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4 mars 2025
FUNÉRAILLES DE YEWWI
Elle respirait sous le rythme de la dislocation de ses principaux organes. L’agonie fut longue. L’heure est aux funérailles. Sans gerbes de fleurs, Habib Sy et Maïmouna Bousso y étaient quand même.
Elle respirait sous le rythme de la dislocation de ses principaux organes. L’agonie fut longue. L’heure est aux funérailles. Sans gerbes de fleurs, Habib Sy et Maïmouna Bousso y étaient quand même. Deux membres de la Conférence des leaders de la « défunte » coalition. Comme prière mortuaire marquant cet enterrement en catimini, la formule est bien choisie par Dame Mbodj, l’un des plus farouches détracteurs de la « disparue ». On ôte le boubou de Yewwi avec des candidats déjà sur le terain. Et on porte ce Lacos (Leaders alliés du candidat Ousmane Sonko). A Dieu Yewwi !
VITE UN TANDARMA !
Ça recommence ! De malaise en malaise. De réanimation à « tout est possible ». Yallah téré ! Est-ce que ce n’est pas le moment de sortir le tandarma de Serigne Mountakha pour rompre le long jeûne ?
Ça recommence ! De malaise en malaise. De réanimation à « tout est possible ». Yallah téré ! Est-ce que ce n’est pas le moment de sortir le tandarma de Serigne Mountakha pour rompre le long jeûne ? C’est que, il faut le dire, avec cette grève de la faim de Sonko, beaucoup sont restés sur leur faim depuis le « yoolé » de Serigne Moustapha qui a éventré du « Pur tappalé ». Avec un waaw très… affirmatif. Espérons qu’avec la télécommande, pour reprendre Cheikh Bara Ndiaye, on zappera cet état « alarmant » pour un bulletin plus reluisant.
LES CHOSES SEMBLENT ÊTRE PRÊTES, MAIS NE LE SONT PAS
La réouverture des campus de l’Ucad est renvoyée aux calendes grecques. Mais, toute la communauté, selon le médiateur à l’Ucad, souhaite que le temple du savoir reprenne ses services.
La réouverture des campus de l’Ucad est renvoyée aux calendes grecques. Mais, toute la communauté, selon le médiateur à l’Ucad, souhaite que le temple du savoir reprenne ses services. « C’est vrai que nous n’avons pas de pouvoir coercitif sur le directeur du Coud, encore moins la possibilité de dire immédiatement de rouvrir le campus social. Mais, c’est le vœu de toute la communauté universitaire que les choses reviennent à la normale », a dit le professeur Ndiassé Diop.
Le Médiateur était l’invité de Iradio. Revenant sur la situation qui prévaut à l’Ucad, l’enseignant-chercheur, qui appelle les étudiants au calme, estime que même si les étudiants réclament la clé, l’université n’est pas prête à ouvrir un campus et fermer l’autre. « La situation qui nous est faite aujourd’hui est qu’au niveau du campus pédagogique, les choses semblent être prêtes, mais ne le sont pas. Même si le recteur n’a jamais cessé de se battre pour que la réouverture soit faite au mois d’octobre », a dit Pr Diop.
LE SÉNÉGAL ANTICIPE SES BESOINS DE FINANCEMENT DE 2024
Dakar entend éviter une prime de risque liée à l'incertitude électorale. Une stratégie jugée prudente dans un contexte de tensions sur les marchés qui s'ajoutent aux enjeux du scrutin de février prochain
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 25/10/2023
Dans un contexte de tensions sur les marchés financiers et à quelques mois des élections présidentielles de février 2024, le Sénégal emprunte dès cette année une partie des fonds nécessaires à son financement l'an prochain, a indiqué mercredi 25 octobre, le ministre des Finances Mamadou Moustapha Ba.
Selon des informations obtenues par Bloomberg, le pays lève 604,8 milliards de francs CFA (976 millions de dollars) supplémentaires en 2023 pour couvrir les besoins de remboursement de sa dette au cours des quatre premiers mois 2024. "Nous mobilisons déjà ces fonds car l'accès aux marchés risque d'être difficile l'an prochain avec le contexte électoral et la hausse des taux d'intérêt", a déclaré le ministre.
Cette stratégie préventive se justifie puisque les obligations souveraines sénégalaises à long terme évoluent favorablement, gagnant près de 0,1% ces derniers jours selon Bloomberg. Cependant, la dégradation mondiale des conditions de financement fait peser un risque sur les émetteurs émergents.
Le directeur pays du FMI au Sénégal Mesmin Koulet-Vickot a confirmé qu'une "bonne part" du surfinancement a déjà été levée sur les marchés syndiqués et régionaux. Le FMI s'attend à ce que la dette atteigne 72,2% du PIB en 2022 avant de redescendre.
En anticipant une partie des besoins de 2024, Dakar entend éviter une prime de risque liée à l'incertitude électorale. Une stratégie prudente dans un contexte de tensions sur les marchés qui s'ajoutent aux enjeux du double scrutin de février au Sénégal.
À UN TOURNANT DÉCISIF AVANT LA PRÉSIDENTIELLE
Si le Sénégal a jusqu'ici échappé aux coups d'État, ses transitions demeurent chaotiques. Le scrutin à hauts risques de 2024 pourrait faire basculer le pays. "Si le régime organise sa victoire, cela risque d'éclater", selon Abdoul Mbaye
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 25/10/2023
A quatre mois de la présidentielle prévue le 25 février, le Sénégal se trouve à un tournant décisif selon de nombreux observateurs. La raison: l'incertitude entourant la candidature d'Ousmane Sonko, principal opposant au président Macky Sall et figure susceptible de déclencher de fortes tensions.
Incarcéré depuis juillet et dans le coma après une grève de la faim, M. Sonko reste empêché de se présenter malgré une décision de justice en sa faveur. "Il y a une instrumentalisation de la justice visant à fausser les règles électorales", dénonce le collectif d'avocats le défendant. Maire de Ziguinchor, il "n'hésite pas à mettre sa vie en jeu" face aux "obstacles placés sur son chemin", selon son directeur de communication El Malick Ndiaye interrogé par Le Point.
Figure de l'alternance pour ses partisans, la candidature du maire de Ziguinchir dérange le pouvoir en place, à en croire ses partisans. "C'est un simulacre de démocratie", estime Mamadou Mbodj de la plateforme d'opposition F24, craignant des explosions de colère "lorsqu'on estimera que Sonko ne pourra pas participer". Déjà en 2021, son arrestation avait provoqué de graves troubles.
Si le Sénégal a jusqu'ici échappé aux coups d'État, ses transitions demeurent "chaotiques". Or ce scrutin à hauts risques pourrait faire basculer le pays, avertissent les experts. Car "si le régime organise sa victoire, cela risque d'éclater", selon l'ancien Premier ministre Abdoul Mbaye.
Alors que la crise politico-judiciaire entourant le leader de Pastef s'envenime depuis deux ans, la démocratie sénégalaise est mise à l'épreuve face à ce tournant qui pourrait remettre en cause sa stabilité chèrement acquise.
TROIS CORPS DE MIGRANTS SÉNÉGALAIS REPÊCHÉS AU LARGE DU SAHAR OCCIDENTAL
La marine marocaine a porté secours lundi à 189 migrants sénégalais ainsi que découvert 3 corps sans vie, lors de deux opérations distinctes au large de Dakhla
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 25/10/2023
Selon une source militaire marocaine citée par l'Agence Marocaine de Presse (MAP), la marine marocaine a porté secours lundi à 189 migrants sénégalais ainsi que découvert 3 corps sans vie, lors de deux opérations distinctes au large de Dakhla, dans le Sahara occidental.
D'après l'AFP qui rapporte l'information, "des unités de la marine royale et des éléments de surveillance du littoral ont porté assistance, lundi lors de deux opérations distinctes, à deux pirogues en difficulté au sud de Dakhla avec à bord 189 Sénégalais candidats à la migration irrégulière, dont 18 femmes et 29 mineurs, ainsi que 3 cadavres". Les embarcations seraient parties les 2 et 17 octobre des côtes sénégalaises et se dirigeaient vers l'archipel espagnol des Canaries.
Les trois corps sans vie ont été transférés à la morgue locale tandis que les migrants secourus ont reçu les premiers soins nécessaires avant d'être remis à la gendarmerie marocaine pour les procédures administratives.
Cet incident intervient alors que la route migratoire vers les Canaries connaît une recrudescence importante, avec plus de 23 500 arrivées depuis janvier selon les chiffres du ministère de l'Intérieur espagnol, soit près de 80% de plus qu'en 2021 sur la même période. La semaine passée, le ministre espagnol Fernando Grande-Marlaska a mis en cause "la déstabilisation au Sahel" pour expliquer cette hausse des tentatives de traversée, décriées pour leur dangerosité.
1079 ENSEIGNANTS SONT PARTIS A LA RETRAITE CETTE ANNEE»
Mbaye Sarr, Secrétaire général national du Syndicat autonome pour le développement de l’éducation et de la formation (Sadef), revient ici sur les maux dont souffre l’école publique, notamment le déficit d’enseignants.
Recueillis par Amadou MBODJI |
Publication 25/10/2023
Mbaye Sarr, Secrétaire général national du Syndicat autonome pour le développement de l’éducation et de la formation (Sadef), revient ici sur les maux dont souffre l’école publique, notamment le déficit d’enseignants. Il réclame la réforme des enseignements avec l’introduction de l’enseignement professionnel au niveau de l’école publique. Le syndicaliste s’exprimait samedi en marge du Conseil syndical national que le Sadef organisait et dont le thème est : «L’école publique sénégalaise à la croisée des chemins. Quelles perspectives pour relever le défi de l’accès à l’échelle sociale ?»
Parlez-nous du Conseil syndical national que vous avez organisé ce samedi et qui est axé sur l’école publique ?
Nous avons décidé de tenir un Conseil syndical national comme nous avons l’habitude de faire en de pareilles circonstances. C’est une instance de bilan, mais également une instance où des perspectives seront dégagées. Après l’année scolaire 2022-2023, il va falloir que nous fassions le bilan. Et ensuite dégager des perspectives pour cette année scolaire 2023-2024. Et au courant du conseil, nous avons débattu autour du thème : «L’école publique sénégalaise à la croisée des chemins. Quelles perspectives pour relever le défi de l’accès à l’échelle sociale ?» Parce qu’aujourd’hui l’accès à l’échelle sociale reste et demeure un défi majeur.
En quoi l’accès à l’échelle sociale reste un défi en parlant de l’école publique ?
Nous sommes dans une école qui est à la croisée des chemins. Elle ne produit pas les résultats escomptés dans la mesure où le système d’enseignement, qui est appliqué depuis toujours, ne permet pas au jeune de trouver un emploi conséquent lui permettant d’accéder à l’échelle sociale. Et c’est vrai qu’on me dira quelque part qu’il y a des diplômés. L’école, c’est vrai, a connu des diplômés, beaucoup de diplômés d’ailleurs, mais ces diplômés n’arrivent pas à trouver une insertion dans le milieu du travail parce dépourvus de qualification professionnelle. Et certains même conduisent des Jakarta avec leur Master 2 en bandoulière. D’autres également trouvent le chemin d’arpenter la mer pour aller se suicider au grand dam de leur famille, de la société et de l’Etat en tant que tel. Et nous en tant que responsables de syndicat, acteurs du système, nous ne pouvons pas voir cette situation continuer, et c’est pourquoi nous avons posé le débat pour que le défi soit relevé.
En quoi faisant ?
Pour permettre aux jeunes d’accéder à l’échelle sociale, nous pensons qu’il urge pour l’Etat du Sénégal d’enclencher des stratégies de transformation appropriées. L’école publique doit être transformée, le modèle d’enseignement que nous avons actuellement doit subir une transformation. Il va falloir mettre le modèle de formation professionnelle parce qu’avec ce modèle, on peut trouver un métier, avoir un emploi, et par conséquent, être utile à la société et régler ses problèmes. Etre diplômé, et en fin de compte rien du tout, ne me paraît pas opportun parce que pour moi la finalité du développement humain, c’est de permettre à la personne d’accéder à l’échelle sociale. Alors si une personne étudie, obtient des diplômes et ne parvient pas à intégrer l’échelle sociale, cela pose problème. Et donc tout le temps qu’il a pu faire à l’école jusqu’au doctorat ne sert absolument à rien pour moi. Il faut très tôt mettre un modèle qui permet aux jeunes sénégalais, au bout d’un certain temps, d’avoir des prérequis disponibles, d’avoir un métier et d’être insérés dans le circuit économique, et comme ça, ils pourraient eux-mêmes s’auto-développer et développer le Sénégal. C’est ce modèle-là que nous préconisons, et voilà pourquoi nous demandons à ce que le système soit transformé. Que l’on quitte carrément le modèle d’enseignement général pour aller directement vers le modèle de formation professionnelle, afin de renverser le paradigme et faire que ces élèves-là soient mieux outillés. Voilà le conseil que nous avons préconisé.
Il y a beaucoup de préalables avant d’arriver à ce que vous préconisez…
Maintenant, tout ceci ne pourra être fait que quand l’Etat du Sénégal mettra les moyens qu’il faut pour asseoir cette politique éducative, mais également garantir la stabilité des enseignements-apprentissages. C’est une condition sine qua non pour la stabilité du système, et on ne peut pas voir des enseignants décisionnaires croupir encore dans des situations, les chargés de cours qui peinent encore à aller à la Fastef. Il s’y ajoute le goulot qui étrangle le système : le manque de tables-bancs, des effectifs pléthoriques, les abris provisoires. Ça également, ce sont les goulots qui étranglent le développement du système, et il faudrait que toutes ces questions soient sérieusement prises en compte par l’Etat ; sans quoi nous n’écartons pas de déposer un préavis et d’aller en action. Parce que notre objectif, c’est de faire en sorte que l’école publique se développe, qu’elle soit accueillante, qu’elle soit une école de qualité, une école de la réussite. C’est ça notre vocation.
L’école publique est notre outil de travail, on ne peut pas regarder cet outil péricliter. Il faut sauvegarder l’outil, le protéger, permettre à l’outil d’être là pour nous permettre d’exister. C’est ce travail que nous sommes en train de faire.
Comment expliquez-vous le déficit d’enseignants dont le Sénégal souffre actuellement ?
Vous savez, il y a un déficit criard qui est là. Ce déficit émane de deux raisons : il y a d’abord les régions périphériques, notamment Matam, Kédougou, Tamba, Sédhiou, Kolda, Ziguinchor, qui, chaque année, sont dégarnies parce que les enseignants qui y sont cherchent à se rapprocher de Dakar, de Thiès et Kaolack pour d’autres objectifs qu’ils ont par rapport à leur développement personnel. Et en quittant ces milieux, ils laissent un vide là-bas, et il n’y a pas un recrutement conséquent pour le combler. Ça, c’est un fait qui est là. Il y a, également avec le développement de l’école, des villages où l’école doit exister avec la création de collèges, d’écoles élémentaires, de nouveaux lycées ; cela nécessite encore de nouveaux enseignants. Comme il n’y a pas un recrutement conséquent, le déficit se creuse.
Le départ de beaucoup d’enseignants à la retraite a fait plus que creuser ce déficit ?
Si vous ajoutez 1079 enseignants qui sont partis à la retraite cette année et il y a plus de mille enseignants aussi appelés à d’autres fonctions dans l’Administration, sans compter les trois cents (300) enseignants décédés, ça aussi, c’est un gap qui est là, qu’il va falloir combler, plus le gap naturel. Voilà ce qui explique le déficit.
S’il y a des enseignants qui abandonnent la craie pour aller en Europe, d’autres passent par l’émigration irrégulière pour concrétiser leur rêve ?
Hier (vendredi) seulement, il y a un enseignant qui m’a appelé, il dit qu’il est en France, il préfère rester là-bas parce que ce qu’il gagne, il ne peut pas le gagner au Sénégal. Il y a des enseignants qui tentent l’émigration et qui abandonnent. Je n’ai pas encore le nombre. Véritablement, c’est un problème.
Parmi ces enseignants, on a appris qu’il y a certains qui préfèrent rejoindre l’Espagne pour travailler dans les plantations ?
Bien sûr ! Ils sont partis en Espagne dans les plantations, c’est dégradant en tant qu’intellectuel. Mais c’est par rapport au poids social, à la situation économique et sociale du pays. Les conditions de vie sont dures et maintenant ils ne cherchent qu’à aller ailleurs pour trouver un léger mieux.
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MEDAILLE D’HONNEUR POUR L’ÉTAT
Objets de Senghor sauvés des enchères - Des médailles, des objets de grande valeur, reçus par le premier Président Léopold Sédar Senghor dans le cadre de ses fonctions, ont été finalement rachetés par le Sénégal.
Des médailles, des objets de grande valeur, reçus par le premier Président Léopold Sédar Senghor dans le cadre de ses fonctions, ont été finalement rachetés par le Sénégal. La mission de sauvetage conduite par le ministre de la Culture, Aliou Sow, a conclu le rachat pour 244 mille euros, soit près de 160 millions de francs Cfa.
244 000 euros, environ 160 millions de francs Cfa, c’est la somme que les autorités sénégalaises ont déboursée pour prendre acquisition des 41 objets appartenant au premier Président du Sénégal. Ces médailles et décorations, offertes au Président Senghor dans le cadre de ses fonctions, devaient être mises en vente la semaine dernière à Caen. «Des objets diplomatiques rarement en vente», selon l’aveu même de Solène Laine, commissaire-priseur, qui s’est confiée à la presse française. L’indignation suscitée par cette vente d’objets aussi emblématiques, a poussé le Président Macky Sall à intervenir. Une mission conduite par le ministre de la Culture et du patrimoine historique, Aliou Sow, s’est donc rendue sur place pour négocier avec le commissaire-priseur de cette vente.
Avant-hier 23 octobre, Aliou Sow, accompagné de l’ambassadeur du Sénégal à Paris, a rencontré les mandataires de la vendeuse, en l’occurrence Solène Laine, commissaire-priseur, et son associé, pour faire l’inventaire de ces biens issus de la succession du couple Senghor. Il apparait que c’est une descendante de Colette Senghor, une arrière-petite nièce, qui aurait reçu ces objets en héritage et qui souhaitait les mettre en vente. Après l’évaluation des objets donc, le ministre et sa délégation ont pu finaliser l’opération de cession. Le Quotidien a appris que l’offre sénégalaise ne prend en compte que 41 objets sur les 202, le reste n’étant pas nécessairement lié à la personne du Président Senghor. Et les mêmes sources assurent que les biens que le Sénégal vient d’acquérir seront livrés à l’ambassade du Sénégal à Paris dès la finalisation de l’opération de paiement. Il faut dire aussi que dans cette vente, c’est un peu plus de 40 mille euros qui reviennent aux commissaires-priseurs qui perçoivent 22% du coût d’acquisition.
VENTE EN FRANCE DES BIENS DE SENGHOR : FAUT-IL LES ACHETER OU LES RECLAMER ?
Premier Président du Séné¬gal, Senghor avait reçu des décorations décernées par des Etats partenaires du Sénégal. Il s’agit donc d’objets très prestigieux dont certains sont d’ail¬leurs en or massif et de grandes marques. Il s’agit notamment de quatre décorations militaires de prestige : l’Ordre du Nil (Egypte), l’Ordre d’Isabelle la Catholique (Espagne), l’Ordre du Roi Abdul Aziz al Saud d’Arabie Saoudite et l’Ordre de la Rose blanche de Finlande. Si on ne sait pas encore comment ces précieuses médailles se sont retrouvées dans la succession de Colette Senghor, il est heureux de constater que pour cette fois, l’Etat du Sénégal a réagi assez promptement pour éviter que ces objets chargés de symbolisme ne se retrouvent dans d’autres mains. Il faut dire que le ministre Aliou Sow a été ferme et déterminé, allant même jusqu’à faire comprendre aux concernés que le Sénégal était prêt à s’adresser aux tribunaux pour rentrer dans son patrimoine. Les héritiers et le commissaire-priseur ont convenu qu’au vu de l’incertitude et du temps que pouvait prendre un procès, il était de l’intérêt de tous de trouver un terrain d’entente, un mauvais compromis valant mieux qu’un bon procès, comme le dit l’adage.
Il faut le rappeler, c’est le poète Amadou Lamine Sall qui a lancé l’alerte sur les réseaux sociaux. Le tollé suscité par la perspective d’un «bradage» de médailles et objets appartenant au premier Président du Séné¬gal, a poussé l’actuel chef de l’Etat à intervenir. La mission envoyée sur place, avec à sa tête le ministre de la Culture, a réussi à maintenir ces 41 objets dans le patrimoine national. Ils seront d’ailleurs remis au Président Sall au cours d’une cérémonie solennelle dans les jours à venir. Mais si ces objets ont été sauvés d’une vente, combien d’autres, appartenant à la mémoire vive du pays, restent encore à récupérer ? Difficile à dire, mais après cette première réussie, le chemin est balisé pour d’autres opérations de sauvetage et de rapatriement.
Par Mohamed GUEYE
LE PATRIOTISME ECONOMIQUE EST UNE ABERRATION
La fronde contre les intérêts étrangers a pris des proportions telles que l’on a vu des mouvements se créer, tels «Frapp France Dégage !», dirigé par Guy-Marius Sagna, le «Club 50% de Préférence nationale», initié par Abdoulaye Sylla.
Il y a quelques jours, j’ai failli faire un terrible accident sur l’autoroute Ila Touba, quelques kilomètres après avoir dépassé l’intersection qui sort de la ville de Thiès. Alors que le véhicule dans lequel j’étais roulait à près de 90 km heure, un troupeau de moutons a surgi devant nous sans crier gare, pour traverser la route et se rendre de l’autre côté. Il a fallu de très bons réflexes au chauffeur pour éviter une embardée qui aurait pu nous coûter cher, et sans cogner un quelconque animal du troupeau. Cela était assez remarquable car l’on venait de dépasser, quelque part plus haut, un gros véhicule de transport en commun totalement disloqué, après un choc avec un autre véhicule.
Le plus remarquable, c’est que sur les lieux de l’accident, il n’y avait aucune trace de balisage, ni de cône de protection, pour éviter à d’autres usagers de la route de percuter ce véhicule, alors que l’on approchait du crépuscule. Arrivés au péage, nous avons voulu nous informer auprès des préposés s’ils étaient au courant de l’accident du bus de transport. Ils ont semblé tomber des nues. Mais la meilleure, c’est quand ils nous ont fait comprendre qu’il n’y avait aucune autorité à laquelle cette information pouvait être référée.
Une pareille situation rend quasi normale la comparaison avec la gestion du tronçon du péage par les Français d’Eiffage. Tous ceux qui empruntent la route savent qu’il est quasiment impossible de rester en stationnement sur ce tronçon, sans qu’un véhicule de dépannage ne vienne s’enquérir de la situation, et propose éventuellement une solution. Et les normes de sécurité sont telles qu’il est actuellement quasi impossible d’y trouver des animaux en divagation. Ces deux exemples illustrent assez bien les modes de gestion par des nationaux et par des étrangers.
Depuis bien longtemps, il est devenu courant pour les Sénégalais, de s’offusquer de la mainmise des étrangers sur de larges pans de l’économie nationale. La rengaine est toujours de dire que les pouvoirs publics font la part belle à des intérêts étrangers, alors que ces derniers ne gèrent pas mieux que des nationaux, et souvent même, ne réinvestissent pas leurs dividendes sur place. Cette fronde contre les intérêts étrangers a pris des proportions telles que l’on a vu des mouvements se créer, tels «Frapp France Dégage !», dirigé par Guy-Marius Sagna, le «Club 50% de Préférence nationale», initié par Abdoulaye Sylla. Comme leurs noms l’indiquent, ces structures veulent remplacer les entrepreneurs étrangers par des nationaux. Des intentions très louables, mais dont on ne sait par quels moyens les réaliser.
On peut s’accorder qu’il y a des secteurs où l’expertise sénégalaise n’a pas à être confrontée à la concurrence étrangère, car y ayant largement fait ses preuves, comme dans les Bâtiments et travaux publics (Btp). Il n’est donc pas acceptable que l’Etat laisse s’installer des filiales de grands groupes étrangers ici, pour qu’elles viennent disputer des parts des marchés publics à nos nationaux, alors que ces derniers n’ont pas la capacité de «compétir» sur les marchés d’origine de ces groupes. Il est du devoir de l’Etat d’aider et de soutenir ces entreprises nationales pour leur permettre d’atteindre un niveau de compétitivité qui leur permettrait de réaliser des ouvrages complexes, au lieu de les écarter au profit d’entreprises étrangères, qui s’empressent de rapatrier dans leurs pays tous les bénéfices qu’ils réalisent ici.
C’est en imposant dans les contrats publics, aux entreprises soumissionnaires, des conditions très claires concernant les transferts de technologie, ou l’emploi de la main-d’œuvre locale, surtout celle non qualifiée, que l’Etat permettra à de véritables capitaines d’entreprises nationaux d’émerger.
Au contraire, ceux qui font le plus de bruit actuellement, sont biberonnés aux fonds publics. Une fois qu’ils en sont privés, ils ne parviennent pas à trouver d’autres marchés ou à relancer leurs entreprises. Sous le Président Wade, qui se vantait de créer des milliardaires, on a vu fleurir des entreprises très dynamiques. La plupart ont disparu une fois le «Parrain» éjecté du pouvoir. Il est à craindre que le même phénomène se répète avec certaines autres, quand le Président Macky Sall aura quitté le Palais de l’avenue Senghor.
Le Sénégal a besoin de capitaines et de véritables entrepreneurs. L’Etat a le devoir d’aider ceux qui en ont les capacités à développer leurs boîtes. Mais cela ne peut se faire qu’à des conditions très claires, et non pas en leur «avançant» de l’argent public. Mais le «patriotisme économique» est aussi une aberration, dans un contexte où le Sénégal a besoin de capitaux publics pour développer plusieurs projets. Ce ne sont pas nos milliardaires locaux qui pourraient financer la rechercher ou l’exploitation du pétrole, comme ils ont été incapables de financer les autoroutes. On ne peut donc pas leur en confier la gestion. Mais l’Etat a le devoir de les aider à développer les ressources physiques et intellectuelles qui leur permettront, dans un avenir plus ou moins proche, de peser dans les entreprises qui créent la valeur ajoutée de notre économie.
Falla Fleur accusée de tentative de sortie d’une lettre
Alors qu’elle attend le verdict de son procès, l'administration pénitentiaire corse le dossier de Ndèye Fatou Fall alias « Falla Fleur ». Cette sympathisante d’Ousmane Sonko a été mise à la disposition du commissariat de police de Grand Yoff par la direction de la Maison d'Arrêt des Femmes pour audition. Selon son conseil, Me Cheikh Khoureychi Ba, il lui est reproché une tentative de sortie irrégulière de correspondance dénigrant l'administration pénitentiaire. Elle a été interrogée par les enquêteurs avec la forte probabilité d'une conduite au parquet aujourd’hui au terme d'une nuit de garde à vue. Au terme de l’audition, Falla Fleur réclamait des cachets pour soulager ses maux de tête et la pompe qui l'aide à mieux respirer. D’après son avocat, le commissaire Sarré a jugé plus prudent de la transférer à l’hôpital Idrissa Pouye pour des soins appropriés. Pour rappel, Falla Fleur a été placée sous mandat de dépôt le 7 juin 2023. Sortant depuis hier seulement de 14 jours d'une seconde diète aux séquelles visibles, selon Me Ba, elle a comparu le 12 octobre dernier devant le tribunal correctionnel et attendait avec optimisme le délibéré pour ce 26 octobre.
Lettre de protestation à l'Administration pénitentiaire
Restons avec les sympathisants de Pastef en prison pour dire que des organisations engagées dans la lutte pour la libération des détenus politiques, réunies au sein d'un cadre d'unité d'actions, ont remis hier une lettre de protestation à la Direction de l'Administration pénitentiaire. Ces organisations composées des « Linguère de la paix et la justice », du « Chemin de la Libération », du collectif des Familles des détenus, des Femmes en blanc et MOJIP, condamnent vigoureusement « les agressions violentes perpétrées à l'encontre des détenues politiques lors de leur grève de la faim à la prison pour femmes du Camp Pénal, ainsi que les détentions excessivement longues, l'absence d'auditions par des juges même après des séjours prolongés à la prison de Rebeuss ». Elles fustigent également le maintien en prison d'élèves, d'enseignants et d'étudiants, « qui devraient être libérés, car leur place n'est pas en prison mais dans les salles de classe ; ce qui est inacceptable ». Ainsi elles exigent une enquête transparente et des mesures disciplinaires immédiates pour mettre fin à ces pratiques inhumaines.
Audition du Colonel (ER), Cheikh Tidiane Mbodji
Comme annoncé dans notre édition précédente, le colonel à la retraite Cheikh Tidiane Mbodji a déféré hier à la convocation de la section de recherches de la gendarmerie. L’officier de réserve a été rappelé sur le « devoir de réserve ». Le député et leader du mouvement Tekki, Mamadou Lamine Diallo, a effectué le déplacement pour soutenir le Colonel à la retraite Cheikh Tidiane Mbodji. Selon lui, cette convocation pour un rappel au « devoir de réserve » est une invention juridique d’Ismaïla Madior Fall pour l’intimider et l’obliger à renoncer à sa candidature à la présidentielle.
4 à 12 plaintes par semaines reçues à l'Ascosen
L'association des consommateurs sénégalais reçoit 4 à 12 plaintes par semaine sur l'électricité. Selon Momar Ndao, les plaintes portent le plus souvent sur la cherté de l'électricité, le problème de facturation etc. Elles sont traitées au quotidien au niveau de son organisation.
Momar Ndao salue la pétition d’Oumy Ndour
Restons avec le président de l'Ascosen, Momar Ndao qui a accueilli très positivement la pétition contre la cherté des prix de l'électricité. Une pétition initiée par la journaliste Oumy Ndour. Car, à en croire Momar Ndao, cela fait 34 ans que l'Ascosen se bat seule pour défendre les consommateurs. Par conséquent, l'association ne peut que saluer toute initiative qui entre dans le cadre de la défense des consommateurs. Toutefois, il rappelle qu'il ne s'agit pas simplement de crier pour crier mais de savoir là où il faut crier pour obtenir des résultats au bénéfice du consommateur. Car pour le président de l'Ascosen, il ne sert à rien de crier sans une bonne méthode, une bonne approche et de bons arguments pour convaincre l'Etat d'arriver à une baisse des prix de l'électricité.
Les amicales de l'Ucad maintiennent la lutte
Le collectif des amicales de l'Université Cheikh Anta Diop et l'Union des amicales des sites externes de l'Ucad poursuivent la lutte pour la reprise des cours en présentiel. Ils se félicitent du respect du mot d'ordre «pas d'enseignement sur l'étendue du territoire national» par les amicales locales avec notamment le délogement de lycées, collèges et écoles élémentaires à Diourbel, Ziguinchor, Kaolack, Mbour et Dakar. Le collectif invite toutes les autres amicales locales à suivre cette logique et maintenir la pression. Le Collectif s'indigne de la décision des autorités de prolonger la fermeture de I'Ucad pour 60 jours supplémentaires et fustige le traitement inhumain réservé aux étudiants jusqu'à ce jour. Par la même occasion, le collectif déplore, dans un communiqué, avec la plus grande fermeté, les arrestations arbitraires d’étudiants et la violence exercée sur eux. Au total 23 étudiants ont été interpellés. Le collectif exige leur libération sans délai. Le collectif demande aux autorités de rouvrir l'Ucad afin que les examens se tiennent et que l'année puisse être validée.
Soutien de Mimi Touré aux étudiants
Restons sur la situation qui prévaut à l’Ucad pour dire que le collectif des amicales peut compter sur le soutien d’Aminata Touré. L’ancienne Première ministre soutient les étudiants de l’université Cheikh Anta Diop et toutes les universités du Sénégal qui défendent leur droit à l’éducation en réclament l’ouverture effective des amphithéâtres et le démarrage sans délai des cours en présentiel.
Des malfrats volent des iPhone
La bande des 4 a choisi comme métier le vol. Le 12 septembre dernier, M. Sarr surnommé Zigui, El Ndiaye, F. Samb dit Prince et Seydou ont décidé d’aller cambrioler à la cité Mixta, en choisissant précisément l'heure du match Sénégal-Algérie. Ils se sont introduits dans l’appartement de Djamilatou pour dérober deux téléphones portables, iphone 13 et 14 pro max. Les voleurs n’ont pas eu de difficultés à les subtiliser car les téléphones étaient branchés dans le couloir. Quelques minutes plus tard, Djamilatou s'est rendu compte de la disparition des smartphones. C’est ainsi qu’elle s’est précipitée dehors pour informer le vigile de l’immeuble du vol. Lorsqu’elle aperçut des personnes suspectes, elle demanda à son voisin A. M. de lui prêter son téléphone. Elle compose son numéro et le téléphone subtilisé sonne sous les habits de l’un des mis en cause. Ainsi F. Samb et Elh. Ndiaye ont été neutralisés par les agents de sécurité après une course-poursuite. Les deux mis en cause avaient avoué leurs forfaits avant de balancer leurs complices M. Sarr alias Zigui et Seydou qui se sont fondus dans la nature. Ainsi les trois co-prévenus ont été placés sous mandat de dépôt le 18 septembre 2023. Face au juge des flagrants délits de Dakar, hier, Elh. Ndiaye a contesté les faits. A son tour, M. Sarr soutient qu'il habite à la cité Mixta depuis 11 ans et qu’au moment des faits, il était dans sa maison. Les prévenus vont purger une peine d’un an dont 6 mois ferme et payer 2 millions à la partie civile. F. Samb qui a été jugé au tribunal des mineurs écope de six mois ferme pour vol.
Vers la saturation des Îles Canaries par les migrants
Près de 1 500 migrants africains sont arrivés sur les côtes des îles Canaries, ce week-end, selon les services d'urgence de l'archipel espagnol. Depuis le début de l'année 2023, on estime leur nombre à 27 000, principalement venus des côtes du Sénégal. Les arrivées sont tellement importantes que les risques de saturation sont présents et les services de secours débordés. Sur l’île de Tenerife, plus de 10 000 migrants, essentiellement sénégalais, ont débarqué depuis début octobre dans l’archipel des Canaries, dont les centres d’accueil sont pleins à craquer, rapporte Rfi, à tel point que de nombreux migrants n’ont pu y trouver une place et sont livrés à leur sort. Ils sont si nombreux que les autorités espagnoles ne leur procurent plus d’avocat, ce qui conduit à des situations très difficiles de mères de famille ou d’enfants qui ne sont plus identifiés et dont les nécessités ne peuvent donc plus être satisfaites. Plusieurs ONG dénoncent sur place une faillite grave de l’État de droit. Quant aux autorités, elles sont confrontées au fait que le pouvoir sénégalais ne respecte plus le traité permettant leur renvoi. En conséquence, ces mêmes migrants sénégalais qui ont rejoint l’Espagne aussi bien pour des raisons économiques que pour des raisons d’instabilité politique, grossissent en nombre chaque jour. Pour l’heure, des milliers ont été héliportés vers la péninsule espagnole, mais là encore, dit le gouvernement, il est de plus en plus difficile de les répartir dans des centres d’accueil.
Liberté provisoire pour les 5 étudiants de l'Ucad
Les 5 étudiants de l'Université Cheikh Anta Diop (Ucad), arrêtés par les policiers lors de leur point de presse, ont été libérés hier par le procureur. Après une nuit de garde à vue au commissariat de la Médina, ils ont été déférés au parquet hier. Le procureur leur a accordé une liberté provisoire. Mais les étudiants vont comparaître ce 26 octobre à l'audience des flagrants délits.
La Marine interpelle 616 migrants dont 11 nourrissons
La Marine nationale multiplie les sorties dans le cadre de la lutte contre l’émigration clandestine. Le patrouilleur Walo a intercepté, le 22 octobre 2023, quatre pirogues transportant un total de 616 candidats à l'émigration irrégulière dont 54 femmes, 44 mineurs et 11 nourrissons. Les migrants ont été remis aux services compétents de l'Etat.
Le Sytjust dépose un préavis de grève
Le syndicat des travailleurs de la justice (SYTJUST) veut déterrer la hache de guerre. Le secrétaire général a déposé un préavis de grève le 19 octobre 2023 pour mettre le ministre de la Fonction publique devant ses responsabilités suite à son refus d’harmoniser sa position à celle du garde des Sceaux, ministre de la justice « qui a posé des actes pour corriger un sabotage de la réforme qui consacre le passage des greffiers à la hiérarchie A2 et le reclassement du personnel du ministère de la justice dans le corps des assistants des greffes et parquets ». Dans un communiqué reçu à «L’As », le bureau exécutif du syndicat renseigne que des juristes parmi l’entourage du ministre de la Fonction publique avaient dénaturé volontairement le projet de décret portant statut particulier du cadre des fonctionnaires de la justice après que celui-ci avait été examiné et adopté par le gouvernement lors du conseil des ministres du 25 juillet 2018. Cette grave falsification, selon le Sytjust, a causé un extrême désordre statutaire avec la coexistence de greffiers de la hiérarchie B2 et des greffiers de la hiérarchie A2 dans les cours et tribunaux, les seconds récemment recrutés étant plus gradés que les premiers qui sont plus anciens. Les greffiers et le personnel de la justice sont ainsi maintenus dans la précarité statutaire que le gouvernement s’était engagé à corriger, dénonce le syndicat qui exige du ministre de la Fonction publique le portage à la signature du président de la République du nouveau projet de décret que le ministre de la Justice a fait élaborer par les soins des services techniques de son département.