LE VOILE, SUITE SANS FIN
C’est avec un réel plaisir que j’ai appris le dénouement heureux d’une bisbille survenue à Fatick. Parce que ce dénouement lui a conféré ce titre de bisbille. A la rentrée, le responsable d’une école catholique ne voulait pas de fille voilée musulmane
C’est avec un réel plaisir que j’ai appris le dénouement heureux d’une bisbille survenue à Fatick. Parce que ce dénouement lui a conféré ce titre de bisbille. A la rentrée, le responsable d’une école catholique ne voulait pas de fille voilée musulmane dans son établissement.
Après quelques interventions de bonnes volontés, il s’est finalement ravisé. Je ne sais pas ce qui se serait passé s’il était resté sur sa logique mais la raison a fini par l’emporter. Cette raison issue de la bonne entente qui existe entre nos familles et nos religions. Ces voies de dialogue non formelles, très anciennes que nous avons trouvées sur place, font partie des charmes immatériels de notre pays.
Oh que certes il peut y avoir quelques malentendus au niveau de la base mais dès que ça risque de déborder, les mécaniques ancrées dans notre substrat national sont réveillées et activées. Nous devons nous Sénégalais, rendre hommage à nos premiers dirigeants, férus de culture, d’avoir favorisé cette bonne politique.
Tout cela démontre que nous pouvons nous arranger sans l’intervention d’étrangers. Parce qu’il y a des lobbies, ne vivant que de subsides de l’étranger, qui ameutent leurs bureaux situés hors du pays dès qu’il se passe quelques bobos. Tout cela pour dire que ce qui nous unit doit être plus fort que ce qui nous sépare. Nos ancêtres nous ont légués des mécanismes de résolution de nos différends, introuvables ailleurs. Tout cela se retrouve dans notre patrimoine. Essayons les d’abord avant de faire appel aux étrangers. Surtout que ces étrangers ne peuvent aimer notre pays plus que nous. Il est normal que ceux qui sont payés par l’étranger, font plus que collaborer avec lui.
Alors n’est- il pas indiqué que nous qui n’avons aucun lien avec ces gens, soyons plus pragmatiques en redécouvrant tout ce que nous avons de positif dans notre patrimoine culturel ?
Des solutions faciles et abordables nous sont offertes mais ceux qui sont chargés de régler les problèmes avaient l’habitude de privilégier des méthodes apprises ailleurs. Attention loin de moi l’idée de fustiger les méthodes étrangères mais toujours est-il nous devons épuiser nos propres voies de résolution des crises. Nous avons tous vu les écoles de Dakar très rétives aux injonctions plutôt instructions du gouvernement. Parce qu’ici c’est la capitale et la plupart des écoles veulent appliquer des directives de métropoles françaises. Oubliant que la période coloniale est bien révolue.
Ainsi compris, tous les malentendus pouvant survenir à l’avenir, sans altérer nos fois, seront atténués et solutionnés.