LA BARBARIE DE L’OCCIDENT COLLECTIF ET LE MARTYRE DU PEUPLE PALESTINIEN
Voilà bientôt dix mois que la barbarie de l’Etat sioniste et de ses soutiens occidentaux s’abat sur le peuple palestinien de Gaza. Tous les appels au cessez-le-feu ont été vains. De même que les injonctions de la Cour internationale de justice.
Voilà bientôt dix mois que la barbarie de l’Etat sioniste et de ses soutiens occidentaux s’abat sur le peuple palestinien de Gaza. Tous les appels au cessez-le-feu ont été vains. De même que les injonctions de la Cour internationale de justice. L’Etat sioniste continue son entreprise de génocide à grande échelle sous les yeux du monde entier.
Génocide en plein jour
A ce jour, on compte plus de 39.000 Palestiniens tués, dont 70% composés de femmes et d’enfants. Il y a plus de 90.000 blessés sans compter les milliers ensevelis sous les décombres des maisons, des écoles, des hôpitaux et des lieux de culte. Il n’y a plus d’hôpitaux fonctionnels. Pas d’écoles, ni universités. Tout a été détruit par la soldatesque sioniste assoiffée de sang. La famine a emporté la vie de centaines de personnes et provoqué des séquelles à vie chez des centaines d’autres, notamment chez les enfants.
Tout cela se déroule sous les yeux du monde entier, en plein jour. Dans les temps anciens, les génocides se déroulaient à l’abri des regards, presque en cachette. C’est après que le monde découvrait l’horreur, l’ignominie. Mais dans le cas de Gaza, le génocide se déroule sur nos écrans chaque jour, chaque heure, chaque seconde !
Complicité de l’Occident collectif
Et ce génocide se déroule avec la complicité, voire le soutien actif, de l’Occident collectif. En vérité, les Etats-Unis et certains de leurs alliés, notamment le Royaume-Uni, l’Allemagne, participent activement au génocide de par leur soutien militaire, financier, diplomatique et politique à l’état sioniste. On sait que c’est la fourniture régulière d’armes et de munitions de la part des Etats-Unis qui permet à Israël de continuer à commettre d’horribles massacres quotidiens sur des femmes et des enfants innocents. C’est le soutien diplomatique des Etats-Unis aux Nations-Unies qui a empêché l’adoption de Résolutions par le Conseil de Sécurité appelant à un cessez-le-feu et à l’acheminent de l’aide humanitaire. C’est donc le soutien indéfectible des Etats-Unis qui explique la défiance du génocidaire Netanyahou à l’égard de la « communauté internationale », y compris la Cour internationale de justice et la Cour pénale internationale.
Le soutien multiforme des Etats-Unis et de l’Occident collectif au génocide à Gaza met à nu la nature barbare des « valeurs occidentales ». Ces pays, qui prétendent donner des leçons en matière de droits humains, sont aujourd’hui des complices actifs des violations les plus abjectes de ces droits à Gaza. Ils ont défendu Israël devant la Cour internationale de justice (CIJ) quand l’Afrique du Sud a porté les accusations de génocide devant cette juridiction des Nations-Unies. Pire, les Etats-Unis sont allés plus loin en menaçant l’Afrique du Sud de représailles. Quand le Procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a annoncé l’émission de mandats d’arrêt contre les génocidaires Benjamin Netanyahou et le chef de l’armée sioniste, les Etats-Unis ont dénoncé une telle décision et menacé la CPI. Pour démontrer leur détermination à soutenir Israël, ils ont invité Netanyahou à venir s’adresser aux deux chambres du Congrès à Washington le 24 juillet!
Par ailleurs, les athlètes de l’Etat génocidaire d’Israël vont participer aux Jeux Olympiques de Paris, prévus du 26 juillet au 11 août, comme si de rien n’était ! Et cela malgré une campagne internationale, appelant à exclure ce pays, et signée par des dizaines de milliers de personnes à travers le monde. Et pourtant, quand l’opération russe a commencé en Ukraine, les sportifs russes de toutes les disciplines ont été bannis par toutes les instances sportives internationales, à commencer par la FIFA et le CIO ! Cette différence de traitement illustre de manière flagrante la politique de deux poids, deux mesures et la profonde hypocrisie des pays occidentaux et des instances sous leur contrôle!
Solidarité avec le peuple palestinien
Face au soutien des Etats-Unis et de leurs alliés à la politique de génocide de l’Etat sioniste contre le peuple palestinien, les peuples du monde doivent renforcer leur solidarité agissante avec la Palestine, particulièrement avec la population martyre de Gaza. Au sein même de la bête immonde, c’est-à-dire dans les pays occidentaux, les étudiants et la jeunesse ont montré la voie avec des manifestations de rue, des occupations de campus universitaires et des affrontements avec la police. Ces jeunes manifestants sont la conscience du monde, surtout de leurs peuples face à l’ignominie et à la barbarie de ce qui se passe à Gaza.
Au Sénégal, un collectif d’organisations a demandé la rupture des relations diplomatiques d’avec l’Etat sioniste. C’est une demande légitime et appropriée. Compte tenu de son rôle sur la question palestinienne aux Nations-Unies, le Sénégal ne peut accepter de maintenir des relations diplomatiques avec un pays qui commet un génocide à la face du monde. Il est temps pour le Sénégal de montrer sa solidarité et son soutien au droit inaliénable du peuple palestinien à avoir un Etat viable sur les frontières de 1967 et avec comme capitale Jérusalem-Est. C’est le moment pour le gouvernement du Sénégal d’exprimer son indignation devant la barbarie sioniste. En plus de la rupture, d’autres actions doivent être organisées, parmi elles le boycott des produits fabriqués en Israël ou expédiés à partir de ce pays, la rupture de tous les contrats connus ou cachés avec des sociétés israéliennes, le gel de toute collaboration sur le plan culturel, académique et scientifique.
Au niveau continental, l’Union africaine ne doit plus accepter la candidature de ce pays comme « observateur ». Désormais, l’Union africaine doit se tenir aux côtés du peuple palestinien et condamner systématiquement toutes les politiques de l’Etat sioniste à son égard. L’Afrique doit traiter Israël comme un paria, un état d’apartheid qu’il est, et qui rappelle l’odieux système que le continent avait connu en Afrique du Sud.