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4 mars 2025
SUR 2,4 MILLIONS DE CLIENTS, 586.000 SEULEMENT ONT CONNU UNE HAUSSE
Après la salve de critiques relatives aux factures et au prépayé Woyofal, le Directeur général de Senelec, Papa Mademba Bitèye, déplore une incompréhension à la suite de la révision des tarifs intervenue en janvier dernier.
Après la salve de critiques relatives aux factures et au prépayé Woyofal, le Directeur général de Senelec, Papa Mademba Bitèye, déplore une incompréhension à la suite de la révision des tarifs intervenue en janvier dernier. Cependant, sur les 2,4 millions de clients, dont 1,156 million qui sont protégés, seul 586.000 ont connu une hausse de facturation due, à son avis, à une année 2023 très chaude.
Monsieur le Directeur général, des clients de Senelec s’indignent de la hausse vertigineuse de leur dernière facture. Celle d’un abonné serait passée de 70.000 à 4 millions de FCfa. Qu’est-ce qui explique cette flambée soudaine décriée ?
La cherté des factures constatée ces derniers temps est due à une conjonction de facteurs. Il y a déjà le réajustement tarifaire intervenu en janvier 2023 avec une hausse des prix de l’électricité au niveau de la deuxième et de la troisième tranche. Si cette augmentation est passée presque inaperçue, c’est parce que, malgré tout, les factures n’étaient pas chères en raison du niveau relativement bas de la consommation énergétique en période de fraîcheur.
C’est tout le contraire en cette période de pic d’octobre et de novembre où il fait excessivement chaud, la demande en électricité est forte de même que la consommation des ménages et cela impacte logiquement les factures d’électricité.
Maintenant, je considère qu’il n’y a pas de facture passée de 70.000 à 4 millions de FCfa dans la mesure où le cas que nous avions connu a été réglé. Le client est venu faire sa réclamation au niveau de son agence et il a été rétabli dans ses droits. Aucun système n’est infaillible, mais ce qui compte, c’est la prise en charge de ces occurrences. Dans le cas d’espèce, la prise en charge a été optimale et le client concerné peut en témoigner.
La consommation prépayée Woyofal n’est pas épargnée par la polémique, les clients ne comprenant pas la différence du nombre d’unités d’un achat à l’autre pour le même montant. Comment expliquez-vous ces variations ?
Ces variations sont dues à plusieurs paramètres. L’achat de crédit Woyofal prend en compte les taxes telles que la Tva, la taxe communale et la charge locative du compteur puisque le compteur appartient à Senelec. S’il s’avère que le client avait une dette vis-à-vis de Senelec, un montant est défalqué de chaque crédit Woyofal rechargé pour solder cette dette. Donc cela dépend des situations de chaque client. Il y a également le fait que le Woyofal est structuré en trois tranches : la première tranche sociale, la deuxième tranche et la troisième. Chaque tranche fait l’objet de tarification spécifique.
Selon certains abonnés, avec 5000 FCfa, on est passé de 53 à 37 KWh. N’est-ce pas une hausse du prix du KWh qui ne dit pas son nom ?
Comme je vous l’ai expliqué, le Woyofal est structuré en trois tranches. Nous pouvons vous donner l’exemple d’un client qui achète dans le mois des crédits de rechargement de 5000 FCfa. Au premier achat de 5000 FCfa en début de mois, le client reçoit 48,91 kilowattheures. Au deuxième achat, le client a 53,5 kilowattheures. Au troisième achat, il reçoit 51,54 kilowattheures. Avec ces trois premiers achats, le client a été facturé à la tranche sociale qui se limite à 150 kilowattheures. La taxe communale est déduite à chaque recharge de crédit, mais la charge locative n’est déduite qu’une seule fois le mois. C’est bien de préciser qu’au troisième achat, le client commence un peu à empiéter sur la deuxième tranche. C’est d’ailleurs ce qui fait qu’au quatrième, cinquième et sixième achat, le client reçoit respectivement 35,74 kilowattheures, et enfin 33,24 kilowattheures parce qu’au sixième achat, il a commencé à dépasser les 250 kilowattheures de la deuxième tranche et intègre la troisième tranche à partir du septième achat, où la facturation change. Quand on atteint la troisième tranche, la Tva entre en jeu. Voilà ce qui explique la variation du nombre de kilowattheures.
Vous dites qu’avec votre grille tarifaire, vous voulez protéger les ménages vulnérables. Or, la complainte provient aussi de cette couche sociale. Comment l’expliquez-vous ?
Les clients de la tranche sociale de Senelec sont au nombre de 1.159.146 qui consomment moins de 150 kilowattheures par mois. Cette tranche sociale qui paie moins de 15.000 FCfa de facture d’électricité par mois n’est aucunement concernée par la hausse du tarif.
Quels conseils donnez-vous aux clients de Woyofal ?
Nous préconisons l’économie d’énergie en adoptant des gestes qui participent à une meilleure maîtrise de la consommation dans les foyers. Le Woyofal est le système le plus efficace pour y parvenir. C’est la meilleure manière de contrôler, voire réduire la consommation électrique des ménages.
Récemment, un président d’une association consumériste a déclaré que le vrai problème de Senelec, c’est la lourdeur de ses charges causée notamment par son personnel pléthorique et le Fonds qu’elle doit reverser au Ministère de l’Énergie. Il pense que Senelec répercute cela sur le consommateur. Que répondez-vous ?
Ma réponse, elle est simple. Aujourd’hui, Senelec est une entreprise régulée, et toute charge qui doit être imputée sur la base tarifaire est d’abord validée par le régulateur. Maintenant, s’il y a des textes et des décrets pour demander à Senelec de collecter tel fonds et de le reverser, la société a l’obligation de le faire. Et ce ne sont pas des charges qui incombent à Senelec. Quand on regarde ce fonds, comparé aux charges de Senelec, c’est marginal. Ce qu’il faut dire et reconnaître, c’est que, aujourd’hui, ce qui fait les tarifs de Senelec, c’est le cours international du baril de pétrole. C’est pourquoi nous avons dit, expliqué et répété que quand nous aurons le gaz domestique et le pétrole exploité au niveau du sous-sol sénégalais, nous aurons une maîtrise des prix d’achat de ces combustibles et nous pourrons répercuter les économies qui auront été réalisées sur nos clients en baissant les tarifs. Maintenant, pour l’effectif qui serait supposément pléthorique, il faut savoir que toutes les sociétés d’électricité ont des ratios qui se fondent sur l’effectif rapporté à la puissance installée ou l’effectif rapporté au chiffre d’affaires. Sur la base de tous ces ratios, Senelec est en dessous de certains de ceux des sociétés d’électricité en Afrique de l’Ouest et en Europe d’une manière générale. Aujourd’hui, quand on compare ces mêmes ratios en termes de qualité de service, Senelec se situe au niveau des standards internationaux. En d’autres termes, cela signifie qu’aujourd’hui, non seulement Senelec est efficace, mais elle est aussi dans l’efficience.
Est-ce que vous vous attendiez à cette salve de critiques contre Senelec ?
Pas du tout dans la mesure où, jusqu’à présent, les Sénégalais disaient qu’ils étaient prêts à payer les factures d’électricité. Ce qu’ils ne supportaient pas, c’est le manque d’électricité, la non-disponibilité de l’électricité. Aujourd’hui, il y a suffisamment d’électricité. Maintenant, ce qu’il y a eu, c’est qu’au mois de janvier 2023, quand il y a eu le réajustement tarifaire, nous avons donné toutes les explications nécessaires aux Sénégalais. Maintenant, ce que nous reconnaissons et qui est la vérité, c’est qu’on n’a pas peut-être fait suffisamment de communication, on n’a pas donné suffisamment d’éléments à nos clients pour les informer que les factures allaient être élevées. Mais si on regarde bien, sur les 2,4 millions de clients de Senelec, il y a 1,156 million de clients qui sont protégés, qui n’ont pas connu de hausse et dont les factures n’ont pas varié depuis 2017. Maintenant, on a 586.000 clients qui ont connu une hausse. On se disait que ces derniers, après le point de presse que nous avons tenu et les explications qui ont été données, étaient suffisamment avertis pour adopter cette nouvelle culture énergétique qui permettra aux Sénégalais, face à la l’abondance, face à la disponibilité d’une électricité en quantité et en qualité suffisantes, d’adopter les comportements citoyens qui leur permettraient d’optimiser leurs factures d’électricité.
Avec la situation de 2011 où il y avait des contestations contre Senelec à cause des problèmes de production et de distribution de l’électricité et celle d’aujourd’hui marquée par des complaintes sur la cherté des factures, dans laquelle êtes-vous plus à l’aise en termes de gestion de crise ?
La situation de cette année, je la qualifierai d’incompréhension ou de déficit de communication entre un fournisseur et son client. Le fournisseur a rempli son devoir, mais n’a pas suffisamment communiqué avec le client pour lui permettre d’avoir les bons comportements en matière d’utilisation de l’électricité. Moi, en tant qu’opérateur, qui ai une mission de service public, naturellement, je suis plus à l’aise dans la situation actuelle que dans la situation d’avant où l’opérateur était défaillant. Cette année, il n’y a pas eu de défaillance technique, il n’y a pas eu de situation anormale puisque les tarifs que nous avons appliqués sont les tarifs officiels. Maintenant, il y a eu une demande qui a augmenté exponentiellement et cela s’explique. Tout le monde a constaté que les températures de 2023 ont été les plus élevées de l’histoire de l’humanité, donc cela suppose une augmentation de la consommation qui n’est pas seulement spécifique au Sénégal, mais concerne le monde entier, avec une inflation des prix partout en plus de celui de l’électricité. C’est pourquoi moi, cette année, je suis plus à l’aise en tant qu’opérateur. Mais, en tant que Sénégalais, j’ai beaucoup de peine parce qu’on n’aurait pu éviter cette situation si mon message au mois de janvier était bien perçu et qu’en retour, nos clients, notre raison d’être, avaient adopté les bons comportements énergétiques pour optimiser leurs factures.
Faut-il s’attendre à une hausse ou une baisse du prix de l’électricité ?
Avec l’exploitation du pétrole et du gaz, la baisse des charges d’exploitation du combustible sur le marché international, on peut valablement s’attendre à une baisse des coûts de production et ainsi espérer une baisse des coûts de l’électricité. La Commission de régulation du secteur de l’énergie (Crse) va pouvoir apprécier par rapport à cela en tant que régulateur.
Mais il faut savoir que Senelec a déjà anticipé par rapport à l’arrivée du pétrole et du gaz en transformant ses centrales en adéquation avec la stratégie « gas to power » dans l’optique de pouvoir usiter le gaz sénégalais dans nos centrales, dès que ce sera disponible. Il faut noter également la construction de l’une des plus grandes centrales à gaz d’Afrique de l’Ouest, de 366 mégawatts, entièrement développée et financée par des Sénégalais.
La politique du mix énergétique et la transition énergétique avec l’apport du gaz seront déterminantes dans la baisse des prix de l’électricité.
Après la bonne performance de 2022 (progression du chiffre d’affaires de 43,72% à 885,9 milliards de FCfa), comment se porte Senelec en 2023 ?
Senelec est une entreprise en pleine mutation. Notre vision, articulée autour du Plan de développement stratégique (Pds) Dolli Sénégal, est de faire de Senelec à l’horizon 2025 une entreprise de service public, performante et innovante, orientée vers des énergies plus propres. Notre défi aujourd’hui, c’est la baisse des coûts de l’électricité, mais c’est aussi l’accès universel à l’électricité à l’horizon 2025 tel que souhaité par son excellence le Président de la République, Macky Sall.
Quel est l’impact du prix du baril de pétrole sur votre activité ?
Tous les intrants qui nous permettent de produire de l’électricité sont importés et le combustible représente 60 à 70 % de nos charges. Nous avons en plus connu, ces deux à trois dernières années, des situations difficiles, avec notamment les restrictions dues à la pandémie de Covid-19, les conséquences de la guerre de la Russie en Ukraine avec particulièrement les incertitudes sur le marché international, la hausse des prix du pétrole et les fluctuations du dollar. Mais Senelec reste une entreprise résiliente, déterminée à toujours fournir le meilleur service public de l’électricité aux Sénégalais.
Est-ce que Senelec continue de vendre de l’électricité dans la sous-région comme cela avait été annoncé il y a quelque temps ?
Bien sûr. Aujourd’hui, Senelec vend de l’électricité à la Gambie et nous arrivons à faire des chiffres d’affaires annuels quand même assez importants. Mais je voudrais expliquer pourquoi Senelec vend à la Gambie. Et pour ce faire, je donne toujours l’exemple du boutiquier. Quand vous avez chargé suffisamment votre boutique de marchandises et que vous pouvez satisfaire la demande de votre propre quartier, vous n’allez pas refuser de vendre à un client qui vient d’un autre quartier. Au contraire, si vous refusez de lui vendre de la marchandise alors que vous en avez suffisamment pour satisfaire votre quartier, vous perdez de l’argent. C’est exactement le même cas avec Senelec concernant l’électricité vendue à la Gambie. Senelec a quitté le rationnement pour entrer dans l’abondance d’électricité. Suffisamment abondant que nous pouvons nous permettre de vendre de l’électricité à la Gambie sans altérer la disponibilité du produit pour les Sénégalais.
Où en est le projet de réforme de Senelec en filiales ?
Il suit son cours. Nous avons adopté une feuille de route dans le cadre de l’appui qu’on a obtenu du Millenium challenge account, laquelle feuille de route définit des étapes. Et par rapport au calendrier fixé, nous sommes conformes. Et comme vous le dites, Senelec sera séparée en quatre filiales, plus une holding : la filiale Production, la filiale Transport et la filiale Distribution commerciale en plus de la filiale Gaz où Senelec est l’agrégateur qui va acheter le gaz pour l’ensemble des acteurs utilisateurs de gaz qui sont dans le service public de l’électricité.
Aujourd’hui, comment se portent vos rapports avec les collectivités territoriales ?
Ils sont bons grâce au soutien du Ministère des Finances et du Budget qui, à la fin de chaque année, dans le cadre de la convention de dettes croisées, nous aide à recouvrer les factures d’éclairage public que les collectivités doivent à Senelec, les factures des communes et autres bâtiments qui sont sous leur responsabilité. Nous, à notre niveau, en contrepartie, cela nous permettra de verser la Tco (taxe communale) que nous collectons. J’ai entendu certaines réclamations, mais je puis les rassurer qu’une fois qu’on se sera mis d’accord avec le Ministère des Finances sur le règlement du reliquat de la convention, les Tco collectées leur seront versées.
Faut-il s’attendre à une augmentation de votre puissance totale installée qui avait cru de 10,7%, à 1789 KWh, en 2022 ?
Nous sommes passés d’une puissance totale installée de 500 mégawatts en 2011 à 1789 mégawatts aujourd’hui. Cela reflète la montée en puissance de Senelec. Nous allons encore renforcer le parc de production de l’entreprise pour pouvoir satisfaire la demande nationale et même continuer de vendre de l’électricité à certains de nos voisins de la sous-région.
Depuis quelque temps, on note de plus en plus d’accidents soit d’agents de Senelec, ou d’électrocution de personnes privées. Quelles sont les dispositions prises par Senelec ? Y a-t-il des modalités de prise en charge de ces types d’accidents ?
Les accidents d’origine électrique, que nous avons constatés ces dernières années, sont plutôt liés à une urbanisation que Senelec ne maîtrise pas. Je le dis souvent, l’électricité a peur de l’homme, a peur du Sénégalais, mais le Sénégalais n’a pas peur de l’électricité. Pourquoi je le dis ? Parce que quand nous construisons nos lignes de transport et de distribution, nous ne venons jamais dans des zones d’habitation pour les installer. Nous allons toujours dans des zones vides et chaque ouvrage électrique bénéficie d’une déclaration d’utilité publique avant construction. Maintenant, avec l’urbanisation galopante, ce sont souvent les gens qui viennent jusqu’à construire en dessous des lignes, en dessous des ouvrages électriques de Senelec. Ce que nous ne pouvons pas maîtriser, ce qui n’est pas de notre responsabilité. Et qu’est-ce qu’on voit d’habitude ? Le balcon est très proche de la ligne électrique et un ouvrier armé de son outil en fer le dépose sur la ligne, par inadvertance, 30 kilovolts alors même que la tension 220 volts peut tuer. Vous imaginez les dégâts que cela cause si ça se reporte sur 30.000 volts, 90.000 ou 225.000 volts ? C’est dramatique et nous le regrettons. Maintenant, nous avons entamé un travail avec la Protection civile et les autorités administratives pour qu’elles nous aident à préserver ce qu’on appelle dans notre jargon « les couloirs des lignes, les couloirs des ouvrages » parce que les normes disent que pour chaque ouvrage, il y a une distance minimale à laquelle il ne faut pas s’approcher de l’installation au risque d’avoir une électrocution. Et souvent, c’est le problème que nous avons. Mais nous continuons à y travailler. Cela peut nous coûter cher parce que parfois nous sommes obligés d’enterrer la ligne, or le rapport de prix entre une ligne souterraine et une ligne aérienne est de 1 à 3, mais la vie d’un Sénégalais vaut plus que cela et nous sommes obligés des fois de le faire.
FRÉDÉRIC, LE DEMI-FRÈRE D’ALI BONGO RADIE DE L’ARMÉE
Le président de la transition du Gabon, Brice Clotaire Oligui Nguema, a radié des effectifs de l’armée et de la garde républicaine, Fréderic Bongo, demi-frère du président déchu, a-t-on appris, mardi de plusieurs sources médiatiques.
Dakar, 24 oct (APS) – Le président de la transition du Gabon, Brice Clotaire Oligui Nguema, a radié des effectifs de l’armée et de la garde républicaine, Fréderic Bongo, demi-frère du président déchu, a-t-on appris, mardi de plusieurs sources médiatiques.
Selon un décret du nouveau régime publié lundi, il est reproché à ce dernier les griefs suivants : ‘’faute contre l’honneur, la probité et les devoirs généraux’’, de même que des ‘’fautes contre la discipline militaire’’ ou encore des ‘’manquements aux règles d’exécution de services’’.
Fréderic Bongo occupait également le poste de directeur général des services spéciaux, le service de renseignement de la présidence gabonaise.
Sa radiation n’est pas une première puisque, le 12 mars 2022, alors que son demi-frère Ali Bongo était encore chef de l’Etat, il avait déjà été visé par une mesure similaire, à l’issue d’un conseil de discipline. La décision n’avait pas été entérinée à l’époque par son demi-frère.
Cette mesure du président de la transition, par ailleurs, ancien collègue de Fréderic Bongo à la garde présidentielle, intervient au moment où les Etats-Unis ont annoncé lundi qu’ils suspendent la plus grande partie’’ de leur aide » au Gabon, en réponse au coup d’Etat du 30 août dernier ayant renversé Ali Bongo, selon les mêmes sources.
ANNETTE SECK PORTE LES PRÉOCCUPATIONS DE SES COMPATRIOTES EN TURQUIE
La ministre, auprès du ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, chargée des Sénégalais de l’Extérieur, Dr Annette Seck Ndiaye séjourne en Turquie pour une meilleure prise en charge des préoccupations des Sénégalais, dans ce pays
Dakar, 24 oct (APS) – La ministre, auprès du ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, chargée des Sénégalais de l’Extérieur, Dr Annette Seck Ndiaye séjourne en Turquie pour une meilleure prise en charge des ‘’préoccupations des Sénégalais’’, dans ce pays, a appris l’APS de source officielle.
‘’Le ministre auprès du ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, chargée des Sénégalais de l’Extérieur, Dr. Annette Seck, effectue une mission en Turquie, du 20 au 28 octobre 2023, pour échanger avec les autorités turques sur les voies et moyens de mieux prendre en charge les préoccupations des Sénégalais résidant dans ce pays’’, indique un communiqué de son département.
Au cours de son séjour, la ministre tiendra des ‘’rencontres avec les autorités turques du ministère de l’Intérieur et du ministère des Affaires étrangères, ainsi que celles de l’Enseignement supérieur, avec comme objectif principal l’amélioration des conditions de séjour des Sénégalais de Turquie’’, ajoute la même source.
Elle rappelle que cette visite intervient dans un contexte où ‘’la situation de nos compatriotes résidant en Turquie est particulièrement marquée, ces derniers temps, par des contrôles d’identité intempestifs, des brutalités policières, des détentions abusives, et même des expulsions illégales’’.
La ministre sera accompagnée de directeurs des services de l’Enseignement supérieur, notamment, pour s’enquérir de la situation des ‘’compatriotes étudiants, principalement dans les universités de Tokat et Karabük’’ [qui], rencontrent d’énormes difficultés’’.
Le 31 mai dernier, le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur avait d’ailleurs tenu une réunion avec la Direction des Bourses et le Collectif des parents de ces étudiants, ‘’pour trouver une solution’’, informent ses services .
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LA FANFARE DE L’ORCHESTRE LANDWEHR DE FRIBOURG SÉJOURNE A NDIOGNICK
Une délégation de quatre-vingt Suisses, composée d’éminentes personnalités et des musiciens de la fanfare de l’orchestre »Landwehr », basé dans la ville de Fribourg, séjourne pour une durée de trois jours, pour la première fois en Afrique à Ndiognick
Ndiognick (Kaffrine) , 24 oct ( APS) – Une délégation de quatre-vingt Suisses, composée d’éminentes personnalités et des musiciens de la fanfare de l’orchestre »Landwehr », basé dans la ville de Fribourg, séjourne pour une durée de trois jours, pour la première fois en Afrique à Ndiognick , une commune de la région de Kaffrine (centre).
Ce séjour entamé lundi dans cette commune se poursuit jusqu’à mercredi dans le cadre d’une future coopération décentralisée envisagée entre les villes de Ndiognick et celle de Fribourg en Suisse.
»Cette visite , une première en Afrique, est le fruit d’une coopération entre la structure Performance Afrique, un bureau d’appui conseil au développement des entreprises et développement socio-économique durable des communautés africaines et son partenaire financier , Nouvelle Planète de Suisse , une organisation d’entraide internationale » , a dit Ibrahima Diallo , directeur général du bureau d’appui Performance Afrique.
Il s’exprimait lundi en marge de la cérémonie officielle organisée en l’honneur de la délégation Suisse, en présence du maire de la commune de Ndiognick, Ndary Loum, du ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdoulaye Saydou Sow, ainsi que des autorités administratives et territoriales de la région.
Le maire de la commune de Ndiognick, Ndary Loum, s’est réjoui d’accueillir cette forte délégation Suisse dans sa ville.
»Aujourd’hui, j’ai l’immense plaisir d’accueillir la délégation de Landwehr de Fribourg en Suisse, composée d’éminentes personnalités, de la fanfare de l’orchestre Landwehr, qui joue la musique officielle de la ville de Fribourg. Cette visite sera des moments forts et d’échanges culturelles entre nos deux communautés », a dit l’édile de la commune de Ndiognick, relevant qu’elle entre dans le cadre de la coopération décentralisée entre les deux peuples.
Il a indiqué que la délégation Suisse va au cours de son séjour visiter les périmètres maraîchers réalisés dans les villages de Ngouye, de Bayti et de Mbakoumé , par le bureau d’appui au développement Performance Afrique en partenariat avec Nouvelle planète de Suisse.
Ces périmètres maraîchers, selon lui, contribuent à faciliter l’autonomisation des femmes et améliorer leurs conditions socio-économiques.
Philippe Randin, directeur de Nouvelle planète de Suisse, a signalé que cette visite à Ndiognick a été facilitée par le conseiller d’Etat et député Suisse, Pierre André Page par ailleurs président de la fanfare de l’orchestre Landwehr. C’est lui qui a décidé d’amener pour la première en Afrique , cette fanfare, a-t-il ajouté.
» Ce choix de Ndiognick , dans la région de Kaffrine, au Sénégal , vise à valoriser le monde rural , à travers la production maraîchère , la transformation agricole et les activités génératrices de revenus »’ a dit M. Randin, estimant qu’il y a deux raisons aujourd’hui pour valoriser le monde rural.
»D’abord, il y a beaucoup de potentiels. On sait que dans les villages ruraux il y a beaucoup de jeunes qui partent vers la capitale ou ailleurs, alors qu’on peut trouver du travail sur place. Et la réalisation de jardins maraîchers est un exemple pour freiner les jeunes. L’autre aspect, est lié aux valeurs que regorgent les villages et les richesses , c’est à dire , l’harmonie entre les hommes , la terre, les hommes et les animaux », a-t-il encore soutenu .
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LE RÉCIT DE L'HISTOIRE DE L'AFRIQUE EST ENCORE INVISIBILISÉ
L'historien sénégalais Mamadou Diouf, enseignant à l'université Columbia de New York, vient de publier L'Afrique dans le temps du monde. Un essai dans lequel il montre l'étendue du regard africain et afro-américain sur l'histoire africaine - ENTRETIEN
L'historien sénégalais Mamadou Diouf, qui enseigne à la prestigieuse université Columbia de New York, vient de publier L'Afrique dans le temps du monde. Un essai dans lequel il montre l'étendue du regard africain et afro-américain sur l'histoire africaine. Entretien.
SONKO DANS UN COMA PROFOND
Maître Ciré Clédor Ly, membre du collectif de défense du maire de Ziguinchor, s'est alarmé ce mardi de l'état de santé critique de son client en détention depuis plusieurs semaines, exigeant sa remise en liberté sans délai
Maître Ciré Clédor Ly, membre du collectif de défense d'Ousmane Sonko, s'est alarmé ce mardi de l'état de santé critique de son client, en détention depuis plusieurs semaines.
Dans une déclaration, l'avocat indique qu'Ousmane Sonko est entré dans un profond coma lundi, ce qui a surpris le personnel médical. Cette brusque dégradation confirmerait les craintes du collectif quant à la détérioration de son état de santé en prison.
Maître Ly souligne le risque "d'irréversible" et met en garde contre l'impréparation possible du service pénitentiaire face à une urgence médicale. Il exhorte les autorités à user des leviers juridiques pour mettre fin à cette "détention injuste".
S'adressant directement au président de la République et au ministre de la Justice, l'avocat leur demande d'agir pour respecter les droits fondamentaux et la sécurité d'Ousmane Sonko. Il appelle également les autorités religieuses et la communauté internationale à intervenir pour obtenir sa libération immédiate.
Pour le collectif de défense, le maintien en détention de leur client, dans son état, pourrait avoir de lourdes conséquences sur la paix et la stabilité au Sénégal. Ils exigent sa remise en liberté sans délai.
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LOUM, CHEIKH TIDIANE MBAYE ET CIE DESSINENT LE « DEMAIN SENEGAL »
Mamadou Lamine Loum, Cheikh Tidiane Mbaye et Cie dessinent le « Demain Sénégal »
Les étudiants sont plus que déterminés pour la réouverture du campus social et la reprise des cours en présentiel à l’université Cheikh Anta Diop. ils ont délogé hier plusieurs lycées et collèges dans certaines localités du pays. Cependant, plus d’une dizaine de leurs camarades ont été arrêtés entre Diourbel, kaolack et Dakar par la police dont le président de l’amicale de la faculté des sciences juridiques et politiques de l’Ucad. A Ziguinchor, les étudiants de l’Université Assane ont en grève contre la session unique.
Les universités renouent avec les perturbations. Hier, dans certaines localités du pays, notamment à Diourbel, Dakar, Kaolack, et Ziguinchor les cours se sont arrêtés. Pour cause, les étudiants de l’université Cheikh Anta Diop sont montés au créneau en délogeant des lycées et collèges. Ce, pour exiger la reprise des enseignements et surtout la réouverture du campus social. «Nous avons décrété ce mot d’ordre consistant à perturber l’ensemble du système éducatif dans toutes les régions et les départements. C’est pourquoi nous avons aujourd’hui (hier) délogé des élèves des établissements dans l’ensemble du territoire. Malheureusement la police a interpellé 7 de nos camardes à Diourbel, et 9 à Kaolack, et même des présidents d’amicales ont été arrêtés à Dakar», regrette Wally Faye. Il est inadmissible, à ses yeux, de politiser le système universitaire. «On ne va pas accepter qu’on sacrifie notre avenir pour des raisons politiques. Aujourd’hui, les professeurs et les doyens ont estimé que l’université est opérationnelle mais le Directeur du Coud, Maguette Sène, veut dérouler un calendrier politique. D’autant que la plupart d’entre eux ont leurs fils au Canada ou aux Etats-Unis et ils ont démarré les cours depuis le mois de septembre. Ils veulent nous sacrifier. C’est inacceptable !» affirme le responsable des étudiants. Il promet ainsi la poursuite de la lutte jusqu’à la réouverture du campus social.
LES ELEVES DES LYCEES DELAFOSSE ET BLAISE DIAGNE DELOGES
Voulant tenir une assemblée générale suivie d’un point de presse au campus, les responsables des amicales des étudiants de Dakar ont été dispersés par les forces de l’ordre à coup de grenades lacrymogènes. Après plusieurs minutes d’affrontements avec la police, certains se sont réfugiés à l’intérieur du bâtiment du Faseg pour échanger avec la presse. Très remonté contre les autorités, Abdou Lahat Ndiaye, membre du collectif, fustige l’attitude des policiers. «Vous voyez ce que nous sommes en train de vivre en tant que représentants des étudiants. Nous n’arrivons pas à échanger avec la presse dans notre propre maison. Nous sommes pourchassés comme des bandits alors que nous ne demandons que la reprise normale des enseignements et apprentissages», regrette le représentant des étudiants. Pour lui, il est inacceptable de fermer une université pendant 7 mois. «On avait convenu ensemble que le 2 octobre, on allait reprendre les cours. Vendredi dernier, nous avons été convoqués à un conseil d’administration. A l’issue de cette rencontre, le recteur et le directeur du Coud nous ont fait savoir que même pour les procédures de réparation, il leur faut deux mois, ce qui veut dire qu’il n’y aura pas d’enseignement en présentiel d’ici au mois de mars. Et c’est inacceptable», pestent Abdou Lahat Ndiaye et ses camarades avant d’aller déloger les élèves du lycée Delafosse et ceux de Blaise Diagne. A l’image de Dakar et Diourbel, les étudiants de Ziguinchor régulièrement inscrits à l'université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) ont également fustigé la décision du conseil académique universitaire de repousser l'ouverture du campus social pour deux mois encore. Convaincus que la décision politique ne doit pas primer sur l'avenir de plus de dix mille étudiants, Simon Sambou et ses camarades membres du Collectif des étudiants de Ziguinchor demandent aux autorités compétentes de se prononcer sur la réouverture de l'université. «Nous ne demandons qu'une seule chose : que nos études ne soient pas politisées. Nous demandons à rejoindre nos amphis», affirme le porte-parole. Il invite toutefois ses camarades à privilégier la diplomatie à la place de la violence.
LES ETUDIANTS DE L’UASZ DE ZIGUINCHOR EN GREVE CONTRE LA SESSION UNIQUE
Les étudiants de l’université Assane Seck de Ziguinchor ont bloqué également les cours. Ils protestaient déjà contre les chantiers inachevés depuis dix ans. Mais la goutte qui a fait déborder le vase est l’annonce d’une session unique à l’UFR de sciences et technologies. Les étudiants qui savent que les autres UFR vont suivre, ont décidé d’arrêter les cours. Ils ne sont pas prêts cette année à être sacrifiés par les autorités comme les années précédentes. En effet, depuis presque deux années, les étudiants de l’Université Assane Seck subissent des sessions uniques sous le prétexte de rattraper le calendrier. Mais le constat est que cela n’a rien résolu. D’où leur refus d’être sacrifiés à nouveau. C’est dire qu’on tend vers une crise universitaire sans précédent si les autorités ne trouvent pas une solution rapidement.
«EN 50 ANS DE PRATIQUE, JE N’AI JAMAIS VU UN JUGE SIGNER UNE DECISION PUIS LA NOTIFIER LUI-MEME»
Dans une interview accordée à la chaîne Youtube Dakarmatin, Me Doudou Ndoye a soulevé un vice de procédure dans la décision du juge du tribunal de grande instance de Ziguinchor.
Dans une interview accordée à la chaîne Youtube Dakarmatin, Me Doudou Ndoye a soulevé un vice de procédure dans la décision du juge du tribunal de grande instance de Ziguinchor.
L'attitude du juge du tribunal de grande instance de Ziguinchor étonne l'avocat Doudou Ndoye. Il a relevé un vice de procédure dans la décision du juge Sabassy Faye qui, après avoir rendu sa décision annulant la radiation d’Ousmane Sonko sur les listes électorales, a notifié l'ordonnance au préfet de Ziguinchor. «A-t-on déjà vu un juge rendre une décision et se charger lui-même de la notifier ?» s'est interrogé l'ancien ministre de la Justice dans une interview avec le journaliste Pape Alé Niang sur la chaîne YouTube Dakarmatin. Il a, dans le même ordre d'idées, ajouté : «En 50 ans de pratique du droit au Sénégal et ailleurs, assure-t-il, je n’ai jamais vu un juge signer une décision puis la notifier lui-même. Il y a des parties à un procès. La partie qui a saisi le juge est celle qui défend les intérêts d’Ousmane Sonko. C’est cette partie qui a intérêt à notifier la décision et c’est elle qui notifie, si on respecte les règles du droit telles que je les ai apprises».
Sur le refus de la DGE de remettre à Ousmane Sonko des fiches de parrainage, Me Doudou Ndoye est catégorique. «Tant que le nom de Sonko n’est pas réinscrit sur les listes, il ne peut pas retirer des fiches de parrainages. Parce qu’en droit, il y a des étapes», a-t-il déclaré.
Plus loin, l’ancien garde des Sceaux s'explique : «Il y a deux choses à prendre en compte à savoir la radiation des listes électorales et la remise des fiches de parrainages. Les fiches de parrainages sont des papiers qu’on remet lorsqu’on peut dire que tel individu est inscrit sur les listes électorales, il est donc électeur. Et celui qui est électeur est aussi éligible».
Poursuivant, l’avocat précise : «L’instance chargée de remettre les fiches de parrainages peut aussi regarder et dire que le nom de tel individu ne figure pas sur les listes électorales donc il n’est pas électeur. Or s’il n’est pas électeur, il n’est pas éligible. Dès lors, on ne lui remet pas les fiches de parrainages». Le plus important, dit-il, est de voir si la personne est inscrite ou non sur les listes électorales. «On avait effacé son nom (Ousmane Sonko), l’a-t-on réintégré sur les listes ? Si la réponse est non, la DGE ne doit pas lui remettre de fiches».
BOUGANE GUEYE DANY REUSSIT LE MAILLAGE NATIONAL
Pour éviter que le Conseil constitutionnel ne recale le patron de Dmedia, «Gueum Sa Bopp» a pris les devants pour mobiliser 2700 facilitateurs pour disposer du nombre de parrains requis
La coalition «Gueum Sa Bopp» et son leader Bougane Guèye Dany sont en train réussir un véritable maillage du territoire national en tirant les leçons de leur échec lors du dépôt de leurs parrainages à la dernière élection présidentielle. Pour éviter que le Conseil constitutionnel ne recale le patron de DMEDiA, «Gueum Sa Bopp» a pris les devants pour mobiliser 2700 facilitateurs pour disposer du nombre de parrains requis.
Recalé à l’étape des parrainages lors de la dernière élection présidentielle, Bougane Guèye Dany veut relever le défi cette fois-ci. Pour se donner toutes les chances de passer cette étape en vue des joutes électorales prévues le 25 février prochain, le leader de «Gueum Sa Bopp» a rendu public son calendrier d’activités pour la collecte des parrainages et compte faire un maillage du territoire national. Car, comme plusieurs autres candidats, il sera difficile voire impossible pour le patron du groupe DMEDIA de passer par les élus locaux ou les députés pour avoir le nombre de parrains requis.
Etant donné que chat échaudé craint l’eau froide, Bougane Guèye Dany a lancé une grande mobilisation, en déployant 2700 facilitateurs à travers tout le Sénégal afin d’avoir le maximum de parrains. Il fait ainsi un maillage national d’autant qu’il est présent dans la quasi-totalité des collectivités territoriales. La campagne de collecte de parrainages de «Gueum Sa Bopp» a débuté le 13 octobre 2023 à Keur Massar Sud et se clôturera le 20 novembre 2023 dans la région de Diourbel. Lors d’une conférence de presse récente à Touba-Mbacké, le coordonnateur de la coalition «Gueum Sa Bopp» a annoncé que la collecte des parrainages touchait à sa fin. Selon sa cellule de communication, «À Dakar, les équipes sur le terrain rencontrent peu de difficultés et ont même été agréablement surprises, comme dans le cas d’une femme qui a donné naissance à une fille et a décidé de la prénommer Momy Dany Guèye, en hommage à la défunte épouse de Bougane Guèye Dany, le leader de Gueum Sa Bopp». D’après les proches du patron de DMEDIA, «la collecte des parrainages pour la coalition Gueum Sa Bopp s’annonce très prometteuse».
Pour eux, «dès le lancement de la campagne, le département de Kaffrine a témoigné son soutien en remettant plus de 10 000 parrains à Bougane Guèye Dany à son retour de Khossanto, où il avait rencontré les populations vivant dans les zones minières en difficultés». Ces populations, expliquent-ils, « étaient confrontées à des restrictions imposées par un arrêté préfectoral qui limitait leur participation dans l’exploitation de l’or par les entreprises locales». Et « Bougane GuèyeDany s’est engagé à défendre leurs intérêts et à résoudre cette problématique».