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4 mars 2025
LA POLICE DISPERSE LA CONFERENCE DE PRESSE DES ETUDIANTS DE L'UCAD À COUP DE LACRYMOGÈNE
Les étudiants de la Faculté de Médecine de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar qui voulaient tenir un point de presse hier, lundi 23 octobre 2023, en ont été empêchés
Les étudiants de la Faculté de Médecine de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar qui voulaient tenir un point de presse hier, lundi 23 octobre 2023, en ont été empêchés par les Forces de défense et de Sécurité (FDS), qui auraient reçu les instructions fermes du Recteur et du Directeur du Centre des Œuvres universitaires de Dakar (COUD). Ils appellent tous les étudiants du Sénégal à paralyser le système scolaire du pays.
La Police a dispersé, à coup de grenades lacrymogènes, la conférence de presse des étudiants qui devraient se tenir à l’université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, à la Facultés des Sciences Economiques et de Gestion (FASEG). Selon les Forces de l’ordre, la rencontre n’a pas été autorisée, alors que les étudiants soutiennent le contraire. Les étudiants vont finalement tenir leur conférence de presse au lycée Maurice de Lafosse. En même temps, les étudiants envisagent de perturber les cours dans les jours à venir.
Les locataires du temple du savoir voulaient tenir une conférence de presse pour s’exprimer sur la reprise des cours. Mais la Police a dit niet, soutenant que le Recteur, le président de l’Assemblée de UCAD, n’a pas autorisé le face à face avec la presse, alors que les étudiants soutiennent le contraire. Selon eux, ils avaient l’autorisation du Doyen. Les étudiants se sont ainsi vu obliger de s’exprimer en mode fast track.
Le président de l’Amicale des étudiants de la Faculté de Médecine et membre du Collectif de l’Amicale, Alioune Diallo, appelle les étudiants à ne pas accepter la fermeture des amphis. «Etudiants, luttez pour vous. Le mot d’ordre, c’est de paralyser le système éducatif, préscolaire, collège et lycée. Que personne ne fasse cours, tant que l’UCAD n’est pas ouverte. La Police a reçu l’ordre pour qu’on ne tienne pas la conférence. Alors, on est prêt à tout. S’il faut faire un front pour défendre notre avenir, nous sommes prêts», a dit l’étudiant.
Pour rappel, l’UCAD est fermée depuis juin, à la suite de violentes manifestations nées de la condamnation à 2 ans de prison ferme du principal opposant de Macky Sall, Ousmane Sonko. Après quatre (4) mois de fermeture, les étudiants sont plongés dans une inquiétude totale sur leur avenir et demandent aux autorités de réagir, afin que les cours puissent reprendre dans un bref délai..
LES USAGERS DE LA CBAO EXPRIMENT LEUR RAS-LE-BOL
Les fidèles clients de la CBAO de Colobane en queue devant ladite banque expriment leur mécontentement face à la grève du personnel qui a déjà duré plus de deux semaines.
Les fidèles clients de la CBAO de Colobane en queue devant ladite banque expriment leur mécontentement face à la grève du personnel qui a déjà duré plus de deux semaines.
À l’agence Cbao de Colobane, un groupe de personnes (clients de la banque), espérant pouvoir récupérer de l’argent dans leurs comptes, se heurte à des guichets presque fermés. Devant la banque depuis ce matin, Monsieur Seye en sueur à cause du soleil, trouve que cette situation est inadmissible. « Ils prennent en otage notre argent depuis des jours et nous handicapent dans nos activités. J’avais besoin d’argent pour l’école des enfants mais aussi pour d’autres affaires personnelles. C’est la troisième fois que je viens ici pour essayer d’avoir quelque chose mais rien. Tous les guichets ne sont pas ouverts et ceux qui sont ouverts, on dirait que c’est des escargots qui s’en occupent», se plaint-il. Madame Ba aussi est d’avis que c’est un véritable scandale qu’une banque soit en grève depuis tout ce temps. « Le personnel exagère vraiment. Il n’est pas interdit de réclamer ses droits, mais il y a des manières de le faire. Cette grève a assez duré à mon avis. On ne peut pas accéder à nos comptes comme on le souhaite. L’administration de la banque doit régler ce problème maintenant car sinon les conséquences risquent d’être très lourdes pour la CBAO », lance-t-elle.
Commerçant au marché, Assane ne peut pas cacher son mécontentement. « C’est une perte de temps et d’énergie d’être ici à attendre depuis ce matin et que tu ne puisses pas vaquer à tes autres occupations. Déjà que le service n’était pas trop rapide même sans la grève, là c’est encore pire. C’est vraiment un manque de considération envers la clientèle. On leur faisait confiance mais moi personnellement, en ce moment, je ne souhaite qu’une seule chose changer de banque », fulmine-t-il. Cette situation est déplorée par plusieurs clients de la CBAO qui demandent des solutions pour que la situation soit réglée au plus vite.
OUSMANE SONKO « EXIGE » D’ETRE RAMENE DANS SA CELLULE A LA PRISON DE SEBIKHOTANE
Pour dénoncer le non-respect des engagements pris devant les chefs religieux et le comportement hors-la- loi de l’état du Sénégal, Le maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko engage un nouveau bras de fer avec le régime en place
Le maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko qui séjourne au pavillon spécial de l’Hôpital principal de Dakar depuis son évacuation le 6 août dernier, suite à la détérioration de sa santé consécutive à la grève de faim qu’il observe depuis son placement sous mandat de dépôt le 31 juillet 2023 exige d’être ramené dans sa cellule à la prison de Sébikhotane. Dans un communiqué rendu public, Me Ciré Clédor Ly, coordonnateur du collectif de sa défense a justifié cette décision de son client par les violations par le régime en place des engagements pris devant les chefs religieux mais aussi le silence assourdissant des dignitaires religieux et le comportement hors-la-loi de l’Etat du Sénégal qui, selon lui, « s’est illustré avec son refus d’exécuter les décisions de justice ».
Le maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko engage un nouveau bras de fer avec le régime en place. Par le biais de l’un de ses avocats, il a annoncé son intention de quitter le pavillon spécial de l’Hôpital principal de Dakar où il séjourne depuis son évacuation le6août dernier suite à la détérioration de sa santé consécutive à la grève de faim qu’il observe depuis son placement sous mandat de dépôt le 31 juillet 2023, pour rejoindre sa cellule à la prison de Sébikhotane.
Dans un communiqué rendu public hier, lundi 23 octobre, Me Cire Clédor Ly Avocat sans frontières et coordonnateur du collectif de sa défense a indiqué que son client « exige d’être ramené en prison » de Sébikhotane. Pour justifier cette décision de son client qui a annoncé le17 octobre dernier sa décision de reprendre la grève de la faim qu’il avait arrêtée début septembre, après 55 jours de diète, sur demande du Khalife général des Mourides, l’avocat déplore les violations parle régime en place des engagements pris devant les chefs religieux mais aussi le silence assourdissant des dignitaires religieux.
« Le leader de l’opposition Sénégalaise, Monsieur Ousmane Sonko vient de boucler au total 55 jours de grève de la faim depuis son arrestation à son domicile, après 55 jours de séquestration par l’Etat du Sénégal sous le silence assourdissant des dignitaires religieux aphones et de la communauté internationale qui a toujours assumé le rôle de garant des droits civils et politiques ainsi que des droits et libertés démocratiques », a-t-il fait remarquer avant d’ajouter. « Depuis sa reprise de la grève de la faim, la détérioration de son état de santé s’est accélérée et il est à craindre le pire. Tout laisse croire que l’Etat qui a jeté le masque, dévoilant sa véritable nature réfractaire aux lois qu’il viole avec arrogance et mépris à l’égard des citoyens sans aucun respect à l’endroit de dignes et loyaux magistrats ».
Poursuivant son propos, Me Ciré Clédor Ly indique que « tout porte à croire que l’exécutif tente d’affaiblir le pouvoir spirituel auprès des disciples, car les appels et interventions de ce dernier auprès du chef de l’Etat n’ont à ce jour enregistré aucun résultat. Seul Ousmane Sonko a eu à donner des résultats positifs au pouvoir spirituel, en écoutant et en satisfaisant ses demandes sans rien obtenir en retour ».
Loin de s’en tenir-là, la robe noire a également dénoncé le comportement hors-la-loi de l’Etat du Sénégal qui selon lui, « s’est illustré avec son refus d’exécuter les décisions de justice (jugement de Ziguinchor dont le recours devant la Cour Suprême et les délais de Recours ne sont pas suspensifs , ordonnant la réinscription de Ousmane Sonko sur les listes électorales), refuse d’enrôler à nouveau le dossier Adji Rabi Sarr pour juger Ousmane Sonko en violation avec allégresse de la loi ». Ainsi, fait-il remarquer que c’est « face à autant d’épreuves dont la seule et entière responsabilité incombe aux autorités politiques, judiciaires, administratives , des intellectuels dégénérés et ensemble les forces de défense et de sécurité, il est à craindre qu’Ousmane Sonko ne laisse pas les autorités faire porter le chapeau de ce qui semble désormais prévisible aux autorités hospitalières, vu l’état dans lequel il a terminé sa journée du 22 octobre, et qu’il exige d’être ramené en prison ».
GUY MARIUS SAGNA AUDITE PAR LE COMITE DES DROITS DE L’HOMME DE L’UIP
Hors du pays depuis quelques temps, le député Guy Marius Sagna, membre de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW) a fait l’objet d’une audition de la part du Comité des droits de l’homme de l’Union Interparlementaire sur le dossier d’Ousmane Sonko.
Hors du pays depuis quelques temps, le député Guy Marius Sagna, membre de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW) a fait l’objet d’une audition de la part du Comité des droits de l’homme de l’Union Interparlementaire. Cette séance, selon le député, portait sur le dossier d’Ousmane Sonko.
Informant que la 147e Assemblée générale de l’Union Interparlementaire (UIP) a discuté hier, lundi 23 octobre 2023, à Luanda (Angola) des violations des droits de Ousmane Sonko par l’État du Sénégal, le député Sagna informe : « À l’invitation de l’UIT, j’ai été auditionné aujourd’hui parle comité des droits de l’homme des parlementaires de l’UIP ». Et de relever que les neuf (09) membres du comité des droits de l’homme des parlementaires lui ont posé plusieurs questions relatives aux derniers éléments dans l’évolution du dossier de Ousmane Sonko, à son éligibilité, à ce que l’Union interparlementaire peut faire pour l’arrêt des violations de Ousmane Sonko, entre autres.
Selon le député Sagna, l’UIP a tenu à rappeler, selon la lettre et l’esprit de la Déclaration universelle de l’UIP sur la démocratie, que « l’élément clé du fonctionnement démocratique est la tenue d’élections libres et régulières permettant l’expression de la volonté du peuple, sur la base du suffrage universel, égal et secret, de sorte que tous les électeurs puissent choisir leurs représentants dans des conditions d’égalité, d’ouverture et de transparence ».
Dans la foulée, elle a pris note « avec préoccupation, par conséquent, des allégations du plaignant selon lesquelles M. Sonko fait l’objet de poursuites politiquement motivées et que ces poursuites ont pour but d’invalider sa candidature aux prochaines élections présidentielles ».
Pour autant, l’UIP « prie instamment, à cet égard, les autorités compétentes de prendre toutes les mesures nécessaires afin que les conditions requises soient réunies pour que les candidats de l’opposition et leurs partisans puissent exercer leur droit fondamental de prendre part à la conduite des affaires publiques au même titre que le parti au pouvoir et ses sympathisants ».
Non sans manquer de « demander aux autorités parlementaires de fournir des informations sur toute mesure prise à cette fin ». Il faut rappeler que l’UIP est l’organisation mondiale des parlements nationaux. Elle a été fondée en 1889 pour encourager la coopération et le dialogue entre toutes les nations, en tant que première organisation politique multilatérale. Elle compte aujourd’hui 179 Parlements membres et 14 organismes parlementaires régionaux
KEEMTAAN Gi - AU NOM DU CHEF!
Il faut en convenir, le Chef n’est pas n’importe qui. En matière de réalisations, il dépasse de loin tous ses prédécesseurs réunis. C’est un génie, on vous dit ! Et surtout, il ne faut pas oublier qu’il est d’une lignée guerrière. Et ce n’est pas une légende concoctée par son griot attitré. C’est un fin stratège qui sait réduire au silence ses adversaires les plus coriaces. De loin, il dépasse Baay Seng, Dioufa et Gorgui Wade. Devant lui, ces anciens présidents sont des nains. La preuve de son gigantisme, l’exposition que lui a consacrée le talentueux peintre américain Kehinde Wiley. Une œuvre qui montre sa colossale vision de l’émergence. Un de ses flagorneurs l’a même comparé à Napoléon III ! N’y rajoutons pas. Un tel homme, que dis-je ? ce démiurge ! , on le célèbre et glorifie Dieu de nous l’avoir donné comme Président. Et c’est ce qui se fait sans grand bruit avec sa complicité toute silencieuse. En tout cas, aucun parmi nos trois présidents n’a eu cet honneur qu’il est en train de vivre alors qu’ils étaient en exercice. Est-ce qu’ils auraient d’ailleurs voulu cela, ces gens si racés et très à cheval sur les principes républicains ? Eux, ces prédécesseurs, étaient si brillants et drapés d’élégance. De grands seigneurs dont les actes s’éloignaient des manières des rustres. C’est d’abord le beau-frère qui rebaptise l’avenue du Général de Gaulle de sa commune au nom de son « Goro » de président. Personne n’y trouve à redire. A la limite, tout le monde applaudit, surtout que l’homonyme ne l’a pas freiné dans ses basses œuvres. Après Ndar, ce sera au tour de Ndakaru de débaptiser la grouillante avenue Faidherbe pour lui donner le nom du Chef. Le maire aperiste, pardon socialiste, de Dakar-Plateau, Alioune Ndoye en a décidé ainsi. Ce sera ce 29 en présence de « l’illustre » parrain. Deux actes constitutifs de culte de la personnalité et cautionnés par le parrain qui aurait dû être le premier à s’en offusquer. Parce que d’illustres personnes qui pourraient donner leurs noms à ces artères, il n’en manque pas à Dakar et Saint-Louis. Après ce boulevard ouvert, il faudra bien s’attendre à ce que d’autres entrent dans la surenchère. Mais le paradoxe est d’autoriser que certains rebaptisent des rues et qu’on l’interdise à un autre de le faire avec le concours de préfets serviles. Encore eux… KACCOOR BI - LE TEMOIN
FICHES DE PARRAINAGE LES AVOCATS DE SONKO SAISISSENT LA CENA
Le président de la Commission électorale nationale autonome (CENA) a été saisi hier par le collectif des avocats de Sonko. Ces derniers veulent que Doudou Ndir et la CENA les aident pour une mise en œuvre de leur pouvoir de dessaisissement de la DGE et de substitution d’action pour délivrer les fiches de parrainage au sieur Ousmane SONKO, conformément aux prérogatives de la Commission tirées de l’article L13 du Code Électoral qui prévoit : «La CENA veille à ce que la loi électorale soit appliquée aussi bien par les autorités administratives que par les partis politiques, les candidats et les électeurs. En cas de non-respect des dispositions législatives et règlementaires relatives aux élections ou referendums par une autorité administrative, la C.E.N.A lui enjoint de prendre les mesures de correction appropriées. Si l’autorité administrative ne s’exécute pas, la C.E.N.A dispose du pouvoir de dessaisissement et de substitution d’action dans le cadre des opérations électorales et référendaires à l’égard de l’agent responsable, nonobstant son pouvoir de saisine des juridictions compétentes ». Les avocats de Sonko indiquent au Président de la CENA « le caractère particulièrement urgent de notre demande, eu égard à la complexité des opérations de parrainage qui ont déjà débuté depuis plusieurs jours »… Toujours à l’attention du président de la CENA, les conseils du président de PASTEF demandent « vu l’urgence extrême et particulièrement caractérisée, le requérant sollicite très respectueusement de la Commission de céans de bien vouloir agir dans l’immédiat et sans délai, en vue de lui faire remettre tous ses outils de parrainage. A défaut d’exécution dans les 24 h par la DGE de se substituer à elle et ainsi remettre les fiches de parrainage au mandataire du candidat à la candidature Ousmane Sonko. Etant rappelé qu’il reviendra au Conseil Constitutionnel, et, à lui seul, de se prononcer sur la recevabilité des candidatures, conformément aux dispositions de l’art 2 de la Loi Organique 2016-23 du 14 juillet 2016 relative au Conseil Constitutionnel ».
ALIOUNE SOW PROPAGANDISTE EN CHEF
Comme ministre, il n’y a pas deux comme Aliou Sow, le chef du département de la Culture. Wadiste pur et dur, il y a quelques années, il pourrait bien revendiquer son statut d’éternel Mackyste comme l’autre s’était proclamé éternel wadiste avant de se ranger derrière Macky. Dans un communiqué, le ministre de la Culture, qui a filé ventre à terre à Paris avec une forte délégation de touristes - ils ne sont pas experts - pour négocier le rachat des objets appartenant au président poète, Léopold Sédar Senghor, a eu l’occasion de se promener au musée du Quai Branly qui accueille les expositions de l’Américain Kehinde Wiley intitulée « Dédales du pouvoir » et celle dédiée au président Senghor « Senghor et les arts. Réinventer l’universel » avec comme commissaire le Pr Mamadou Diouf. Le ministre qui voudrait faire vivre ces expositions au public sénégalais, s’est fendu d’un communiqué. A lire la note du ministre, on pourrait penser que l’exposition de l’Américain est exclusivement consacrée à Macky Sall. Grave erreur. Notre bien aimé président partage cette exposition avec d’autres présidents africains dont des autocrates et dictateurs. En effet, on y retrouve le Guinéen Alpha Condé, Denis Sassou Nguesso du Congo Brazzaville — un autre grand démocrate ! —, Alassane Ouattara de la Côte d’ivoire, Paul Kagame du Rwanda — lui aussi un champion des droits de l’homme ! —, le Ghanéen Nana Akufo-Adoo, le Nigérian Olesegum Obansanjo etc. De cette exposition, voici ce que le journal français, Le Monde, écrivait : « …Elle suscite la perplexité en raison du style même des œuvres, et prête à la controverse en raison de la présence de quelques dictateurs ». Des présidents dont certains étaient peu regardants en matière de droits de l’homme. C’est dire…On souhaite tout de même voir à Dakar notre bien aimé président immortalisé par Kehinde Wiley et surtout ce que diront nos religieux d’une représentation humaine. On va bien rigoler !
CHANSON DEDIEE A SONKO OUMAR PENE EN COLERE NIE ET RASSURE
« Koubakh La ». La célèbre chanson d’Oumar Pène aurait été « dédiée » à Ousmane Sonko à des fins de propagande politique. La rumeur a enflé et a mis le leader du Super Diamono dans une position inconfortable. Oumar Pène a été obligé de sortir de son mutisme pour rassurer l’opinion qu’il restera à sa place d’artiste au service de son pays et de l’Afrique. « C’est avec stupéfaction que j’ai découvert comme tout le monde ma chanson « Koubakh La » détournée à des besoins de propagande politique » indique d’emblée Oumar Pène dans un post. « Cela a heurté l’esprit de mes admirateurs, parents, amis et de beaucoup de monde. Je voudrais les rassurer que ce n’est ni ma voix, ni avec mon consentement. Ceux qui ont reproduit ce morceau et ceux qui ont adapté la chanson en y intégrant cette propagande, ignorent, sans doute, qu’ils violent les droits moraux des ayants droits qui ont composé, arrangé, écrit et chanté ce titre. Je laisse aux auteurs de ce forfait le soin de se dévoiler avec courage et d’expliquer publiquement les raisons de cet acte inapproprié. Encore une fois, je voudrais rassurer l’opinion qu’Oumar PENE restera à sa place d’artiste, chanteur, toujours au service de son pays et de l’Afrique. Je profite de l’occasion pour rendre un vibrant hommage aux Lions du Football local qui ont amené la coupe du Championnat d’Afrique des Nations. Bravo Lions » conclut Oumar Pène.
MENDICITE L’ECOLIER, SON GOUTER ET LA MENDIANTE
Cette triste et rocambolesque histoire que « Le Témoin » quotidien tient à partager avec ses lecteurs, est un indice de l’extrême pauvreté qui frappe une majorité écrasante de la population sénégalaise. Et surtout les mères mendiantes qui poursuivent leur descente dans les abysses de la mendicité. Les faits se sont déroulés à Sacré-Cœur III-Vdn entre un écolier de 7 ans à la générosité précoce et une femme-mendiante portant un bébé. C’était hier lundi 23 octobre 2023 aux alentours de 7h 50, peu avant 8 heures. Domicilié à quelques mètres de son école élémentaire, l’enfant aux pas alourdis par son sac-à-dos a croisé sur son court chemin une femme-mendiante à la main tendue. Sans hésiter, l’enfant de cœur lui a tout bonnement remis ses 200 cfa/ de goûter en guise d’aumône. Le tour est joué ! Arrivé à la maison, l’enfant s’est empressé de raconter sa mésaventure : « Maman ! Aujourd’hui, j’ai pas pu acheter de chips-goûter à la cantine… » a-t-il confié. Et sa maman sursaute « Pourquoi ? Pourtant, je t’ai donné une canette de jus et une pièce de 200 cfa…. Pourquoi ? » a-t-elle interrogé son bambin. Lequel a répondu : « Oui ! Mais j’ai donné l’agent à une maman et son bébé, ils avaient faim ! Je voulais qu’ils mangent… » a tenté de justifier le gamin. Si au pays des parrainages permanents et des « pékhé» (ruse) persistants, un enfant de 7 ans arrive jusqu’à offrir à manger une famille démunie, il y a de quoi dissoudre le ministère de l’Action sociale. De la même manière que la fondation « Servir le Sénégal » s’est autodissoute !
LITIGE FONCIER À MBEYE LES POPULATIONS TOUJOURS EN ORDRE DE BATAILLE !
Les chefs de villages, les autorités coutumières ainsi que les jeunes de Mbeye et des villages environnants ont organisé un grand rassemblement à la place publique dudit village pour poursuivre leur série de protestations contre l’opération de démolition des champs et des bâtiments sur le titre foncier 1975. Brassards rouges au cou, au bras, s’abritant sous des tentes ou se tenant sous le chaud soleil, les populations de Mbeye ont affiché leur totale désolation face à des bâtiments détruits par les bulldozers l’homme d’affaires Serigne Sonhibou Seck qui aurait frauduleusement soutiré une surface de 22ha 03a 83ca sur l’assiette foncière qui leur sert de champs agricoles ou encore d’habitations. Lors de ce grand rassemblement, les victimes en brassards rouges ont exprimé leurs inquiétudes face à leur devenir. Parmi eux, une mère de famille qui s’active au quotidien dans le petit commerce et un père de famille qui n’a que son champ de mangues pour subvenir à ses besoins. L’arbitrage de l’État est aussi vivement sollicité pour régler cette affaire foncière qui tient en haleine la commune de Bambilor depuis plus de quatre (4) jours, occasionnant plus d’une vingtaine d’arrestations et des blessés. La mairie de la localité de Bambilor a été saccagée.
NGAYE MEKHE L’EPOUX MEURT EN POURSUIVANT SA FEMME
Un homme d’une soixantaine d’années, du nom d’Abdou Ndiaye, a perdu la vie juste au moment où il poursuivait sa femme à Nder-naar, un village de la commune de Ngaye Mékhé situé à sept kilomètres de Mérina Dakhar, dans le département de Tivaouane. La femme, au sortir d’une vive altercation sanctionnée par une bagarre avec son défunt mari, avait, après avoir demandé le divorce sans obtenir gain de cause, pris la décision de quitter la maison conjugale pour rejoindre son village natal. Une ferme décision de retourner définitivement chez ses parents, avec ses enfants. Mais le mari, n’ayant guère approuvé une telle décision, est aussitôt sorti et s’est mis à sa poursuite, pour la rattraper et la ramener à de meilleurs sentiments afin qu’elle regagne le foyer conjugal. Malheureusement, en cours de route, Abdou Ndiaye trébucha, s’écroula et rendit l’âme sur le coup.