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3 mars 2025
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LA THÈSE DU SUICIDE D'OMAR BLONDIN DIOP MISE À MAL PAR DE NOUVELLES RÉVÉLATIONS
La vérité sur la mort du célèbre militant est-elle encore possible ? 50 ans après son décès, le 11 mai 1973, sur l’île de Gorée, des documents, des témoignages et une modélisation 3D inédite soulignent aujourd’hui les failles de la version officielle
La vérité sur la mort d’Omar Blondin Diop est-elle encore possible ? Cinquante ans après son décès, le 11 mai 1973, sur l’île de Gorée, au Sénégal, la thèse officielle du suicide semble plus fragile que jamais. Enquête.
Omar Blondin Diop est resté célèbre au Sénégal. Jeune philosophe, premier Sénégalais admis à Normale-Sup, cofondateur aux côtés de Daniel Cohn-Bendit du mouvement du 22-mars, qui a lancé mai 1968 et militant formé à la lutte armée, Omar Blondin Diop a marqué les années 1960.
Les conditions de sa mort, en détention, n’ont jamais été clarifiées. Le gouvernement affirme alors qu’il s’est « suicidé par pendaison », thèse confirmée par l’autopsie publiée par le quotidien Le Soleil. La thèse du « pendu », pourtant, les proches d’Omar Blond Diop, des médecins et un juge n’y ont jamais cru.
Que s’est-il passé dans cette prison, le 11 mai 1973 ? Et comment Omar Blondin Diop est-il mort ? Des documents, des témoignages et une modélisation 3D inédite soulignent aujourd’hui les failles de la thèse officielle. Une enquête du « Monde Afrique ».
Parmi les sources et images utilisées dans cette enquête :
- Rapports d'autopsie
- Presse et photographies de l'époque
- Registre de la main courante de la prison de Gorée
- "Omar Blondin Diop, un révolté sénégalais", documentaire de Djeydi Djigo
- "Nous voir nous-mêmes du dehors. Réflexions politiques d’Omar Blondin Diop (1967-1970)", de Florian Bobin
L'ÉTAT SOMMÉ DE PROTÉGER LA SANTÉ DE SONKO
Les avocats de l'opposant accusent les autorités de nombreux manquements dans le traitement de leur client. Ils fustigent "l'indifférence" de la justice, le "refus d'exécuter une décision de justice" ou encore la dégradation de l'état de santé du détenu
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 27/10/2023
Le collectif d'avocats d'Ousmane Sonko a adressé vendredi 27 octtobre, un communiqué à la presse nationale et internationale dans lequel il pointe du doigt le traitement réservé à leur client par les autorités sénégalaises.
Les conseils de l'opposant dénoncent en premier lieu "l'indifférence" du procureur de la République lors de la diffusion en mai dernier sans son consentement de "photos et vidéos de son enlèvement, les images de ses effets personnels".
Ils relèvent que le parquet s'était pourtant illustré par son "ouverture prochaine d'une enquête en rapport avec la diffusion des données à caractère personnel de monsieur Ousmane Sonko".
Le collectif souligne également que l'administration "refuse d'exécuter une décision de justice, en portant atteinte aux droits civiques, crime prévu par l'article 106 du Code Pénal, sans information judiciaire à ce jour ouverte par le Parquet".
Enfin, les avocats demandent à l'État de "protéger la vie et la santé" de leur client détenu, dont "la situation sanitaire se dégrade de jour en jour".
Autant d'accusations graves lancées par le collectif d'avocats du maire de Ziguinchor, qui fustige le deux poids deux mesures de la justice sénégalaise dans le traitement réservé à leur client.
par Assane GUÈYE
LA DEUXIÈME MORT DE SENGHOR
Être associé de si près à ce qu’il abhorrait le plus au monde n’est ni plus ni moins qu’un crime de lèse-majesté. L’argent, la cupidité, l’ostentation ou le meilleur enchérisseur n’étaient en rien ses tasses de thé.
À entendre son nom mêlé à une opération bassement mercantile, Senghor a dû se retourner dans sa tombe. Sa mémoire a été salie par la mesquinerie friande de rétro-commissions qui s’apprêtait à organiser une cérémonie de profanation, samedi dernier, à l’hôtel des ventes aux enchères de Caen dans le Calvados français. Être associé de si près à ce qu’il abhorrait le plus au monde n’est ni plus ni moins qu’un crime de lèse-majesté. L’argent, la cupidité, l’ostentation ou le meilleur enchérisseur n’étaient en rien ses tasses de thé. Quelques-uns de ses objets et certaines de ses reliques ont beau être enrobés d’or, le bâtisseur de nation n’a jamais été tenté de son vivant par la célébration d’un quelconque veau d’or. Fils d’un riche traitant qui fut un des premiers à porter redingote et nœud papillon, Senghor n’en est pas moins resté humble et désintéressé. À ce qu’on sache, il n’a jamais été déshérité pour que ses pourfendeurs de l’époque le raillent et le surnomment même «député kaki». Son austérité était une sorte de dépouillement.
L’héritage de Senghor a été dilapidé
Le classicisme rigoureux et la simplicité sont des manteaux de géants dont se parent les contemplatifs. Senghor était d’abord et avant tout un homme de culture. Le monde désincarné et froid des commissaires-priseurs n’a jamais été le sien. Senghor était un homme de qualité, cultivé et chaud de la chaleur complémentaire de toutes les races et de toutes les cultures. La responsabilité de la caricature dont il vient d’être l’objet est partagée et incombe à tous dont lui-même. L’héritage de Senghor a été dilapidé. À la minute où il a quitté le pouvoir de son propre chef, une entreprise de «désenghorisation» a été déclenchée par les socialistes et dans lequel Diouf porte une responsabilité. Tout ce que le premier président avait construit pierre par pierre a été soigneusement et cyniquement démantelé en commençant par sa méthode et sa méticulosité. Depuis des décennies donc, la rupture de transmission qui est un mal sénégalais est resté phénomène quasi ininterrompu. Cherchez l’erreur.
Senghor n’était pas démiurge
Un lourd héritage difficile à porter a été mis entre des mains peu sûres qui tremblent de fébrilité et d’infidélité. Entre des socialistes coupables de parricide et des libéraux se présentant toujours avec un petit sourire commercial, voire populiste au coin des lèvres, on est prudent à faire du pilatisme en les renvoyant dos à dos. Wade et Senghor dialoguait au-dessus du peuple, d’après l’ex-pape du Sopi qui s’en est glorifié. Leur successeur à tous a empêché l’irréparable à la suite de louables efforts mais au prix fort. Seulement voilà, l’émerveillement du temps de Senghor a été remplacé par l’énervement et le moutonnement des temps présents. À force de desséchement, tout va à vau-l’eau. Cette affaire dégradante d’enchères est en fin de compte un linge sale de famille qui démonétise ceux qui réduisent tout à l’état de marchandise. Senghor n’était pas démiurge. Il aurait pu manquer de prévoyance sur ce coup. Au fond, depuis les machinations qui ont visé un innocent qui s’appelait Dia Mamadou, tout n’est plus que coq-à-l’âne et de l’or perpétuellement transformé en plomb.
LES MULTIPLES BIENFAITS DE L'IGNAME POUR LA SANTÉ
Il est décrit comme "le roi des cultures" par l'écrivain nigérian Chinua Achebe. Avec le manioc et la patate douce, l’igname est un tubercule qui constitue la base de la cuisine dans plusieurs pays d'Afrique. C'est une racine tropicale riche en vitamines
Il est décrit comme "le roi des cultures" par l'écrivain nigérian Chinua Achebe. Avec le manioc et la patate douce, l’igname est un tubercule qui constitue la base de la cuisine dans plusieurs pays d'Afrique. C'est une racine tropicale riche en vitamines et en minéraux.
Sa chair blanche, jaune ou rosée se cuisine comme la patate douce ou la pomme de terre bien que tous n'appartiennent pas à la même famille. Il existe des centaines de variétés d'igname mais seulement quelques unes d'entres elles sont comestibles.
Tendre et sucré, un peu farineux parfois, ce tubercule très apprécié est réputé pour ses qualités nutritives et pour son goût délicieux. Les qualités nutritionnelles de l’igname en font un aliment précieux pour notre santé et notre bien-être. Ce tubercule regorge de nutriments essentiels qui contribuent à une alimentation équilibrée.
Les ignames sont une excellente source de glucides qui fournissent une énergie essentielle pour le bon fonctionnement de l'organisme.Diététicienne-nutritionniste, Marion Ezzedine tient un cabinet diététique en plein coeur d'Abidjan, la capitale économique ivoirienne.
Elle nous révèle les nombreuses vertus nutritionnelles de ce féculent tres prisé : " L'igname est une excellente source de fibres ( 4% contre 2% dans la pomme de terre et 1% dans le riz ), de vitamines (notamment B1, B6, C), de minéraux comme le cuivre, le manganèse, le phosphore, le potassium et des anti oxydants.
C'est aussi une source d'énergie intéressante du fait de sa forte teneur en glucides (24 %): l'igname apporte en moyenne 115 kcal pour 100 g (en comparaison 100 g riz fournit 145 kcal et 100 g de pomme de terre cuite à l'eau fournit 80 kcal)", informe la spécialiste.
Sans gluten, l'igname reste une alternative idéale pour les personnes souffrant de sensibilité ou d'intolérance au gluten.
Au Bénin, l'igname est l'un des tubercules les plus cultivés.
Au Bénin, l’igname constitue le deuxième produit vivrier après le maïs avec une production estimée à plus de 2 500 000 tonnes par an. L'igname est un aliment nutritif très populaire sur le continent africain. C'est un tubercule omni présent dans les recettes traditionnelles au Bénin, au Togo, au Cameroun au Nigéria et en Cote d'Ivoire notamment.
Bouilli, frit ou foutou (pilé) accompagné de sauce, chacun y va de sa préférence et de ses goûts à Abidjan.
« L’igname j'aime bien, j'en mange beaucoup chez moi au village. L'igname a un goût particulier. Pour certains, ça a l'air sucré, il y en a d'autres qui sont un peu amers. Donc chacun a son goût, sa préférence selon ce que tu veux cuisiner avec. Moi je l'aime plutôt bouilli ou frit. Par contre le foutu je ne suis pas trop fan, je n’aime pas trop quand c’est foutou, j’aime surtout sous forme bouillie et frite, là j'adore », nous dit Maxime, grand amateur d'igname
« J'aime l’igname, surtout l’igname kponan, ça j’aime bien. J’en consomme une à deux fois par semaine, ça va surtout avec la sauce gouagouassou, c’est encore mieux, voilà (rires). Faire l’igname et te recevoir avec la sauce gouagouassou, je pense bien que c'est symbolique, ça te grandit quoi, voilà », nous dit René, qui salive d'envie rien qu'en y pensant.
« Oui, j'aime très bien l’igname, déjà que à la base c'est un aliment qui vient de chez moi, de ma culture parce que d'abord, je suis baoulé. Voilà. Et donc c’est tout petit qu’on tombe dedans, avec son goût unique. Ce n'est pas sucré, c’est doux, l'igname a un goût vraiment parfait en fait. Donc moi, j'aime l'igname grillée, ça me convient. J’en mange tout le temps en tout cas, c'est un retour à l'enfance en fait, parce que depuis tout petit, on ne faisait que consommer avec les parents. Donc c'est resté. C'est une habitude, c'est resté un moment est plus bon. Voilà, c'est vraiment bon », fait savoir Jean Marc, totalement conquis.
L'igname peut être pilée et servie avec de la sauce.
Plus sucré que la pomme de terre, l'igname peut être cuisinée aussi bien dans les plats salés que les plats sucrés.
Grace à leur richesse en fibres, les ignames améliorent le transit intestinal et facilitent la digestion. Les fibres aident également à réguler la satiété et à maintenir l'équilibre pondéral.
Grace à ses nombreuses richesses nutritives dont les glucides et les minéraux, l'igname remplace idéalement la pomme de terre ou le riz dans l'alimentation.
Elle se déguste dans plusieurs recettes, d'un pays à l'autre, ce qui en fait un aliment de base.
L'akpessi est un plat traditionnel de Cote d'Ivoire à base d'igname.
Régulation de la glycémie
L'igname a un index glycémique inférieur à celui des autres sources de glucides, ce qui signifie que sa consommation réguliere peut avoir un effet durable sur la glycémie.
Avec plus de 70 % de teneur en amidon, l’igname contribue à faire baisser l’indice glycémique, le diabète et ralentit la digestion. Ce qui fait que sa consommation est conseillée à certains types de personnes comme les diabétiques, les enfants et les femmes enceintes, selon la Diététicienne-nutritionniste, Marion Ezzedine.
« La charge glycémique de l'igname est modérée, elle peut donc être consommée occasionnellement par les personnes diabétiques. Il n'y a aucune contre indication pour les femmes enceintes ou les enfants. Les personnes en insuffisance rénale doivent modérer leur consommation d'igname du fait de la forte teneur en minéraux. Le mode de cuisson modifie les valeurs nutritionnelles de l'igname. Mieux vaut la consommer bouillie que frite ».
Renforce le système immunitaire, effets anti-inflammatoires
La vitamine C contenue dans l'igname renferme des propriétés antioxydantes qui aident à renforcer le système immunitaire et aident à prévenir les maladies et certaines infections.
L'igname possède également des propriétés anti-inflammatoires qui permettent de réduire l'inflammation dans le corps et de soulager les douleurs liées à des conditions telles que l'arthrite.
Tout en aidant à prévenir les maladies du foie et des reins, il contient des nutriments actifs contre les troubles de la mémoire, le diabète et la tension artérielle.
Grâce au potassium, l'igname est aussi utile pour la bonne santé du système nerveux, de la fonction musculaire et pour la régulation de la pression sanguine entre autres.
Efficace pour la ménopause
L'igname aide à soulager les signes de la ménopause en stimulant la production d’hormones surrénaliennes et sexuelles.
En raison de sa forte teneur en diosgénine, un principe actif précurseur d’hormones stéroïdiennes, l’igname contribue également à soulager les signes de la ménopause.
La diosgénine, présente dans les racines, est une substance qui aide à stimuler notamment la synthèse de progestérone et d’œstrogènes.
Or, les troubles de la ménopause sont en partie liés à la diminution de ces hormones. La chute du taux de progestérone peut notamment entraîner des troubles du sommeil, des envies fréquentes de sucre et des problèmes de rétention d’eau. Pour aider les femmes à se sentir mieux, de la progestérone chimique est parfois proposée, une solution qui peut toutefois comporter des inconvénients tels que l’acné ou la prise de poids.
L’igname constitue donc une alternative naturelle pour lutter contre les déséquilibres hormonaux, soulager les troubles liés à la ménopause et permettre aux femmes de retrouver un meilleur bien-être.
Les nombreuses vertus thérapeutiques et nutritives peuvent varier légèrement en fonction de la variété d'igname et de la méthode de cuisson utilisée.
On l’a vu, l’igname est un exemple idéal pour un régime équilibré et sain. En plus de sa saveur unique, cette plante racine offre une palette de bienfaits pour la santé.
BBC Afrique
AU LOUMA DU PARRAINAGE
On ne se lasse jamais avec ce parrainage. Comme louma ! Chaque samedi, les politiques descendent sur le terrain, les marchés. De vrais bana-bana ! Les collecteurs comme des marchands ambulants.
On ne se lasse jamais avec ce parrainage. Comme louma ! Chaque samedi, les politiques descendent sur le terrain, les marchés. De vrais bana-bana ! Les collecteurs comme des marchands ambulants. Avec un wakhaalé carte d’identité 2000, 5000… D’autres comme waa promo qui tapent aux portes des domiciles.
À l’Assemblée, les partis majoritaires ont verrouillé les portes. Difficile de se payer un député, un maire ou un président de Conseil départemental. C’est du «bali-bali».
CES ANTI-RHUME PROSCRITS
L’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (Arp) déconseille aux Sénégalais d’acheter des médicaments anti-rhume susceptibles de provoquer des infarctus ou Avc.
L’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (Arp) déconseille aux Sénégalais d’acheter des médicaments anti-rhume susceptibles de provoquer des infarctus ou Avc. Une information exclusive de iRadio qui a livré l’information hier. Cette alerte sur les médicats ciblés est venue de la France. Face à la sensibilité de la question, le l’Etat du Sénégal a vite jugé nécessaire de prendre ses gardes. Toutefois, d’après les informations obtenues par iRadio, le retrait de ces médicaments dans les officines n’est pas encore envisagé. Selon la radio de Groupe E-Media, un communiqué sera incessamment publié pour donner plus de détails sur cette affaire partie pour faire grand bruit. A noter que parmi les missions assignées à l’Arp, figure l’homologation des médicaments et autres produits de santé ainsi que le contrôle de leur qualité avant toute distribution sur le marché.
LE SÉNÉGAL, PREMIER PARTENAIRE DE LA TUNISIE
Le Sénégal est le premier partenaire commercial de la Tunisie en Afrique Subsaharienne sur les neuf premiers mois de l’année 2023, avec un volume des échanges qui a dépassé 70 millions d’euros (environ 46 milliards FCFA)
Dakar, 27 oct (APS) – Le Sénégal est le premier partenaire commercial de la Tunisie en Afrique Subsaharienne sur les neuf premiers mois de l’année 2023, avec un volume des échanges qui a dépassé 70 millions d’euros (environ 46 milliards FCFA), a déclaré vendredi l’ambassadeur tunisien à Dakar, Rachid Saidani.
‘’Pour les neuf [premiers] mois de cette année, le Sénégal est le premier partenaire de la Tunisie en Afrique Subsaharienne au vu des volumes des échanges entre les deux pays’’, a-t-il dit lors d’une visite de courtoisie à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Toutefois, l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la Tunisie au Sénégal, en Gambie, au Cabo Verde et en Guinée-Bissau a estimé que ce partenariat ne semble pas refléter les excellentes relations de fraternité entre les deux pays qui veulent, selon lui, coopérer davantage.
‘’Les ambitions sont grandes, mais, en réalité, on est en train d’avancer. Nous sommes sur la bonne voie. Heureusement pour ces neuf mois, les chiffres sont passés de 60 à 70 millions d’euros (environ 46 milliards FCFA) dans les deux sens », a soutenu le diplomate tunisien, soulignant que les échanges se font dans plusieurs secteurs.
Rachid Saidani est d’avis que ces échanges doivent être »renforcés et aussi diversifiés ». »Les opportunités et le potentiel existent », a t-il soutenu.
Il a relevé que le Sénégal est devenu une plateforme économique incontournable en Afrique de l’ouest, ce qui attire de nombreux investisseurs tunisiens.
‘’Dakar est une plateforme très attractive et on le sent par la présence tunisienne. On a beaucoup de compagnies qui opèrent au Sénégal. On a une bonne communauté tunisienne qui réside au Sénégal’’, a-t-il indiqué.
A cela s’ajoute la présence de ‘’presque 200 étudiants’’ tunisiens inscrits dans les universités sénégalaises. »Il y a une bonne communauté, il y a un millier de tunisiens dans différentes compagnies dans tous les domaines, les BTP, la médecine, le commerce international’’, a-t-il fait savoir.
CHARLES III ATTENDU AU KENYA CE MARDI
Charles III entame mardi au Kenya sa première visite, à forte dimension sentimentale, en tant que roi dans un pays du Commonwealth, au moment où cette institution paraît fragilisée et où les appels se multiplient pour que le Royaume-Uni affronte son passé
Charles III entame mardi au Kenya sa première visite, à forte dimension sentimentale, en tant que roi dans un pays du Commonwealth, au moment où cette institution paraît fragilisée et où les appels se multiplient pour que le Royaume-Uni affronte son passé colonial.
Le Kenya est particulièrement lié à l'histoire de la famille royale: c'est là qu'en 1952, Elizabeth II avait appris la mort de son père, le roi Georges VI, faisant d'elle la nouvelle souveraine du Royaume-Uni. La visite de Charles III et de la reine Camilla aura lieu quelques semaines avant que ce pays d'Afrique de l'Est ne célèbre le 60e anniversaire de son indépendance, proclamée le 12 décembre 1963.
Le couple royal sera accueilli mardi par le président William Ruto dans la capitale Nairobi. Durant deux jours, il doit rencontrer des entrepreneurs, des jeunes, participer à un banquet d'Etat, visiter un nouveau musée dédié à l'histoire du Kenya et déposer une couronne de fleurs sur la tombe du soldat inconnu dans les jardins d'Uhuru.
Ensuite, Charles et Camilla doivent se rendre à Mombasa (sud), où le roi, attaché aux questions environnementales, visitera notamment une réserve naturelle et rencontrera des représentants de diverses religions.
Après avoir illustré la volonté de rapprochement de Londres avec ses alliés européens avec ses visites d'Etat en Allemagne et en France, Charles III, sur le trône depuis un peu plus d'un an, lance au Kenya sa "mission pour sauver le Commonwealth", a souligné le quotidien Daily Mail.
Cette institution regroupe 56 pays, pour la plupart d'anciennes colonies britanniques, et parmi eux, 15 royaumes (dont le Royaume-Uni, l'Australie, les Bahamas, le Canada ou la Nouvelle-Zélande) ayant toujours le monarque pour chef d'Etat. Mais dans certains d'entre eux, l'idée de devenir une République, à l'image de la Barbade en 2021, fait son chemin, comme en Jamaïque et au Belize.
Excuses attendues
Elizabeth II, qui avait effectué une visite d'Etat au Kenya en 1983, "était très attachée au Commonwealth et j'imagine que le gouvernement britannique s'attend à ce que le roi ait une approche similaire et essaye de le mettre en valeur et de préserver son unité", estime ainsi Poppy Cullen, historienne à l'Université de Cambridge.
Pour Londres cette visite au Kenya est l'occasion de "montrer une république indépendante au sein du Commonwealth, qui tire toujours des avantages de sa relation avec le Royaume-Uni", et de la présenter peut-être comme "un modèle potentiel pour d'autres" pays, ajoute l'historienne interrogée par l'AFP. Elle "illustre la profondeur de nos relations et notre partenariat aux bénéfices partagés", a d'ailleurs souligné le président Ruto sur X (ex-Twitter) en amont de la venue de Charles III.
L'histoire entre les deux pays n'est pas dénuée de moments sombres comme la répression de la révolte des Mau Mau, qui a fait plus de 10.000 morts entre 1952 et 1960, principalement de la communauté Kikuyu, l'une des répressions les plus sanglantes de l'empire britannique.
Après des années de procédure, Londres a accepté en 2013 de dédommager plus de 5.000 Kényans, mais certains attendent que le roi présentent des excuses officielles pour les actes passés du Royaume-Uni. Encore aujourd'hui, la présence de militaires britanniques suscite des tensions et le Parlement kényan a récemment lancé une enquête visant l'armée britannique.
Cette visite sera l'occasion d'évoquer "les aspects les plus douloureux" de l'histoire entre les deux pays et Charles III y "prendra le temps (...) d'approfondir sa compréhension des torts subis dans cette période par le peuple kényan", a assuré le palais de Buckingham en amont de sa venue.
Alors que la famille royale a été accusée de racisme par la belle-fille de Charles, Meghan Markle, le roi a déjà affiché une volonté d'apaisement depuis son accession au trône. D'autres visites de membres de la famille royale dans d'anciennes colonies ont suscité des remous. Dans les Caraïbes l'an dernier, le prince William et Kate avaient été appelés à s'excuser pour le passé esclavagiste du Royaume-Uni.
Ces propos "ont généré beaucoup d'attentes sur ce que cela pourrait signifier. Est-ce qu'il va présenter des excuses?", estime Poppy Cullen. "Ses mots seront écoutés très attentivement", et probablement au-delà du Kenya, note l'historienne: "Toutes les anciennes colonies regarderont (ce déplacement). Si le roi présente des excuses ou émet des regrets pour la période coloniale au Kenya (...) cela créera une sorte de précédent".
DANS LA PRÉCIPITATION ET SOUS LA MENACE
La mission de l'ONU poussée hors du Mali est forcée par les agissements de la junte au pouvoir à précipiter son départ et à saboter le matériel laissé derrière elle, avant de risquer la vie de ses Casques bleus sur la route faute d'autorisations de vol.
La mission de l'ONU poussée hors du Mali est forcée par les agissements de la junte au pouvoir à précipiter son départ et à saboter le matériel laissé derrière elle, avant de risquer la vie de ses Casques bleus sur la route faute d'autorisations de vol.
La Minusma est poussée vers la sortie après que la junte aux commandes depuis 2020 a réclamé son retrait en juin, proclamant "l'échec" de la mission et dénonçant "l’instrumentalisation" qu'elle aurait faite de la question des droits humains. Voici un tableau de cette opération d'ampleur et à risques qui met fin à dix années d'efforts pour tenter de stabiliser un pays en proie au jihadisme et à une crise multidimensionnelle profonde.
La Minusma, dont les effectifs ont tourné autour des 15.000 soldats et policiers et dont plus de 180 membres ont été tués dans des actes hostiles, est censée être partie d'ici au 31 décembre.
Les différents acteurs armés se disputant le contrôle du territoire dans le nord cherchent à profiter de l'évacuation des camps de la Minusma. L'armée s'empresse de les récupérer. Les groupes séparatistes à dominante touareg qui s'y opposent ont repris les hostilités contre l'armée. Le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaïda, a, lui, multiplié les attaques.
La Minusma décroche donc en pleine escalade militaire, rendue plus dangereuse par ce qui est perçu comme les restrictions imposées par les autorités à ses capacités de manoeuvre.
Contingents attaqués
Après avoir quitté cinq camps depuis août, la Minusma a achevé dimanche son "retrait accéléré" de Tessalit. Elle l'a fait, dit-elle, dans un contexte "extrêmement tendu et dégradé, mettant en danger la vie de son personnel", avec des tirs contre un de ses avions cargo et sur ses positions les jours précédents.
Une partie du contingent, essentiellement tchadien, est parti par avion. Mais le reste a pris la route pour Gao. Plus de 500 kilomètres de désert, sous la menace constante des groupes armés. Même cas de figure avec le retrait, le lendemain, d'Aguelhok, faute d’autorisation de vol.
Ces convois ont subi des attaques à l’engin explosif qui ont fait des blessés, selon la Minusma. Elles ont été revendiquées par le GSIM. Un conducteur de camion a été gravement blessé et deux autres légèrement jeudi quand des hommes armés ont ouvert le feu sur un convoi logistique parti d'Ansongo, autre camp à évacuer, a rapporté la mission.
Matériel abandonné
La Minusma s'est dite contrainte de détruire ou mettre hors service des équipements comme des véhicules, des munitions ou des générateurs, suivant les règles de l'ONU, faute de pouvoir les emporter. "De telles pertes auraient pu être évitées" si 200 camions n'étaient pas bloqués à Gao depuis le 24 septembre par des restrictions de déplacement de la part des autorités, a-t-elle dit.
Des camions citernes destinés à ravitailler les convois sont également coincés à Gao. "La douane explique que la quantité de carburant ne se justifie pas", assure un responsable de la mission. Un policier malien basé à Gao argue de la crainte des autorités "de voir la Minusma livrer du carburant aux jihadistes".
Défiance exacerbée
Une telle allégation, fondée sur aucune preuve, reflète la défiance entre Minusma et junte. Une note confidentielle consultée par l'AFP et destinée au Conseil de sécurité de l'ONU par le département des opérations de maintien de la paix liste les obstacles à surmonter par la Minusma: rétention des autorisations de vol ou de déplacement, mais aussi embargo sur les importations à son attention ou impossibilité de patrouiller autour de ses propres camps pour leur surveillance. La Minusma a élaboré un plan B de retrait comprenant des mesures en dernier ressort.
Le porte-parole du gouvernement malien, le colonel Abdoulaye Maïga, a accusé l'ancien allié français, que la junte a également poussée dehors, de ne ménager "aucun effort en vue de faire fuir la Minusma".
En accélérant le mouvement, la Minusma bouscule les plans de l'armée, qui refuse de laisser le champ libre aux séparatistes. "La junte a pris la décision de virer la Minusma, mais ils se font imposer le tempo du retrait", estime Jonathan Guiffard, expert associé à l’Institut Montaigne.
Et maintenant Kidal
Les tensions risquent d'augmenter avec le départ de Kidal, fief de la rébellion touareg, enjeu majeur de souveraineté. Le départ était initialement envisagé la deuxième moitié de novembre. Il pourrait aller plus vite, un responsable de la Minusma parlant d'une affaire de quelques jours.
Un responsable de la mission a indiqué que les effectifs non-essentiels avaient commencé à s'en aller. "Nous n'allons pas rester les bras croisés et mettre en danger nos troupes", dit un officier tchadien. Plusieurs interlocuteurs gardent l'anonymat compte tenu de la sensibilité du sujet.
AFP
DELOCALISATION DU VOTE DE TOUBA A MBACKE, LE SURSIS DU KHALIFE DES MOURIDES
Les électeurs pourront bien voter lors de la prochaine présidentielle à Touba. Le khalife a décidé d’accorder un sursis pour la délocalisation des bureaux de vote à Mbacké.
Les électeurs pourront bien voter lors de la prochaine présidentielle à Touba. Le khalife a décidé d’accorder un sursis pour la délocalisation des bureaux de vote à Mbacké.
Les lieux et bureaux de vote qui sont implantés dans le périmètre du titre foncier de Touba seront fonctionnels lors de la prochaine présidentielle de février 2024. L’annonce a été faite par le porte-parole du khalife général des mourides. Par cette décision, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké soulage les organi- sateurs des élections. Livrant la décision du guide spirituel des mourides, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre dira : «Le Khalife général des mourides m’a demandé de vous informer que la décision de ne pas voter dans le périmètre sacré de Touba qu’il avait prise est reportée. La mesure sera effective après l’élection présidentielle de février 2024. S’agissant de la mesure proprement dite, il avait chargé son secrétaire particulier Khadim Diop, de faire des propositions au chef de l’Etat. Ce document transmis au Président
Macky Sall qui l’a ensuite imputé au ministre de l’Intérieur, a été minutieusement étudié. A la suite de cela, les services du ministère de l’Intérieur ont fait comprendre que matériellement et techniquement, il était impossible d’appliquer la mesure. Que la mesure si, elle venait à être appliquée, allait causer des problèmes dans le déroulement de l’élection parce qu’il va falloir déplacer les électeurs et au besoin imprimer de nouvelles cartes d’électeurs. Ce qui est impossible pour le moment. Avec ces informations, le khalife a décidé d’accor- der un sursis et laisser les électeurs voter lors de l’élection présidentielle prochaine». Cette période de grâce va prendre fin après l’élection présidentielle de février 2024. Lors de ce face-à-face avec les journalistes à Touba, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre a réitéré les interdits dans la cité religieuse de Touba.