’est ce, à quoi, s’est résolue la Bourse régionale des valeurs mobilières qui a organisé hier, jeudi 26 octobre, à Dakar sa première édition du Forum du patrimoine et de l’investissement.
La capitalisation boursière de la Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm) a franchi le 12 septembre 2023 la barre des « 8 000 milliards de FCFA », soit un doublement sur les 10 dernières années, a dit hier, jeudi 26 octobre, à Dakar, le Directeur général de Brvm, Edoh Kossi Ameounvé, à l’ouverture de la première édition du Forum du patrimoine et de l’investissement.
Ainsi la Brvm s’est hissée à la « 5ème place » des bourses africaines en termes de capitalisation boursière, derrière « Johannesburg SE, la Bourse de Casablanca, le Nigerian Exchange, The Egyptian Exchange », a expliqué le Dg de la Brvm. Les disruptions technologiques envahissent de plus en plus le marché des capitaux. Face à cette innovation irréversible qui rebat intégralement les cartes du secteur de la finance, la Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm) a organisé la toute première rencontre de ce genre. Lequel forum a rassemblé une forte communauté de professionnels de la gestion du patrimoine et de l’investissement, ainsi que de nombreux acteurs du marché financier régional de l’Union économique monétaire ouest africain (Uemoa).
Le Premier ministre Amadou Ba dans son mot d’ouverture de cet événement de standard international a affirmé que la contribution de la Brvm à la croissance économique de la sous-région est inestimable. Sous ce rapport, dira-t-il : « C’est grâce à des partenariats publics-privés solides que nous pouvons atteindre nos objectifs de développement ». Et Amadou Ba de magnifier ledit partenariat en rappelant que la première émission obligataire du Sénégal a été réalisée en 2005 par le consortium Cgf Bourse et BiciBourse. Une émission qui a été le début d’une série de 19 opérations ayant permis de lever plus de 1 600 milliards de francs par syndication. « Ces opérations renforcent notre dynamisme sur le marché des titres publics par adjudication auprès de l’agence Uemoa Titres », a-t-il relevé.
A noter que les titres publics permettent de dynamiser les sources de financement de l’État et apportent un renforcement de revenus aux investisseurs.
AMADOU BA, UN CANDIDAT SOUS PRESSION
Impuissance face à la vie chère, recrudescence de l’émigration clandestine, tensions... À quelques mois de la présidentielle, le candidat de la coalition au pouvoir est confronté à un contexte politique et social défavorable
Le Premier ministre, Amadou Ba, a démarré le weekend du 19 au 20 octobre dernier dans la région de Saint-Louis ses activités de terrain à l’intérieur du pays dans le cadre de la campagne de parrainage sous le sceau d’une tournée économique. Cependant, à moins de cinq mois de la date de ce scrutin prévu le 25 février 2024, le candidat désigné de la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yakaar (BBY) à l’élection présidentielle de 2024, fait face à un contexte politique et social loin d’être favorable à son deuxième gouvernement.
Le Premier ministre Amadou Ba, après plus d’un mois d’activités politiques réduites à des audiences dans sa résidence du « Petit palais», situé à quelques mètres de l’ancien Palais de justice, a officiellement lancé sa campagne de parrainage le week-end du 19 au 20 octobre dernier dans la région de Saint-Louis sous le sceau d’une tournée économique. Lors de ce déplacement, le chef du gouvernement et candidat de la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yakaar (Bby) à l’élection présidentielle de 2024 qui a visité plusieurs projets de l’Etat à Saint-Louis, Richard Toll et Dagana a profité de l’occasion pour remobiliser les militants en perspective de cette élection présidentielle. Désigné par le chef de l’Etat, Macky Sall, pour être le candidat de la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yakaar, au détriment d’autres prétendants dont des militants de la première heure du parti au pouvoir, Amadou Ba a désormais la lourde responsabilité de réaliser le veux de la coalition actuelle qui est de diriger le Sénégal jusqu’en 2035. Toutefois, il faut dire que ce vœu fait aujourd’hui face à plusieurs défis.
En effet, à moins de cinq mois de la date de ce scrutin prévu le 25 février 2024, le contexte politique et social est loin d’être favorable à son deuxième gouvernement qui avait pourtant reçu pour mission de « veiller à la consolidation de la croissance, la lutte contre la vie chère, l’emploi, sans oublier la marche des services publics ». L’inflation a touché tous les secteurs de la vie plongeant ainsi une grande partie de la population dans le désarroi. Le samedi 21 octobre dernier, un Rassemblement contre la hausse des prix a été d’ailleurs organisé par un « Collectif sénégalais contre la hausse des prix » à la Place de la nation sise à Colobane. Selon les membres de ce collectif, depuis 2022, la capitale sénégalaise fait partie des villes les plus chères en Afrique de l’Ouest en raison, disent-ils, de la cherté du loyer, de l’électricité, des denrées alimentaires qui font selon eux face à une explosion des prix comme ceux du kilo d’oignon qui est passé de 500F en 2021 à 1 300 francs CFA en 2023.
VERS UN REGAIN DU FRONT SOCIAL
Outre cette inflation des prix, l’autre réalité du terrain qui risque d’impacter négativement sur l’agenda de la présidentielle de l’actuel Premier ministre et candidat de la coalition au pouvoir, est le réchauffement de la tension sociale avec les menaces de grève qui pendent au nez du gouvernement. La dernière touche le secteur du ramassage des ordures où après 11 mois sans salaire, le collectif des concessionnaires du nettoiement menace d’aller en grève. Autre secteur sous menace de perturbation, c’est la justice avec le préavis de grève du Syndicat des Travailleurs de la Justice (SYTJUST).
Dans un communiqué rendu public le 24 octobre dernier, les responsables de ce syndicat ont annoncé avoir déposé un préavis de grève le 19 octobre dernier pour disent-ils « mettre le Ministre de la Fonction publique devant ses responsabilités suite à son refus d’harmoniser sa position à celle du Garde des Sceaux, Ministre de la justice, qui a posé des actes pour corriger un sabotage de la réforme qui consacre le passage des greffiers à la hiérarchie A2 et le reclassement du personnel du Ministère de la justice dans le corps des assistants des greffes et parquets ». Ils accusent des pans proches du ministère incriminé : « en effet, des juristes de l’entourage du Ministre de la Fonction publique avaient dénaturé volontairement le projet de décret portant statut particulier du cadre des fonctionnaires de la justice après que celui-ci avait été examiné et adopté par le gouvernement, lors du Conseil des ministres du 25 juillet 2018 ».
Toujours, au sujet des évènements qui risquent d’alimenter la tension autour de la campagne de l’actuel Premier ministre et candidat de la coalition au pouvoir, il y a aussi la crise qui secoue le secteur de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur. En effet, malgré les dix-huit (18) mesures que le gouvernement avait annoncées pour une rentrée scolaire 2023-2024 réussie, la crise dans le secteur de l’éducation persiste. Aujourd’hui, elle est aggravée par le déficit d’enseignants dénoncé un peu partout notamment dans les régions. L’Enseignement supérieur n’est pas en reste surtout après cette décision de fermeture jusqu’à nouvel ordre de toutes les universités du pays prise par le gouvernement alors que l’étudiant sénégalais est déjà confronté au problème de chevauchement des années académiques.
« BARSA OU BARSAKKH » OU L’ECHEC DES POLITIQUES DE JEUNES
A cela, il faut également ajouter le phénomène de l’émigration irrégulière avec son lot de drames humains évalué à des dizaines et des dizaines de jeunes disparus ou morts dans les profondeurs de l’Océan atlantique et la mer Méditerranéenne mais aussi sur le chemin du Nicaragua vers les États d’Amérique. Une équation qui remet en question toute la politique de l’emploi du régime en place.
Autre élément à risque qui pourrait s’inviter dans la campagne électorale de l’actuel Premier ministre, c’est également le débat sur le fonctionnement de la justice et la réédition des comptes. En effet, le traitement accordé par son gouvernement aux recommandations du rapport de la Cour suprême sur les fonds Covid-19 a créé chez beaucoup de Sénégalais un sentiment de frustration surtout avec l’intégration dans son équipe de campagne de la plupart des personnalités incriminées par ce fameux rapport de la Cour des comptes. En lieu et place des ministres, ordonnateurs des dépenses, ce sont plutôt les Directeurs de l’Administration générale et de l’Équipement (Dage) qui sont visés par les enquêtes ouvertes au niveau de la Division des investigations criminelles (Dic). A cela, s’ajoutent également les procédures judiciaires ouvertes contre le maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko et ses partisans. En effet, beaucoup de Sénégalais ne sont pas convaincus de la bonne foi du gouvernement dans ces affaires. Pour eux, toutes ces procédures relèvent d’une instrumentalisation de la justice dans le but de le rendre inéligible à la prochaine élection présidentielle. Résultat, malgré toutes les campagnes de dénigrement et les actes politico-administratifs et judiciaires initiés par le régime en place à l’encontre de leader de l’ex parti Pastef, celui-ci continue de bénéficier d’un capital de sympathie énorme notamment chez les jeunes.
KEEMTAAN GI - ALERTE SANITAIRE
Ils savent, mais préfèrent se taire ou se bander les yeux pour ne rien voir. Sur la gravité de l’état de santé d’Ousmane Sonko, on n’était alertés qu’à travers la voix larmoyante du doyen de son collège d’avocats. Personne ne le croyait, cet avocat, surtout qu’un marabout avait distillé l’idée qu’Oscar Sierra nous jouait une comédie de mauvais goût. Ses détracteurs rigolaient de sa grève de faim qu’il avait interrompue avant de la reprendre. Un de ses plus farouches détracteurs, tout en le traitant de personne de mauvaise foi, déclarait péremptoire que celui qu’il considère comme un épicurien, adepte du lucre et de la bonne vie, ne se laisserait sans doute pas mourir de manière aussi sordide. Le summum de la méchanceté et du cynisme. Bref, pour ces gens, le gréviste de la faim le plus célèbre du pays jouait de la comédie. Avec certainement la complicité de médecins militaires de l’hôpital Principal et l’Administration pénitentiaire qui font supporter à l’Etat les frais d’hospitalisation d’un malade imaginaire. Hier, ceux qui ont parcouru la correspondance de l’Administration pénitentiaire adressée à la nouvelle Garde des Sceaux ainsi que le dossier médical du patient, pourraient bien se demander si ces gens qui ricanent sur la santé d’Oscar Sierra ont du cœur. Ou s’ils respectent la vie humaine tout court. Comment peuvent-ils connaître l’état préoccupant d’un détenu politique et adopter le silence sans réagir ? Une correspondance alarmante qui date du 24 octobre, preuve que ces gens se fichent que l’opposant crève en prison. Jamais sans doute dans l’histoire politique du Sénégal de ces quarante dernières années, nous n’avons assisté à tant de cynisme d’un pouvoir qui assiste avec jouissance à la détresse d’un opposant. Pour des raisons humanitaires, des grévistes de la faim ont bénéficié, dans des pays où l’on se préoccupe du respect de la vie humaine et des droits de l’homme, d’un élargissement. Qu’est-ce que ça leur coûte de libérer Sonko dont les droits sont bafoués depuis 2021 ? Ce que d’ailleurs admettent tous les juristes de bonne foi. La sortie menaçante du Procureur n’y changera rien. La diffusion de ces rapports est une alerte de la structure sanitaire et de l’Administration pénitentiaire. Une façon très diplomatique pour elles de dégager toute responsabilité face une situation dont le dénouement est entre les mains du seul qui décide dans ce pays. KACCOOR BI - LE TEMOIN
DIFFUSION D’UNE CORRESPONDANCE SUR LA SANTE DE SONKO LE PROCUREUR DE LA REPUBLIQUE TRAQUE LES AUTEURS
La circulation sur les réseaux sociaux de deux lettres (voir en page 3) de l’Administration pénitentiaire adressées ministre de la Justice et d’un document de l’Hôpital Principal ayant trait à la santé du leader de Pastef Ousmane Sonko a fait réagir dans la soirée le Procureur de la République Abdou Karim Diop. « Il a été relevé la diffusion, sur des supports de communication d’une correspondance administrative et interne émanant de la direction de l’Administration pénitentiaire et adressée à Mme le Garde des Sceaux, ministre de la Justice. Outre la violation des droits du détenu, ces faits d’une particulière gravité constituent toute une panoplie d’infractions relatives à la diffusion de données à caractère personnel » souligne le Procureur de la République à travers un communiqué de presse. Abdou Karim Diop poursuit en disant que « face à cette situation, le Procureur de la République a ordonné immédiatement l’ouverture d’une enquête pour identifier les auteurs de cette publication et toutes les personnes impliquées aux fins d’engager des poursuites judiciaires à leur encontre ». Mais que fait-il donc du droit du public à l’information, l’honorable procureur ?
TOUBA ABRITERA LE VOTE EN 2024, SERIGNE MOUNTAKHA FERME SES PORTES A LA CLASSE POLITIQUE
Les résidents de Touba vont pouvoir voter dans leur ville en 2024. Le Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, a donné des instructions dans ce sens. Ces dernières ont été révélées hier au nom du Khalife par son porte-parole, Serigne Bassirou Abdou Khadre Mbacké, devant la presse. De par le passé, il était question que le vote de la Présidentielle ne se déroule pas à Touba. « Serigne Mountakha avait juste demandé que les élections se passent hors de Touba. J’étais allé exposer la vision du Khalife, avec document à l’appui, au chef de l’État qui a transféré le dossier au ministère de l’Intérieur. Ce dernier a fait savoir que le temps était assez succinct pour reprendre le fastidieux travail au niveau des listes électorales. Par conséquent, le vote pourra se faire aux lieux habituels», a rassuré Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre. Selon lui, le déplacement des électeurs sur Mbacké était un exercice était périlleux à quelque quatre mois de la présidentielle. Finalement, Serigne Mountakha a décidé que le vote se déroulera à Touba conformément aux dispositions déjà prises dans ce sens par le ministère de l’Intérieur. Serigne Cheikh Bass a profité de son face à face avec les journalistes pour délivrer un autre message de Serigne Mountaqa. Le Khalife a décidé de ne recevoir aucun candidat en perspective de la présidentielle prochaine. « De sa vie, jamais il n’avait pensé qu’il serait amené à être si proche des hommes politiques. Il demande, désormais et pour l’avenir, à ce que tous les hommes politiques s’abstiennent de le déranger. Nañu ko may jamm ! ». Mêmes ‘ils se présentent sous la casquette de Premier ministre ?
IL AVAIT NOTIFIE A SONKO SA RADIATION DES LISTES ELECTORALES PAPE SERIGNE NIANG, LE SOUS-PREFET DES ALMADIES, EST DECEDE
L’Administration territoriale sénégalaise est endeuillée avec le décès survenu hier du sous-préfet des Almadies, Pape Serigne Niang. Selon des sources relayées par Senego, le souspréfet Pape Serigne Niang a été victime d’un malaise qui l’a attaqué le mardi. Il a fini par rendre l’âme hier jeudi. Durant sa carrière dans l’Administration territoriale, M. Niang a eu à occuper le même poste dans l’arrondissement de Keur Moussa, département de Thiès, avant d’être affecté à Dakar comme sous-préfet des Almadies en juillet 2022 en remplacement de Khadidiatou Sène Traoré. Selon toujours nos sources, ses funérailles auront lieu ce vendredi à Thiès. Pour rappel c’est lui qui, dans une lettre datée du 3 août 2023, a signé la signification de la radiation de Ousmane Sonko des listes électorales en direction de l’élection présidentielle de 2024. Dans cette correspondance on peut lire «Par la présente, l’administration vous informe, monsieur Ousmane Sonko, né le 17/07/1974 à Thiès, de votre retrait des listes électorales suite à votre condamnation par contumace par la Chambre criminelle du tribunal de grande instance hors classe de Dakar à deux ans de prison ferme. Je vous en souhaite bonne réception». Paix à son âme.