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4 mars 2025
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LES SÉNÉGALAIS EN QUÊTE D'UNE MEILLEURE GOUVERNANCE
L’initiative citoyenne Demain Sénégal a organisé, dimanche 22 octobre dernier, son 5ième et dernier débat avant la présidentielle de février 2024 sur l’Etat de droit et la bonne gouvernance au Sénégal
L’initiative citoyenne Demain Sénégal a organisé, dimanche 22 octobre dernier, son 5ième et dernier débat avant la présidentielle de février 2024 sur l’Etat de droit et la bonne gouvernance au Sénégal.
Il a été animé par l'ancien Premier ministre Mamadou Lamine Loum avec la participation de plusieurs leaders d'opinion dont Mame Adama Gueye, avocat, fondateur du Forum civil, Alioune Tine, fondateur d'Afrikajom Center, ancien président de la Raddho, Demba Kandji, magistrat, médiateur de la République, Marième Soda Ndiaye, ancienne députée à l’Assemblée, Abdou Soulèye Diop, économiste auteur du livre «Sénégal à portée de mains… » et Fatou Cissé, économiste.
«C’EST UNE CHANCE QU’ON ME CELEBRE DE MON VIVANT»
Les 50 ans de pratique artistique de l’artiste-peintre Mouhamadou Mbaye dit Zulu seront célébrés du 27 octobre au 10 novembre 2023 au Musée Théodore Monod d’art Africain et à l’espace Vema.
Les 50 ans de pratique artistique de l’artiste-peintre Mouhamadou Mbaye dit Zulu seront célébrés du 27 octobre au 10 novembre 2023 au Musée Théodore Monod d’art Africain et à l’espace Vema. L’évènement est parrainé par l’Ambassadeur Mohamed Methqal, le Directeur Général de l’Agence marocaine de coopération internationale et sera sous la présidence du Président de la République, Macky Sall. Cette commémoration enregistrera la participation d’artistes de 11 pays africains et sera ponctuée d’animations artistiques et d’expositions.
Après une pratique assidue de la peinture, Zulu évoque avec nostalgie les belles années 80 ponctuées par de belles expositions dans une ambiance féérique qui faisaient courir le public dans les nombreuses galeries de la capitale. Il rappelle que l’art a été boosté par le président-poète, Léopold Sédar Senghor. Mais, il regrette que depuis ces années, il n’y a presque plus grand-chose au niveau des arts, malgré l’organisation tous les deux ans d’une Biennale de l’Art contemporain africain et d’un Salon national.
Absence d’innovation artistique
L’artiste-peintre pense que l’absence d’innovation artistique ne se situe pas au niveau de l’organisation de manifestations, mais dans la production artistique elle-même. Il trouve qu’à part copier ce qui se fait ailleurs, de nouvelles choses ne sont pas proposées. « C’est très dommage ! », dit-il. L’artiste fait ce constat malheureux qui est visible sur le marché des arts sénégalais et un peu partout et dans toutes les disciplines artistiques. « Ce n’est pas que dans les arts plastiques, c’est dans la musique, le cinéma, la littérature. On ne voit plus beaucoup de choses. C’est toujours une certaine latence qui est plutôt constatée. Vraiment, c’est désolant et un peu triste »,se désole Zulu Mbaye.
Interpellé sur l’accompagnement du ministre de la Culture, M. Aliou Sow, pour la célébration de ses 50 ans de pratique artistique, Zulu Mbaye dit espérer qu’il soutiendra ce projet. Il révèle avoir le soutien financier du Président de la République Macky Sall, très enthousiaste par rapport à ce projet et qui l’a reçu et accueilli avec beaucoup de ferveur. Zulu Mbaye précise que l’invitation est déjà remise au Chef de l’Etat et il ne reste que sa confirmation. « C’est moi qui ai invité une trentaine d’artistes au Sénégal et sélectionné les quinze artistes africains pour l’événement. Il y a un catalogue qui est en train d’être imprimé à Rabat, au Maroc. Il sera un document historique de référence. Beaucoup d’auteurs de plusieurs nationalités ont écrit sur ce catalogue. Il sera un document clément », dit-il. L’artiste peintre a estimé que la pratique artistique a marqué ses débuts. Mais, cet événement reste une chance pour lui. Il considère que très souvent, les hommages sont faits à titre posthume. Aussi, dit –il tout son bonheur de se voir célébrer de son vivant.
Evénement à cheval entre la biennale 2022 et celle de 2024
Zulu Mbaye lance un message fort à la population sénégalaise et africaine et du monde entier. Il invite tout le monde à célébrer avec luises 50 ans. C’est l’Afrique qui se retrouve. Pendant longtemps, les artistes africains se sont retrouvés à Paris, Bruxelles ou à Genève. Appartenant au même espace géographique, l’organisation d’événements, permettant de les retrouver ensemble en Afrique est déjà quelque chose. « Je suis partisan du dialogue Sud-Sud et je pense, je ne renie pas. Je ne refuse pas le dialogue Nord-Sud. Mais, j’encourage et participe à un véritable dialogue Sud-Sud. C’est une grande manifestation, une grande exposition internationale. C’est un peu comme une mini-biennale. Et surtout, il va s’organiser dans une année. Il est à cheval entre la biennale 2022 et celle de 2024 », s’enthousiasme Zulu Mbaye.
L’artiste- peintre promet d’associer à cet évènement beaucoup de scénaristes, des amateurs, des critiques, des intellectuels et tout le peuple sénégalais. « Nous célébrons ensemble l’heure des enfants. Tout le monde a toujours essayé de représenter l’innovation à travers sa pratique artistique... Aujourd’hui, c’est une fierté de reproduire cet événement. Et, je pense qu’ils vont adhérer à l’innovation en portant un intérêt particulier à cet événement », a insisté Zulu Mbaye.
Cette célébration constitue pour l’artiste un moment de grâce et de réactivité. D’après lui, les gens font tout dans l’imagination. Il évoque la différence entre l’imagination et l’inspiration et précise que l’inspiration n’est pas contrôlée. Alors que l’imagination est sous contrôle mental. En tout cas, voir les œuvres de Zulu Mbaye, l’un des meilleurs artistes du continent, accrochées sur les cimaises, c’est un pur délice pour les yeux. Un évènement à ne pas rater
GUEUM SA BOPP REÇOIT DES CLES TRUFFEES D’ERREURS DE LA DGE… QUI RECONNAIT LES FAITS ET CORRIGE
Anomalies dans le processus de parrainage, Une erreur technique suspecte de la Direction Générale des Elections (DGE) a été soulevée par la coalition Gueum Sa Bopp ce mardi 24 octobre 2024, malgré la correction des failles détectée
Une erreur technique suspecte de la Direction Générale des Elections (DGE) a été soulevée par la coalition Gueum Sa Bopp ce mardi 24 octobre 2024, malgré la correction des failles détectées. Alors que le débat fait rage autour du refus de la DGE de délivrer des fiches de parrainage au candidat Ousmane Sonko, malgré l’existence d’une décision de justice exigeant sa réintégration sur les listes électorales, cette nouvelle erreur technique ternit davantage l’image de la DGE.
La Coalition Gueum Sa Bopp, qui est très vigilante dans le processus de filtrage des parrainages, a détecté une erreur qui pourrait être fatale pour les autres candidats. Malgré la correction des failles par la DGE, la coalition a décidé d’alerter l’opinion publique. Depuis le début des opérations de parrainage, la coalition de Bougane Guèye Dany déploie tous les moyens nécessaires pour mobiliser, collecter et trier les parrains obtenus sur le terrain. Son objectif est de ne laisser aucune opportunité à la DGE de «reproduire une nouvelle forfaiture» en recalant ses listes de parrains pour l’élection présidentielle cruciale de 2024. Suite à une analyse minutieuse du fichier de parrainage imprimé pour l’élection présidentielle de 2024 et du fichier électronique de la DGE, la coalition a constaté deux erreurs. Tout d’abord, sur le fichier électronique, la colonne indiquant la date d’expiration de la pièce d’identité est verrouillée sur la période allant du 04/10/2016 au 01/03/2024, ce qui signifie que toutes les cartes expirent avant la date de l’élection présidentielle. De plus, sur le fichier imprimé, le prénom et le nom du parrain sont inscrits dans une même colonne, alors qu’ils devraient être saisis dans des colonnes distinctes. La coalition Gueum Sa Bopp, soucieuse de la transparence du processus électoral, a adressé une lettre à la DGE accompagnée de la clé USB contenant les erreurs détectées. Suite à cette réclamation, la DGE a admis ses erreurs et a renvoyé une nouvelle clé USB avec les corrections nécessaires. Bien que cette action administrative soit considérée comme louable et normale, la coalition estime qu’il est important d’alerter les autres partis de l’opposition qui ont déjà reçu leurs clés. Dans un esprit patriotique, la Coalition Gueum Sa Bopp a jugé nécessaire d’informer l’opinion publique nationale et internationale sur cette question, même si elle reconnaît que l’erreur est humaine. En cette période préélectorale, marquée par de nombreuses annonces, la coalition appelle à la prudence afin d’éviter toute manipulation qui pourrait compromettre ses efforts pour un Sénégal meilleur en 2024.
Un processus de parrainage qui installe des doutes
Mamadou Guèye, coordonnateur national de la coalition Geum Sa Bopp, accroché par nos soins s’est exprimé sur les difficultés extrêmes rencontrées lors de la soumission des documents administratifs pour les élections à venir. Selon Mamadou Guèye dit Guèye L’original, des problèmes graves affectent le processus de parrainage, mettant en doute l’intégrité du système électoral. Selon le coordinateur national de la coalition Geum Sa Bopp, il a été extrêmement difficile de déposer un simple courrier administratif ces derniers jours. Les responsables de haut niveau, y compris le commissaire et le directeur général, ont été contactés, mais même avec la clé nécessaire, l’accès au système était presque impossible. Pour remédier à la situation, Guèye L’original a dû faire une retranscription de la clé, révélant ainsi des anomalies profondes dans le processus. La principale préoccupation soulevée par Mamadou Guèye concerne la date d’expiration des parrainages. Il a souligné que la date de délivrance avait été incorrectement enregistrée à la place de la date d’expiration, ce qui pourrait entraîner le rejet de milliers de parrains légitimes lors de l’analyse informatique. De plus, des incohérences graves ont été identifiées entre les données figurant sur la clé et celles dans le fichier, soulevant des questions sérieuses sur l’authenticité des informations. Ce scandale met en lumière des préoccupations profondes au sein de l’opposition, qui est actuellement engagée dans la collecte des parrainages sur le terrain. Cependant, ces problèmes risquent de vicier le processus électoral même après la collecte des parrains. Les opposants craignent que des candidats légitimes soient être injustement éliminés en raison de ces anomalies, mettant ainsi en péril l’intégrité des élections à venir. Suite à cet incident, la coalition Gueum Sa Bopp alerte le reste de l’opposition sur la nécessité d’être plus vigilante dans le traitement technique des données informatiques. En attendant la réaction de la DGE, cette erreur technique ne fait qu’accentuer la défiance de l’opposition sénégalaise envers elle.
ET SI C’ETAIT L’ANNEE DE GUEDIAWAYE FC ?
Troisième la saison dernière, Guédiawaye Football Club se présente cette année comme un véritable candidat au titre. Avec les efforts de la direction, les supporters des Crabes peuvent rêver plus cette année.
Bés Bi le Jour |
Tout-foot |
Publication 25/10/2023
Troisième la saison dernière, Guédiawaye Football Club se présente cette année comme un véritable candidat au titre. Avec les efforts de la direction, les supporters des Crabes peuvent rêver plus cette année.
Cette saison encore, ils vont nous rabâcher le «on joue le titre» annuel. Mais il y a une différence, la chanson aura tout son sens cette année. Les supporters de Guédiawaye FC ont cette fois-ci de multiples raisons de croire davantage à ce titre de champion qui les fuit depuis 1993. Car mis à part le Jaraaf de Dakar, la plupart des favoris se sont énormément affaiblis. Génération Foot, Diambars et Casa Sports ont perdu chacun une dizaine de joueurs et se sont lancés dans de nouveaux cycles avec de très jeunes joueurs.
Un effectif stable
Assane Diatta, Mamadou Sané, Cheikh Ibra Diouf sont les seuls principaux départs enregistrés par l’équipe de Lat Diop. Ce qui a permis à la direction, qui a misé sur Mbaye Badji de garder le plus gros de l’effectif. La charnière Babacar Diop-Marc Mendy est conservée et Baye Modou sera encore dans les buts cette saison. C’est déjà une bonne nouvelle, comparé aux autres qui ont perdu presque tous leurs cadres, défense comme en attaque.
Souleymane Diallo est parti. Mais son remplaçant fait aussi parti des meilleurs techniciens du championnat national. L’ancien de Diambars, qui maitrise bien le contexte du championnat, peut facilement s’incorporer dans le projet de Guédiawaye et miser sur ses talents pour enfin toucher le graal. Déjà lors de la saison écoulée, les jaune et bleu produisaient l’un des meilleurs footballs au Sénégal. Il ne leur manquait qu’un peu de régularité et un véritable buteur pour gagner le titre, au lieu de le «jouer» chaque année.
Des renforts de taille
Car Guédiawaye FC a fait le plus gros coup de ce mercato. Le meilleur buteur de la saison dernière, avec 12 buts, Abdulie Kassama est venu grossir les rangs de l’équipe de la banlieue. Le remplaçant parfait de Cheikh Diouf parti à Valenciennes. L’attaquant gambien quitte le Casa Sports de même que le latéral Assane Kâ, qui va remplacer numériquement Mamadou Sané, sur l’aile droite. Ils seront accompagnés par l’ancien de Niarry Tally et Teungueth FC, Youssou Diop qui va apporter son expérience dans le cœur du jeu, aux côtés de Ibrahima Dieng. Lamine Mbengue, Mamadou Sow, Abdoulaye Koulibaly, Moustapha Diop, Maurice Valentin Gomis sont aussi de nouvelles recrues. Le seul handicap de Guédiawaye FC reste peut-être la suspension de son stade Ibrahima Boye, à cause des scènes de violence qui s’y sont déroulées la saison passée. Mais peu importe. Avec la détermination de Ultras, les Crabes ne marcheront pas seul cette saison, puisque c’est la leur.
147EME ASSEMBLEE DE L’UNION INTERPARLEMENTAIRE A LUANDA, LE SÉNÉGAL VISE LA PRÉSIDENCE
Le Sénégal présente sa candidature à la présidence de l’Union interparlementaire (Uip) qui tient ses travaux cette semaine dans la capitale angolaise.
Le Sénégal présente sa candidature à la présidence de l’Union interparlementaire (Uip) qui tient ses travaux cette semaine dans la capitale angolaise. Le Président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, à la tête de la délégation, appuie la candidature d’Adji Diarra Mergane Kanouté.
LUANDA –Le Président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, conduit une forte délégation sénégalaise à la 147ème Assemblée de l’Union interparlementaire (Uip). Cette importante rencontre se tient dans la capitale angolaise toute la semaine durant (du 23 au 27 octobre) et honore l’invitation du Parlement de l’Angola.
Ce sont ainsi les organes statutaires de l’Uip, à savoir le Conseil directeur, les commissions permanentes, le Comité des droits de l’Homme des parlementaires et le Comité sur les questions relatives au Moyen-Orient, ainsi que le Forum des femmes parlementaires et le Forum des jeunes parlementaires, qui se réuniront pendant l’Assemblée. Le Conseil directeur est appelé à élire une nouvelle présidente ou un nouveau président de l’Uip à sa session à Luanda, vendredi prochain, jour de clôture de la session.
Notre compatriote Adji Diarra Mergane Kanouté est candidate à la présidence de l’Uip. Vice-présidente à l’Assemblée nationale du Sénégal, Mme Kanouté a été, entre 2021 et 2023, vice-présidente du Comité exécutif, vice-présidente de l’Uip, membre du Bureau des femmes et membre du Comité des finances, mais aussi vice-présidente du Groupe parlementaire Hommes/Femmes. Titulaire d’un Master en Communication des entreprises, Adji Diarra Mergane Kanouté a débuté son expérience parlementaire en 2017.
Le débat général de la 147ème Assemblée sera axé sur le thème principal : « L’action parlementaire pour la paix, la justice et des institutions efficaces (Odd 16) ». « Il offrira une plateforme aux délégués pour délibérer, échanger des points de vue et galvaniser l’action parlementaire dans ce domaine », selon un communiqué de l’Uip. L’Assemblée est également attendue sur l’adoption de » résolutions sur le point d’urgence et sur le thème abordé par la Commission permanente de la démocratie et des droits de l’Homme intitulé « Le rôle des Parlements dans la lutte contre la traite d’enfants dans les orphelinats ». Elle prendra fin avec l’adoption d’un document final sur le thème du débat général.
UN PETIT PAS VERS LA REALISATION DES AMBITIONS SPATIALES DU SENEGAL
Le Sénégal vient de faire un grand pas dans la réalisation de ses ambitions spatiales en réceptionnant le Centre de contrôle et de réception des données du satellite (Ccrds) GAÏNDESAT. Ce centre va porter le nom du Président Macky Sall.
Bés Bi le Jour |
Cheikh Moussa SARR |
Publication 25/10/2023
Le Sénégal vient de faire un grand pas dans la réalisation de ses ambitions spatiales en réceptionnant le Centre de contrôle et de réception des données du satellite (Ccrds) GAÏNDESAT. Ce centre va porter le nom du Président Macky Sall.
Le Centre de contrôle et de réception des données du satellite (Ccrds) GAÏNDESAT va porter le nom du Président Macky Sall. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation l’a annoncé, lundi, lors de la visite qu’il a effectuée au niveau de ce centre. «L’idée est de mettre dans cet espace des instruments qui permettent au Sénégal de rayonner sur le plan du savoir et de la science. Il y a le supercalculateur qui va bientôt commencer à super calculer, le centre spatial qui va prendre le nom du Président Macky Sall», a dit Moussa Baldé.
Lancement du premier satellite dans le premier trimestre de 2024
D’ailleurs, le lancement du premier satellite est prévu dans le premier trimestre de l’année 2024. «Ce centre nous permettra de communiquer avec le satellite, de recevoir et de traiter les données que le satellite va nous envoyer. Les ingénieurs qui sont à Montpellier ont déjà terminé la construction du satellite. La réception est prévue au mois de novembre. Après la réception, nous pensons procéder au lancement au premier trimestre de l’année 2024. Le projet spatial sénégalais se porte très bien et nous venons aujourd’hui de franchir un pas important. On veut disposer d’un vrai centre spatial au Sénégal qui pourra traiter tout ce qu’un satellite peut traiter en matière de données sur le climat, l’agriculture... C’est le début du voyage spatial du Sénégal», a expliqué le ministre. Coordonnateur du projet spécial du Sénégal, Pr Gael Faye signale que «le centre de contrôle est un maillon du centre spatial. Les ingénieurs que nous sommes en train de former reviendront occuper le centre. Il y aura une collaboration avec les universités pour une formation sur le spatial. Le centre va jouer un rôle dans la formation». Depuis 2019, le Mesri a mis en place un projet spatial dénommé SENSAT.
La première mission de ce projet est la formation de ressources humaines. C’est ainsi qu’une convention a été signée avec le Centre spatial universitaire de Montpellier, ce qui a permis de former des ingénieurs et techniciens en développement de systèmes spatiaux. Aujourd’hui, cette équipe est en train de finaliser le premier satellite du Sénégal qui sera réceptionné en novembre pour un lancement en début d’année 2024. Le centre est composé de Laboratoires, de salles techniques et d’une salle propre pour permettre aux ingénieurs et techniciens formés à Montpellier de pouvoir faire la conception et l’assemblage d’autres satellites pour la production de données utiles au pays.
LES EXPERTS DE L’ECOSYSTEME SPATIAL A DAKAR POUR 3 JOURS
Le Forum international sur le dialogue spatial s’est ouvert hier à Dakar sous la présidence du Premier ministre Amadou Ba.
Bés Bi le Jour |
Ndéye Anna NDIAYE |
Publication 25/10/2023
Le Forum international sur le dialogue spatial s’est ouvert hier à Dakar sous la présidence du Premier ministre Amadou Ba. Une rencontre que le Sénégal co-organise avec l’Union africaine et l’Union européenne et qui est une occasion pour les experts de l’écosystème spatial d’échanger sur les dernières avancées en matière de recherches et technologies spatiales.
Pendant trois jours, des experts de l’écosystème spatial international, des sommités scientifiques connues à l’échelle mondiale, des hauts responsables de la commission de l’Union africaine et la Commission européenne, se retrouvent à Dakar pour la première édition du Forum international, sur le dialogue spatial. Un espace d’échanges et de partenariat, qui va ouvrir et faciliter de réelles perspectives. Directeur général de l’Agence sénégalaise d’études spatiales (Ases), Maram Kaïré s’est d’emblée félicité du choix porté sur Dakar pour abriter ce forum. Un choix qui, dit-il, «se justifie sans doute par l’attention toute particulière que le Président Macky Sall accorde à la maîtrise des sciences, des technologies de base et des technologies avancées, pour mener à bien nos politiques publiques de développement». Selon lui, «l’objectif principal de cette rencontre de haut niveau est de dialoguer, d’échanger et de partager, en vue de construire une vision commune et concertée pour nous permettre de tirer le maximum de profit des avantages incommensurables du Spatial».
Le Sénégal veut se positionner comme un leader sous régional, dans le domaine spatial
Voulant faire du «Sénégal une nation spatial», Maram Kaïré a par ailleurs expliqué que ce forum est un déclic pour un effort national et un envol de ce secteur. «Les défis qui nous interpellent tous dans le domaine du Spatial et de l’exploitation des données satellitaires sont à la fois nombreux et variés» ; d’où, dit-il, l’importance de ce cadre de discussions entre experts, chefs d’agence spatiale et décideurs. Abondant dans le même sens, Dr Tidiane Ouattara, représentant de l’Union africaine, s’est réjoui de la création de l’Agence spatiale sénégalaise, qui dans un temps record, a mené des activités plaçant le Sénégal dans le cercle des grandes nations spatiales. Pour sa part, Jean Marc Kisani, de l’Union européenne a magnifié leur collaboration avec l’Union africaine dans le domaine spatial. Et cela, souligne-til, depuis plus de 30 ans. Pour le Premier ministre, «la décision du chef de l’Etat de créer l’Agence sénégalaise d’études spatiales exprime sa volonté d’investir dans le secteur spatial, avec une ambition de nous positionner dans un court horizon comme un leader sous régional et continental dans le domaine». Une occasion pour Amadou Ba de rappeler que «les ressources financières générées en 2022 par le secteur spatial mondial sont estimées à 424 milliards de dollars. Ce volume de ressources est en hausse permanente depuis plus de 2 décennies et va doubler dans les 10 prochaines années». Ce qui, selon lui, justifie la place prépondérante que les grandes puissances accordent aux activités spatiales.
MATAR BA ÉLU PRÉSIDENT DE LA CONFÉRENCE DES PARTIES
L'ancien ministre des Sports du Sénégal, Matar Ba, vient d’être élu Président de la Conférence des Parties à la Convention internationale contre le dopage dans le sport COP 9.
Matar Ba, ancien ministre des Sports du Sénégal vient d’être élu Président de la Conférence des Parties à la Convention internationale contre le dopage dans le sport COP 9. L’élection a eu lieu ce mercredi matin au siège de l’UNESCO à Paris. L’ancien patron du sport sénégalais avait été élu vice-président de la Cop 7 et représentant du continent de 2019 à 2021. Il a été reconduit au poste de vice-président de la Conférence des parties à la convention internationale contre le dopage dans le sport (Cop 8). Matar Ba a été élu par acclamation.
COUP DE PÊCHE RÉUSSI POUR LA MARINE ROYALE
Au total, 181 sénégalais candidats à l’émigration irrégulière à bord de deux pirogues en provenance de Kafountine (sud) et Kayar (ouest), ont été secourus mercredi après-midi par la marine royale marocaine, a appris l’APS de source diplomatique.
Dakar, 26 oct (APS) – Au total, 181 sénégalais candidats à l’émigration irrégulière à bord de deux pirogues en provenance de Kafountine (sud) et Kayar (ouest), ont été secourus mercredi après-midi par la marine royale marocaine, a appris l’APS de source diplomatique.
La même source précise que le groupe compte vingt une femmes et une cinquantaine d’adolescents mineurs dont un nourrisson et un enfant de 4 ans arrivés dans la pirogue ayant pris départ de Kayar le 18 octobre 2023.
Depuis le mois d’avril 2023, renseigne-t-elle, c’est la première fois qu’une embarcation arrive avec autant de femmes et d’enfants.
Cinq rescapés, arrivés mal en point sont internés à l’hôpital régional de Dakhla, selon elle.
Le Consulat général, conformément aux instructions reçues, est mobilisé pour apporter assistance et protection à ces compatriotes et travaille à leur retour au Sénégal dans les meilleurs délais.
L’HISTORIENNE PENDA MBOW «VEND» LA SOLIDARITE AFRICAINE
Le Forum 2000 s’est tenu à Prague, du 15 au 17 octobre 2023. Lieu de rencontre des défenseurs des droits de l’homme, ce forum a vu la participation de personnalités venues des quatre coins du monde dont l’historienne sénégalaise Penda Mbow.
Bés Bi le Jour |
Ndéye Anna NDIAYE |
Publication 25/10/2023
Le Sénégal a été bien représenté au Forum 2000 qui s’est tenu dernièrement à Prague. L’historienne Penda Mbow qui a participé à cette rencontre d’échanges depuis plus de 20 ans, a séduit le public, en animant des panels, articulés autour de plusieurs sujets portant sur la démocratie.
Le Forum 2000 s’est tenu à Prague, du 15 au 17 octobre 2023. Lieu de rencontre des défenseurs des droits de l’homme, ce forum a vu la participation de personnalités venues des quatre coins du monde dont l’historienne sénégalaise Penda Mbow. La rencontre se tient dans un contexte international difficile marqué par la guerre entre le Hamas et Israël, celle qui se poursuit entre la Russie et l’Ukraine, des coups d’Etat en Afrique francophone. Penda Mbow a pris part à différentes réunions sur «comment développer la solidarité africaine pour promouvoir la démocratie». Elle a également animé un panel sur «Global Cooperation for democracy Challenges and oportunities». Avant de revenir sur les différentes formes de la crise de la démocratie en Afrique, rapporte un document reçu par Emedia. Le non-respect de l’État de droit, les manipulations constitutionnelles, les coups d’État militaires et civils, les problèmes de sécurité, les populismes, les problèmes de gouvernance, les convoitises autour des ressources rares et multiples, le changement climatique qui affecte beaucoup les femmes.
Dans son intervention, Penda Mbow n’a pas manqué de parler de l’émigration clandestine. C’est ainsi qu’elle a insisté sur l’absence de culture démocratique et la montée de l’autoritarisme, les attentes déçues d’une jeunesse nombreuse et impatiente qui se manifeste par la tragédie de l’émigration et une violence endémique. Mais, rassure-t-elle, «l’espoir nait avec un panafricanisme et une vision souverainiste ; idées certainement à creuser et à organiser». Enfin, l’universitaire a interpelé l’Onu qui, selon elle, «doit être plus présente sur le terrain de la protection des droits et libertés, les pays développés doivent éviter de s’attacher uniquement à leurs intérêts et d’avoir une vision à géométrie variable, notamment par rapport aux coups d’État». Elle a par ailleurs appelé les partenaires au développement à soutenir davantage la société civile.