VIDEOANTA BABACAR NGOM VEND L'ESPOIR AUX SENEGALAIS
En course pour l'élection présidentielle de février 2024, Anta Babacar Ngom a lancé, samedi, son mouvement politique "Alternative pour la relève citoyenne".
En course pour l'élection présidentielle de février 2024, Anta Babacar Ngom a lancé, samedi, son mouvement politique "Alternative pour la relève citoyenne". Devant une foule immense à l'esplanade du Grand théâtre, elle s'est engagée à faire "renaître l'espoir.
Elle vient du monde des affaires. Mais Anta Babacar Ngom arpente désormais le champ de la politique. Qui plus est, elle a déclaré sa candidature à l'élection présidentielle du 25 février 2024. Pour baliser sa course à cette élection, la Directrice générale du groupe Sedima depuis 2015 a lancé, samedi, son mouvement politique. L'Alternative pour la relance citoyenne (ARC) sera en quelque sorte le cheval de bataille qui portera la candidature de celle qui veut redonner au Sénégal le destin qui est le sien. "Mes frères et sœurs sénégalais, c'est parce que je veux faire renaître l'espoir que je me présente à l'élection présidentielle du Sénégal. Je suis Anta Babacar Ngom Diack et je suis candidate à l'élection présidentielle. C'est avec humilité que je me présente devant vous pour vous parler d'espoir, vous parlez de changement, vous parler d'un avenir radieux que nous pourrons construire ensemble pour notre cher pays, le Sénégal", a déclaré, samedi, dans un court discours, la candidate déclarée à la Présidentielle de 2024 devant une foule de jeunes et de femmes arborant les couleurs vert et jaune de ce mouvement qui vient de naître. Sous ce rapport, la candidate à la Présidentielle de 2024, Anta Babacar Ngom, s'engage à investir dans les ressources les plus précieuses du pays. "Nos frères et sœurs sont dans la rue parce qu'ils n'y croient plus. Ils se tournent vers l'émigration clandestine et sont prêts à mourir en mer parce qu'ils n'ont plus d'espoir. Ils ont le sentiment d'être abandonnés. On les a abandonnés", constate la fille du fondateur, en 2009, du groupe Sedima, Babacar Ngom.
Pour y remédier, la candidate déclarée à la Présidentielle de 2024 a porté son engagement sur l'éducation et la formation professionnelle pour élever une nouvelle génération de leaders. Par ailleurs, Anta Babacar Ngom propose, dans son offre politique, de rendre l'école obligatoire dès l'âge de 6 ans avec l'enseignement de l'anglais pour tous. Elle défend aussi la mise en place d'un service civique de 24 mois pour 300 000 jeunes par an, confié à l'armée nationale qui proposera, dit-elle, une formation professionnelle de 12 mois pour favoriser l'insertion des jeunes.
Sur le plan religieux, Anta Babacar Ngom propose aussi la création d'un ministère des Affaires religieuses. Ce ministère travaillera sous l'encadrement de l'enseignement religieux et l'éradication totale de la mendicité dans nos villes, a-t-elle précisé. "Nos guides religieux sont les ferments de la cohésion nationale", note la présidente de l'Alternative pour la relève citoyenne. Pour un système de santé plus juste, la fille de Babacar Ngom propose d'accompagner les couches sociales qui n'ont pas les moyens de se soigner ; de moderniser et de démultiplier les infrastructures de santé et surtout revoir les conditions des aides-soignants, des infirmiers, des médecins etc. Car, elle est convaincue que la santé ne doit pas être un luxe mais un droit. La candidate à la Présidentielle propose aussi le combat pour l'atteinte de l'autosuffisance alimentaire. Anta Babacar Ngom veut aussi renforcer le patriotisme économique, créer des champions nationaux dans tous les domaines d'activités et renforcer notre souveraineté dans nos matières premières et nos hydrocarbures pour préparer notre avenir.
ANTA BABACAR RECUSE LA BIPOLARISATION DU CHAMP POLITIQUE
D'ores et déjà, l'Arc a lancé sa campagne de "parrainages" et de "marrainages". Car Anta Babacar Ngom reste convaincue que le Sénégal se trouve à un tournant décisif de son histoire. Et ce n'est qu'en prenant nos responsabilités, argue la candidate déclarée à la Présidentielle, que nous parviendrons à choisir la voie qui déterminera notre avenir et celui de nos enfants. "Depuis quelque temps, nous sommes confrontés à des défis majeurs qui ébranlent notre cohésion sociale, notre économie et notre confiance envers les symboles de l'État. Des tensions et des divisions menacent notre vivre-ensemble et de nombreuses personnes ont perdu foi en un avenir meilleur. Si les moments douloureux que nous avons traversés mettent en relief les problèmes du Sénégal, ils n'ont révélé aucune solution définitive pour notre avenir. La preuve : que s'est-il passé depuis 2021 ? Rien", diagnostique la néophyte en politique.